• 01. L'histoire d'une jeune comédienne qui faisait une révolution intérieure

     

    «La méditation bouddhiste fait vraiment du bien. Ce n’est pas comme un bon thé ou café ou comme un ami, un partenaire ou une sortie. Ca calme l’esprit et cela fait du bien à l’intérieur.», explique Gen Kelsang Chögyang aux nombreux étudiants qui sont venus à la conférence sur le bouddhisme du 11 novembre à l’UQAC.

     

    Gen Kelsang Chögyang est une jeune femme québécoise qui est devenue bouddhiste et elle raconte son histoire. Elle parle tout doucement et rit beaucoup, ses yeux brillent quand elle peut parler de ses expériences et tout son âme semble sourire quand elle se rend compte que le jeune publique l’écoute d’une manière surprise, prend des notes et pose de plus en plus de questions.

     

    De l’époque médiévale au bouddhisme

     

    Elle parle de son adolescence, durant laquelle elle voulait devenir comédienne ou jouer au théâtre, de ses études à l’UQAM, où elle a fait son baccalauréat en psychosociologie, de son travail comme serveuse dans un restaurant médiéval. C’est à ce restaurant que sa vie a soudainement changé lors de la rencontre d’un jeune homme qui travaillait au centre bouddhiste à Montréal et qui a éveillé l’intérêt de la jeune Québécoise d’essayer de la méditation. «Je faisais du Tai-chi-chuan à l’époque, mais je ne savais rien du tout sur le bouddhisme. » C’est sa curiosité qui l’a amenée d’y aller et elle se rendait compte que ces méditations lui faisaient du bien.

     

    Aucune faussée entre la religion et la vraie vie

     

    Bientôt, elle s’intéressait plus au bouddhisme et était accompagné par des personnes qu’elle décrit comme «des exemples ou même des mentors». Elle apprenait à voir les bons côtés dans chaque être humain et comment il était inutile de se fâcher et stresser avec des reproches ou des critiques durant sa vie. «Mon employeur au restaurant médiéval en est un bon exemple. Au début, je l’ai peu apprécié, mais après mon entrée à l’univers bouddhiste, je l’ai vu comme une autre personne et il avait tout à coup de belles qualités. » Depuis cette expérience, le bouddhisme est devenu une toile de fond de sa vie qu’elle décrit comme un plan de carrière pour la vie. Elle révèle un des points les plus forts: «Il n’y a pas de faussée entre les conseils et la vraie vie. J’ai vécu une révolution intérieure en réalisant qu’on est capable de changer sa vie.» Elle va même plus loin en disant qu’il n’y avait qu’une seule différence entre un bouddhiste laïque, comme des gens qu’elle connaît à Montréal qui ont un métier normal, une maison, une famille et des enfants et un bouddhiste ordonné: «Les laïques ont des activités sexuelles, nous ne les avons pas.»  C’est donc seulement dans un des cinq vœux du bouddhisme qu’ils sont différents, tandis que les vœux de ne pas tuer, ne pas voler, ne pas mentir et ne pas consommer des intoxicants, ce qui comprend les drogues, mais aussi l’alcool et les cigarettes, sont essentiels pour les deux côtés.

     

    Une étudiante éternelle

     

    Aujourd’hui, Gen Kelsang Chögyang est soi-même enseignante en méditation bouddhiste, mais tout «en restant étudiante en même temps». Son but modeste est de transmettre cette idéologie qui est devenue son grand refuge intérieur, sa source d’aide et qui a agréablement bouleversée sa vie.

     

    En regardant dans les visages des étudiants après la conférence, on peut constater qu’elle a bien réussi et qu’elle a laissé des traces d’une manière pacifique et agréable.

     

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