• 03. De la réfrigération, de l’alimentation santé et de l’enseignement au Salon Zig-Zag (26/10/10)

    Bonjour à tous et à toutes,

    Cette semaine, j’aimerais vous parler du Salon Zig-Zag qui se déroulait au Pavillon sportif de l’Université pendant trois jours durant la semaine de relâche où j’étais présent en tant que visiteur et plus tard aussi en tant que portier. C’était la troisième édition de l’événement  sous le slogan: Je fais mon chemin. Le salon avait pour but de présenter des programmes collégiaux professionnels et pré-universitaires offert par les cégeps de la région, des programmes universitaires, des programmes du Centre de formation générale des adultes et du Centre de formation professionnelle de la Jonquière et plus encore. Beaucoup de classes de troisième, quatrième et cinquième année des écoles secondaires ainsi que des étudiants collégiaux et d’autres élèves des divers centres de formation de la région se sont rendus à l’activité pour s’y informer sur leurs possibles futures carrières scolaires.

    Je suis allé voir trois kiosques différents en couvrant ainsi les formations professionnelles, collégiales et universitaires. En premier, j’ai fait un tour au kiosque du Centre de formation professionnelle qui présentait le programme de réfrigération qui inclut également des spécialisations par rapport aux systèmes de climatisation et au sujet des thermopompes. Les cours qualifient pour travailler dans les champs de construction, dans les entreprises spécialisées en climatisation, dans les arénas ou dans les grands magasins. Après plus ou moins seize mois d’études, l’élève serait déjà prêt à travailler. Au kiosque se trouvait le modèle d’un stade de hockey en miniature et plusieurs machines et fils qui produisaient et alimentaient la glace de la patinoire. J’ai parlé avec un des enseignants du programme qui était très sympathique et énergétique. Il m’a dit que ce programme existerait seulement à Ottawa en dehors de la province et qu’il s’agit d’un petit domaine bien spécialisé qui offre des bonnes chances d’avoir un emploi. En plus, il m’affirmait que ce programme spécialisé ne serait enseigné qu’en Amérique du Nord ainsi que dans quelques pays en Europe. Certains autres programmes mécaniques incluent des cours de réfrigération, mais apparemment, ils ne sont pas spécialisés pour ce domaine précis. Les vrais experts et spécialistes se trouvent donc entre autre dans notre région qui se fait ainsi davantage valoriser. Le responsable me disait également qu’il y avait un certain manque de spécialistes dans ce petit domaine et que les salaires auraient ainsi connu de bonnes augmentations à travers les dernières années. Il y a donc toute une gamme de raisons qui justifieraient de s’intéresser pour ce programme unique.

    Par la suite, je me suis rendu au comptoir qui présentait le programme des techniques de diététique offert par le Cégep de Chicoutimi. Ce qui attirait les gens vers ce kiosque était surtout le fait qu’ils pouvaient gagner une pomme s’ils répondaient à quelques questions en lien avec le Guide alimentaire de Santé Canada. D’ailleurs, j’ai vu beaucoup de jeunes visiteurs se promener avec une pomme dans les mains. Les deux filles qui s’occupaient du kiosque me disaient que le programme des techniques de diététique serait assez populaire en ce moment et que le programme du Cégep de Chicoutimi aurait également une bonne réputation à travers toute la province. Ce qui est intéressant par rapport à ce domaine est que les finissants ont beaucoup d’options. Ils pourraient travailler dans des laboratoires, dans la gestion, dans la transformation des aliments et même en tant qu’inspecteurs des restaurants, supermarchés ou abattoirs ou encore pour les soins hospitaliers, les écoles et garderies. Au Cégep de Chicoutimi, il existe même déjà le comptoir L’Arc-en-ciel où les étudiants de la technique offrent des repas conçus, préparés et servis par eux-mêmes aux étudiants à un prix très abordable de six dollars. En répondant à un court questionnaire après le repas, on peut même se faire rembourser un autre dollar et aurait eu un excellent diner incluant les quatre groupes alimentaires, soient légumes et fruits, produits céréaliers, lait et substituts et viandes et substituts pour seulement cinq dollars. En passant, ce comptoir est aussi ouvert pour des clients de l’extérieur du cégep et il vaudrait sûrement la peine d’aller y faire un tour pour certains étudiants universitaires également. Mais malgré tous les cours sur l’alimentation santé, j’ai pu savoir que les étudiants du programme ne se gênent pas non plus de fréquenter les restaurants de la malbouffe et restauration rapide de temps en temps, sûrement en songeant déjà à travailler en tant qu’inspecteurs de restaurants un jour.

    Enfin, je suis également allé faire un tour au kiosque par rapport au programme dans lequel je suis moi-même inscrit à l’Université, le baccalauréat en enseignement. Des représentants du baccalauréat en enseignement préscolaire et primaire, en enseignement au secondaire et en adaptation scolaire étaient présents au kiosque. Plusieurs affiches colorées et de divers livres décoraient le kiosque dans un petit coin intime. Même si on entend souvent des voix négatives et critiques par rapport au métier de l’enseignant, il y a pourtant beaucoup de choix dans ces trois divisions du programme et des bonnes perspectives pour le futur. Surtout en adaptation scolaire, une spécialisation quand-même assez récente, la demande est de plus en plus élevée et avec la retraite des baby boomers dans les prochaines années beaucoup de postes s’ouvriront et de belles occasions se présenteront aux étudiants. D’ailleurs, j’ai déjà pu rencontrer des gens qui avaient vécu des parchemins particuliers avec leurs baccalauréats en enseignement et qui sont partis enseigner aux Tiers-Monde, dans le Grand Nord du Québec ou dans d’autres provinces canadiennes où la demande est souvent plus élevée et les enseignants mieux payés qu’au Québec. D’autres personnes qui ont commencé leur carrière en tant qu’enseignants sont devenues des responsables des syndicats, des directeurs d’école ou travaillent pour le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Si on est passionnée par ce domaine, il y a sans aucun doute beaucoup de chemins à découvrir au lieu de se plier au défaitisme de la société.

    Voilà seulement trois exemples pour la splendeur et diversité de cette activité enrichissante et intéressante non seulement pour les visiteurs, mais aussi pour ceux qui avaient pris leur temps précieux de se déplacer et de présenter les programmes avec beaucoup d’énergie ainsi que pour ceux qui avaient organisé le salon et se montraient ouverts envers les besoins de tous les présentateurs, employés et visiteurs. La plupart des élèves ont honoré ces efforts en passant beaucoup de temps aux kiosques et en cherchant le contact avec les représentants.  Malheureusement, il y avait aussi un certain nombre d’élèves qui ont presque traversé le salon en courant pour se rendre jusqu’à sa fin et pour aller dehors pour fumer ou jaser avec des amis. Certains élèves ont même ignoré les consignes de la sécurité et refusaient de sortir par les portes de sortie en se fâchant après les portiers. Un de ces jeunes avait même failli agresser un des portiers et a presque inciter ses camarades de classe à agir comme lui et de se révolter pour aucune raison justifiable. Il aurait peut-être été préférable de mieux encadrer cette visite de la part de seulement certains enseignants qui auraient dû mieux surveiller et aviser leurs élèves et qui auraient par exemple pu leur donner la tâche de visiter au moins trois kiosques pour écrire un petit rapport sur ce qu’ils y auraient pu apprendre en atteignant ainsi une plus grande ouverture d’esprit. Par contre, je veux souligner que la plupart des élèves étaient très chaleureux et que surtout les enseignants ont cherché le contact avec les employés et représentants de l’activité pour se renseigner davantage et pour inviter leurs élèves de poser un geste semblable.

    Il est hautement important d’organiser de telles activités au sein de l’Université pour chercher, inspirer, motiver, instruire, socialiser et qualifier ceux qui formeront notre future société et pour aider ces personnes à se bâtir et à réaliser leurs rêves. Personnellement, je pense que beaucoup de jeunes étudiants ne savent pas encore ce qu’ils veulent faire à la fin de leurs études et il est important de donner des idées et proposer des possibilités diverses à ces personnes pour les faire réfléchir et agir. La troisième édition de ce projet bien visité et apprécié était sans aucun doute un succès et peut-être que la quatrième édition de l’année prochaine pourrait encore surmonter les efforts de cet événements en mieux encadrant certains jeunes de la part des enseignants et en invitant peut-être aussi des représentants de programmes offerts à l’extérieur de la région.

    Notez bien qu’un événement semblable pour les étudiants universitaires, la Journée de l’Emploi Saguenay, se déroulera au centre social de l’UQAC le mercredi trois novembre à partir de neuf heures du matin. Quarante-quatre kiosques de divers domaines y seront présents et il est certain que chacun et chacune y découvrira quelque chose de nouveau et d’intéressant qui pourrait lui aider à se faire renseigner sur certaines conditions, à se faire un nom auprès de certains représentants ou même à se trouver un emploi. Venez donc en grand nombre et impliquez-vous!

    « 02. Des six brumes et plus encore – Un reportage sur la quarante-sixième édition du Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean (14/10/10)04. Slow Cow – Une merveille pour l’économie québécoise ou un désastre pour la santé humaine? (01/11/10) »
    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    Tags Tags : , , , , ,