• 05. Travail sur la géopolitique de la Corée du Nord (19/04/11)

     

    I.                   INTRODUCTION

    La Corée du Nord est un pays qui ne semble pas être de ce monde. Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale suite à laquelle la péninsule coréenne fut libérée de l’occupation japonaise presque simultanément par l’Union soviétique dans le nord et par les États-Unis dans le sud et suite aux déclaration d’indépendance des deux parties en 1948 qui ne se reconnaissaient pas diplomatiquement et prétendaient être chacune le seul état coréen légitime, la Corée du Nord s’est davantage isolée. Suite au conflit fratricide de la Guerre de Corée entre 1950 et 1953 ayant mené à un armistice et pacte de non-agression et en 2007 historiquement à une déclaration de paix mais non à un véritable traité de paix, la création d’une zone démilitarisée et une profonde séparation des deux états coréens sont maintenues jusqu’à nos jours. La Corée du Nord a poursuivi une géopolitique agressive à l’exemple d’un régime sévèrement socialiste inspiré de l’idéologie staliniste où des provocations stratégiques et des fois même armées comme les récents essais nucléaires alternent avec des apaisements diplomatiques et concessions politiques comme les réunions de familles coréennes séparées. Le pays a ajouté sa propre touche idéologique à cette inspiration afin de définir sa souveraineté culturelle, idéologique et politique avec l’établissement du «juche» basée sur une société autonome sans classes et un culte de personnalité discipliné et fortement endoctriné autour du président éternel Kim Il-sung. Après son décès, la «politique de songun», développée par le fils et successeur Kim Jong-Il, accorde une importance énorme à l’autonomie militaire. La péninsule coréenne reste jusqu’aujourd’hui la poudrière de l’Asie de l’Est, un dernier vestige de la guerre froide et le dernier état séparé au monde.

    Le travail de session tente à mettre l’accent sur la géopolitique nord-coréenne en analysant ses origines, en dressant son développement historique et en caractérisant son état actuel par rapport au contexte global de l’Asie de l’Est à nos jours.

    II.                LA GUERRE EN CORÉE ET SES CONSÉQUENCES  

    Suite à l’occupation soviétique du nord de la péninsule libérée par les forces japonaises, Kim Il-Sung, s’étant retiré sur le territoire de l’Union soviétique après une courte période au sein de la guérilla et résistance anti-japonaise et s’étant ensuite hissé au sein de l’Armée rouge jusqu’au grade de commandant de division et ayant ainsi acquis la réputation d’un héros de guerre, retourna en Corée du Nord. Au début, il y revint en tant qu’employé et conseiller d’un possible futur commandant de la nouvelle capitale nord-coréenne Pyongyang, un rôle auquel Kim et un bon nombre d’anciens émigrants nord-coréens avaient été idéologiquement préparés par l’Union soviétique depuis un an. Le régime soviétique ne vit pourtant en les forces rebelles déjà en place à Pyongyang aucun partenaire à la hauteur de leurs attentes idéologiques et décidèrent ainsi de mettre le héros de guerre Kim Il-Sung au pouvoir. Il était un fidèle collaborateur du régime staliniste et une icône respectée parmi les autres émigrants en même temps. Selon Pierre Rigoulot, les documents de l’époque révèlent que le futur conflit coréen «fut entièrement préparé par le chef d’État stalinien de Pyongyang» et Kim semble avoir envoyé un total de 48 télégrammes concernant le feu vert de Moscou pour une attaque de l’armée du sud.[1] Celle-ci était peu nombreuse, mal équipée et délaissée par les Américains qui n’avaient pas jugé bon, selon l’analyse du secrétaire d’État Dean Acheson, d’inclure la Corée du Nord dans le périmètre de sécurité américain en Asie.[2] Ce n’était qu’en 1950 que Kim reçut le feu vert de Staline qui avait attendu que la guerre civile chinoise soit remportée par les forces communistes qui se mirent aussitôt à assurer une possible intervention au côté de la Corée du Nord lors d’une possible riposte américaine malgré des doutes de Mao qui «se laissa convaincre» par Staline.[3] Sous-estimant le danger d’un possible conflit car «une guerre ne serait pas à envisager pour le moment»[4], les États-Unis se firent surprendre par l’éclatement des hostilités débutant le 25 juin 1950. La Corée du Nord conquit Séoul trois jours plus tard et le pays entier à part d’une petite partie autour de Busan jusqu’en septembre 1950 avant que les Américains aient été en mesure de riposter. Les hostilités opposant les Nations Unis au Bloc de l’Est durant cette guerre par procuration se poursuivirent avec des conquêtes territoriales équilibrées menant à une guerre de position jusqu’au 27 juillet 1953. Les conflits causèrent la mort de près de quatre millions de militaires et civiles pour un résultat de conquêtes territoriales quasiment identiques à la situation initiale.[5]

    III.             À LA RECHERCHE D’UNE IDENTITÉ NORD-CORÉENNE  

    Tandis que la Corée du Sud signa un traité de défense mutuelle avec les États-Unis le premier octobre 1953 et que les États-Unis agrandirent leur périmètre de sécurité en instituant le 8 septembre 1954 l’Organisation du Traité de l’Asie du Sud-Est, la Corée du Nord resta engoncée dans son alternance entre fidélité et attraction entre Pékin et Moscou. En même temps, le pays préserva une approche indépendante sans adhérer à des organisations telles que le Conseil d’assistance économique mutuelle ou au Pacte de Varsovie ce qui était au début bien vu par les puissances occidentales qui jugèrent que le pays soit moins radical que ses confrères socialistes. La séparation ne devait être que temporaire, mais la réunification signifiait l’absorption d’un côté par l’autre que les deux parties ne voulaient pas subir et le statut quo fut ainsi maintenu.

    La Corée du Nord connut une croissance annuelle de l’industrie plus élevée que celle de la Corée du Sud avec près de vingt-cinq pourcent lors des dix premières années suivant la guerre et ce bond en avant devint connu sous le nom inspiré du cheval mythique coréen «Chollima». Le pays fut avantagé historiquement par le fait que la plupart des centrales électriques et complexes industriels avaient été construits sur le territoire de la Corée du Nord lors de l’occupation japonaise, politiquement par le soutien étroit des autres pays socialistes en ce qui concerne par exemple les réformes agraires, la nationalisation des grandes industries et la mise en place d’un système d’organisations en coopératives et géographiquement par le fait que la plupart des ressources minières étaient localisées dans le nord.[6] Pourtant, lorsque le bloc de l’Est initia officiellement une déstalinisation au vingtième congrès du Parti communiste d’Union soviétique suite à laquelle plusieurs crises et réorientations suivirent, la Corée du Nord connut des purges de plus en plus étendues qui tentèrent à renforcer la position de Kim Il-Sung en créant ainsi un système dynastique. Cette création d’un culte der personnalité créa des premières tensions entre la Corée du Nord et les autres pays socialistes. La stratégie de Kim Il-Sung trouva un premier point culminant avec l’application de la «Constitution socialiste» en 1972 qui prépara l’hégémonie mettant en place la succession de Kim Jong-Il à son père. La crise au sein des pays socialistes et surtout le fossé entre la Chine sous Mao et l’Union soviétique sous Khrouchtchev et ses successeurs firent ralentir l’essor économique de la Corée du Nord surtout à partir de la deuxième moitié des années 1960.

    IV.             EN QUÊTE DE LA RÉUNIFICATION ET D’UNE OUVERTURE 

    Concernant les relations diplomatiques, la Corée du Nord développa au début un véritable terrorisme d’État contre son voisin du sud incluant des enlèvements et attentats terroristes ainsi que l’envoi d’agents subversifs et d’équipes de guérilla afin de renverser le régime occidentalisé. Ce ne fut qu’après que le pays fit un pas hésitant vers la question de la réunification qui mena à la déclaration conjointe du 4 juillet 1972 entre les deux Corées. Les sept points principaux de la déclaration continrent la création de trois piliers de la réunification. Ceux-ci étaient l’indépendance, la paix et l’union nationale, l’interdiction d’utiliser de la force militaire et de porter des préjugés l’un envers l’autre, la mise en place des actions de coopération entre les deux pays, la coopération avec la Croix-Rouge, l’installation d’une ligne de communication directe entre les deux pays, la mise en place d’un Comité de coordination Nord-Sud et enfin le respect et l’attention particulière portés à cette déclaration conjointe.[7]  La Corée du Nord s’ouvrit ainsi envers une collaboration économique avec le voisin du sud en implantant des usines sud-coréennes dans le nord et aussi des rapprochements sociaux en lien avec l’organisation de retrouvailles pour des familles séparées. Lors des inondations de la Corée du Sud vers le milieu des années 1980 ou encore les pertes agricoles et famines en Corée du Nord vers la fin des années 1990, les deux pays s’aidèrent mutuellement. La Corée du Nord s’ouvrit également aux puissances occidentales lorsque Kim Il-Sung rencontra l’ancien président américain Jimmy Carter en lui promettant de cesser la production d’armes nucléaires en échange d’un soutien économique de la part des États-Unis. Mais lorsque les détentes diplomatiques s’accentuèrent de plus en plus, Kim Il-Sung décéda en 1994.

    V.                LE RÈGNE DE KIM JONG-IL ET LA CRISE DES ANNÉES 1990 

    Les années 1990 étaient une décennie difficile pour la Corée du Nord. Le bloc de l’Est s’effondra et le pays perdit ainsi le soutien d’un de ses alliés économiques, politiques et idéologiques avec l’Union soviétique. Celle-ci n’agissait qu’en tant que conciliateur diplomatique en cas de conflit, mais fut occupée par de nombreux conflits intérieurs. L’élite politique autour des deux Kim craignit que ces bouleversements puissent également affecter la nouvelle identité nord-coréenne et tandis que Kim Il-Sung accepta de s’ouvrir envers le monde occidental, son fils se basa sur l’isolement afin de préserver l’hégémonie et les valeurs de fidélité autour d’un culte de personnalité soutenue par une discipline staliniste endoctrinée par l’État. Il annula ainsi les efforts démontrés par son père lors des dernières années de sa vie. Aux bouleversements internationaux s’ajoutèrent les problèmes internes avec le décès de Kim Il-Sung auquel son fils succéda. Celui-ci était beaucoup moins énergétique, peu habile en matière diplomatique et politique et également peu soutenu au sein du parti dirigeant. Ces facteurs menèrent à un deuil national de trois ans durant lequel Kim Jong-Il chercha l’appui de son pouvoir au sein du militaire et géra une politique intérieure renfermée et encore plus endoctrinée afin de cacher ses habiletés réduites en tant que dirigeant charismatique. De mauvaises récoltes causées par des changements climatiques entrainant des phénomènes tels que les sécheresses, les inondations et les déforestations menèrent à une période de grande famine durant les dernières années de la décennie. Cette politique renfermée et la situation économique et humanitaire défavorable provoquèrent un exode nord-coréen lorsque de plus en plus de réfugiés nord-coréens s’échappèrent de leur pays en prenant des risques lors de véritables odyssées pour se réfugier notamment en Corée du Sud, en Chine ou même des fois dans les pays de l’Asie du Sud-Est. Cette vague migratoire ainsi que plusieurs témoignages permirent tranquillement à la communauté internationale de dresser une image de plus en plus négative de la Corée du Nord. À une «politique de rayon de soleil» de la Corée du Sud visant un apaisement et rapprochement envers la Corée du Nord suivit rapidement un régime plus strict et conservateur tandis que les États-Unis sous le règne de George W. Bush stigmatisèrent le pays comme une partie de l’«Axe du Mal». Tous ces événements géopolitiques firent en sorte que la Corée du Nord s’isola et s’appauvrit davantage en cherchant à défendre son intégrité par une politique visant l’intimidation à l’aide d’attaques militaires, d’essais d’armes de destruction massive et d’une montée de discours diffamatoires visant la Corée du Sud et ses principaux alliés diplomatiques. La Corée du Nord est ainsi encore aujourd’hui diplomatiquement coincée entre une dépendance des pays occidentaux afin de répondre aux besoins criants d’une population affamée et malade et une volonté fière et acharnée de vouloir garder son autonomie et son honneur à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

    VI.             LA GÉOPOLITIQUE CONTEMPORAINE DE LA CORÉE DU NORD 

    À nos jours, la Corée du Nord se prépare à poursuivre son hégémonie avec la succession de Kim Jong-Un qui a fait une partie de ses études en Suisse et qui prendra la place de son père souffrant de diabète et selon des rumeurs aussi d’un accident vasculaire cérébral.[8] Malgré la chute du monde socialiste, une mondialisation accélérée des pays voisins tels que la Chine et la Corée du Sud et les dernières rebellions contre des régimes autoritaires au Maghreb et au Moyen-Orient, la Corée du Nord semble toujours rester indifférente à tous ces changements. Pourtant, le pays joue encore un rôle important dans la géopolitique contemporaine.

    En premier lieu, il faut évidemment mentionner la Corée du Sud. Les deux pays se sont prononcés pour une éventuelle réunification et de nombreux réfugiés nord-coréens et organisations sociales coréennes tentent de faire de la prévention auprès du pays isolé et si ce n’est qu’en envoyant des ballons avec des messages critiquant le régime staliniste à travers la frontière hautement surveillée. D’un autre côté, le statut quo a également des avantages pour Séoul car il justifie la présence militaire américaine sur leur territoire de laquelle le militaire sud-coréen bénéficie par rapport aux dépenses en matière de défense et au partage d’un savoir-faire de la puissance militaire la plus importante au monde. Lors d’une possible réunification, Séoul estime aussi que les coûts élevés d’une restructuration sociopolitique complète du nord, le nombre de réfugiés nord-coréens et le ralentissement économique pourraient nuire à l’image et le rôle de la Corée du Sud dans un monde globalisé et mondialisé. La Corée du Nord de sa part ne peut s’imaginer une réunification que sous la tutelle de leur régime actuel qui prendra ainsi une expansion vers le sud.

    En ce moment, la Corée du Nord est encore un pion stratégique pour la Chine dont celle-ci n’a pas l’intention de se départir et ceci non seulement parce que le pays sert comme zone de tampon entre le concurrent économique sud-coréen et la présence militaire américaine jugée trop présente. La Chine protège le pays isolé contre la stricte application des sanctions internationales et fournit de l’aide alimentaire autant que des ventes d’armes et de technologie nucléaire. Les deux pays entretiennent une relation économique mutuellement bénéfique et le commerce bilatéral s’est soldé à 2,8 milliards de dollars en 2008 ce qui signifie une augmentation près de quarante pourcent par rapport à l’année précédente. Mais contrairement à l’opinion populaire, la Chine profite également de ces ententes. Elle s’est par exemple vue attribuer la gestion de plusieurs installations portuaires nord-coréennes. Pourtant, l’apparition de rapports confidentiels ayant vu le jour en lien avec les dévoilements de «wikileaks» selon lesquels la Chine pourrait s’imaginer une réunification coréenne sous la gouvernance du sud montre que la relation dite harmonieuse et forte entre les deux pays est en train de se fissurer. Le nouveau leader économique de l’Asie semble également progressivement se désengager de son partenariat stratégique avec Pyongyang qui est devenu trop encombrant et nuisible à l’émergence pacifique de Pékin.[9] Mais la Chine est devenue le partenaire économique principal pour la Corée du Nord et le seul défenseur ardent du pays et sa stabilité politique, sociale et économique dépend énormément du grand voisin.

    Le Japon a une mauvaise perception de la Corée du Nord car celle-ci n’hésite pas d’effectuer ses essais de lancements de missiles par-dessus les eaux et îles du territoire japonais et vu que celle-ci a également kidnappé un total de dix-sept Japonais afin de former des espions nord-coréens et enrichir culturellement la propagande staliniste.[10] Le Japon se prononce aussi contre une réunification à l’exemple allemand des deux états coréens pour des raisons purement économiques en craignant que la Corée pourrait se classer ainsi au huitième rang économique mondial d’ici 2050 ce qui est soutenu par une étude de Goldman Sachs.[11] Pour le régime nord-coréen, le Japon est encore perçu comme une menace impérialiste ayant humilié le peuple coréen et les deux régimes n’entretiennent des relations diplomatiques qu’à l’aide de l’intervention chinoise.

    Les États-Unis, diffamés par la propagande agressive de la Corée du Nord qui ne s’approche de l’ennemi impérialiste que sous condition d’aides économiques et infrastructurelles notables, vise la lutte contre la prolifération nucléaire, la dénucléarisation du pays et l’ouverture de discussions bilatérales à ce sujet au sein d’un processus de négociation à six et notamment avec la Chine. Le scénario idéal des États-Unis semble être le soutien de la Chine d’un coup d’État nord-coréen impliquant ensuite également l’intervention américaine afin de justifier leur future présence continue en Corée. En éliminant le régime staliniste, les États-Unis aimeraient voir le remplacement du régime en place par une nouvelle dictature temporaire dans le but de démocratiser le dernier vestige de la guerre froide, de se débarrasser des ambitions nucléaires du pays et d’atteindre enfin une nouvelle ouverture vers le monde à l’exemple contemporain de la géopolitique chinoise. Sachant que ces buts restent utopiques, les États-Unis ont pourtant accepté le statut quo et profitent du prétexte de la crise coréenne pour maintenir des forces armées en Corée du Sud et au Japon pour former une ceinture militaire face à une Chine aux aguets.

    VII.          CONCLUSION 

    Malgré les déclarations internationales soutenant une possible réunification coréenne, la plupart des pays profitent du statut quo actuel malgré les périodes de tensions et de détentes qui s’enchaînent de façon sinusoïde auxquels les parties impliquées se sont bizarrement habituées. La Corée du Nord tente à garder à tout prix son autonomie archaïste, la Corée du Sud préserve le soutien militaire de la puissance mondiale américaine tout en continuant à progresser économiquement, la Chine continue à grandir dans le rôle de conciliateur et évite de possibles changements profonds au sein de ses pays voisins qui pourraient perturber l’émergence de l’Asie de l’Est, les États-Unis continuent à justifier leur présence militaire en Asie tout en observant et influençant doucement à leur avantage l’essor économique et géopolitique de la région et le Japon est encore débarrassé de la crainte d’une possible émergence d’une force économique unie entre les deux Corées. L’Asie de l’Est embrasse le changement et la prospérité de la mondialisation tandis que le régime de la Corée du Nord se plaît dans son rôle d’état rebelle, têtu et unique qu’il maintient avec une persévérance aveugle malgré que les anciens alliés comme la Russie et la Chine ou les pays sous le joug d’une dictature comparable telle que la Libye s’adaptent à un monde moderne et globalisé. Si la Corée du Nord n’avait pas encore changé d’un pouce son idéologie, c’est qu’elle ne prévoit pas de changer quoiqu’il soit à moins que ce soit un jour par l’influence peu probable d’une force extérieure qui devrait pourtant hésiter à faire ce pas radical contre un pays possédant autour de six ou sept bombes nucléaires selon les dernières estimations.

    Il n’y a qu’une solution possible pouvant entrainer des changements majeurs dans ce statut quo. Ce sera une révolution à l’intérieur du régime staliniste venant non des militaires et politiciens prospères, mais des travailleurs, paysans et prisonniers nombreux mourant de faim. En attendant ces changements, la Corée du Nord célèbre la quatre-vingt-dix-neuvième année du Juche et se prépare à continuer l’hégémonie staliniste.


    BIBLIOGRAPHIE

    1.      ASSOCIATION D’AMITIÉ FRANCO-CORÉENNE (2009) : «La puissance économique d’une Corée réunifiée pourrait dépasser celles de l’Allemagne et du Japon», lien direct  sur «KOREA IS ONE»: http://www.korea-is-one.org/spip.php?article3184

    2.      BÉSANGER, Serge (1996): «Le défi chinois», Éditions Alban, Roissy-en-France (Paris), France, p. 375

    3.      CHARVIN, Robert et Guillaume Dujardin (2010): «La Corée vers la réunificatione», Éditions L’Harmattan, Paris, France, p.118

    4.      CHAUTARD, Sophie (2006): «L’indispensable de la géopolitique», Éditions Studyrama, Levallois-Perret (Paris), France, p. 295

    5.      COURMONT, Barthélémy (2008): «L’autre pays du matin calme: les paradoxes nord-coréens», Éditions Armand Colin, Paris, France, pp. 9

    6.      FALLETTI, Sébastien (2010): «L’ahurissant royaume des Kim» dans le magazine «Le Point», numéro de janvier 2010, Holding Artémis, Paris, France

    7.      HAUTER, François (2008): «Les captives étrangères de la Corée du Nord» dans le journal «Le Figaro», numéro du 21 avril 2008, Éditions Socpresse, Groupe Dassault Communication, Paris, France

    8.      KBS World Radio (2011): «La Corée du Nord de A à Z», Séoul, Corée du Sud, lien direct (consulté le 17 avril 2011) : http://world.kbs.co.kr/french/event/nkorea_nuclear/general_01.htm

    9.      RIGOULOT, Pierre (2000): «Un si beau dimanche à Séoul», SA Sophia Publications, Paris, France, Revue «L’Histoire» No. 244, juin 2000, p. 18-19

    10.  SIMMONS, Walter (1950), Article du 14 juin 1950 dans le Chicago Tribune, Tribune Company, Chicago, États-Unis

    11.  SOUTY, Patrick (2002): «La guerre de Corée, 1950-1953: guerre froide en Asie orientale», Presses Universitaires de Lyon, Lyon, France, p. 212



    [1] RIGOULOT, Pierre (2000): «Un si beau dimanche à Séoul», SA Sophia Publications, Paris, France, Revue «L’Histoire» No. 244, juin 2000, p. 18-19

    [2] CHAUTARD, Sophie (2006): «L’indispensable de la géopolitique», Éditions Studyrama, Levallois-Perret (Paris), France, p. 295

    [3] BÉSANGER, Serge (1996): «Le défi chinois», Éditions Alban, Roissy-en-France (Paris), France, p. 375

    [4] SIMMONS, Walter (1950), Article du 14 juin 1950 dans le Chicago Tribune, Tribune Company, Chicago, États-Unis

    [5] SOUTY, Patrick (2002): «La guerre de Corée, 1950-1953: guerre froide en Asie orientale», Presses Universitaires de Lyon, Lyon, France, p. 212

    [6] KBS World Radio (2011): «La Corée du Nord de A à Z», Séoul, Corée du Sud, lien direct (consulté le 17 avril 2011) : http://world.kbs.co.kr/french/event/nkorea_nuclear/general_01.htm

    [7] CHARVIN, Robert et Guillaume Dujardin (2010): «La Corée vers la réunificatione», Éditions L’Harmattan, Paris, France, p.118

    [8] FALLETTI, Sébastien (2010): «L’ahurissant royaume des Kim» dans le magazine «Le Point», numéro de janvier 2010, Holding Artémis, Paris, France

    [9] COURMONT, Barthélémy (2008): «L’autre pays du matin calme: les paradoxes nord-coréens», Éditions Armand Colin, Paris, France, pp. 9

    [10] HAUTER, François (2008): «Les captives étrangères de la Corée du Nord» dans le journal «Le Figaro», numéro du 21 avril 2008, Éditions Socpresse, Groupe Dassault Communication, Paris, France

    [11] ASSOCIATION D’AMITIÉ FRANCO-CORÉENNE (2009) : «La puissance économique d’une Corée réunifiée pourrait dépasser celles de l’Allemagne et du Japon», lien direct  sur «KOREA IS ONE»: http://www.korea-is-one.org/spip.php?article3184

    « 13. Travail de réflexion en lien avec le colloque de l'adaptation scolaire et sociale à l'hôtel Montagnais à Chicoutimi en 2011 (18/04/11)15. Travail de recherche sur l'histoire du Tadjikistan (21/04/11) »
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