• 13. Travail thématique sur la colonisation du Québec (06/04/11)

     

    1. Introduction

     

    À partir de la fin de la Première Guerre mondiale jusqu’à la fin de ce que l’on appelle la Grande Noirceur qui couvre la période du deuxième mandat du premier ministre québécois Maurice Duplessis de 1944 jusqu’en 1959, la province du Québec était à l’avènement de changements moraux, sociaux et économiques tout en essayant de plus en plus de protéger de manière conservatrice la survie des valeurs traditionnelles telles que la foi catholique, la famille et l’agriculture et de forger une plus forte identité québécoise. Mon travail thématique tente d’analyser de plus près cette époque entre les deux extrêmes en mettant l’accent sur la colonisation de la province à l’aide de trois exemples traitant le développement de l’Abitibi et de la Témiscamingue, du Nouveau-Québec ainsi que du Saguenay et du Lac-Saint-Jean. Le travail se concentre ici surtout sur la période de 1918 à 1960. Après une mise en contexte, je vais m’apprêter d’analyser étape par étape la colonisation franco-canadienne de cette époque à l’aide de plusieurs ouvrages historiques et articles de revues scientifiques et tenter de conclure avec un regard vers ce qui se passera entre le début des années soixante du vingtième siècle marquées par la Révolution tranquille et la situation d’aujourd’hui.

     

    2. La colonisation franco-canadienne suite à la Confédération canadienne

     

                Il y a déjà des tentatives de colonisation franco-canadiennes bien avant l’époque touchée par le travail thématique. Il faut ici souligner le curé François-Xavier-Antoine Labelle qui voulait cesser l’émigration des Canadiens-français vers la Nouvelle-Angleterre depuis la création de la Confédération canadienne en fondant la société de colonisation du diocèse de Montréal ainsi qu’une loterie pour ladite colonisation. Il œuvre notamment dans la paroisse de Saint-Jérôme qui est devenue la capitale des Laurentides d’où vient le surnom «Roi du Nord» attribué à Labelle. Le premier ministre provincial Honoré Mercier lui confie le post de sous-commissaire au nouveau département de l’Agriculture et de la Colonisation.[1] Suite à la mort de Labelle qui avait pris une distance face à l’idéologie ultramontaine et ainsi perdu beaucoup de prestige, les efforts de la colonisation sont pratiquement cessés. D’une année à l’autre, le budget est presque coupé de la moitié et le nouveau ministère est supprimé en 1901 pour être rétabli en 1905 par le premier ministre Gouin. Vers le début du vingtième siècle, la colonisation reprend de l’ampleur et devient tranquillement une préoccupation nationale.

     

    3. Le Québec entre 1918 et 1960: Conservatisme et agriculturalisme

     

    Suite au déclin de l’idéologie ultramontaine de la fin du dix-neuvième siècle qui proclame la suprématie de l’Église dans la société, le Québec s’accroche à un traditionalisme nationaliste beaucoup plus politisé et désacralisé en voulant protéger en premier lieu la culture franco-canadienne et les désirs du peuple. Plusieurs événements historiques ont fait en sorte que ce mouvement perçu comme progressiste et social prend une tournure conservatrice. L’élite de la province est essentiellement réservée au clergé et aux professions traditionnelles. Elle est homogène et s’oriente à l’image de la philosophie française de l’«Honnête homme» misant sur des formes de politesse et rituels civilisés, mais aussi sur un savoir unique et très renfermé tout en évitant tout lien avec ce que l’on considère étant des personnes de mauvaises mœurs[2]. Lionel-Adolphe Groulx, personnage marquant de l’époque, précise que ce type d’homme fallait «savoir et converser et vivre»[3]. Selon Frédéric Lasserre, le clergé conservateur et agriculturaliste poursuit certaines tendances ultramontaines en encourageant «une forte natalité afin d’assurer un accroissement démographique qui permettrait d’assurer aux Canadiens-français de demeurer majoritaires sur leurs terres, un phénomène appelé la «revanche des berceaux» et qui a caractérisé la démographie canadienne-française jusque dans les années 1950.»[4] Cet agriculturalisme est décrit par Michel Brunet comme étant «une philosophie de la vie qui idéalise le passé, condamne le présent et se méfie de l’ordre social moderne».[5]  D’un point de vue démographique, le sous-développement canadien-français face aux taux de naissances élevés dans le Canada anglophone et aux États-Unis parsème la peur d’autres tentatives d’assimilation vécues par la province dans le passé et le Québec tente de s’isoler davantage. Le début du vingtième siècle connaît politiquement la crise de la conscription lors de la Première Guerre mondiale qui mène à l’émeute de Québec et crée un fossé de plus en plus profond entre le gouvernement fédéral et provincial. La montée de nouvelles idéologies telles que le socialisme ou de nouveaux mouvements tels que l’émancipation de la femme restent suspects à l’élite franco-canadienne. Les valeurs nouvelles telles que la démocratie, l’individualisme ou l’éducation allant à l’attribution de diplômes sont méprises. Henri Bourassa voit les valeurs traditionnelles en danger et constate dans un sur deux documents d’époque fournis que j’avais choisi que «l’industrialisme capitalisé, enfin, avilit la propriété foncière, particulièrement la propriété rurale; il crée le plutocratisme, avec son inévitable compagnon, le paupérisme, d’où, par une naturelle conséquence, jaillit le socialisme; il arrache le peuple à la vie saine des campagnes, favorable entre toutes au développement de la famille, pour en surpeupler les villes et créer l’effroyable atmosphère où fondent et se corrompent les familles rurales.»[6] La crise économique et l’avènement d’un nouveau conflit mondial soulignent ces attitudes.

     

    4. La crise de la colonisation

     

                L’entre-deux-guerres connaît une mise en valeur de la colonisation. Dans le même discours déjà mentionnée, Bourassa constate qu’«il est absurde qu’une ville comme Montréal possède à elle seule un tiers de la population de la province.» Il va même plus loin en soulignant que «le mieux qui pourrait arriver à Montréal, ce serait que deux cent mille de ses habitants la quittassent demain et s’en allassent à la campagne reprendre dans le contact avec la bonne terre une provision de force et de santé.» En accusant l’émigration et l’étouffement ou la surpopulation des campagnes du déclin démographique, social et économique du Québec, Paul Gouin, avocat et homme politique montréalais, suggère dans le deuxième document d’époque sélectionné de ma part parmi les choix sur le site du cours la réclamation de l’opinion publique en faveur d’un «plan de colonisation soigneusement étudié et hardiment exécuté.»[7] Il prévoit la fondation des centaines de nouvelles paroisses à travers la province orchestrée par une commission. Selon lui, «il s’agit ici d’une formule nouvelle, d’une commission composée de fonctionnaires et de spécialistes indépendants, et possédant toute la liberté d’action et toute l’autorité nécessaires pour régler nationalement et non pas politiquement, une question nationale.»  Gouin va encore plus loin en proclamant la maxime suivante: «Si nous voulons enfin devenir un peuple, il faut coloniser. Il faut coloniser la terre; il faut coloniser aussi les âmes et les cœurs.»

     

    L’Union nationale sous Maurice Duplessis réalise en grandes parties ces idées après l’échec du plan Gordon au niveau fédéral étant peu planifié et trop orienté à transformer des chômeurs en agriculteurs et qui voulait initier un exode urbain afin d’éviter des révoltes. Il faut également mentionner la dualité avec l’échec du plan Vautrin au niveau provincial qui porte un coup fatal au gouvernement Taschereau car le ministre de la Colonisation, de la Chasse et des Pêcheries utilise des subventions accordé au plan à des fins personnelles.

     

    5. La mise en valeur de la colonisation sous Duplessis

     

    Même si Gouin et Duplessis mettent bientôt un terme à leur coopération au sein du même parti à cause de quelques points de vue différents, le premier ministre met en valeur le développement rural. Il crée le Crédit agricole provincial, met en œuvre un vaste programme d’électrification, soutient la formation de coopératives de pêche, favorise la voirie en la mettant au premier rang des prévisions budgétaires à la fin de son règne et il se préoccupe des régions rurales éloignées dans les régions administratives de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec. En même temps, il accorde davantage d’attention à l’influence cléricale au sein de l’État, au sentiment national et patriotique et au mouvement anti-syndicaliste et anti-interventionniste.[8] Par contre, malgré ces efforts, il reste impuissant face au phénomène de l’urbanisation et du néolibéralisme.

     

    6. La colonisation en Abitibi et en Témiscamingue

     

    Gouin donne dans son ouvrage l’exemple des terres en Abitibi et en Témiscamingue comme des régions qui devraient être davantage colonisées. Le chercheur Jean-Pierre Dupuis décrit que la région «fondée pour perpétuer le mode de vie agricole des Canadiens-français, n’aurait pas réussi, malgré tous les efforts consentis, à soustraire ceux-ci aux effets négatifs de l’industrialisation capitaliste.»[9] Cela s’explique par deux phénomènes principaux. Premièrement, la politique économique de l’Union nationale concède de grands avantages aux compagnies étrangères afin de les inciter de s’installer au Québec. Les colons francophones voient bientôt plus de perspectives en travaillant au sein de ces entreprises au lieu de garder leur métier traditionnel de cultivateur. Deuxièmement, la crise économique contribue au début à faire gonfler les effectifs des agricultures, car la production domestique ainsi que l'entraide familiale constituent le seul rempart contre l'indigence complète pour un bon nombre de sans-emplois. Mais après une hausse remarquable de la production lors de la Deuxième Guerre mondiale, les coûts de production bondissent, les travaux en forêt se professionnalisent et les communications de masse deviennent omniprésentes contredisant peu à peu la vision des élites politiques et religieuses en charge de la colonisation. Le talon d’Achille de la colonisation est d’ailleurs imprégné dans le début du siècle lors des premières tentatives de la reprise du mouvement. Il faut notamment parler du manque d’instruction des agriculteurs, de faibles ressources financières, de la crise agricole de 1921 consécutive à la fermeture des marchés européens menant au syndicalisme agricole et de la crise économique mondiale.[10] Le sort de l’Abitibi-Témiscamingue ne s’améliore que tardivement avec une deuxième vague de colonisation avec la découverte de gisements aurifères qui amène des travailleurs miniers de l’Europe orientale suite à la Deuxième Guerre mondiale. Cet essor est plutôt influencé par une nouvelle politique d’immigration que par le sens original de la colonisation. 

     

    7. La colonisation du Nouveau-Québec

     

                Le Nouveau-Québec correspond avec les régions administratives du nord de la province qui sont aujourd’hui la Côte-Nord et le Nord-du-Québec. Des villes telles que Port-Cartier, Baie-Comeau et l’ancienne ville d’Hauterive aujourd’hui intégrée au sein de Baie-Comeau, Sept-Îles ou encore Schefferville où Duplessis, décède en 1959 surgissent ou progressent massivement à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Duplessis est ici influencé et suivi de près par le professeur d’économie et sociologue Esdras Minville qui avait tenté de réparer les dommages créés par les plans Gordon et Vautrin. Pourtant, cette colonisation est souvent dépendante des entreprises américaines et n’est point durable. Tandis que certaines villes nordiques canadiennes sont en forte expansion, ceci n’est pas le cas pour le Québec. L’exemple de Schefferville est parmi les plus frappants. Lorsque Brian Mulroney, président de l’«Iron Ore Company» annonce le 2 novembre 1982 la fin de l’expédition du fer de Schefferville entrepris pendant seulement vingt-huit ans, la plupart des cinq milles habitants quittent la région. Ce qui en reste aujourd’hui sont environ deux cents colons blancs cohabitant avec neuf cents Innus de la bande de Matimekosh-Lac-John et huit cents Naskapis de Kawawachikamach. Malgré l’écotourisme et une nouvelle identité purement autochtone qui rebaptise par exemple la ville au nom de Matimekosh, la ville se distingue par ses bâtiments et centre sociaux démolis ou démantelés, une isolation socioéconomique et un taux de criminalité élevé.[11] Bien des villes nordiques connaissent le même sort et sont souvent mis plus tard sous la gestion autonome des peuples autochtones. La vague de colonisation s’arrête donc à peu près en même temps que la Révolution tranquille trouve son apogée.

     

     8. La colonisation au Saguenay et au Lac-Saint-Jean

     

                L’ouverture des terres du Saguenay et du Lac-Saint-Jean date de 1842 lors d’une entente entre le gouvernement du Canada-Uni et la Compagnie de la Baie d’Hudson suite à une pétition des habitants de Charlevoix. Faisant partie de la Société des Vingt-et-un et étant les colons pionniers du nord du Québec, ils demandent l’ouverture de la région à des fins d’exploitation agricole. Le gouvernement s’engage à laisser le monopole du commerce des fourrures à la Compagnie, mais se permet l’établissement de colons dans certaines régions choisies.[12] L’implantation d’une industrie des pâtes et du papier dirigée par des investisseurs anglophones comme les héritiers de William Price, surnommé «Père du Saguenay», favorise à partir du début du vingtième siècle la production hydro-électrique de la région. Celle-ci attire ainsi des alumineries et l’économie régionale connaît une première apogée. Le ralentissement économique suite à la Première Guerre mondiale mène à des conflits ouvriers en 1921. Une mauvaise adaptation aux réalités régionales de la part de la Fédération ouvrière de Chicoutimi, la fermeture d’usines de papeterie comme dans le village de Val-Jalbert en 1927 et enfin la crise économique mondiale en 1929 mènent au déclin. Pour contrer la tendance, le gouvernement provincial investit dans des projets de construction comme ceux des routes de terre vers Saint-Siméon, Saint-Urbain et Québec à partir d’Hébertville ou encore la construction du Pont de Sainte-Anne à Chicoutimi. Ces réseaux routiers, le redémarrage économique lors de la Deuxième Guerre mondiale et la con-urbanisation des trois villes de Chicoutimi, Jonquière et La Baie favorisent l’urbanisation et l’industrialisation grandissantes de la région ressemblant à celles des grands centres québécois à partir des années 1960. L’installation de l’Université du Québec à Chicoutimi ouvre la région envers le reste de la province et le monde entier. Les premiers effets positifs de ce développement disparaissent pourtant rapidement au cours des dernières décennies du siècle.

     

     9. La Révolution tranquille

     

                Une panoplie de raisons explique la fin de la colonisation en lien avec la Révolution tranquille. Premièrement, il y a l’émergence d’une nouvelle intelligentsia au Québec remplaçant l’autorité cléricale. Elle est en faveur d’une société urbaine, sécularisée et démocratique, influencée par les nouveaux médias et la renaissance intellectuelle de la poésie et du roman. On observe un «nouvel espace idéologique»[13]. Le Québec sort de son isolation sociopolitique et devient plus rationnel et adapté aux réalités du monde moderne. Vu que la plupart des villes éloignées sont des paroisses gérées par l’Église catholique, celles-ci subissent durement le déclin religieux qui ronge aussi de l’intérieur avec les pressions de la Confédération des travailleurs catholiques du Canada, la Jeunesse étudiante Catholique ou des revues progressistes telles que la Cité libre que le clergé tente en vain d’affronter avec des mesures telles que la limitation d’accès aux revues et livres savants à l’aide de l’Index. Le slogan du parti libéral qui gagne les élections en 1960, «Maîtres chez nous!», ne s’applique pas seulement au niveau intellectuel, social ou politique, mais également au niveau économique. Beaucoup d’entreprises américaines quittent la province en abandonnant peu à peu les villes et villages récemment construits. Les sociétés d’État émergent, l’économie locale redémarre et un programme de réformes sociales progressistes est mis en place incluant l’assurance-hospitalisation gratuite et la création du ministère des Affaires culturelles. Le rôle de l’état dans l’économie devient de plus en plus important. Le taux de natalité élevé favorise une forte urbanisation, les nombreuses réformes et nouvelles libertés ouvrent le Québec envers le monde et la nouvelle conscience nationale incite une montée indépendantiste.

     

    10. Le sort des colonies éloignées

     

    La colonisation reste pourtant à l’écart des progrès qui se jouent surtout dans les grands centres urbains valorisés par une panoplie d’événements socioculturels, des fois à l’échelle internationale telle que l’Exposition universelle de 1967 à Montréal.

     

    Dans le nord québécois, la Convention de la Baie-James et du Nord québécois de 1975 attribue une large autonomie politique et administrative aux communautés autochtones et la démographie y augmente lentement.

     

    L’Abitibi-Témiscamingue profite plus tard de sa position géographique en agissant en tant que centre important concernant les relations commerciales et culturelles avec le Nord-du-Québec et en hébergeant des projets hydroélectriques importants, mais la démographie reste néanmoins en déclin.

     

    Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, une ère de quatre décennies de prospérité prend sa fin au début des années 1980 et ce sont encore principalement les compagnies anglophones restantes et les emplois traditionnels qui y jouent un rôle déterminant dans le secteur économique. La démographie y est également en déclin car beaucoup de jeunes manquent de perspectives et effectuent un exode rural vers les grandes villes.

     

    11. Conclusion

     

                Pour en conclure, la colonisation du Québec a été orchestrée à l’aide des valeurs ecclésiastiques ultramontaines et a connu son apogée à partir de la Première Guerre mondiale pour se terminer au plus tard au courant de la deuxième moitié du vingtième siècle. Les gouvernements en place durant la première moitié du vingtième siècle préconisent la vie familiale et l’agriculture et condamnent l’individualisme et les péchés des villes. Toute une identité et philosophie nationale meurt avec le décès de Maurice Duplessis et les valeurs et priorités sociales et gouvernementales changent radicalement. Les quelques régions éloignées florissantes sont encore à nos jours emprisonnées dans une relation de dépendance envers des entreprises étrangères et des projets d’état, si elles ne se définissent pas par une nouvelle identité autochtone qui a connu un essor lors des dernières décennies. Finalement, la colonisation québécoise constitue un échec, car la majorité de la population se concentre sur les grandes villes tandis que les grands espaces nordiques sont en déclin et restent peu peuplés, exploités et découverts jusqu’à nos jours.   


    Bibliographie

     

    1.      BÉLAND, Mario, «Le «Roi du Nord»» dans Cap-aux-Diamants No. 55, automne 1998, Les Éditions Cap-aux-Diamants Inc., Québec, 1998, 57 pages (page 53)

     

    2.      BOURASSA, Henri, «La famille canadienne-française. Son péril, son salut», dans  La famille. Compte rendu des cours et conférences, Semaines sociales du Canada, IVe session, Montréal, 1923, 360 pages (pages 280 et 284)

     

    3.      BRUNET, Michel, «Trois dominantes dans la pensée canadienne-française: l’agriculture, l’anti-étatisme et le messianisme», dans La présence anglaise et les Canadiens: études sur l’histoire et la pensée des deux Canadas, Éditions Beauchemin, Montréal, 1958, 292 pages (pages 113 à  166)

     

    4.      DUMONT, Fernand, «Une révolution culturelle?», F. Dumont, J. Hamelin, J.-P. Montminy, dir., dans Idéologies au Canada français 1940-1976, Vol I: La Presse - La Littérature, Québec, Les Presses de l'Université Laval, 1981, nombre original de pages inconnu (pages 5 à 31)

     

    5.      DUPUIS, Jean-Pierre, «Le développement minier de l’Abitibi: les projets des colons», dans Recherches sociographiques Vol. 34, no 2, mai-août 1993, Presses de l’Université Laval, Québec, 1993, 569 pages (pages 233 à 260)

     

    6.      FARET, Nicolas, «L’honnête homme ou L’art de plaire à la cour», Éditions Pierre David, Paris, 1630, 231 pages (pages 21 et suivantes)

     

    7.      GARNEAU, Louis,  «Le dernier train pour Schefferville – La Métropole du Nord revit sous les pas des Innus et des Naskapis», dans Recto verso, no 299, nov.-déc. 2002, revue indépendante, Montréal, environ 38 pages (pages 10 à 16)

     

    8.      GIRARD, Camil et Normand Perron, «Histoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean», Québec, Institut québécois de recherche sur la culture, 1989, 665 pages

     

    9.      GOUIN, Paul, «Colonisons la terre, les âmes et les cœurs», dans Servir. I. La cause nationale, Montréal, Les Éditions du Zodiaque, 1938, 250 pages (pages 123 à 132)

     

    10.  GROULX, Lionel-Adolphe, «L’originalité de notre histoire», dans Centenaire de l’Histoire du Canada de François-Xavier Garneau, Société historique de Montréal, 1945, 460 pages (page 38)

     

    11.  LACOURSIÈRE, Jacques, Jean Provencher et Denis Vaugeois, «Maurice Duplessis premier ministre (1944-1959)» dans la troisième partie de Canada – Québec: 1534-2000, Éditions du Septentrion, Montréal, 2001, 592 pages (pages 444 à 454)

     

    12.  LASSERRE, Frédéric, «La quête du territoire de la Nation: de l’empire du Canada à la Terre-Québec», dans Varia – 190 – 2004/1, revue Norois, Éditeur Brest, Université de Caen Basse Normandie, 2004, 117 pages (pages 9 à 23)

     

    13.  RENAISSANCE CATHOLIQUE, LA (auteurs spécifiques non mentionnés), «La colonisation du Québec» dans  La Renaissance catholique, numéros 33 à 36, Issy-les-Moulineaux, France, janvier à avril 1996, total de 13 pages 

     

     


    [1] BÉLAND, Mario, «Le «Roi du Nord»» dans Cap-aux-Diamants No. 55, automne 1998, Les Éditions Cap-aux-Diamants Inc., Québec, 1998, 57 pages (page 53)

    [2] FARET, Nicolas, «L’honnête homme ou L’art de plaire à la cour», Éditions Pierre David, Paris, 1630, 231 pages (pages 21 et suivantes)

    [3] GROULX, Lionel-Adolphe, «L’originalité de notre histoire», dans Centenaire de l’Histoire du Canada de François-Xavier Garneau, Société historique de Montréal, 1945, 460 pages (page 38)

    [4] LASSERRE, Frédéric, «La quête du territoire de la Nation: de l’empire du Canada à la Terre-Québec», dans Varia – 190 – 2004/1, revue Norois, Éditeur Brest, Université de Caen Basse Normandie, 2004, 117 pages (pages 9 à 23)

    [5] BRUNET, Michel, «Trois dominantes dans la pensée canadienne-française: l’agriculture, l’anti-étatisme et le messianisme», dans La présence anglaise et les Canadiens: études sur l’histoire et la pensée des deux Canadas, Éditions Beauchemin, Montréal, 1958, 292 pages (pages 113 à  166)

    [6] BOURASSA, Henri, «La famille canadienne-française. Son péril, son salut», dans  La famille. Compte rendu des cours et conférences, Semaines sociales du Canada, IVe session, Montréal, 1923, 360 pages (pages 280 et 284)

    [7] GOUIN, Paul, «Colonisons la terre, les âmes et les cœurs», dans Servir. I. La cause nationale, Montréal, Les Éditions du Zodiaque, 1938, 250 pages (pages 123 à 132)

    [8] LACOURSIÈRE, Jacques, Jean Provencher et Denis Vaugeois, «Maurice Duplessis premier ministre (1944-1959)» dans la troisième partie de Canada – Québec: 1534-2000, Éditions du Septentrion, Montréal, 2001, 592 pages (pages 444 à 454)

    [9] DUPUIS, Jean-Pierre, «Le développement minier de l’Abitibi: les projets des colons», dans Recherches sociographiques Vol. 34, no 2, mai-août 1993, Presses de l’Université Laval, Québec, 1993, 569 pages (pages 233 à 260)

    [10] RENAISSANCE CATHOLIQUE, LA (auteurs spécifiques non mentionnés), «La colonisation du Québec» dans  La Renaissance catholique, numéros 33 à 36, Issy-les-Moulineaux, France, janvier à avril 1996, total de 13 pages

    [11] GARNEAU, Louis,  «Le dernier train pour Schefferville – La Métropole du Nord revit sous les pas des Innus et des Naskapis», dans Recto verso, no 299, nov.-déc. 2002, revue indépendante, Montréal, environ 38 pages (pages 10 à 16)

    [12] GIRARD, Camil et Normand Perron, «Histoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean», Québec, Institut québécois de recherche sur la culture, 1989, 665 pages (remarque: le paragraphe entier est surtout basé sur différentes sections de cet ouvrage)

    [13] DUMONT, Fernand, «Une révolution culturelle?», F. Dumont, J. Hamelin, J.-P. Montminy, dir., dans Idéologies au Canada français 1940-1976, Vol I: La Presse - La Littérature, Québec, Les Presses de l'Université Laval, 1981, nombre original de pages inconnu (pages 5 à 31)

     

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