• 14. Une semaine de relâche passionnante à Québec et au Lac-Saint-Jean (27/10/11)

    Même si la semaine de relâche est souvent appelée la «semaine de lectures» par les professeurs depuis un certain temps, il s’agit du moment idéal de prendre un temps de repos et de se ressaisir avant de se lancer dans l’aventure de la deuxième moitié de la session d’automne. Le moment de la semaine de relâche tombait quand-même bien après tout car la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean était gâtée par un grand nombre de jours ensoleillés en cet été indien coloré et frais avec des températures grimpant jusqu’à vingt-cinq degrés Celsius.

    J’ai profité du bon temps pour faire plusieurs petits projets et voyages. Durant la première fin de semaine, j’ai traversé la Réserve faunique des Laurentides en autobus avec un ami pour aller à Québec. Il est toujours plaisant de traverser cette réserve dans laquelle j’ai déjà pu voir des orignaux, des ours noirs et même un loup derrière les clôtures sur le bord de la route. Il faut juste être attentif et patient pour découvrir les miracles de la nature québécoise. Cet automne, cela n’était même pas nécessaire, car la nature nous offrait une panoplie de couleurs variées et ce fut un plaisir pour les yeux autant que pour l’esprit d’observer cette nature même si je n’ai pas vu d’animal important cette fois-ci.

    À Québec, j’ai profité de la fin de semaine pour découvrir des places de la ville que je ne connaissais pas encore. J’ai ainsi fait le tour de trois centres commerciaux avoisinants qui sont Laurier Québec, Place de la Cité et Place Sainte-Foy. Ils sont souvent considérés comme un seul immense centre commercial et on y trouve vraiment de tout. Avant, j’ai souvent fait le tour jusqu’à Montréal pour magasiner et visiter les lieux, mais ces nouvelles découvertes me donnent plutôt le goût de retourner à Québec la prochaine fois. J’ai également fait le tour des bâtiments impressionnants de l’Université Laval qui est en proximité de ces centres d’achats. Bien sûr, on ne peut pas négliger le Vieux-Québec avec la Citadelle, le Château Frontenac et le Parlement du Québec étant un peu à l’extérieur qui sont des endroits splendides à voir à chaque fois quand on y revient. Mon ami et moi avons logé dans l’Auberge Internationale de Québec que je peux conseiller chaudement aux étudiantes et étudiants qui aimeraient faire un tour à la capitale et ne savent pas encore où loger. Les chambres sont belles et propres, le service est bon, les prix sont abordables et l’auberge se trouve en plein cœur du Vieux-Québec. D’autres coups de cœurs et découvertes étaient le Pub Saint-Alexandre qui offre plusieurs centaines de sortes bière du monde entier, des plats diversifiés et il y a souvent des musiciens sur place qui ajoutent une touche festive au pub. Si on parle de ce pub anglais, il ne faut pas négliger le pub irlandais un peu plus loin qui et le Saint-Patrick qui offre une belle terrasse ainsi qu’une taverne intérieure bien aménagée où on peut déguster des plats originaux et rustiques.

    Le samedi soir, mon ami et moi sommes allés voir un spectacle du groupe de métal progressif Dream Theater avec le jeune groupe Trivium en première partie au Pavillon de la Jeunesse au sein de l’ExpoCité de Québec qui vaut également la peine d’être vu. Trivium a pu me surprendre positivement en première partie car le groupe avait un bon contact avec la foule et communiquait même en un français bien poli et presque sans accent à certaines fois ce qui n’est même pas le cas pour certains artistes anglophone de la province. Musicalement, Trivium était énergisant et savait comment transmettre sa passion à la foule. Le groupe principal a bien sûr battu tous les records par la suite avec un total de quinze chansons et un concert d’à peu près deux heures. De belles animations techniques en style de bande dessinée, un éclairage diversifié et cinq musiciens en pleine forme ont formé le cadre pour la présentation du dernier album du groupe qui était «A dramatic turn of events», le premier album sans le batteur légendaire Mike Portnoy qui avait cofondé le groupe il y a presque trente ans. Le nouveau batteur Mike Mangini qui a été choisi parmi sept candidats diversifiés vers la fin de l’année dernière a pourtant bien fait son travail et laissé une bonne impression lors d’un solo de batterie prolongé très technique et par son caractère terre-à-terre. Les autres musiciens étaient également en bonne forme. Le claviériste Jordan Rudess se déchaînait plus qu’auparavant et a visiblement pris plus de responsabilités depuis le départ de l’ancien batteur. Le guitariste John Petrucci a prouvé qu’il était véritablement un des noms les plus renommés de sa gilde. Le bassiste timide John Myung a également fait un travail technique, précis et solide. La plus grande surprise pour moi était par contre la performance du chanteur canadien James LaBrie qui est souvent ciblé comme le seul point faible du groupe par les experts. Lors du spectacle du 8 octobre 2011 à Québec, il était beaucoup plus flexible que sur les albums studio et chantait même les notes les plus longues et les plus hautes sans efforts, mais avec une passion touchante et donnait une touche nouvelle à des chansons plus âgées du groupe tels que «Endless sacrifice», «The silent man» et «Under a glass moon» et également aux nouvelles chansons comme «Bridges in the sky», «Beneath the surface» ou «On the backs of angels». Ma conclusion de cette soirée est que les deux groupes que j’ai vus sont beaucoup plus convaincants et intéressants en spectacle que sur les albums régulier. Leur concert valait certainement la peine de faire un tour à la belle capitale.

    Lorsque mon ami et moi retournions au Saguenay le lendemain midi, j’avais déjà envie de revenir à Québec et de découvrir encore plus l’automne saguenéen ce que j’ai fait en passant quelques jours à Dolbeau-Mistassini. J’y ai célébré l’anniversaire d’un ami, j’ai visité cette belle ville charmante et j’ai également fait un tour à la Société d’histoire et de généalogie Maria-Chapdelaine pour y faire quelques recherches sur le village fantôme Val-Jalbert dans le cadre d’un travail de session pour mon cours sur l’histoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean avec Gérard Bouchard. Après trois jours, j’ai pris l’autobus pour retourner à Chicoutimi en passant par des villages pittoresques tels qu’Albanel, Desbiens et Larouche, mais aussi par des villes plus importantes comme Saint-Félicien, Roberval et Jonquière. Ce voyage m’a tellement plu que j’ai accepté l’idée de deux amis de faire du tour du Lac-Saint-Jean en voiture. Nous avons pu découvrir la magnifique Véloroute des Bleuets, le départ des bernaches du Canada de la marina de Roberval vers le sud et les alentours du village fantôme historique Val-Jalbert. Ce fut un plaisir de visiter cette région splendide et je compte y retourner pour le printemps, si tout va bien.

    Après tant de visites et d’activités, le temps est maintenant venu de se remettre sérieusement à étudier. La semaine de relâche était peut-être un peu tôt cette année et avait plutôt cassé mon bon rythme d’études. Un peu moins que neuf semaines restent encore devant nous, mais je peux dire par expérience qu’il faut profiter des dernières journées automnales car l’hiver frappera bientôt en pleine face.

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