• 19. Débat sur la Charte de la langue française (21/03/12)

     

    3GED110-01

     

    Organisation scolaire du Québec

     

     

    Par:

    Jean-René Boutin, Jonathan Darbet, Ron Evans, Sebastian Kluth, Marc-Antoine Thériault

     

     

    Titre du travail:

    Analyse d’une question de débat relative au système d’éducation: la Charte de la langue française

     

     

    Remis à:

    Professeure Catherine Larouche

     

     

    Mercredi, le 21 mars 2012

    UQAC

    Département des sciences de l’éducation

    Module d’enseignement secondaire et professionnel

     

    I.                   Introduction

     

    La question de débat relative au système d’éducation du Québec que notre groupe a ciblé porte sur la Charte de la langue française et ses enjeux sur la société québécoise multiethnique dans le passé et dans le présent. La question principale qui guide l’analyse est si la charte est trop sévère et comment on peu l’améliorer, la compléter ou la modifier.

     

    La présente analyse des différents facteurs commence avec un court descriptif des articles les plus importantes incluses dans la Charte de la langue française qui servent de mise en contexte et de base pour les éléments qui suivent. Suite à cela, les origines et raisons en faveur de l’existence de cette charte sont expliquées plus en détail. Certains éléments tirés du rapport final de la Commission de consultation sur les pratiques d’accommodements reliées aux différences culturelles présidée par le sociologue souverainiste Gérard Bouchard et le philosophe fédéraliste Charles Taylor ainsi qu’une partie portant sur les cours d’anglais intensif dans certaines institutions scolaires du Québec constituent des éléments en lien avec le sujet qui vont au-delà des lois de la Charte de la langue française en présentant quelques pistes d’alternatives, d’explications et de solutions possibles face au débat. Après la présentation des ces éléments modérés, le côté radicalement opposé à la charte est présenté. Pour en conclure, cette analyse tente de trouver un compromis plutôt qu’une prise de position radicalement pour ou contre le sujet en faisant un bilan des meilleures idées et propositions évoquées durant nos recherches, les concertations en équipe et le débat en classe.

     

    II.                Qu’est-ce qu’est la Charte de la langue française?

     

    Afin d’être en mesure d’évoquer les arguments en faveur et en désaccord avec la Charte de la langue française, il est important de donner de façon chronologique quelques détails sur les articles les plus concernés par le sujet de notre débat.

     

    En premier lieu, l’article 72 de la Charte de la langue française précise que l'enseignement se donne en français dans les classes maternelles, dans les écoles primaires et secondaires sous réserve des exceptions prévues au présent chapitre. Ces exceptions sont précisées dans l’article 73. Les enfants dont au moins un parent est citoyen canadien et a reçu un enseignement primaire en anglais ainsi que les enfants dont au moins un parent est citoyen canadien et qui ont déjà reçu ou reçoivent même encore un enseignement primaire ou secondaire en anglais au Canada ainsi que leurs frères et sœurs peuvent recevoir l’enseignement en anglais. D’autres exceptions peuvent toucher des enfants qui présentent des difficultés graves d'apprentissage selon l’article 81 ou les enfants qui séjournent au Québec de façon temporaire selon l’article 85.

     

    Toujours selon ce même article, c’est d’ailleurs le gouvernement qui peut déterminer par règlement le cadre d’analyse pour une demande d’admissibilité à l’enseignement en anglais. Ce cadre d'analyse peut notamment établir des règles, des critères d'appréciation, une pondération, un seuil éliminatoire ou un seuil de passage et des principes interprétatifs. Ce règlement est adopté par le gouvernement sur la recommandation conjointe du ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport et du ministre responsable de l'application de la présente loi. S’il n’y a pas d’admissibilité, rien ne peut permettre ou tolérer qu’un enfant reçoive l’enseignement en anglais selon l’article 78. En plus, aucun organisme scolaire n’a le droit d’offrir un enseignement en anglais sans l’autorisation expresse du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Les établissements offrant l’enseignement collégial et universitaire au Québec doivent également se doter d'une politique relative à l'emploi et à la qualité de la langue française à l'exception des établissements privés non agréés aux fins de subventions selon l’article 88 dans la Charte de la langue française.

     

    En fin de compte, l’article 84 met l’accent sur le fait qu’aucun certificat de fin d'études secondaires ne peut être délivré à l'élève qui n'a du français, parlé et écrit, la connaissance exigée par les programmes du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport. Un détail plutôt curieux évoque pourtant l’article 87 qui dit que rien dans la présente loi n’empêche l’usage d’une langue amérindienne dans l’enseignement dispensé aux Amérindien ou encore de l’inuktitut dans l’enseignement dispensé aux Inuit.

     

    III.             Les origines et raisons derrière la Charte de la langue française

     

    Il faut d'abord comprendre que la Charte de la langue française était une sorte de protection contre l'invasion anglaise au niveau de la langue. Lorsque les Français ont perdu la guerre de Sept Ans aux mains des Anglais, les Britanniques leur ont laissé le choix de garder leur culture et leur langue. Mais malgré ces bénéfices, la langue française a été de nombreuses fois menacée par l'anglais.

     

    C'est une des raisons qui a poussé le gouvernement péquiste provincial à adopter la charte de la langue française le 26 août 1977. Selon Conrad Ouellon, ancien président du Conseil supérieur de la langue française entre 2005 et 2011, la charte doit être comprise comme une sorte de protection qui ne recouvre pas ce qui touche le fédéral et qu’il ne s’agit pas d’un signe de force, mais plutôt de la défense d'une protection qui se bat contre un rouleau compresseur menaçant le développement de sept millions d’habitants au Québec.[1]

     

    Si l'on retourne un peu dans le passé, lorsqu’un Québécois francophone voulait s’adresser à quelqu’un exerçant un métier haut placé comme un patron d’usine ou un avocat, on ne pouvait distinguer qu’une minorité au niveau de ceux connaissant la langue française. Ce genre de phénomène est décrit par le syndicaliste Fernand Daoust: «Imaginez un peu que vous deviez, comme travailleuses et travailleurs francophones, négocier vos conditions de travail et vos salaires dans une langue qui n’est pas la vôtre. Comment faire pour se défendre justement? Comment arriver à s’exprimer clairement, avec éloquence et conviction, quand on peine à comprendre le sens des mots que l’on emprunte?»[2].

     

    Selon Raymond Mougeon, professeur de linguistique et directeur du Centre de recherche sur le contact linguistique (CRCL) de Glendon, plusieurs études ont en même temps démontré que les francophones avaient une piètre opinion d'eux-mêmes en ce qui concernait la réussite sociale comparée aux anglais avant l’arrivée de la charte. Par la suite, d’autres études ont plutôt démontré que les francophones ont maintenant une meilleure estime parce qu'ils peuvent s'exprimer avec plus de facilité dans le cadre de l’application des lois incluses dans la charte. Malgré le fait que beaucoup de Québécois francophones pensent encore que la minorité anglophone soit avantagée sur le marché du travail au Québec, ils constatent que les accès au niveau de leur travail et de leurs relations sociales ont grandement évolué. En même temps, la Charte de la langue française semble avoir contribué à créer un environnement favorable au maintien, voire à la croissance, de la francophonie québécoise et à l’amélioration de l’image identitaire de la nation québécoise. L’un des principaux objectifs de la Charte est donc de parvenir à ce que les francophones soient représentés à tous les niveaux hiérarchiques[3].

     

    De ce fait, l'immigration est considérée comme une forte menace parmi les Québécois francophones selon les études d’Elke Laur. Le grossissement de plusieurs autres langues allophones parlées parmi les différentes minorités immigrées au Québec ainsi que le grand nombre de nouveaux arrivants anglophones peuvent selon eux causer la perte partielle ou même totale de la langue maternelle française. La charte est considérée comme un outil important encadrant cette menace. Pour maintenir le bassin francophone indispensable à cette survie, la Charte oblige par exemple les enfants à être scolarisés en français si leurs parents n’ont pas fréquenté une école anglophone canadienne.[4]

     

    IV.             La charte vue selon le rapport final de la Commission de consultation sur les pratiques d’accommodements reliées aux différences culturelles

     

    «Minorité culturelle, la francophonie québécoise a besoin d’une identité forte pour calmer ses inquiétudes et pour se comporter comme une majorité tranquille.»[5] Les responsables de la Commission Bouchard-Taylor expriment ainsi l’idée que les Québécois sont inconfortables sur la question de leur culture. Étant seulement quelques millions et donc littéralement une île isolée dans une mer d’anglophones en Amérique du Nord, l’État québécois pourrait avoir légiféré de façon à calmer l’inquiétude nationale sur la pérennité du fait français au Québec.

     

                Si les faits ne sont pas vraiment alarmant dans l’ensemble du Québec car la province est encore francophone à plus de quatre-vingt pourcent, il persiste au sein de la société une crainte que la situation change. On croit que la langue française pourrait se faire remplacer. L'anglais pourrait se propager et sa diffusion passerait en premier lieu par l'éducation. Le raisonnement veut que devant les avantages d'une éducation en anglais en lien avec son statut de langue internationale, des affaires, du commerce et de la majorité en Amérique du Nord, cette langue finirait par augmenter considérablement son poids démographique au Québec quand de plus en plus de jeunes l’adapteront. La balance pencherait alors de l'autre sens et à long terme, l'anglais pourrait l'emporter sur le français.

     

    Alors plutôt que de laisser les parents libres du choix de la langue d'enseignement de leurs enfants, le gouvernent péquiste et séparatiste a préféré établir des mesures pour assurer qu'un tel revirement ne se produise pas.

     

    Plusieurs avis recueillis dans l'assistance lors du débat allaient dans le sens de la nécessité de protéger la langue française au Québec. Les lois telles la Charte de la langue française et les exigences pour accéder à l'éducation en anglais étaient vues par plusieurs comme un encadrement nécessaire. Selon les commentaires, en les mettant en place, l'État ne faisait que jouer un rôle tout à fait normal en tant que légitime agent préservateur de la culture québécoise francophone.

     

    Selon le rapport, entre le choix individuel ou l'intérêt de la collectivité francophone du Québec, les gens étaient souvent plus portés à soutenir ce dernier.

     

    De plus, aucun participant n'a affirmé être sans craintes pour la situation du français au Québec. Plutôt que de voir d'autres points peu alarmistes se manifester, plusieurs témoignages ont réaffirmé l'importance de maintenir une «vigilance», de protéger la langue et culture francophone du Québec.

     

     

     

    V.                L’anglais intensif : un compromis possible?

     

    Le gouvernement Charest a eu l’idée d’implanter l’anglais intensif de manière globale en sixième année du primaire. Plusieurs groupes ont alors démontré une réaction défavorable pour un tel projet. En effet, ces réactions qui proviennent de groupes de parents ainsi que d’associations d’enseignants, notamment les enseignants de français, démontrent une certaine insécurité linguistique. Ces détracteurs ont d’ailleurs évoqué la charte de la langue française pour dénoncer l’application d’une telle politique jugée «assimilatrice».

     

    Les arguments pour l’implantation d’une telle politique sont pourtant convaincants. Parmi notre équipe sont des gens qui ont été formés dans un programme d’anglais intensif et qui ont également participé à des cours de langue seconde à l’université. Ceux-ci sont alors bien placés pour constater que l’acquisition d’une langue seconde permet d’améliorer la maîtrise que l’on a de la langue maternelle. En effet, par un jeu de comparaisons, une réflexion métalinguistique s’impose, en particulier au niveau de la construction grammaticale. Des études menées sur l’acquisition d’une langue seconde contredisent donc l’idée voulant que l’apprentissage intensif de l’anglais pénalise les élèves qui n’ont pas développé une maîtrise de leur langue maternelle.

     

    «L’immersion» est aussi un moyen plus efficace d’apprendre. L’apprentissage se faisant par «paliers», un enseignement intensif permet de se former une base linguistique qui permet par la suite de s’intéresser à des documents audio et vidéo qui seraient inaccessibles autrement.

     

    Il est vrai que les élèves ayant accès à cette culture qui supplante largement celle du Québec pourraient se désintéresser de certaines formes artistiques. Il serait pourtant faux de croire qu’une facilité plus grande avec la langue anglaise compromettrait leur identité. La Charte de la langue française défend bien cette optique en obligeant l’enseignement en français. Dans le cadre d’un cours d’anglais cette loi est par contre forcément inappropriée. D’expérience, les élèves bénéficieraient d’ailleurs d’avoir deux périodes d’immersion: une au primaire et une au secondaire, même si cela veut dire qu’il faut enlever tous les autres cours d’anglais actuels. Le problème se situe surtout dans les modalités d’enseignement et une restructuration plus efficace de la plage horaire permettrait un apprentissage beaucoup plus fluide et abouti.

     

    Il faut comprendre que si l’enseignement de l’anglais vise une capacité limitée à parler, écrire et communiquer en anglais le programme actuel remplit bien ce rôle. Certains Québécois «patriotiques» doivent voir d’un bon œil l’inaptitude de bien des jeunes à s’exprimer de façon adéquate dans la langue de Shakespeare. Dans ce contexte, la charte ne doit pas servir à défendre une culture de la peur et du repli sur soi.

     

    VI.             Le mouvement d’opposition à la charte

     

    Au cœur de l’opposition à la loi 101 chez les anglophones résidant au Québec sont les provisions de ladite loi qui réduisent l’accès des enfants des familles francophones et allophones aux écoles anglophones. En 2005, par exemple, la loi 101 est mise à l’épreuve par un groupe de huit familles francophones qui contestaient la loi afin d’obtenir le droit d’envoyer leurs enfants aux écoles anglophones. Ils avaient l’aide d’un avocat anglophone, Brent Tyler, qui était lui-même l’ancien président de l’«Alliance Quebec».[6] Tyler menait une lutte contre la loi 101 dans toutes ces formes, mais surtout en matière du libre choix de la langue d’enseignement. Mais une des grandes ironies de la lutte sur la loi 101, c’est que même si on la présente comme un combat entre le libre choix de la langue d’enseignement contre l’imposition de la majorité linguistique francophone, ce sont autant les résidants francophones que les résidants anglophones ou allophones qui abordent le problème du même point de départ. Chaque groupe veut tout simplement maintenir son poids démographique en identifiant comme enjeu majeur l’assimilation des allophones par leur système scolaire respectif.

     

    Ceci est dû au fait que la loi 101, depuis son introduction en 1977, a mené à un déclin majeur des effectifs dans le système scolaire anglophone. On parlait d’une «crise démographique».[7] En 1971, les écoles anglophones au Québec comptaient encore près 250,000 élèves. À nos jours, ce chiffre a chuté à 108,000 élèves.[8] Depuis 1998, 15 écoles anglophones ont dû fermer leurs portes à cause d’un manque flagrant d’élèves. Tout récemment, le chiffre d’élèves et étudiants inscrits aux institutions anglophones au Québec s’est stabilisée, mais cela est entièrement lié à une augmentation des élèves allophones et francophones qui ont utilisé une «école passerelle» pour gagner le droit à une éducation en anglais.[9] Le MELS a répondu à ce problème par la promulgation de la loi 104, qui a drastiquement limité l’accès aux écoles anglophones par les écoles passerelles. Cette loi a été contestée jusqu’à la Cour suprême du Canada où elle était enfin annulée.[10] La lutte se poursuit pourtant des deux bords. Les francophones défendent leur droit collectif qui vise à protéger la langue française au Québec pour encadrer le maintien de la possibilité de vivre dans leur propre langue par des lois. Les anglophones prônent de leur côté le droit individuel de choisir la langue d’instruction de leurs enfants. En ce faisant, les deux groupes poursuivent le même enjeu – celui de maintenir leur poids démographique au Québec.

     

    VII.          Conclusion

     

    Après tout, notre équipe constate suite aux débats, aux recherches et à la rédaction des différentes parties de cette analyse que la protection de la langue française au Québec est importante et doit être encadrée par des lois. Surtout au niveau historique, la création de cette charte était un pas en avant pour l’affirmation de l’identité québécoise, le développement culturel de la province et l’éveil d’un sentiment d’appartenance ou même de nationalisme dans la province.

     

    Pourtant, en protégeant la langue française et en accordant aussi un statut particulier aux langues amérindiennes et à l’inuktitut, la Charte de la langue française inverse la problématique de base et menace maintenant la minorité anglophone au Québec dans l’exercice de sa culture. Il ne faut pas oublier que le Québec a fait le choix d’être toujours une province au sein d’un pays bilingue qui est le Canada et qu’il faut respecter ces deux langues principales et officielles du pays équitablement. Des deux côtés, les raisonnements en faveur ou en désaccord avec certains éléments de la charte se ressemblent et sont basés sur des préjugés et des fausses informations comme l’immigration qui est stylisée comme une menace pour le maintien de la langue et culture de la francophonie du Québec, mais qui est en fait hautement sélective et inclut près de deux tiers d’immigrants qui savent parler le français selon les chiffres les plus récents publiés par l’organisme statistique national du Canada.

     

    Comme souvent, il n’y a pas un côté qui a plus raison que l’autre et il faut donc trouver une voie de médiation entre les deux extrêmes. Les contextes politiques et sociaux ont changé depuis la création de la charte en 1977 et les deux partis devraient chercher à se rassembler dans le but de trouver un terrain d’entente constructif. Bien sûr, il ne faut pas mettre de côté la préservation de culture francophone au Québec et on devrait même en faire davantage de promotion à l’étranger. D’un autre côté, en créant une nouvelle charte moins sévère et ouverte face à un monde de plus en globalisé où la langue anglaise joue un rôle primordial dans presque tous les domaines sur le plan macro et micro, les Québécois francophones devraient voir en ce développement une chance plutôt qu’une menace. La province pourrait avancer sur le plan académique, économique et social en formant une nouvelle élite académique plus polyvalente sur le plan intérieur et en attirant un plus grand nombre d’étudiants et de travailleurs étrangers qualifiés qui sont motivés à s’impliquer au Québec sur le plan extérieur. Ce modèle fonctionne déjà en plusieurs pays européens et surtout asiatiques où la culture régionale coexiste en échange avec une culture internationale anglophone et ce sera au tour du Québec de tenter de s’inscrire dans ce changement progressif auquel nul pays développé ou en voie de développement avancée ne peut s’échapper.

     

     

     

    Bibliographie

     

     

     

    1.)    Allard, M. (2011, 9 décembre). Anglais intensif au primaire: des enseignants de Cap-Rouge en colère. Le Soleil. Récupéré sur le site de cyberpresse.ca. Lien direct http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/201112/08/01-4476108-anglais-intensif-au-primaire-des-enseignants-de-cap-rouge-en-colere.php 

     

     

     

    2.)    Boivin, S. (2011, 13 décembre). Anglais intensif: Jean Charest promet d’être à l’écoute. Le Soleil. Récupéré sur le site de cyberpresse.ca. Lien direct http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/education/201112/12/01-4477234-anglais-intensif-jean-charest-promet-detre-a-lecoute.php 

     

     

     

    3.)    Bouchard, G. et Taylor, C. (2008). Fonder l’avenir. Le temps de la conciliation. Rapport abrégé. Commission de consultation sur les pratiques d’accommodements reliées aux différences culturelles. Bibliothèque et Archives nationales du Québec. 103 pages.

     

     

     

    4.)    CBC News (2009). Speaking out: Quebec's debate over language laws (Parlons-en: Le débat du Québec sur les lois linguistiques).  Ottawa. Lie direct http://www.cbc.ca/news/canada/story/2009/10/22/f-quebec-language-laws-bill-101.html

     

     

     

    5.)    Daoust, F. (2008). Travailler en français. Bulletin de la fédération des travailleurs et travailleuses Québecoise (FTQ). Volume 23 – Hiver 2008. Montréal. 12 Pages. Lien direct http://www.francisation.ftq.qc.ca/librairies/sfv/telecharger.php?fichier=531 

     

     

     

    6.)    Lamarre, P. (2008). English Education in Quebec: Issues and Challenges (Éducation anglaise au Québec: Questions et défis). Centre d’études ethniques des universités montréalaises et Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques. Montréal. 29 pages. Lien direct http://www.ceetum.umontreal.ca/pdf/Lamarre.pdf

     

     

     

    7.)    Laur, E. (2002). La qualité, le statut et la perception du français au Québec. Revue d’aménagement linguistique, hors série – automne 2002. Bibliothèque de l’Office de la langue française. Québec. Pages 147 à 162. 16 pages. Lien direct http://www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/bibliotheque/ouvrages/amenagement_hs/ral01_charte_Laur_vf_1.pdf 

     

     

     

    8.)    Levine, M. (1991). The Reconquest of Montreal : Language Policy and Social Change in a Bilingual Society (La reconquête de Montréal: politique linguistique et changement social en une société bilingue). Temple University Press (Presses de l’Université Temple). Philadelphia. 320 pages.

     

    9.)    Mougeon, R. (1994). Interventions gouvernementales en faveur du français au Québec et en Ontario. Département d’études françaises. Presses de l’Université de York, North York, Ontario. 8 pages. Lien direct  http://pi.library.yorku.ca/dspace/bitstream/handle/10315/1301/CRLC00064.pdf?sequence=1 

     

     

     

    10.)                       Ouellon, C. (2011). Extrait du débat: Le français, langue commune au Québec. Conseil supérieur de la langue française. Centre d'archives de Montréal. Lien direct http://www.youtube.com/watch?v=JoXZ2EF03AQ&list=UUNmfc5_BzfAYR0-_ocH2aSg&index=7&feature=plcp 

     

     

     

    11.)                       Pagé, M. (2012). Anglais intensif, une improvisation de Jean Charest. Récupéré sur le site d’Impératif français. 1 Page. Lien direct http://www.imperatif-francais.org/bienvenu/a-vous-la-parole/2012/anglais-intensif-une-improvisation-de-jean-charest.html 

     

     

     

    12.)                       Robitaille, A. (2008). Les commissions scolaires anglophones veulent combattre la loi 101. Journal Le Devoir du 20 mars 2008. Montréal. Lien direct http://www.ledevoir.com/societe/education/181352/les-commissions-scolaires-anglophones-veulent-combattre-la-loi-101.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    [1] Ouellon, C. (2011). Extrait du débat: Le français, langue commune au Québec. Conseil supérieur de la langue française. Centre d'archives de Montréal. Lien direct http://www.youtube.com/watch?v=JoXZ2EF03AQ&list=UUNmfc5_BzfAYR0-_ocH2aSg&index=7&feature=plcp

     

    [2] Daoust, F. (2008). Travailler en français. Bulletin de la fédération des travailleurs et travailleuses Québecoise (FTQ). Volume 23 – Hiver 2008. Montréal. Page 10. Lien direct http://www.francisation.ftq.qc.ca/librairies/sfv/telecharger.php?fichier=531

    [3] Mougeon, R. (1994). Interventions gouvernementales en faveur du français au Québec et en Ontario. Département d’études françaises. Presses de l’Université de York, North York, Ontario. Page 3. Lien direct  http://pi.library.yorku.ca/dspace/bitstream/handle/10315/1301/CRLC00064.pdf?sequence=1

     

    [4] Laur, E. (2002). La qualité, le statut et la perception du français au Québec. Revue d’aménagement linguistique, hors série – automne 2002. Bibliothèque de l’Office de la langue française. Québec. Pages 147 à 162. Lien direct http://www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/bibliotheque/ouvrages/amenagement_hs/ral01_charte_Laur_vf_1.pdf

    [5] Bouchard, G. et Taylor, C. (2008). Fonder l’avenir. Le temps de la conciliation. Rapport abrégé. Commission de consultation sur les pratiques d’accommodements reliées aux différences culturelles. Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Page 79.

    [6] Robitaille, A. (2008). Les commissions scolaires anglophones veulent combattre la loi 101. Journal Le Devoir du 20 mars 2008. Montréal. Lien direct http://www.ledevoir.com/societe/education/181352/les-commissions-scolaires-anglophones-veulent-combattre-la-loi-101.

    [7] Levine, M. (1991). The Reconquest of Montreal : Language Policy and Social Change in a Bilingual Society (La reconquête de Montréal: politique linguistique et changement social en une société bilingue). Temple University Press (Presses de l’Université Temple). Philadelphia. Pages 120 à 121.

    [8] Lamarre, P. (2008). English Education in Quebec: Issues and Challenges (Éducation anglaise au Québec: Questions et défis). Centre d’études ethniques des universités montréalaises et Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques. Montréal. Lien direct http://www.ceetum.umontreal.ca/pdf/Lamarre.pdf

    [9] Ibid.

     

    [10] CBC News (2009). Speaking out: Quebec's debate over language laws (Parlons-en: Le débat du Québec sur les lois linguistiques).  Ottawa. Lie direct http://www.cbc.ca/news/canada/story/2009/10/22/f-quebec-language-laws-bill-101.html

     

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