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    Bonjour à tous et à toutes,

    Comme beaucoup d’étudiants de l’Université, je n’ai pas les moyens d’avoir ma propre voiture. Heureusement, l’UQAC offre la bonne idée du système de covoiturage, mais bien souvent, je suis quand-même obligé de prendre l’autobus, par exemple pour me rendre à La Baie ou à Jonquière. Pour ce genre de besoin existe la STS, la «Société de transport de Saguenay». J’adore le Saguenay plus que tout, mais si cette belle région a un inconvénient, c’est bien son transport en commun géré par cette société. Après plusieurs mauvaises expériences, je me suis échangé avec des amis et je me suis rendu compte que presque tout le monde avait fait des expériences négatives avec la STS. Je n’écris donc pas cet article dans le but de régler mes comptes ou afin de dégrader la STS, mais pour montrer que je ne suis pas le seul qui est concerné. Le but de mon petit article est d’ailleurs d’avoir des commentaires, de m’échanger avec d’autres lecteurs du blog afin de discuter constructivement sur le sujet afin d’améliorer la situation pour tout le monde, mais surtout pour renseigner les futurs étudiants qui ne connaissent pas encore cette problématique sur certains faits. Si on pouvait amorcer une discussion ouverte, il serait même intéressant de faire une pétition ou d’aller voir les responsables de la STS ensemble ou d’envoyer une lettre ouverte à des journaux régionaux tels que le Quotidien pour faire avancer les choses.

    Pourquoi est-ce que j’ai pris la décision de me rendre jusqu’ici? Il s’agit ici de plusieurs aspects. Quand on entre dans un autobus de la STS, les conducteurs sont souvent peu accueillants. Ils se trouvent régulièrement à l’extérieur du bus pour fumer ou prendre un café et cela est devenu tellement un cliché que je me demande bien si les conducteurs d’autobus boivent bien huit tasses de café et fument un paquet de cigarettes par jour. Ce que cela entraîne est le fait que beaucoup de gens ne paient pas et les plus honnêtes doivent attendre à l’entrée de l’autobus pour pouvoir payer ou avoir des billets de transfert. Ce qui est également problématique est le fait que la STS ne donne aucune monnaie de change. Un billet d’autobus coûte généralement trois dollars, mais si vous avez seulement un billet de cinq sur vous, cela vous coûte donc cinq dollars. Je conseille donc fortement aux nouveaux étudiants d’amener en masse de la petite monnaie pour être sûrs de ne pas perdre de l’argent. Je me souviens encore à quel point c’était compliqué d’avoir la somme exacte lorsque les billets d’autobus coûtaient encore 2,75 dollars, il y a quatre ans maintenant. Un autre problème est qu’à part aux gares d’autobus, il n’y a aucun horaire affiché aux stations d’autobus pour démêler les clients. Cela est surtout frustrant en hiver si l’on attend pour rien pendant trente minutes dans le froid en se disant que l’on va manquer l’autobus, si on retourne au chaud. Il y a aussi le fait que les chauffeurs sautent de temps en temps des arrêts et ignorent les clients qui s’y sont rendus et qui doivent maintenant attendre pendant des heures pour le prochain autobus, notamment durant les fins de semaine.

    Je vais vous donner un petit exemple personnel pour mieux vous illustrer la problématique. Il y a quelques semaines, je suis allé voir un concert à Jonquière et je regardais déjà fréquemment ma montre durant les dernières chansons pour pouvoir partir à temps pour la gare d’autobus pour être certain de prendre le dernier transport. Je suis sorti dehors sans parler avec le groupe, sans aller à la toilette et j’étais content d’être arrivé cinq minutes en avance de la dernière heure de départ affichée à la gare d’autobus. L’horloge de la gare, ma montre, le cellulaire de ma petite amie et des gens dans la rue me confirmaient effectivement que j’étais arrivé à temps. Mais l’autobus n’arrivait pas et j’attendais dans le froid pendant une demi-heure. Vu qu’aucun numéro n’était affiché à la gare, j’ai appelée une amie en plein milieu de la soirée qui avait déjà fait de mauvaises expériences avec la STS et qui pouvait me donner un numéro de téléphone pour rejoindre le bureau de la STS. Cette amie m’a même offerte d’appeler elle-même au bureau, mais le responsable la contredisait et refusait de lui offrir de l’aide ou fournir des explications d’une manière assez arrogante. Peut-être que cela était le cas parce qu’elle n’était pas directement concernée? Peut-être qu’on ne la prenait pas trop au sérieux à cause de cela?

    J’ai donc moi-même appelé au bureau de la STS en expliquant en détail ma situation. On m’offrait tout de suite de porter plainte. Est-ce que le bureau de la STS avait tout de suite agi comme cela parce qu’il avait reçu beaucoup d’appels du même genre dernièrement? Ou est-ce qu’on voulait juste désamorcer toutes sortes de discussion dès le début? Tout ce que je voulais était d’ailleurs pouvoir retourner à Chicoutimi car il n’y avait pas d’ami qui restait à proximité à Jonquière ni une auberge de jeunesse ou quoiqu’il soit où j’aurais pu passer la soirée et je ne voulais pas attendre le prochain autobus qui partait neuf heures plus tard seulement. Le responsable du bureau doutait de la crédibilité de mon histoire et me demandait, si j’avais des témoins par rapport à l’heure à laquelle j’étais arrivé à la gare. Lorsque je voulais lui passer ma petite amie et chercher d’autres personnes qui avaient été présents au concert, il ne le voulait plus tout d’un coup. Il disait qu’il n’y avait plus de conducteurs disponibles de toute manière et que je ne pouvais pas rentrer chez moi. Pourquoi est-ce qu’il m’a donc posé la question au sujet des témoins? Pourquoi est-ce que la discussion ressemblait déjà à un interrogatoire? Je lui demandais de m’envoyer un taxi. Je sais que la STS avait déjà envoyé et payé à plusieurs reprises des taxis lorsqu’un autobus ne s’était pas arrêté à une station et lorsque la personne n’avait plus d’autres moyens pour retourner chez elle. Pourtant, le responsable au téléphone me disait qu’il n’avait pas l’autorisation de m’envoyer un taxi et faisait allusion que mon histoire n’était pas vraie et que la société n’envoyait que des taxis lorsqu’un autobus tombait par exemple en panne. Le responsable continuait de m’interroger sur les détails de ma soirée et lorsque je confondais le mot « bar » avec le mot « café » pour décrire l’endroit où le concert avait eu lieu, le responsable s’arrêtait sur ce détail et insistait que je me contredisais et que je ne disais pas la vérité. Est-ce qu’il cherchait à me mêler parce qu’il avait reconnu mon accent étranger et parce qu’il pensait que je m’étais trompé sur certains aspects?

    Enfin, le responsable vérifiait un système de radar nébuleux avec un des conducteurs qui venaient d’arriver dans son bureau et me disait que l’autobus que j’avais manqué était seulement parti trente secondes en avance. Pourtant, cela était bel et bien impossible et je disais que trente secondes en avance signifiaient quand-même un départ trop tôt du dernier autobus. Au lieu d’admettre la faute, le responsable devenait impoli, inhumain et répétait que je pouvais porter plainte en faisant allusion que cela ne me servirait à rien de toute manière vu que le radar prouvait que je ne disais pas la vérité selon eux. Le responsable me conseillait de faire du pouce pour retourner chez moi. Je lui disais qu’il était proche de minuit et que les seules personnes qui restaient encore en ville étaient dans les bars et que je ne voulais pas prendre la voiture de quelqu’un avec ma copine et être dépendant d’un individu inconnu en plein milieu de la nuit qui avait peut-être bu de l’alcool durant la soirée. Le monsieur insistait que cela était une bonne idée et faisait allusion que mes soucis étaient injustifiés. Est-ce que cela veut dire qu’il aurait honnêtement pris une telle décision à ma pace? Il disait que cela serait la seule solution, que je devrais m’arranger avec ce qui me resterait comme choix et qu’il ne pouvait rien faire d’autre pour moi. Il ignorait complètement le besoin de moi en tant que client et essayait même de me mettre mal à l’aise. La règle d’or que le client devrait toujours avoir le dernier mot ne lui semblait pas être connue du tout. Je me sentais traité d’une manière arrogante comme un numéro, un menteur ou même un être inférieur. Je sentais qu’il allait complètement ridiculiser la situation et j’ai raccroché d’une manière déçue. Finalement, nous avions appelé le père de ma petite amie qui était obligé de se lever en plein milieu de la nuit pour conduire pendant plus qu’une heure à travers la Ville de Saguenay à cause de l’ignorance de la Société de transport du Saguenay. 

    Jusqu’aujourd’hui, j’ai tiré mes conséquences de ces événements et je n’ai plus repris le service des transports en commun. Par contre, mon deuxième stage d’enseignement s’approche à grands pas pour la mi-novembre et je vais le passer à la Polyvalente de Kénogami à Jonquière. Je n’ai pas encore trouvé quelqu’un pour faire du covoiturage et les taxis sont trop chers. Je n’aurais donc pas le choix de prendre un autobus de la STS pour me rendre à ma future destination. J’espère trouver une solution à ce petit problème après le début de mon stage et j’espère surtout bien qu’il n’y aura pas encore un autobus qui ne s’arrêtera pas, qui partira trop tôt, trop tard ou pas du tout et qui provoquera ainsi que j’arrive en retard à mes stages et que je perds ma réputation et mon bon nom que je me suis établi. Je vais essayer de prévoir le coup et de prendre des autobus beaucoup en avance pour être certain de me rendre à temps à la bonne place. Le reste ne reposera pas sur moi et je vais devoir me débrouiller. Peut-être que je serai même surpris et je verrai que la STS a entre temps travaillé sur ses défauts inacceptables et j’aurai un meilleur service enfin. Après tant d’expériences négatives, c’est dur de croire aux miracles, mais je ne veux pas être rancunier et laisser une deuxième chance à l’organisation en démontrant ainsi que je n’ai pas l’arrogance ou l’ignorance qu’eux avaient démontrée envers moi.

    Ce qui m’importe vraiment est par contre d’améliorer les services et de faire avancer les choses d’une manière constructive. Ce que je proposerais à la STS seraient les points suivants :

    1.       Afficher des petites fiches d’horaires à chaque arrêt d’autobus.

    2.       Créer plus d’abris d’autobus contre les intempéries.

    3.    Trouver un moyen pour donner du change aux clients qui n’ont pas la monnaie exacte.

    4.     Agir d’une manière plus humaine et respectueuse envers les clients qui ont besoin de service et d’aide.

    5.      Inviter les conducteurs d’autobus à être plus accueillants et ouverts envers les besoins des clients.

    6.       Renseigner les clients sur les services en affichant les numéros des bureaux aux gares d’autobus.

    7.       Engager un responsable pour chacune des trois grandes gares d’autobus en ouvrant un bureau offrant un service direct à la clientèle comme la vente de billets ou le renseignement sur des horaires.

    Quelles sont vos expériences et idées en lien avec cette problématique?

     

     

    PS: Notez bien: Suite à une plainte d'un ou d'une inconnu(e), cet article a été enlevé du blogue de l'UQAC une semaine après sa parution. J'accepte cette décision. J'aimerais ajouter que le but de cet article est l'amélioration d'un service en faisant une critique constructive et non de "chiâler" ou de "régler des comptes". Ajoutons que le service de la STS s'est amélioré depuis l'automne 2010 même si quelques lancunes persistent évidemment encore.

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  • J'ai mis l'ensemble de mes douze articles parus sur le site du Blog UQAC en ligne ici. Bonne (re)lecture et bonne découverte de la vie étudiante sur le campus de notre belle Université du Québec à Chicoutimi.

    Dans un des articles, j'avais parlé d'un concert de réunion de Groovy Aardvark unique avec ma bonne connaissance Vincent Peake qui y joue de la guitare basse et qui chante auquel j'avais eu la chance d'assister en février 2011 au Métropolis à Montréal. Je vous suggère de regarder bien le lien suivant où vous pouvez visionner le spectacle entier gratuitement. Cela en vaut la peine.

    Watch the full concert from the unique official Groovy Aardvark reunion.

    Schaut euch das gesamte Konzert der für diesen speziellen Moment wiedervereinigten Groovy Aardvark an.

     

    http://www.bandeapart.fm/concerts/Entree.aspx?id=84968

     

    Voici les morceaux joués (tracklist):

    1. Rencontres du Troisième Type (2:31)

    2. Scrape (3:41)

    3. Y'a tu kelkun? (2:56)

    4. Localvicie (6:08)

    5. Boisson d'avril (5:16)

    6. Ultra-Sonde (4:26)

    7. Té Triss (4:11)

    8. Le petit bonheur (reprise de Félix Leclerc avec Marc Vaillancourt (Les Ékorchés)) (6:05)

    9. Amphibiens (5:13)

    10. Dérangeant (5:08)

    11. Summertime again (3:46)

     

    Bon visionnement!

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  • Le vendredi 29 avril a eu lieu le dernier Party universitaire du MAGE-UQAC qui s’est déroulé exceptionnellement un vendredi. L’événement très achalandé offrait un total de quatre spectacle pour un prix de seulement cinq dollars. Il s’agissait de Jimmy Hunt, Tricot Machine, Bernard Adamus et enfin We are wolves qui sont monté sur scène dans le centre social dans le cadre du dixième anniversaire du label «Dare to Care Productions». La soirée avait donc les meilleurs espoirs de la scène du rock alternatif québécois à nous offrir, pour au-delà de trois heures de musique. Le centre social était plein à craquer et j’ai rencontré à peu près tous ceux et celles que j’ai pu rencontrer durant l’ensemble de l’année scolaire. Malgré une grande pression et préparation complexe qui se sont installées peu avant la grande soirée, l’événement s’est très bien déroulé et a été un succès sur toute la ligne. Ceci étant dit, un gros party pour vous lors de la première semaine de la session d’automne est déjà en planification.

    Cette soirée était également la dernière occasion de la session durant laquelle je travaillais comme portier. Depuis le mois d’août dernier, mes collègues et moi avons formé une équipe de plus en plus soudée et engagée avec nos supérieurs et notamment en action avec le soutien des responsables d’activités motivés et polyvalents et des serveuses courtoises et dynamiques. Durant les partys du jeudi, les professionnels de Garda et les travailleuses de milieu nous ont soutenues également afin d’encourager la consommation responsable. Durant tous ces mois, les portiers n’ont pas seulement assuré la sécurité des étudiants durant les grandes soirées du jeudi, mais également lors des vernissages dans la galerie d’art, lors des rencontres, présentations ou colloques dans l’Aquarium (un local vitré situé près du centre social) ou même lors des manifestations. Certains chiffres ont même été faits lors de certains salons qui avaient lieu au Pavillon sportif, ce qui diversifiait énormément notre travail .  

    J’ai rencontré toutes sortes des personnages étonnants et intéressants durant toute l’année: des musiciens épuisés, des conférenciers engagés, des grands mangeurs de hot-dogs, des amateurs de roches et minéraux, de grands espoirs de l’improvisation, des mascottes déchaînées, des nouveaux étudiants, des futurs docteurs, des danseurs de swing, des amis du multiculturalisme, des anciens amis de l’école secondaire, des photographes et artistes qui me parlaient pendant des heures et j’en passe. J’ai refusé de faire entrer des gens qui avaient un peu trop bu, j’ai attrapé des voleurs de verres du bar, j’ai aidé à régler des problèmes de couple de certains clients désespérés, j’ai aidé à faire des premiers soins, j’ai fait fonctionner et réparer des machines distributrices et j’en passe encore.

    Mes souvenirs les plus beaux et plus marquants sont sûrement ceux de mon tout premier chiffre lors d’une manifestation, du Festival étudiant, des soirées pleines d’émotions lorsque les Canadiens de Montréal étaient en séries éliminatoires de la Coupe Stanley et de mon dernier chiffre en tant que portier vendredi dernier. Hors de cela, la dernière soirée des employés au centre social lors de laquelle j’ai gagné un énorme sac de sport et la dernière rencontre des employés avec un repas très gourmand et un beau feu de camp au bord du Saguenay sont des beaux souvenirs ineffaçables.  

    Le bar avait traversé des moments difficiles avec des changements de personnel, une baisse de la clientèle et certains problèmes financiers. Mais depuis le Festival étudiant, un vent de fraîcheur et de changement a soufflé à travers le bar. Les télévisions brisées ont été réparées, les tables instables échangées et les murs couverts de vieilles taches de bière nettoyés. Le centre social transformé en piste de danse a subi des changements qui ont rendu l’endroit plus intime, plus atmosphérique et plus facile à surveiller. De nouvelles promotions, de plus belles décorations et de nombreuses activités de retour au sein de l’Université ont changé le look du bar et annoncent une nouvelle ère prometteuse pour la prochaine session d’automne car le bar restera fermé durant l’été à l’exception de six soirées pour l’École de langue française et de culture québécoise de l’Université.

    Pourtant, mon poste de portier est menacé avec le changement d’une loi qui avait officiellement dégradé mon statut de portier ayant le droit d’intervenir en cas de conflit, à celui d’un simple surveillant durant les derniers mois (malgré que cela ait peu influencé les tâches principales de l’ensemble des portiers). Durant l’été, le MAGE-UQAC tentera de trouver une entente et une solution concrète avec l’Université et les administrations politiques concernées pour sauver l’emploi des portiers et également l’argent des étudiants. Vu que j’ai énormément apprécié mon premier emploi au Québec et au sein de l’Université, j’espère que ces négociations seront couronnées de succès pour que je puisse ajouter au moins une autre année enrichissante et dynamique à celle que j’ai déjà acquise. Sinon, je compte continuer à travailler au bar dans une autre section, car il est important pour moi de continuer à m’impliquer dans la vie étudiante, de garder mes bons contacts, d’approfondir mes belles expériences et de gagner un petit salaire.

    J’espère donc de revoir tous ceux et celles que j’ai pu connaître lors des deux derniers trimestres au BarUQAC et je vous souhaite tous un bel été en mémorisant avec vous ces anecdotes inoubliables. Il ne me reste qu’à remercier l’ensemble de l’équipe du BarUQAC, ainsi que notre clientèle pour une année formidable.

    Je tiens à ajouter que j’encourage les futurs étudiants de ne pas hésiter à s’intégrer d’une manière ou de l’autre dans la belle communauté étudiante pour qu’elle devienne encore plus splendide qu’elle ne l’est déjà.

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  • La semaine dernière avait lieu le légendaire Festival étudiant organises par le MAGE-UQAC et les différentes associations étudiantes participantes. C’était une édition bien spéciale du festival car il s’agissait de la vingt-et-unième édition. Le slogan de cette année était donc «Majeur et vacciné – On n’a plus vingt ans!».

    La plupart des activités se déroulaient dans le BARUQAC qui était d’ailleurs ouvert à partir de onze heures du matin du lundi au jeudi et ne fermait ses portes que vers trois heures du matin. D’autres activités se déroulaient dans le Centre Social, dans le Pavillon Sportif ou tout simplement à l’extérieur des bâtiments universitaires.

    Il y avait une panoplie d’activités diverses durant cette semaine des quatre jeudis. L’événement majeur du lundi était sans aucun doute le «tournoi d’improvisation» au Centre Social qui durait autour de trois heures et qui mettait en scène des défis hilarants et divertissants. Le mardi offrait par exemple l’événement de «Talent à revendre» en deux rondes plus une grande finale qui nous offrait des présentations vraiment originales. Le mercredi avait des activités telles que le «Tournoi de cachette» sur l’étage du P0 ou le défi de «La guerre des clans» à offrir qui attiraient énormément de gens. Le jeudi offrait probablement les activités les plus diversifiées allant du défi de la «Liste d’épicerie» jusqu’une «Course de bobsleigh» improvisé en arrière du Pavillon Sportif qui soulignait la fin de l’hiver québécois qui s’approche malheureusement à grands pas. La «Course à relais de mangeurs de hot-dog» était une des activités principales dans le BarUQAC durant cette journée-là. Trois personnes par association dont au moins une fille devaient manger trois, cinq et ensuite sept hot-dog au plus vite et finalement roter obligatoirement avant de passer le relais au suivant. Tandis que certaines personnes ne pouvaient pas s’empêcher de courir à la toilette dans le meilleur scénario après le concours, il faut notamment souligner la participation d’un jeune homme qui a aidé deux associations à manger un total de quatorze hot-dog qu’il a dévoré en environ dix minutes. En sortant du bar, il s’est d’ailleurs plaint d’une manière assez humoristique qu’il aurait aimé se voir offrir un bon dessert après tant d’efforts. Ce jeune monsieur a été pour moi la découverte de la semaine et on peut le couronner officiellement comme étant le roi des roteux de l’UQAC.

    Durant la semaine avaient également eu lieu un total de trois concerts. Le lundi, le groupe «Smell the rock» offrait des reprises de groupes de rock assez diversifiés allant de NoFX à Metallica ainsi que Groovy Aardvark avant de terminer avec une ballade de Joan Baez. Le mardi, le groupe «FALZ» venant de la ville de Québec qui jouait ses propres chansons largement influencés par la musique de rock des années soixante-dix et quatre-vingt. Le chansonnier Michel Perron donnait son spectacle le mercredi soir et élargissait ainsi la panoplie de styles de musique différents joués au courant de la semaine.

    Le jeudi soir se déroulait donc la compilation des résultats ainsi que la cérémonie de clôture et remise des médailles. Des photos de presque tous les événements ainsi que des vidéos présentant les différentes associations d’une manière souvent hautement originale étaient également montrées. Ce n’était pas surprenant que les équipes les plus soudées remportent les trois premières places. L’AEMSA finissait en troisième position derrière l’association de génie et l’association de plein air et tourisme qui conservait ainsi son titre de l’année dernière. L’association l’a sûrement bien mérité. Il ne reste qu’à souligner la bonne atmosphère, les défis originaux, l’approchement entre les étudiants des différentes associations et des implications engagées de la part de la plupart des associations participantes ainsi que de leurs mascottes qui les encourageaient énergiquement.

    Malheureusement, certaines associations se sont un peu moins impliquées et je n’ai également pas vu une très grande présence des personnes travaillant au sein de l’université auprès des services aux étudiants ou encore du recteur de notre université. C’est dommage car le festival étudiant est une bonne occasion de vraiment mieux connaître la clientèle universitaire et démontrer sa présence et son implication en pouvant approcher les services administratifs des associations étudiantes. J’ai également entendu que certains étudiants ne savaient même pas qu’il existait un bar pour les étudiants ce qui explique peut-être aussi le recul alarmant de visiteurs de ce beau bar intime qui doit se battre avec un budget déficitaire et surtout un manque de visiteurs lors des débuts de la semaine. Pourtant, le bar tente en ce moment de se restructurer davantage avec des changements personnels autant qu’avec de nouvelles activités et publicités ainsi qu’en jouant de la musique plus diversifiée et en se rapprochant encore plus des différentes associations. Avec une implication de ces côtés-là, je souhaite fortement que la prochaine édition du festival étudiant ainsi que le bar ouvert à tous et toutes au sein de l’université seront encore plus visités lors des prochains trimestres.

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  • Un peu plus que la moitié du trimestre d’hiver est déjà passé et je m’approche ainsi également de la moitié de mon baccalauréat de quatre ans que je fais dans le domaine de l’enseignement au secondaire avec le profil univers social. Il s’agit donc d’une bonne occasion de faire un petit retour sur mes deux premières années à l’UQAC et de vous parler un peu du programme et des cours.

    Commençons donc chronologiquement avec la première session d’automne en 2009. Mon tout premier cours à l’université était aussi un des plus marquants, celui qui s’appelle «Adolescence et vie adulte», un cours qui parle souvent de la psychologie et des comportements influençant les élèves dans leurs vies de tous les jours. Notre professeur Claude Michel Gagnon était un des professeurs les plus dynamiques et intéressants à écouter car il a beaucoup d’expérience dans ce domaine et a réussi à nous toucher et à rendre ces exemples vivants. Nous avons réalisé comment et combien un enseignant peut influencer un élève bien au-delà de l’apprentissage et des plans de cours et il a réussi à ouvrir mon horizon envers le domaine de la psychologie qui m’intéresse davantage depuis ce temps-là. Notre cours des «Explorations des réalités de la profession enseignante» nous préparait pour notre premier stage et ne durait pas toute la session. Ce premier stage était de seulement huit jours et se passait essentiellement durant la semaine de relâche durant laquelle les élèves du programme allaient dans une école secondaire pour mieux connaître les différents acteurs dans de tels établissements. Nous pouvions rencontrer le syndicat des enseignants, les secrétaires, les psychologues, les directeurs et les élèves eux-mêmes et nous assistions à plusieurs cours de domaines bien différents. Les cours de l’adaptation scolaire m’ont sûrement marqué et impressionné le plus durant cette période et je trouve cette clientèle avec des besoins particuliers très intéressante et aussi chaleureuse. À part de ces deux cours et ce petit stage d’initiation bien intéressant, j’ai eu un cours sur la «Géographie physique» vraiment dynamique et intéressant, un cours d’histoire sur «L’Europe du XXe siècle : l’âge des extrêmes» durant lequel je voyais de nouveau beaucoup de choses que je connaissais déjà en les approfondissant et également un cours d’«Initiation à la recherche historique». Ce dernier cours était étroitement lié à l’histoire et le développement régional et concentré sur un travail de recherche qui s’effectuait pour la plupart des élèves dans les archives nationales à Chicoutimi. Personnellement, je faisais un travail sur les contrats de vente et d’achats de l’empire Price dans la région entre environ 1850 et 1900 ce qui demandait beaucoup d’études de dossiers et de lectures de vieilles greffes difficiles à lire ou déchiffrer. Malgré que le cours en tant que tel était plus statique, ce travail de session m’a énormément intéressé et j’ai réussi à faire un bon travail ce qui n’était pas le cas pour tout le monde avec une moyenne du groupe de seulement 1,81, de loin la plus basse de tous les cours que j’ai eu jusqu’aujourd’hui. Il faut donc avoir beaucoup de patience et de motivation, mais je dirais que ce cours est quand-même assez facile à réussir si on trouve un sujet de recherche accrochant.

    Mon deuxième trimestre, celui de l’hiver 2010, était composé de six cours car nous avions un cours de plus afin de nous préparer pour le fameux TECFÉE, un test de français obligatoire pour tous les enseignants composé d’une partie écrite et argumentative plutôt facile et une partie avec un questionnaire assez difficile. On a droit à trois reprises pour réussir chacune des deux parties avec au moins soixante-dix pourcent avant de se faire exclure de son programme et de son troisième stage. Heureusement, j’ai réussi le test la toute première fois, mais ce n’était pas évident du tout car surtout le questionnaire avait tendance à poser des questions assez difficiles sur des sujets n’ayant des fois aucun lien avec notre domaine d’enseignement. Il s’agit donc de bien plus que d’un test de français ou d’un test sur l‘enseignement, mais d’un test sur les connaissances plus ou moins générales. Le cours «Orthographe et grammaire de base» était donc devenu obligatoire après un nouveau règlement et il s’agissait en effet d’un cours de grammaire de base intensif qui était marqué par des élèves peu motivés ou ennuyés et une professeure engagée mais bientôt désespérée qui devait faire face à une trentaine d’étudiants. Je dirais que malgré un climat plus ou moins agréable, j’ai pris le cours très au sérieux et il m’a sûrement aidé à mieux passer mon test à la fin. À ce cours supplémentaire et imprévu s’ajoutaient le cours de «Communication et expression orale» qui visait aussi l’amélioration de la langue parlée par les enseignants et qui fonctionnait bien à cause de plusieurs exposés oraux dynamiques et une enseignante très motivée et engagée. Le cours d’«Intervention éducative en classe» nous préparait pour notre futur et nous mettait pour la première fois vraiment à la place de l’enseignant et qui était également assez dynamique. À cela s’ajoutaient le cours de «Géographie économique» pour moi avec un professeur très dynamique ayant un bon sens d’humour et qui parlait d’une manière assez motivante surtout du développement régional au lieu d’aborder les grandes structures mondiales abstraites. C’était sans aucun doute un des cours les plus marquants et dynamiques que j’ai eu et il m’a inspiré à m’impliquer davantage au milieu régional depuis ce temps-là. La possibilité d’une maîtrise en développement régional me semblait de plus en plus intéressante depuis ce temps-là, même si cela ne s’est pas encore concrétisé. Les deux autres cours du trimestre étaient celui de l’«Introduction à l’histoire des États-Unis» et du «Moyen-Âge» en Occident qui étaient tous les deux assez intéressants et chargés.

    Ma deuxième année d’université était dominé par mon beau stage dont j’ai parlé sur ce blogue assez récemment d’une manière détaillée. Vu qu’il s’agissait d’un stage de quatre semaines, j’avais dix semaines de quatre cours intensifs durant cette session d’automne avec un horaire assez diversifié et des fois mêlant. On n’avait que des cours pédagogiques durant cette session-là et je dois avouer que les cours d’histoire et de géographie me manquaient un peu. Le cours sur les «Fondements de l’apprentissage scolaire» avait une forte touche philosophique très intéressante et le cours sur «L’hétérogénéité dans la classe» nous présentait d’une manière dynamique les différentes clientèles particulière dans le milieu scolaire et je pense que ce cours était d’une importance énorme pour notre future carrière car il nous confrontait avec les réalités auxquelles il fallait maintenant s’attendre. Le cours des «Didactiques des sciences humaines» était dominé par des tables rondes reposantes, la visite d’un musée et quelques films. C’était un cours très intime et sympathique avec seulement dix étudiants, mais je ne pourrais pas dire que j’y ai appris quelque chose d’essentiel. Le cours d’«Évaluation des apprentissages» était un des cours les moins agréables et plus théoriques, mais malgré cela un mal nécessaire car il nous préparait à saisir et approfondir les structures théoriques et administratives de notre futur métier en se basant surtout sur le fameux Programme de formation de l’école québécoise dont nous avons eu une sorte de surdose. D’un point de vue éducatif, j’ai quand-même appris des choses essentielles de mon domaine.

    Le trimestre actuellement en cours ne contient qu’un cours pédagogique en revanche, celui des «Approches pédagogiques» qui est assez diversifié et intéressant. Nous avons pu enseigner à des élèves du deuxième secondaire, rencontrer des invités spéciaux et construire un jeu éducatif. Mon cours de «Géographie du Québec et du Canada» approfondit nos connaissances plus générales acquises à l’école secondaire et je me concentre dans un travail d’équipe sur l’analyse détaillée d’une ville canadienne. J’ai pris la ville d’Iqaluit que j’analyse d’un point de vue purement géographie, mais aussi par exemple d’une manière géostratégique, sociogéographique et géoéconomique. Le cours de «Géopolitique contemporaine» est sûrement un des cours les plus intéressants de mon baccalauréat et étroitement lié à mes intérêts personnels et au cours de «Monde contemporain» qui se donne au cinquième secondaire au Québec et que j’ai pu enseigner à la fin de mon dernier trimestre. Le cours de «Géographie du Québec et du Canada II» est un peu mal choisi car les étudiants de mon programme n’ont programme n’ont pas encore eu le premier volet du cours se donnant durant le trimestre d’automne. Le cours est très théorique, statique et riche en informations et il demande beaucoup d’attention et de patience. Les deux travaux principaux en lien avec le cours offrent pourtant un grand choix et sont davantage intéressants. Le cours d’«Introduction à l’Asie contemporaine» est un des cours les plus intéressants de mon baccalauréat. Cela n’est pas seulement dû au fait que je m’intéresse énormément à la culture asiatique comme les langues, les mets traditionnels et le cinéma contemporain dont je pourrais vous parler longtemps. C’est aussi dû à notre professeur qui est passionné par sa matière. Cela se transmet très bien aux élèves malgré beaucoup de contenu théorique. Ce cours nous permet de mieux comprendre une multitude de cultures et identités étrangères, notamment celles du Japon et de la Chine. Mon travail de session porte pourtant sur l’histoire du Tadjikistan car notre cours est tellement complet et riche que je voulais choisir un pays plus exotique qui n’était pas abordé par le cours.

    J’espère que ce petit résumé de mes deux premières années d’université était intéressant pour vous. Il m’a permis de réaliser de nouveau que je suis vraiment à la bonne place et heureux du choix que j’ai fait il y a trois ans déjà et dont j’ai douté au début. Mon programme est vraiment riche et diversifié et même s’il dure une année de plus que la plupart des programmes, ce n’est pas une perte de temps, mais un atout et je ne peux que suggérer à tous ceux qui sont intéressés par le même domaine d’accéder à ce programme très diversifié dans lequel j’ai trouvé des choses de chacun des trois domaines de la pédagogie ou psychologie, de la géographie et de l’histoire qui m’ont beaucoup inspiré et marqué. Si j’avais encore une fois le choix, je prendrais le même programme de nouveau.

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