• Le cercle des sept malédictions

     

     

    Une conte de fée écrit par Sebastian Kluth











    Le premier livre:


    La recherche aventureuse de la croix d’Ézéchiel et du livre des sept cachets

     

     

     

     

     

    Le cercle des sept malédictions

    Une conte de fée écrit par Sebastian Kluth

     

    Dédié à Joanie Munger

     

     

    Premier livre: La recherche aventureuse de la croix d’Ézéchiel et du livre des sept cachets

     

    Avant-propos de l’auteur
    Prologue

     

    Allemagne: 1999

    Première partie:                                    La prophétie

    Turquie : 2004

    Deuxième partie:                          L’attaque des esprits de la maladie

    Allemagne: 2004

    Troisième partie:                          La cathédrale

    Quatrième partie:                          Le Graal

    Cinquième partie:                          Le secret des catacombes

    Belgique: 2005

    Sixième partie:                          Le magicien de Bruges

    Septième partie:                          La croix d’Ézéchiel

    France: 2005

    Huitième partie:                                    La salle des secrets

    Neuvième partie:                          Le signe du marteau

    Dixième partie:                         Le colisée souterrain de Quetzalcoatl

    Onzième partie:                                    Excalibur 

    Douzième partie:                          L’attaque des espadons

    Treizième partie:                          Le labyrinthe d’eau

    Quatorzième partie:                          L’esprit de la princesse

    Quinzième partie:                          Les deux obélisques

    Seizième partie:                                    Le tremblement de terre

    Dix-septième partie:                          Le livre des sept cachets

    Dix-huitième partie:                          Babylone

    Dix-neuvième partie:                          Le policier

    Vingtième partie:                          La maîtresse en noir

    Vingt-et-unième partie:               Vampires dans le métro

    Vingt-deuxième partie:               La bibliothèque

    Suisse: 2005

    Vingt-troisième partie:               Au plein milieu du no man’s land

    Vingt-quatrième partie:               L’auberge

    Vingt-cinquième partie:               L’histoire de l’étranger

    Vingt-sixième partie:                          La forêt brumeuse

    Vingt-septième partie:               Le corbeau

    Vingt-huitième partie:               Sainte Marie du Lac         

    Vingt-neuvième partie:               Le gardien du château

    Trentième partie:                          Le trône noir           

    Trente et unième partie:               La reine des vampires

    Trente-deuxième partie:               La grande bataille dans la maison du diable

    Trente-troisième partie:                        L’apparence du clairvoyant légendaire et le signe des    

                                                               quatre archanges

    Trente-quatrième partie:               Une fuite mortelle

    Trente-cinquième partie:               Interrogatoire avec un vampire

    Trente-sixième partie:               La descente de la rivière 

    Autriche 2005:

    Trente-septième partie:                        Attentat dans une boulangerie                    

    Trente-huitième partie:               Raisons et conséquences d’un crime

    Liechtenstein 2005:

    Trente-neuvième partie:               Le monastère au Liechtenstein

    Quarantième partie:                          Le journal intime de Sydney Leoni

    Quarante-et-unième partie:               Le portier

    Quarante-deuxième partie:               Le journal intime de Sydney Leoni – Découvertes et

                                                               dangers 

    Quarante-troisième partie:                        L’escalade de la tour

    Quarante-quatrième partie:               Recherches surprenantes

    Quarante-cinquième partie:               Le cercle des sept malédictions et une attaque inattendue

    Quarante-sixième partie:              La descendante de Tristania

    Quarante-septième partie:                        L’invasion

    Quarante-huitième partie:             Le massacre dans les catacombes

    Quarante-neuvième partie:               Changements sentimentales

    Cinquantième partie:                          Le duel avec le couple de l’enfer

     

    Épilogue

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

    Avant-propos de l’auteur


    Leverkusen, le 20 janvier2008


    Je m’appelle Sebastian Kluth et je suis maintenant un jeune adulte âgé de dix-huit ans qui vit actuellement à Leverkusen, dans l’ouest de l’Allemagne.

    Le manuscrit que vous lisez ici, est la version originale et plusieurs d’entre vous se demanderaient maintenant, pourquoi un jeune Allemand écrit un livre entier en francais dans son libre-temps. Cela a plusieurs raisons principales.

    Quand j’avais seize ans, je me suis réalisé un de mes rêves les plus grands d’enfance: J’avais eu la possibilité de vivre à l’étranger pendant une année au complet afin d’y fréquenter une école polyvalente. Ma première langue étrangère était le français et non l’anglais, donc je voulais toujours aller dans un pays francophone. Lors de ma carrière scolaire dans une classe bilingue française en Allemagne, j’avais fait plusieurs échanges culturelles en France, par exemple à Saint Germain-en-Laye, proche de Paris, et à Villeneuve d’Ascq, proche de Lille. Cela étaient deux expériences enrichissantes qui ont encore augmenté mon amour envers la langue francaise et la culture francophone. La raison pour laquelle je suis enfin parti au Québec était assez simple: Je voulais vivre dans un pays francophone autre que la France, car je voulais découvrir quelque chose de nouveau. La nature et la culture canadienne m’avaient toujours fascinées, je rêvais des véritables hivers, d’une grande nature magnifique, d’un pays d’immigrants qui avait gardé son ancien charme dans un monde de plus en plus moderne. Mes expériences au Québec ont encore surmonté tout mes rêves et désirs. C’était une année inoubliable et j’y ai fait la rencontre de plein de personnes gentilles et je suis devenu un vrai Québécois qui mange du pâté chinois et de la poutine, qui adore faire de la raquette et de conduire une belle moto-neige et qui est devenu un vrai séparatiste, car je crois en mes rêves et en la liberté. Pendant mon séjour dans ce pays, j’ai fait la connaissance de ma future petite amie, une sœur à mon meilleur ami au Québec avec lequel je partageais ma passion pour des jeux d’ordinateur, des jeux de société, le Moyen Âge, les belles filles et le heavy metal. Après lusieurs échecs un peu décevants en ce qui concerne l’amour, je suis donc tombé de plus en plus amoureux de sa sœur. J’ai fait des efforts énormes afin de gagner sa confiance et finalement son amour. J’ai essayé de l’inviter à des soirées au théâtre, à faire du shopping en ville ou à une soirée DVD avec moi. Elle avait réfusé mes invitations, mais je n’ai pas abandonné et finalement, je lui avait avoué mon amour et mes espérances étaient devenues réalités: Elle ressentait les mêmes choses pour moi.

    Qu’est-ce que j’ai tant aimé concernant cette fille ? Premièrement, elle était deux ans plus jeune que moi, mais déjà énormément mature. Elle n’était pas comme les autres filles qui se maquillent trop, qui tombent en amour avec des acteurs à la télévision ou leur professeur d’anglais et qui exigent d’être traitées comme des véritables princesses et qui s’enfouent de l’opinion de leur petit ami.

    Cette fille-là était serviable, gentille, très studieuse comme moi et avait beaucop moins de changements d’humeur rapides. En plus, elle était toujours optimiste, un trait de caractère rare à trouver dans le monde moderne, rempli d’une grande criminalité de jeunes qui adressent une violence incroyable envers la société aveugle pour leurs problèmes. En plus, elle était une fille d’une beauté douce et naturelle qui m’avait fasciné dès notre première rencontre.

    C’était pour elle, que j’avais commencé à écrire cette histoire. Au début, j’avais planifié d’écrire une petite conte de fée d’une quinzaine de pages. Je voulais lui présenter ma vie un peu et les endroits que j’avais visité, comme la Turquie, la Belgique ou la France qui apparaissent tous dans le premier tôme de mon histoire. Je voulais finir ma conte de fée avec mon voyage au Québec et notre rencontre et laisser la fin ouverte. J’ai commencé à écrire cette histoire en décembre 2006, mais je me suis vite rendu compte, que j’avais de plus en plus d’idées à ajouter à l’histoire et j’avais tout à coup une vision complexe. J’ai écrit un petit scénario, malgré que l’histoire était seulement planifiée comme une petite esquizze. J’ai souvent ajouté ou transformé des événements (par exmple l’apparence d’un archéologue en conclusion avec l’attentat ou l’apparence d’une descendante de Tristania) ou modifié certaines parties (le début) et perfectionné les détails enfin (le prologue et l’épilogue).

    En ce qui concerne ma petite amie, je lui ai toujours envoyé des nouvelles pages de mon histoire et on les a lues ensembles. Notre relation s’est approfondie de plus en plus et cette illusion, cette histoire dont je parlais au début seulement dans mon histoire est devenue une réalité: Nous sommes encore un couple très heureux aujourd’hui et sont en train de planifier notre vie ensemble. Elle est déjà venue me voir en Allemagne et je lui ai présenté ma région et mon pays et moi, je vais souvent au Québec durant les vacances d’été et je m’y suis inscrit pour mes études à l’université afin d’y travailler et immigrer un jour. Je suis très chanceux d’avoir rencontré cette fille dans un pays étranger, cela me paraît comme un miracle desfois. Peut-être que c’était vraiment mon destin?

    J’ai finalement décidé de diviser l’histoire en trois parties, car mes explications et événements sont devenus de plus en plus complexes. J’imagine que mon style d’écriture s’est encore développé depuis le début du premier livre que j’avais commencé d’écrire en décembre 2006 et sa fin en janvier 2008. J’ai décidé que le premier tôme sera comme une entrée: À part de la princesse, le personnage principal rencontra ses compagnons, venant de chaque continent, ce qui symbolise l’ouverture d’esprit, un signe contre le racisme et qe l’on ne réussit rien tout seul. Il recontra ainsi des ennemis dont il découvre de plus en plus. En même temps, le personnage principal trouvera des armes importantes pour la suite et la fin de l’histoire, comme l’épée « Excalibur », la croix d’Ézéchiel ou aussi le livre des sept cachets qui jouent tous un rôle important. Le deuxiéme livre parlera de la véritable bataille contre chaque membre du cercle des sept malédictions et même de la rencontre de la belle princesse vers sa fin. J’ai déjà des idées concrètes comment l’histoire finira et ce qu’il se passera encore.

    Mais le meilleur truc pour écrire et créer un tel livre est le moment de la spontanité C’est cela qui rend une histoire vivante et surprenante.. Évidemment, j’ai fait attention à ne pas perdre le fil rouge de l’histoire et j’ai rélu mon livre plusieurs fois. Une autre grande inspiration est la relation avec ma petite amie québécoise, naturellement.

    Je vais vous expliquer encore brièvement quelques intentions et inspirations par rapport avec ce premier tôme. Ce livre n’est pas le premier que j’écris. J’avais déjà écrit une histoire de crime quand j’avais neuf ou dix ans et je l’avais envoyé à une maison d’édition. C’était mon propre idée de le faire et mes parents n’avaient aucune influence sur cette affaire. Évidemment, mon histoire en allemand n’a pas encore été acceptée et publiée. J’ai quand-même continué et écrit d’autres histoires, cette fois-ci dans la domaine phantastique, ressemblant à une histopire dans un pays imaginaire, peut-être comme « Le seigneur des anneaux » de Tolkien ou la trilogie de « Neschan » de l’auteur allemand qui s’appelle Ralf Isau. Ces histoires n’ont pas été publiées non plus. Par la suite, j’avais commencé à écrire plusieurs histoires, comme un livre d’horreur qui ressemble peut-être à l’histoire dans le grand musical « Rocky Horror Show » de Richard O’Brien et après un livre sur une histoire de mafia qui ressemble aux films « Le parrain » ou le jeu d’ordinateur « Mafia ». Malheureusement, je n’avais ni le temps, ni le goût de finalsier ces livres. Ensuite, j’ai commencé á écrire ce livre ici, « La princesse de Shipshaw ». Je voulais y intégrer des éléments autobiographiques évidemment, ainsi que mes sources d’inspirations et je voualis créer des caractères plus profonds, plus clairs à saisir que dans mes autres histoires. Je suis fier d’avoir créé un tel livre dans une langue étrangère et j’y ai investi de nombreuses heures de travail pendant presque deux ans au complet. J’ai trouvé mon propre style diversifié à travers ce travail.

    Mes sources d’inspiration se laissent diviser en plusieurs parties :

     

    1.)   L’histoire:

    L’histoire est probablement ma matière préférée à l’école. Malgré des professeurs desfois ennuyeux ou des sujets trop répetés (La Révolution francaise), j’ai toujours adoré certains trucs. J’ai déjà joué avec la pensée d’écrire un livre sur Alexandre le Grand. En tout cas, ce qui m’a isnpiré pour ce livre ici était surtout l’histoire de l’ordre du Temple, surtout sa relation avec le Vatican et le roi de France, ce qui m’a inspiré à ajouter le personnage de Jacques de Molay. Les passages qui traitent de lui sont à moitié réelles (sa mort, son conflit avec le roi et le Pape) et à moitié imaginaires. L’histoire d’Excalibur est basée sur une légende historique et imaginaire aussi. Un autre sujet lié avec l’histoire est le sujet de la religion: Le Graal (un autre truc mi-invité), la croix d’Ézéchiel (encore invité), les allusions à Jésus Christ (moi, je dirais que c’est réel, mais les athéistes ne seraient peut-être pas d’accord) ou le livre des sept cachets (citation dans la Bible). 


    2.)   Les livres et les jeux:

    Sincèrement, je ne pourrais pas nommer tout les livres qui m’ont inspiré directement ou indirectement. J’ai essayé d’éviter de copier d’autres auteurs et d’inventer une histoire à mon propre style. Évidemment, on reconnaîtra peut-être des éléments de romans d’aventures diversifiés (par exemple des auteurs comme Isau (« Trilogie de Neschan ») ou Jo Zybell (« Maddrax ») ou même Tolkien (« Le seigneur des anneaux »)) ainsi que des romans d’horreurs (comme par exemple Vlcek/Davenport (Dorian Hunter), Jason Dark (John Sinclair)) ou des romans archéologiques (des auteurs comme Thomas Thiemayer (« Medusa »), Haensel, de Vries (avec leur série allemande « Die Abenteurer »)) et même la Bible, malgré que ce livre n’est pas explicitement adressé à un public religieux, car le moyen de la religion dans mon histoire est utilisé d’une façon imaginaire, historique ou neutre. En ce qui concerne les jeux d’ordinateurs, je dirais que plusieurs aventures de « Tomb Raider », « Prince of Persia » et « Indiana Jones » m’ont surtout inspiré, par exemple en décrivant les événements dans la salle des secrets.

     

    3.)   Mes propres expériences et goûts:

    Je vous parlais déjá de mon séjour au Québec et de mes séjours en France, Belgique, Turquie. Un autre pays qui m’a fortement inspiré est sûrement la Russie. J’ai visité la ville de Saint Pétersbourg (où jouera le début du deuxiéme livre) et je trouve que c’est la ville la plus belle au monde que je connais. Mon caractère Andrej, un de mes personnages préférés de toute l’histoire, et un hommage à ce pays, sa culture et ses valeurs. Un autre goût qui m’a inspiré pour certaines passages de l’histoire est la musique, surtout mon groupe préféré qui s’appelle « Iron Maiden ». Les textes de leurs chansons ont bien souvent une grande profondeur et parlent occasionnellement d’événements historiques aussi.

     

     

    Pour en conclure, cela m’a fait énormément plaisir d’écrire cette histoire, c’était beaucoup de travail et j’ai dépensé beaucoup de temps et je suis content de voir qu’il y a quelques-uns qui se préparent à lire cette histoire qui s’adresse non seulement aux adolescents, mais aussi aux adultes et personnes de tous les âges. Malgré le fait qu’il s’agit d’une conte de fée originalement, je vous avertis qu’il y a beaucoup d’éléments d’horreur, d’action et de tension inclus. Le sens philosophique est par contre: « Vive l’amour, l’amitié et l’optimisme! Ensemble, on sera fort! »

    Je vous souhaite une très bonne lecture maintenant ! Merci pour votre attention pour ce grand avant-propos.

     

    Votre

    Sebastian Kluth

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  • Dritter Akt


    Gerd Renken hat seine gefälschten Tippzettel in seinem Büro vergessen und kehrt am späten Abend erneut dorthin zurück, wo er sich in aller Ruhe an seinen Schreibtisch setzt und sich ein Gläschen „Puffbrause“ aus dem Aldi-Angebot des Sommerschlussverkaufes ausschüttet und einige gefälschte Rolex in den persönlichen Kleiderschrank legt, in dem er zwanzig mal dasselbe rosafarbige Hemd gehängt hat, welches er zum Sparpreis mit Mengenrabatt bei Woolworth gekauft hatte. Er setzt sich nieder, pfeift vor sich hin und sieht mit einem Mal Frau Baltes an der Wand zusammengekauert in einer hinteren Ecke des Raumes stehen.

     

    RENKEN: Brigitte, alte Prachtwalze, was stehst du hier wie Falschgeld?

    BALTES: Na ja, also Gerd, ich wollte mich ja eigentlich anmelden, aber ich muss dich dringend sprechen.

    RENKEN: Willst du mich verarschen? Du bist doch nur zu verplant gewesen, um hier ein Versteck zu finden. So wie der hohle Informatiker unter meinem Schreibtisch. Das hätte sogar geklappt, wenn er nicht diese widerliche neonfarbene Krawatte anhätte, die hier im Dunkeln so unsichtbar ist wie ein bunter Hund mit drei Beinen im Katzenkäfig.

    (Er holt mit seinem Fuß zum Tritt aus, mit einem Schmerzenschrei kriecht der Informatiker Paar hilflos grinsend unter dem Schreibtisch hervor.)

    PAAR: Da hast du mich jetzt aber ertappt.

    RENKEN: War ja auch nicht schwer. Sogar unser Militärgeneral hat sich mehr Mühe gemacht. Aber als ob ich einen getarnten Militärdress in meinem Kleiderschrank nicht bemerken würde, so ein grober Unfug.

    (Renken reißt demonstrativ seine Schranktür aus, in der Militärgeneral Künstler mit verdutzter und strenger Miene steht und salutiert.)

    KÜNSTLER: Alle Achtung, für einen alten Trottel bist du noch ganz schön aufmerksam. Jedenfalls bist du mehr auf Zack, als die Fenstergruppe aus meine Sowi-Zusatzkurs...

    RENKEN: Jedenfalls bin ich auch mehr auf Zack als unsere taube Botschafterin, die immer noch im Schatten der Tür hockt und bis jetzt nicht gemerkt hat, dass ich schon längst eingetroffen bin.

    (Er wendet sich gedankenverloren den Porträts der großen Schuldirektoren zu und weist seufzend auf das Abbild eines ehemaligen Direktors, seinen direkten Vorgänger.)

    RENKEN: Schaut euch all diese Direktoren an. Keiner von ihnen hat es so lange hier ausgehalten wie ich. Sie führten unsinnige Gesetze ein. Kinderarbeit und Schuldenbegleichung beim Weihnachtsmarkt. Geheimes Spionagetraining bei dem IB-Rat. Illegale Stierkämpfe anlässlich des Spanischunterrichts in unserer Sporthalle. Geheimer Waffenschmuggel und Wodkakonsum anlässlich von Russlandfahrten nach Sankt Petersburg. Sie alle sind irgendwann gescheitert an ihrem Ego: Mein Vorgänger, Doktor Ferfers, ein begnadeter Philosoph. Er hätte nur das Ohrfeigen nicht wieder einführen sollen. Und die einheitliche Pflicht neben der Schuluniform die Ferfers-Gedächtnisfrisur mit blond frisierten Haaren tragen zu müssen war auch nicht der Bringer.

    (Er wendet sich ab und dem nächsten Porträt nachdenklich zu.)

    RENKEN: Oder sein Vorgänger, Doktor Meier. Ihm wurde seine Passion für junge Damen zum Verhängnis und die Schmetterlingszucht mit verbundener Pollenepidemie im Schulkerker war auch kein großer Knaller.

    (Er wendet sich ab und dreht sich den Anwesenden zu.)

    RENKEN: Schluss mit dem Theater! Ich kann nicht all das wieder wett machen, was meine Vorgänger verbockt haben. Diese Mischung aus despotischen und anarchistischen Lehrern an unserer Schule macht die Schüler verrückt. Wir verbauen ihnen die ganze Zukunft und damit ist jetzt Schluss.

    (Er nähert sich einem Schrank, reißt die Tür auf und stößt ein altes Grammophon um, welches dem Dirigenten Georg auf den Kopf fällt, der sich dort versteckt hielt. Dieser lässt die verwitterten Schallplatten, die er gerade inspiziert hatte, mit einem Schmerzensschrei fallen, wobei er seine Stimme um drei Oktaven in die Höhe schraubt. Daraufhin stolpert Georg Kausemann, sich die Ohren zuhaltend, hinter einem Vorhang hervor, verheddert sich darin, stolpert, prallt gegen einen Tisch und sinkt zu Boden. Nun tritt ein grimmig blickender, in Lumpen gehüllter Herr Jarosch aus der kleinen Küche im Nebenzimmer. Von dem Lärm aufgeschreckt, stolpert Doyé durch das nur angelehnte Fenster von draußen in das Büro, einen feuchten, spitz zulaufenden Ast in seiner Hand)

    DOYÉ: Oha, ich war gerade noch beschäftigt und auf diese Ereignisse noch gar nicht vorbereitet. Wenn es zu schnell geht, vergeht doch irgendwie der Spaß an der ganzen Sache.

    KAUSEMANN: Leute, wo bin ich? Könnt ihr nicht mal ruhig sein und mit dem Gekreische aufhören?

    RENKEN: Jetzt wären wir fast vollzählig, ich bitte nur noch Herrn Songhet näher zu treten, der sich unglücklicherweise direkt vor die frisch weiß gestrichene Zimmerwand gestellt hat und dort so unauffällig wirkt wie eine nikotinabhängige Giraffe mit Akne in einer Salsa-Bar für schwule Pudel. Die Wand habe ich übrigens so einen Zabel aus meiner Klasse anmalen lassen, der bei mir noch Schulden hatte. So hatte er auch ein bisschen praktisches Training. Diese Schüler werden bald erwachsen und müssen lernen, wie man Wände streicht und tapeziert, Kellergewölbe aufräumt und an der Börse spekuliert! Die müssen doch nichts wissen über den englischen Schüttelspeer und den froschfressenden Robespierre! Die interessieren sich doch eher für Gina Wild und Luca Toni!

    (Er läuft auf und ab und drückt schließlich auf einen Knopf an seinem Telefon und ruft über Lautsprecher nach Herrn Hölzer, der wenige Sekunden später bereits an der Tür klopft und eintritt, überrascht sieht er all die Anwesenden, nähert sich zitternd seinem Direktor, seine Kollegen betrachten ihn feindselig)

    RENKEN: Norbert, du altes Wallross, was zitterst du hier so wie der alte Papst?

    HÖLZER: So viele Gäste hier zu später Stunde. Ich dachte, dass der Gedanke... dass die denken,... ich meine, ich hätte nicht gedacht, dass die den Gedanken hatten, jetzt schon hierher zu kommen, um an sie zu denken, Herr Renken.

    RENKEN: Überlasse das mit dem Denken lieber denen, die es können und sülz nicht im Suff. Du bist mein langjähriger Freund, gemeinsam haben wir die Schüler am Kiosk übers Ohr gehauen und den Eine-Welt-Laden geführt, bei dem alle Menschen immer dachten, sie würden für drogensüchtige Waisenkinder in Timbuktu oder nackte Straßenköter in Kuujjuaq spenden. Na ja, irgendwie muss man sich heutzutage seine Rente ja aufbessern. Ich habe dich rufen lassen, um dir deinen Lohn zu geben, denn du bekommst die Hälfte des erbeuteten Geldes, was wir aus dem Verkauf von gefälschten Uhren bei den Schülern, sowie Recycling-Schokolade und BSE-Hamburgern bei den Lehrern gewonnen haben. Ich biete dir zudem an, dass du einen neuen Posten an der Eliteschule bekommst – als Traktorenputzer. Also, entweder du bist dabei, oder du streichst die Hölzer, Norbert...

    HÖLZER: Ich weiß nicht, Gerd...

    RENKEN: Du zweifelst? Ich halte meine Versprechen immer ein, wir hatten abgemacht, dass du die Hälfte des Erwerbes kriegst, wir machen also fünfzig-fünfzig. Na ja, vielleicht eher sechzig-vierzig, weil es meine Idee war.

    HÖLZER: (sichtbar nervös, wankt von einem Fuß auf den Anderen) Gerd, ich habe meinen Willen geändert. Ich habe von dieser Ausbeutung die Nase voll. Das lässt sich alles nicht mehr mit meinen ethisch-religiösen Ansichten vereinbaren...

    RENKEN: Nur weil der alte Pappa Razzi irgendetwas von Gerechtigkeit lullt, willst du alles hinschmeißen? Aus die Maus?

    HÖLZER: Ja...

    RENKEN: Schicht im Schacht?

    HÖLZER: Ja...

    RENKEN: Ende im Gelände?

    HÖLZER: Ja...

    RENKEN: Kein Jahrmarkt mehr im Schlumpfenland?

    HÖLZER: Hä?

    RENKEN: Nie mehr Finger im Po, Mexiko?

    HÖLZER: Gerd....-

    RENKEN: Wir hatten so große Träume... von einer herrlichen Farm mit frischer Landluft, gackernden Hühnern, muhenden Kühen, blökenden Schafen und dem Ziel, dass kompetente Lehrer sich unserer Schüler annehmen. Die Jugend ist unsere Zukunft!

    HÖLZER: Gerd, wir werden alle unseren Job verlieren. Und das Schwarzgeld...

    RENKEN: Du hast doch sonst vor nichts zurückgeschreckt? Den jungen Mathematikern, erzählt, man würde sie wie Jesus ans Plus-Zeichen nageln, wenn sie nicht ihre Hausaufgaben machen. Unschuldige Referendare mit Mathe-Witzen gequält, die noch erbärmlicher waren, als die des Informatikers. Spiegelverkehrt konstruierte Kruzifixe an blinde Mönche verscherbelt...

    HÖLZER: Ich muss jetzt um mein Seelenheil kämpfen.

    RENKEN: Unser aller Seelenheil ist die Jugend. Das Geld von der Milchfarm werde ich dazu verwenden, eine neue Generation von jungen, schmierigen Wirtschaftsbossen zu züchten. Zudem werde ich endlich das Milchmonopol dieser Schule erwerben, unsere „gerd’sche Muhkuh-Plörre“ wird alle „Tuffi“ und „Landliebe“-Produkte an der Schule verdrängen.

    HÖLZER: Es macht keine Sinn, Gerd. Ich habe mich entschlossen unseren alten Seelsorger zu heiraten und mit ihm Gehirnwäsche durch Listening comprehension in Südengland zu betreiben. Unser Ecstasy-Experte Kausemann wird auch mitkommen und wir werden ganz neue Sphären dieser Welt erforschen.

    RENKEN: Du bist größenwahnsinnig, du Althippie! So etwas hätte ich höchstens dem Kollegen Nowak mit seinen Birkenstocklatschen zugetraut...

    HÖLZER: Ich will als guter Mensch abtreten und nicht als Arschkriecher des Direktors.

    RENKEN: Auch du, mein Sohn Norbert...

    HÖLZER: Wie bitte?

    RENKEN: Norbert...(mit verzerrter Stimme, zieht sich eine selbstgebastelte Maske mit dem Antlitz des ersten Schuldirektors namens Hauer auf und stöhnt)...ich bin dein Vater!

    HÖLZER: Im Ernst?

    RENKEN: Nein, das passt jetzt stilistisch nicht... Verpiss dich!

    HÖLZER: Aber...

    RENKEN: Winke-winke, ich jonn eene trinke...

    HÖLZER: Gerd...

    RENKEN: Mach Mücke...

    HÖLZER: Aber...

    RENKEN: Kratz die Kurve...

    (Norbert Hölzer entfernt sich schweren Herzens vom Schreibtisch seines Direktors und quetscht sich zwischen Doyé, der ihn kokett anlächelt und Kausemann, der sich auf dem Boden wälzt, ein Hasengesicht nachmacht und an den Schuhen des Musiklehrers schnuppert, der benommen auf dem Boden liegt... In dem Moment geht die Tür auf und Birgit Krämer tritt voller Elan ein)

    RENKEN: Na, wenigstens eine Person, die sich nicht in meinem Büro verstecken musste...

    KRÄMER: Gerd, ich bringe die Sache auf dem Punkt. Wir klagen dich an!

    KÜNSTLER: Mit Pauken und Trompeten!

    SONGHET: Wir verurteile deine Verrat, du dreckige Schuft!

    KÜNSTLER: Deinen Hochverrat, du Direktorennull!

    KRÄMER: Du gibst auf der Stelle diese Schule auf und machst den Verkauf des Geländes rückgängig und wirst die alte Ordnung wiederherstellen.

    KÜNSTLER: Sonst wirst du dreihundert Liegestützen machen!

    RENKEN: Geh kacken!

    BALTES: Sonst musst du zwanzig meiner westpersischen Kieselgerölltorten essen!

    RENKEN: Die kannst du deinem Sohn geben.

    KRÄMER: Sonst wirst du an den nächsten Experimenten unserer Alchemistin teilnehmen.

    RENKEN: Okay, das ist jetzt mies.

    GEORG: Sonst wirst du meinen Porsche putzen und mit mir vier Stunden die schubertschen Oktavenoperetten singen müssen.

    DOYÉ: Sonst suche ich mir eine ganz böse, kleine Bestrafung für kleine Jungs aus...

    PAAR: Sonst werde ich dich meine Krawattensammlung nach Farbe, Schnittmuster und Oberflächeninhalt sortieren lassen!

    HÖLZER: Sonst mäste ich dich mit der dem brackigen Kakaoshake des Eine-Welt-Ladens, den du selbst kreiert hattest.

    SONGHET: Sonst musso ma chemische Stoffe trinke und in die differente Gefäße zuordne und dabei nix verschütte...

    RENKEN: Ihr klagt mich an! Aber ich stehe zu meiner Entscheidung! Ihr wollt, dass ich lüge! Aber ich verteidige mein Wort! Ihr wollt, dass ich zittere! Aber ich werde euch zittern lassen! Ihr wollt, dass ich das alte System wieder etabliere! Aber ich bin für Progression und Zukunft! Nicht ihr seid es, die mich anklagen, sondern ich bin es, der euch anklagt. Nicht ich werde leiden und zittern, sondern ihr werdet von der Wucht der Vernunft in die Knie gezwungen. Ich schlage euch mit euren Waffen!

    SCHMERZ: Wer nagt an dem Affen?

    KRÄMER: Leere Worte...

    RENKEN: Ich werde ihnen Taten folgen lassen, euer Ende...

    SCHMERZ: Wessen Hände?

    RENKEN: Euer Ende ist gekommen!

    SONGHET: Was ist das für eine Typ? Bisu ma paranoid, was Sie denke, wenn ich sage, dass sie verruckt oder verzweifelt. Ihr Verhalte, ihre große Pläne, dass passe alles... wie sagt man? Wie Schwanz in Büchse... nein, ich hab’s... wie Hintern auf Kessel, nein..., Arsch auf Eimer... Man siehte welche Geistes Kinde du biste!

    RENKEN: Moby, du trägst dick auf. Wir sind hier nicht in einer Talkshow oder bei „Wer hat Angst vorm schwarzen Mann“...

    SONGHET: Was Sie bilde sich ein? Wasse du denke, wer du pisst?

    KAUSEMANN: Nein, ich beantworte jetzt keine Fragen!

    RENKEN: Es ist nur in unserem Sinn, dass diese Schule aufgegeben wird. Was zählen eure Jobs, wenn die Schüler durch euer Fehlverhalten ruiniert werden? Wo ist der Elan alter Tage? Die Schüler sind heutzutage depressiv, gestresst, übellaunig und strohdoof. Doch es ist nicht nur ihre Schuld, sondern auch die unsrige.

    KRÄMER: Aber unser neues IB Programm für hochbegabte Schüler...

    RENKEN: Hör doch damit auf, Birgit! Da werden arrogante, schmierige Fachidioten gezüchtet, die vom wahren Leben keine Ahnung mehr haben, da sie nur noch für die Schule und ihre Hausaufgaben leben.

    SONGHET: Musso ma unsere begabte naturwisseschaftliche Zweig angucke...

    RENKEN: Diese Schüler riskieren bei den komischen Experimenten dieser Hippie-Alchemistin ihr Leben!

    BALTES: Aber unser französisch-bilingualer Zweig...

    RENKEN: Die Froschfresser-Union, na klasse. In ihrem Unterricht wird doch ohnehin nur Kuchen gegessen und sich gelangweilt...

    KRÄMER: Wie können Sie nur solche abwegigen Halbwahrheiten behaupten!

    RENKEN: Ich habe genug Lebenserfahrung, um über eine solche Entwicklung zu urteilen. Du, Birgit, bist die Einzige, die mir hier Leid tut. Du bist noch engagiert und voller Elan, aber du sympathisierst mit der falschen Seite. Ich hätte dich sofort in meiner Farm als Verkaufschefin und Werbemanagerin engagiert, glaube mir...

    (Unvermittelt stürzt der Bote Sammarro in den Raum und schreit lauthals eine Botschaft hinaus)

    SAMMARRO: Ähm, äh, es tut mir, äh, ähm, es tut mir durchaus, äh, leid, dass, äh, wie sage ich das am besten, ähm, äh...

    JAROSCH: Wer hat den denn ausgegraben?

    SAMMARRO (verwirrt): Ähm, äh, kann man das, äh, auch noch, ähm, einmal in einem, äh, öhm, für Immigrantenkinder verständlichen Deutsch, äh, wiederholen...?

    JAROSCH: Komischer Kauz, aber er gefällt mir, ich verwechsle auch ständig Räume und Gebäude. Hören Sie, der Kindergarten ist direkt nebenan...

    SAMMARRO: Ähm, äh, ich habe eine, äh, durchaus, äh, Moment, äh, ich könnte das hinten an der, ähm, öh, Tafel, äh, kurz skizzieren..

    KRÄMER: Dafür bleibt jetzt keine Zeit! Was ist los?

    SAMMARRO: Ähm, äh, vor unserem, äh, Schulgebäude, sind, ähm, einige sehr, ähm traktorige Traktoren, äh, von einer großen Größe...

    RENKEN: Hör mal, mein smarter Vokalmasturbator, komm mal langsam aus dem Quark...

    SAMMARRO: Ähm, äh, es sind Traktoren vor dem Gebäude...!

    GEORG: Was für eine Schande, wenn es wenigstens Sportwagen gewesen wären...

    HÖLZER: Welch eine Hiobsbotschaft. Sie sind schon da!

    KRÄMER: Sie werden uns überrollen, unsere Luft mit Dieselmotoren verschmutzen; uns mit Hühnereiern bewerfen und uns in die Schweineställe werfen!

    SONGHET: Iche gebe nichte auf meine Stellung, ici!

    KÜNSTLER: Taktischer Rückzug! Wir werden verdeckt agieren und neu konzipieren! Herr Hofkapellmeister, bitte stimmen sie die glorreiche Hymne an!

    GEORG: Uns’re Elke Schumacher, die geht heut’ in Pension...

    KÜNSTLER: Das ist der falsche Text, du Null!

    SONGHET: Ah, musso ma mehr lerne...

    KÜNSTLER: Und links, zwo, drei, vier, links...

    GEORG: In einem scheenen Gebäud’

                    Is scho verdamp lang hee’

                    Ward eine Schul’ aufgebäut’

                    Strebte nach Perfektion und mee’  

                    .............................................

                     Und diese Schule, die ich meine, heißt WHG!

                     Kleine Eliteschule, WHG!

                     WHG zwischen Irrsinn und Rarität

                     Für die Schüler ist der Abgang nun zu spät

    DOYÉ: Und jetzt alle zusammen!

    SONGHET: Was für eine Type hatte ma komponiert diese Scheiß? Mit Musik von Sumsum-Biene Maya, große Gott! Ich kanne nicht alleine hier bleibe. Meine große Revolte isse fehlgeschlagen. Fehlgeschlage, weil meine Kollege habe Angst vor die Bruderschaft der Traktore...(kopfschüttelnd)

    (Sie verlassen alle den Raum des Direktors, der sich mit einem Lächeln hinsetzt und wartet. Nach einigen Minuten hört er ein großes Gepolter, ein lautes Meckern und hämisches Lachen und Küster und Braun, Leiter der konkurrierenden Schule, treten in den Raum)

    RENKEN (erhebt sich freudestrahlend): Olaf Küster, du versoffener Traktorentuner, alles fit im Schritt?

    KÜSTER (stolpert über den am Boden liegen gebliebenen Kausemann und setzt sich missmutig auf einen Stuhl): Guten Abend, Gerd.

    RENKEN (freudestrahlend): Hans-Peter Braun, du alter kollabierender Choleriker und Kinderfrühstücker, alles im Lot aufm Boot?

    BRAUN (stolpert über den lallenden Kausemann, verpasst ihm einen Tritt, rudert mit den Armen und fegt dabei die Schulkasse, die auf dem Schreibtisch steht, zu Boden, die daraufhin zerbricht): Verzeihung, Gerd.

    RENKEN: Macht nix, mein Freund. Es war ohnehin nichts mehr drin. Das ist alles in meinen privaten Sparschweinen gelandet.

    BRAUN: Gerd, alter Knallfrosch, du erinnerst dich an die beiden Lehrer, welche deine geheimen Unterlagen gelesen hatten und die du daraufhin unter Drohungen heimlich suspendiert und offiziell krankgeschrieben hattest?

    RENKEN: Aber hallo!

    KÜSTER: De beide Dorftrottel ham wa in de Hühnerstall hinter minge Huus verfrachtet!

    RENKEN: Die beiden Zabel. Diesen Schmierlappen Vrancken und den alkoholsüchtigen Religionslehrer... der einzige, der hier überhaupt an Gott geglaubt hat, im Kollegium.

    BRAUN: Sie konnten entkommen!

    RENKEN (springt entsetzt auf): Wie bitte?

    KÜSTER: Da haste richtig jehört!

    RENKEN: Wie konnte das geschehen?

    BRAUN: Dieser Religionsfuzzi musste immer im tiefsten Winter die vergitterten Fenster öffnen und die Hälfte der Hühner holten sich eine Bronchitis und legten nur noch faule Eier. Zudem hat er ihnen im Rausch des Öfteren schon mal etwas Alkohol abgegeben. Als ich dann in den Stall kam, um nach den armen Tieren zu gucken, bin ich auf dem ganzen Hühnermist ausgerutscht, den der Schmierlappen zusammengefegt hatte...

    KÜSTER: Und ratatatata!

    BRAUN: Die beiden konnten durch das offene Tor fliehen.

    KÜSTER: Ich hab noch versucht, minge ahle Schrotflinte zu nehme...

    BRAUN: Sie waren zu schnell...

    KÜSTER: Und ratatata... ich han de Kujel verzoje und in minge schönste Traktor rinnejagt! Un dieser Vranckenstein konnte entkomme...

    BRAUN: Das war ein wahrer Schock!

    KÜSTER: Katastrophal!

    RENKEN: Meine alten Lehrer... aus dem Hühnerhof entwichen!

    KÜSTER: So war et!

    RENKEN: Wann war denn das?

    KÜSTER: Heut morjen.

    RENKEN: Was ist dann passiert?

    BRAUN: Wir können es nicht mit Bestimmtheit sagen. Vielleicht sind sie zur Polizei gegangen. Vielleicht hat der Religionstyp auch nur im angetrunkenen Stadium ne billige Bergrede gehalten, aber wir mussten auf Nummer sicher gehen.

    RENKEN: Was bedeutet das?

    BRAUN: Gerd, wir haben alle Beweiselemente verbrannt.

    KÜSTER: Ratzefatz, weg war’n se!

    BRAUN: Auch unseren Kaufvertrag.

    RENKEN: Ihr – habt – die Archive – verbrannt?

    BRAUN: Alle Unterlagen, auf denen unsere Verträge, Vereinbarungen und Überweisungen schriftlich festgehalten worden waren. Zum Abtransport fehlte uns die Zeit.

    RENKEN: Soll das heißen – (er sinkt in seinem Chefsessel nieder, schüttelt verklärt den Kopf) – ihr werdet diese Schule nicht übernehmen und umstrukturieren?

    KÜSTER: Leider nicht.

    RENKEN: Ihr werdet die unschuldigen Schüler nicht vor hirnentbrannten und unfähigen Lehrern schützen?

    KÜSTER: Leider nicht.

    RENKEN: Wir werden nicht die gebeutelte Landwirtschaft wieder erstarken lassen und die Wirtschaft beschleunigen?

    KÜSTER: Leider nicht.

    RENKEN: Die große „gerd’sche Muhkuh-Plörre“ wird nie vermarktet werden?

    KÜSTER: Leider nicht.

    (Betretenes Schweigen, alle Blicken auf ihre Fußspitzen) 

    RENKEN: Was wird mit der Schule nun geschehen?

    BRAUN: Wir haben bereits alles verkauft!

    RENKEN: Ihr – habt – was?

    KÜSTER: Jetzt ham wa richtig Cash in da Täsch!

    BRAUN: Gerd, wir hatten keine andere Wahl.

    RENKEN: Wer hat diesen bankrotten und versifften Schuppen hier gekauft?

    BRAUN: Die Stadt Leverkusen!

    RENKEN: Wie bitte? Die sind doch alle pleite!

    BRAUN: Sie haben Kredite aufgenommen, um diese Schule zurück zu kaufen. Sie wollen sie zu einer elitären und städtischen Gesamtschule ausbilden.

    KÜSTER: Sie ham auch de Name von de neue Direktorin erwähnt...

    RENKEN: Wer ist es? Wer?

    BRAUN: Renate Schmerz!

    RENKEN: Was? Die taube Tussi?

    (Plötzlich hört man Sirenen, ein lautes Trampeln und nach wenigen Momenten stehen mehrere Polizeibeamte mit den Waffen im Anschlag vor den drei Herren, die von einer älteren Dame begleitet werden – Renate Schmerz!)

    RENKEN: Was tust du denn hier? (mustert sie argwöhnisch, hat sich aus seinem Sessel erhoben und nähert sich ihr, wobei er über den Körper des am Boden liegenden Kausemanns stolpert, sich aber so gerade noch fängt)

    KAUSEMANN: Auaaaah!

    SCHMERZ: Mein Name ist Schmerz, Renate Schmerz. Ich bin Undercoveragentin der Schulaufsichtsbehörde.

    RENKEN (überrascht): Dann hast du gar nicht persönlich die Schule gekauft?

    SCHMERZ: Natürlich nicht.

    RENKEN: Du bist überhaupt nicht taub?

    SCHMERZ: Natürlich nicht, das war alles nur Fassade (lächelt mitleidig)

    RENKEN: (taumelt, lässt sich erneut entsetzt in seinen Chefsessel fallen) Ich verstehe gar nichts mehr.

    SCHMERZ: Es ist ganz einfach. Die Schulaufsichtsbehörde hatte schon längerfristig die Inspektion dieses Gymnasiums geplant, denn eines der Gymnasien soll geschlossen werden, um einer neuen Elite-Gesamtschule Platz zu machen. Ich sollte eigentlich dich überwachen, da man sehr viel Negatives von dir gehört hatte und dieses Gymnasium daher möglichst schnell schließen wollte.

    RENKEN: (ratlos blickend) Warum hast du mich denn nicht gefeuert, wo ich doch korrupt, machtgierig und arrogant war hinter meiner Fassade?

    SCHMERZ: Ich hatte gemerkt, dass du bestimmte Ziele verfolgst. Du hatten eine präzise Systematik in deiner Arbeitsverweigerung. Einen tieferen Sinn hinter deinem Unsinn. Einen Sinn für Gerechtigkeit hinter all den angeblichen Untaten.

    RENKEN: Du hast mich erwischt.

    KÜSTER: Eiskalt ertappt.

    SCHMERZ: Ich hatte mich nur verstellt, als ich vor einigen Jahren diesen Posten hier antrat. Ich ahnte bald, dass die ganze Schule verdorben ist. Ich habe den richtigen Moment abgepasst, um zuzuschlagen. Eigentlich hätte das viel früher geschehen sollen.

    RENKEN: Wie meinst du das?

    SCHMERZ: Ich hatte zwei Kollegen über meine wahre Identität aufgeklärt und sie eingeweiht!

    RENKEN: Wen?

    SCHMERZ: Können Sie sich das denn nicht denken, Herr Renken?

    RENKEN: Diesen Kommentar können Sie sich schenken.

    SCHMERZ: Dabei wollte ich Sie nur in die gute Richtung lenken.

    BRAUN: (erhebt sich aus seinem Stuhl, mit offenem Mund) Ich kann mir bereits denken, um wen es sich handelt, Herr Renken.

    KÜSTER: Dat liegt doch uff der Hand, wa!

    RENKEN: Der Pseudo-Sunny-Boy Vrancken und unserer alkoholischer Religionslehrer und Doktor der Schnapsbrennerei Bruno Schmidt-Sperrmüll!

    SCHMERZ: Exakt. Die beiden waren dir bereits auf der Spur, doch dann hast du sie noch erwischt.

    RENKEN: Es war schon verdächtigt, als in meinem Büro plötzlich überall schmierige Schleimspuren, aufgebrochene Schubladen und leere Wodkaflaschen zu finden waren. Aber ich befürchte, sie hätten dennoch erdrückende Dokumente auffinden können, über den geplanten Verkauf... Ich dachte, die beiden hätten im Namen meiner diktatorischen Co-Direktorin Birgit Krämer gehandelt... Diese hinterhältige Geheimniskrämerei passte der Krämer schon immer in den Kram...

    KÜSTER: De Dokumente ware die janze Zigg in ihrem Bürro?

    BRAUN: Sie Versager!

    KÜSTER: Sie Stümper!

    SCHMERZ: Mein erster Plan schlug fehl. Daher musste ich abwarten und nun ist der Moment der Wahrheit gekommen.

    RENKEN: Du findest mich bereit!

    SCHMERZ: Was willst du mir damit sagen?

    RENKEN: (fällt auf die Knie, hebt die Hände theatralisch in die Luft) Nimm mich mit. Buchte mich ein! Nimm all mein Geld, was ich bei den Wetten und Schwarzmarktgeschäften gewonnen habe, die ich betrieb, um die alltagsgestressten Schüler bei Laune zu halten. Ich wollte ihnen mit den gefälschten Uhren doch nur Freude machen und sie mit all den Sportwetten ablenken von ihrem Umfeld. Zudem konnte ich ihnen ein praktischen Umgang mit Geld beibringen. Aber dies alles sollen keine Entschuldigungen sein. Sperre mich ein!

    SCHMERZ: (überrascht) Einfach so?

    BRAUN: (entsetzt) Einfach so?

    KÜSTER: (wütend) Einfach... so?

    RENKEN: Nein, so möchte ich nicht abgehen, ich habe eine letzte Bitte!

    SCHMERZ: Sprich frei von der Leber weg.

    KÜSTER: Herz an’ Busen, Leverkusen!

    RENKEN: Ich will nur, dass für das Wohl der Schüler gesorgt wird. Dass sie eine bessere Zukunft und mehr Freiheiten bekommen. Ich bitte darum, dass diese neue Gesamtschule kompetente Lehrer einstellt und nicht nur auf die theoretische, sondern auf die praktische Erziehung achtet. Was zählt schon die Reputation der Schule, es sind die Schüler, auf die wir stolz sein sollten! Weniger Leistungsdruck, mehr Freiheit und Spaß am Leben, darauf sollte es ankommen!

    SCHMERZ: Was für tugendhafte Reden! Welch eine Heldentat!

    BRAUN: Was für ein Gesülze! Welch ein Blödsinn!

    RENKEN: Nun, was sagst du?

    SCHMERZ: Du sollst deinen Willen erfüllt bekommen. Ich werde die Schule dir zu Ehren, auf Grund deiner grandiosen Aufopferungsbereitschaft, nach deinem Namen benennen: Gerd-Renken-Gesamtschule

    BRAUN: Welch ein Ruhm!

    KÜSTER: Wat für nen Aufstiech!

    RENKEN (betupft sich mit einem Taschentuch schluchzend seine Augen) Hiermit erkläre ich das alte Gymnasium für geschlossen. Eine alte Tradition bricht, eine neue Dynastie beginnt. Möge sie uns die Früchte der Weisheit und der individuellen Freiheit ernten lassen!

    (Er erhebt sich, dreht sich nicht mehr um und bekommt von den Polizeibeamten Handschellen angelegt. Er wendet sich mit einem Schulterzucken und einem Lächeln an Braun und Küster, die immer noch irritiert auf ihren Stühlen sitzen. Mit optimistischem Blick und mit hoch erhobenen Haupt verlässt Gerd Renken das Direktorenzimmer. Schließlich folgen ihm Schmerz, Küster und Braun mit vorsichtigem Optimismus...)

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  • Zweiter Akt

     

    Wir befinden uns im Sanitätsraum, wo Herr Doyé versucht den geistig wie körperlich erschöpften und verzweifelten Kurier Kausemann mental aufzubauen. Der Chemielehrer Moby Songhet, ärgster Konkurrent des Direktors, befindet sich selbst im Raum und hilft den angeschlagenen Boten medizinisch zu versorgen. Die Pädagogin Heike Bischoff ist ebenfalls anwesend.

     

    DOYÉ (mit weicher Stimme): Entspannen Sie sich, Herr Kausemann und beantworten Sie dann in Ruhe unsere Fragen.

    KAUSEMANN: Nein, ich beantworte jetzt keine Fragen.

    SONGHET: Ah, was ist das für eine Typ?

    KAUSEMANN: Wenn Sie das durchgemacht hätten, was ich erlebt habe...

    SONGHET: Ah, musso ma anstrengen.

    BISCHOFF: Seid behutsam, ich denke er leidet unter einem charismatischen in Kindheitstagen wurzelnden phlegmatischem Trauma, das nach Hurrelmann darauf basieren könnte, dass er...

    SONGHET: Musso diese Type ma untersuche.

    BISCHOFF (genervt): Also, darauf habe ich nicht auch noch Lust. Ich gehe jetzt mit meinem Hund ins Eiscafé und muss auch noch Zigaretten kaufen.

    SONGHET: Ah, immer dieselbe. Cigarette nix gut für die Gesundheit. Gehsu immer in die Keller mitte andere Kollege umme zu paffe...

    (Bischoff verlässt den Raum)

    DOYÉ: Herr Kausemann, ich habe heut Nacht von Ihnen geträumt.

    KAUSEMANN: Tagelang wurde ich verfolgt. Siebenhundert Filmrollen.

    DOYÈ: Ich kenne dieses Gefühl, wenn man regelrecht verfolgt wird, dieser unangenehme Druck von hinten, der einen in den Wahnsinn treibt.

    KAUSEMANN: Siebzig Filmarchive...

    SONGHET: (drängt Doyé grob zur Seite) Musso ma Platz mache, ich behandel die Patient... So, wie viel ich nehme von diese Dosis... gute Tropfe... eins, zwei, trois, quatre... so bisu ma drane! Nich bewege,... oh, habe ich verschüttet, isse nich schlimm, zieht alles ein....

    DOYÉ: Ich schlage Ihnen vor, dass wir den Film morgen in einer Konferenz dem Kollegium zeigen.

    SONGHET: So, musso ma Spritze nehme... so, das tute jetzt weh... bon, Moment, was isse das für eine Medezin... habe ich ma verwechselt... isse das für eine komische Wort... isse gar nicht Baldrian... isse ma Heroin. Musse ich nich kenne...

    DOYÉ: Um Gottes Willen... na ja, manchmal steckt man halt auch ganz schön tief in der Scheiße...

     

    Am nächsten Nachmittag versammelt sich das Lehrerkollegium im Filmraum, alle sind anwesend, bis auf den Direktor und Informatiker Paar, die kategorisch zehn Minuten zu spät kommen. und jetzt endlich eintreffen..

     

    RENKEN: Na, ihr Zabel! Entschuldigung für die Verspätung, ich musste noch kurz ins Wettbüro und ein paar Aktien verkaufen.

    KRÄMER: Was fällt dir denn ein, zu solch einer wichtigen Sitzung zu spät zu kommen?

    BALTES: Wir erkundschaften hier einige primäre Aspekte.

    RENKEN: Ach, die dicke Laberbacke ist auch da. Tja, dumm gelaufen.

    PAAR: Ich musste noch einige Mäuse an den Rechnern reparieren.

    RENKEN: Sag mal, von dir kriege ich auch noch ein paar Mäuse für die gestrige Wette.

    DOYÉ: Ich bekomme von gestern Abend auch noch etwas Geld.

    KRÄMER: Das soll jetzt nicht das Thema sein. Wir wollten über ein viel wichtigeres Thema reden, das von ganz immenser Bedeutung für uns alle ist.

    RENKEN: So ein Schwachsinn, wir sind in unserer Freizeit doch nicht zum Arbeiten hier, wer glaubt denn an so was? Ich muss auch gleich noch zur Sparkasse. Oder war heute nicht das Treffen mit der Dresdner Bank? Scheiße, irgendwas wollte ich doch auch noch bei der Sparda Bank...

    KAUSEMANN: So, Leute, das schauen wir uns jetzt alles im abschließenden Film an.

     

    Zunächst scheint der Beamer nicht zu funktionieren...

     

    HILL: Oha, wie Sie sehen, sehen Sie nichts.

    SONGHET: Ah, musso ma einfach draufschlage...

    KRÄMER: Lass mich mal... ich schaffe das...

    RENKEN: Ach was, Frauen und Technik...

    JAROSCH: Wenn wir da eine Frau dranlassen, dann sitzen wir ja noch morgen hier...

     

    Tatsächlich bekommt man den Film ans Laufen, man sieht eine versteckte Kamera in einem Klassenraum einer konkurrierenden Schule, dort unterhalten sich Direktor Küster und Co-Direktor Braun.

     

    KÜSTER: Mensch, Hans-Peter, dat müssen wa ma mit nem jemütliche Bierche feiern.

    BRAUN: Diese Kasper werden wir frühstücken, hahaha.

    KÜSTER: So, dat Jelände wird alles unser Weidland und da könne ma endlich dann de Kuhzucht und de Traktorenwerkstatt hinbaue. Und zusätzlich noch de elitäre Schull...

    (Ein Kollege tritt ins Zimmer)

    BRAUN: Raus!!! Du Trampel, das ist das Direktorenzimmer!

    KÜSTER: Wat willst du denn hier? Mach dich vom Acker... Bist wohl heute etwas gestört...

    (Der Kollege verlässt den Raum)

    BRAUN: Die Idee ist wirklich genial. Neben der Unterstützung der Landwirtschaft übernehmen wir auch die gesamte Struktur und die modernen Programme der Schule und werden zur mächtigsten Schule des ganzen Bundeslandes und diese ganzen Schlümpfe können nach Hause gehen.

    KÜSTER: Und wenn einer da rumheult, dann mach ich dat einfach so wie beim Tontaubenschießen nach’m Frühschoppen beim Pattscheider Dorffest, da nehm ich einfach de Uzi und ratatata...

    BRAUN: Das erwarte ich nicht. Der Kaufvertrag ist so gut wie fertig. Unser Spion hat ganze Arbeit geleistet.

    KÜSTER: So ein Informant is was tolles, wa?

    BRAUN: Bald ist es so weit, dann kann ich den Bismarck wieder auspacken.

    KÜSTER: Wie, du willst hier Geschichtsunterricht einführen? Wer braucht denn so was?

    BRAUN: Nicht den Bismarck, ich mein den anderen zum Saufen.

    KÜSTER: Prima. Bis Weihnachten wird alles über de Bühne jejangen sein. Dann ham wa wieder richtig Cash in da Täsch!

    BRAUN: Nichts kann uns mehr stoppen!

     

    Der Film ruckelt plötzlich, der Ton wird undeutlich, Herr Kausemann schaltet das Gerät ab und wankt, noch unter dem Einfluss der gestrigen Behandlung, torkelnd durch den Filmraum.

     

    KRÄMER: Das ist ein Skandal!

    SONGHET: Isse ma Skandale...

    SCHMERZ: Wer ist ein Vandale?

    HILL: Oha, ein Spion ist unter uns.

    KRÄMER: Darüber müssen wir sofort sprechen.

    JAROSCH: Frauen müssen immer alles ausdiskutieren. Sie können nie die Klappe halten. Oder habt ihr schon mal ne Frau still angeln gesehen?

    KRÄMER: Diesen Ton verbitte ich mir.

    JAROSCH: Eine Revolution und dann auch noch durch eine Frau!

    KÜNSTLER: So, ihr Nullen, haltet eure Schnauze und hört der Direktorin zu!

    RENKEN: Noch bin ich hier der Direktor, du Zabel. So, Herr Kausefrau, wo hast du den Schwachsinn denn her?

    KAUSEMANN: Aus einem Geheimarchiv eines Detektivs, der die Kamera angebracht hat. Wir hatten ihn engagiert, aber er wollte plötzlich noch mehr Geld und ich musste gewaltsam in seiner Privatwohnung einbrechen. Aber ich hatte den Namen des Detektivs vergessen und musste so alle Privatdetektive des rheinisch-bergischen Kreises abklappern. Und um für den nächsten Köln-Marathon zu trainieren, bin ich den ganzen Weg zu Fuß...

    RENKEN: Der Kerl gefällt mir, so hätte ich an seiner Stelle auch gehandelt!

    KÜNSTLER: Wie? Ich wusste gar nicht, dass du deinen Arsch auch mal in Bewegung kriegst! Bislang warst du ja nur sportlich, wenn es um das Leerräumen der Kasse des örtlichen Fanclubs von Bayern München ging...

    RENKEN: Schwachsinn, ich meine den Detektiv! Aber dass er sich gleichzeitig von so einem Vollpfosten wie dem Kausi-Mausi ausrauben lässt, ist mir dann doch suspekt. Aber das ist doch ohnehin alles paranoid, mit der ganzen Spionage, da glaube ich eher an den Weihnachtsmann.

    JAROSCH: Wir sind ein Überwachungsstaat.

    RENKEN: Ja ja. Wer weiß denn, ob die überhaupt unsere Schule meinen?

    KRÄMER: Die beiden Direktoren waren früher Lehrer unserer Schule. Sie wurden entlassen, weil sie einige Schüler frühstücken oder mit Stühlen erschlagen wollten oder mit Schlüsselbunden beworfen haben.

    RENKEN: Was? Solch wertvolle Pädagogen hat man gehen lassen? Und diese Psychotante Bischoff soll die ersetzen können?

    BISCHOFF: Also, Gerd, das finde ich jetzt niveaulos. Du gehst heute Abend nach dem Sandmännchen ins Bett und hast zwei Wochen Computerverbot.

    KRÄMER: Die beiden planen einen Rachefeldzug!

    SCHMERZ: Wer hat eine Rachenentzündung?

    (Kausemann lallt vor sich her und läuft gegen die offenstehende Tür.)

    RENKEN: Da gibt es doch gar keine stichhaltigen Beweise.

    KRÄMER: Wir haben hier unter uns einen Spion!

    SONGHET: Ah, musso ma aufpasse.

    HILL: Oha, wie Sie sehen, sehen wir schwarz.

    RENKEN: Papperlapapp.

    KRÄMER: Du solltest das nicht so herunterspielen.

    KÜNSTLER: Die Nullen sind doch Luschen, komplette Loser. Gegen unseren militärischen Verteidigungsring kommen die nicht an.

    (Kausemann rempelt General Künstler an, lässt sich auf einen Stuhl fallen, verdreht die Augen und schneidet merkwürdige Grimassen bei denen er alle Gesichtsausdrücke der erwähnten Tierarten auf www.eduvinet.de/mallig nachzuahmen versucht, wobei er sich gerade bei den Primaten als talentiert erweist.)

    RENKEN: Du lebst wohl im falschen Jahrtausend. Das ist doch kein Kriegsfeldzug? Was willst du tun? Unsere Schüler gegen die Schüler einer anderen Schule anstacheln? Das Ministerium einschalten oder direkt einen Kleinkrieg führen? Warum stellen wir uns nicht dem Schicksal, anstatt uns aufzuopfern?

    KRÄMER: Solch eine Einstellung ist katastrophal!

    RENKEN: Tatsächlich? Schaue dir doch das Lehrerkollegium mal an! Fangen wir beim Kurier an. Anstatt produktive Arbeit zu leisten, zeigt er den Kindern hirnrissige Komödien von den Inselaffen. Der Kerl hat noch weniger Autorität als ich und das soll was heißen!

    KAUSEMANN: (verzweifelt und weinerlich, erwacht aus seiner Trance) Wie kannst du nur so etwas sagen? Und warum dreht sich dein Kopf immer so? Und warum hast du so große Augen? Und so große, buschige Ohren?

    RENKEN: Dann guckt euch mal unsere werte Alchimistin an. Die hat doch von Tuten und Blasen keine Ahnung. Eine verpeilte Hausfrau, die unsere Cafeteria mit Plutonium verseucht hat, das Frauenklo explodiert hat und überall Kochsalzlösungen auf den Gängen verschüttet. Na ja, immerhin will sie allen Leuten ihre Physik-Bücher abkaufen und dann weiter verscherbeln, so kurbelt sie wenigstens die hausinterne Wirtschaft ein wenig an...

    GILLES: (mit offenem Mund) Also, manchmal bist du ja ganz knuffig und fein, aber heute bist du wohl mit dem falschen Bein aufgestanden!

    KAUSEMANN: À propos Beine, warum hast du denn auf einmal so viele davon? Und die leuchten ja auch noch im Dunkeln!

    RENKEN: Oder unseren spießigen Spähvogel. Doktor der Physik soll der sein, was sollen die Schüler denn noch uncooler finden? Und ewig derselbe lahme Witz von ihm. Wie Sie sehen, sehen Sie nichts! Sogar mein Großvater kannte den schon!

    HILL: Oha, also da muss ich eigentlich jetzt vehement widersprechen.

    RENKEN: Oder unsere taube Botschafterin! Damit machen wir uns in der Öffentlichkeit doch nur lächerlich! Sie versteht niemanden und keiner versteht sie!

    SCHMERZ: (mit schriller Stimme) Ich fahre gar nicht Schi!

    RENKEN: Oder schaut euch unseren frauenfeindlichen und etwas gestörten Hausmeister an. Vergisst ständig seine Unterlagen und schleicht den ganzen Tag durch das Schulgebäude, weil er sich ständig verläuft!

    JAROSCH (mit erhobener Stimme): Das ist Rufmord!

    RENKEN: Dann kommt noch unser Informatiker. Grinst immer doof, trägt hässliche Krawatten und kommt noch später in die Klassen als ich. Lässt die Kinderchen ein bisschen am PC spielen und wundert sich dann, wenn seine Klausuren in die Hose gehen.

    PAAR: (grinsend) Das kann sich doch jetzt nur um einen Scherz handeln, oder?

    RENKEN: Über diese Möchtegern-Pädagogiktussi will ich gar nicht reden. Was die interessiert ist ihr Hund und ihre Zigaretten! Zudem ist die fast genauso faul wie ich, so kategorisch wie ihr Unterricht ausfällt.

    BISCHOFF: (energisch meckernd) Dieser Mensch hat doch wohl ein glasklares Stockholm-Syndrom! Oder wie hieß diese Krankheit?

    RENKEN: Dann diese Laberbacke! Noch so eine Pädagogin. Die Kinder schlafen bei der ihrem Gelaber doch nach fünf Minuten ein. Wer will da etwas lernen? Bringt die Klausuren nie pünktlich wieder, weil ihr Sohn fünf Mal im Jahr Geburtstag hat und ihre Katzen und Hunde krank sind und sie sich jeden Tag einen Kuchen backen muss!

    BALTES: (aufbrausend) Also Gerd, da hätte ich jetzt etwas weniger offenkundige Dreistigkeit erwartet, ne!

    RENKEN: Oder unser altersschwacher Seelsorger, welcher Spasti hat den überhaupt eingestellt?

    DOYÉ: Also, ich halte mich für sehr kompetent. Wenn sich bei den Leuten etwas aufstaut, können sie immer ihren Druck an mir ablassen, ich bin da nicht so stocksteif.

    RENKEN: Habe ich irgendwen vergessen?

    SONGHET: Ah, musso ma mehr aufpasse und lerne...

    RENKEN: Ach ja, diesen Chemielehrer, der immer alle Säuren verwechselt, sich keine Namen merken kann und Noten nach den Nummern der Sitzreihen verteilt. Wie einfallslos! Ich verteile die wenigstens nach Sympathie, je nachdem von welchem Fußballverein die jungen Leute Fan sind...

    SONGHET: Was is das für eine Typ? Diese Mensch führte uns in den Ruin. Er ist so... wie sagt man... eine Ente in Hühnergefieder...ah nein... eine Wolf in Schafpelz! Wir müsse diese Type ma beseitige! Er isse ma unqualifiziert, musso ma aufpasse.  Musso ma mich zu Direktor wähle.

    RENKEN: Dummes Geschwafel! Ich vergaß übrigens unseren Dirigenten zu erwähnen, der immer noch keine CDs von Schallplatten unterscheiden kann und sich lediglich für seine Autosammlung interessiert.

    GEORG: Was nimmt der sich heraus?

    RENKEN: Und dann unser Sportlehrer und Militärgeneral! Hetzt die Schüler bei Laufübungen durch den Wald, schreit nur herum, leidet unter Verfolgungswahn, macht noch schlechtere Witze als unser Informatiker und lästert und mobbt noch mehr als ich. Außerdem ist er Fan von diesem Chemie-Verein namens Vizekusen, das macht ihn mir noch unsympathischer...

    KÜNSTLER: (erbost) Was bist du für eine Ober-Null?

    RENKEN: Das ist doch eine Komödie hier, diese ganzen inkompetenten Zabel! Wir brauchen für unsere Schüler etwas Neues. Eine bessere Schule, bessere Lehrer für eine bessere Zukunft. Wenn wir so weitermachen, verbauen wir den Schülern eine erfolgreiche Zukunft. Wer braucht denn G8, wenn die Schüler etwas über SM wissen wollen?

    (Es herrscht nach all der Hektik für einige Sekunden ein frostiges Schweigen, Herr Kausemann liegt schnarchend in der ersten Sitzreihe des Filmraumes.)

    KRÄMER: Du bist der Verräter?

    RENKEN: Was heißt hier Verräter? Ich sorge für das Wohl der Schule!

    KRÄMER: Du hast uns konsequent und mit vollem Bewusstsein hier hingeführt!

    RENKEN: Aber logo!

    KRÄMER: Du hast bewusst den Unterricht boykottiert!

    RENKEN: Aber logo.

    KRÄMER: Du hast den Kurier Kausemann bewusst abgewiesen!

    RENKEN: Aber logo. Ich hatte schließlich einen Termin bei der Volksbank! Oder war das die Dresdner Bank gewesen?

    KRÄMER: Du hast geheime Verträge mit den Direktoren Küster und Braun abgeschlossen!

    RENKEN: Aber logo. Ich muss ja auch an die Rente denken und da macht sich so ein Fleckchen Ackerland und ein bisschen Schotter nicht schlecht.

    KRÄMER: Du hast in voller Absicht deine Wettgeschäfte hier durchgeführt und die Schule in Verruf gebracht!

    RENKEN: Aber hallo. Was meinst du warum ich immer bei den ganzen Banken war? Für das mickrige Gehalt hier soll ich arbeiten? Mir für ein inkompetentes Kollegium den Arsch aufreißen? Da verkaufe ich lieber gefälschte Rolex über das Schulkiosk an dumme Schüler und schließe Fußballwetten ab. Und die andere Schule hat mir zugesagt, mich als Wärter bei der zukünftigen Traktorenwerkstatt und Kuhfarm zu engagieren. Da kriege ich nicht nur das doppelte Gehalt, sondern auch jeden Tag Frischmilch!

    KRÄMER: Das ist ein Skandal!

    KÜNSTLER: Das ist Verrat.

    JAROSCH: Das ist Hochverrat!

    SCHMERZ: Von welchem Vorrat redet ihr?

    KAUSEMANN (benebelt): Nein, ich fahre jetzt allein Fahrrad! (Er setzt legt sich rücklings auf ein Lehrerpult und imitiert ein Trampeln und Zappeln.)

    RENKEN: Ich habe mich für die Schüler aufgeopfert, indem ich mich nicht aufgeopfert habe. Ich werde zu Ruhm aufsteigen, weil ich mich selbst degradiert habe. Ich werde zum Helden, weil ich den Idioten gespielt habe.

    SONGHET: Das isse ma unmöglich, muso ma aufschreibe und organisiere und gege diese Type vorgehe.

    KRÄMER: Es muss etwas geschehen!

    DOYÉ: Wir müssen ihm Druck machen.

    KÜNSTLER: Wir lassen ihn auspeitschen.

    SCHMERZ: Ich sehe immer noch nicht klar, das ist alles so undeutlich.

    HILL: Oha, wie Sie sehen, sehen Sie nichts!

    GILLES: Ich werde ihm chemische Stoffe in seinen Kaffee mischen!

    KAUSEMANN (lallend aus dem Hintergrund): Ich werde ihm die unlustigsten Folgen von Mister Bean zeigen und Referate auf www.eduvinet.de/mallig abschreiben lassen.

    BALTES: Ich werde ihm eine ganz und gar unverdauliche Torte backen, mit Extrakten aus der südindonesischen Bananenstaude und Tropfen der verseuchten ostindischen Drachenfrucht, ne! Der Schwager meiner Patentante kennt da einen rumänischen Gemüsehändler, dessen Schwiegermutter einen Freund hat, der einmal mit einem tibetanischen Mönch eine Bergtour gemacht hatte und dort auf einen byzantischen Gemüsehändler gestoßen ist, der als Giftmischer für das chinesische Militär arbeitet, der wird mir alles organisieren können. Da müsste ich aber die Schwägerin der Schulkameradin meines Sohnes noch einmal nach der Nummer fragen, da sie den Gemüsehändler ja auch damals beim Urlaub auf Dubai kennen gelernt hat, ray? Heute sind die beiden ja sogar verheiratet, ne! Ich war ja zur Hochzeit auch eingeladen, die fand im engsten Kreis in der nordöstlichsten Provinz Chinas statt, wohin ich aber leider nicht kommen konnte, weil mein Sohn, der Benno..

    RENKEN. Diskutiert hier ruhig weiter herum, es ist schon längst zu spät. Ich gehe jetzt zur Commerzbank, ihr Deppen könnt hier noch den ganzen Abend debattieren.

    SONGHET: Ich biete mich ma an, gege diese Type etwas zu unternehme und diese Aktion zu leite. Ich bin de älteste und habe ma die meiste Erfahrung, musso wisse. Wir riskiere hier unsere Job und dasse Wohle von die Kinder, wenn wir diese Type nicht stoppe! Diese Schule wirde ma in den Untergang geführt!

     

     

    Gerd Renken verlässt den Raum mit aller Ruhe, eine hitzige Diskussion kommt auf, die aber zu keinem Ergebnis führt. Doch am späten Abend entschließt man sich zu einem teuflischen und perfekten Rachefeldzug gegen den Direktor...

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  • Erster Akt

     

    Man zählt das Jahr zweitausendundsieben, als am frühen Dezembermorgen der Kurier und Sportlehrer des reputierten Gymnasiums, welches in diesem Stück den Schauplatz darstellt, Georg Kausemann mit letzter Kraft dem Eingang der verbarrikadierten Schule entgegenstolpert. In der Hand hält er eine Schriftrolle und eine lädierte Videokassette, er stolpert auf den Treppen, richtet sich auf, schaut suchend umher und schwitzt aus allen Poren des Körpers. Er ist beinahe schon am Eingang und erreicht endlich eine der Eingangstüren, die ihm vom Hausmeister geöffnet wird, der ihn mit kaltem und unbeteiligtem Blick anstarrt.

     

    JAROSCH (nach langem Schweigen): Was ist?

    KAUSEMANN (außer Atem): Nein, ich beantworte jetzt keine Fragen!

    JAROSCH (nach langem Schweigen): Na gut. Dann eben nicht!

     

    Der Hausmeister schlägt die Tür abrupt zu und entfernt sich, Herr Kausemann klopft noch gegen die Scheibe, doch er erhält keine Reaktion. Er entschließt sich in seiner Verzweiflung den anderen Weg über den Hintereingang ins Lehrerzimmer zu nehmen. Dort trifft er nahe der Sporthalle auf einer großen Wiese auf den Militärgeneral Künstler, der eine Horde von Fünftklässlern trainiert.

     

    KÜNSTLER: Hey, du Super-Null da hinten, beweg deinen hässlichen Arsch hierher. Und du dahinten, Schätzchen, das ist kein Kaffeekränzchen hier! Starten!

    KAUSEMANN: Herr General, ich wollte nur wissen...

    KÜNSTLER: Schnauze halten, du Null. Niemand quatscht, wenn ich etwas sage.

    KAUSEMANN (entsetzt): Sieben Tage bin ich gelaufen...

    KÜNSTLER (ihn nicht beachtend): Du Idiot dahinten, mach nicht solche impotenten Quietschgeräusche. Setz deinen Arsch in Bewegung und mach zehn Liegestützen!

    KAUSEMANN: Siebenhundert Filmrollen...

    KÜNSTLER: Gebt Gas ihr Vollpfosten. Jetzt noch zehn Minuten und wir kommen zum gemütlichen Teil der Stunde.

    KAUSEMANN: Und endlich habe ich die richtige gefunden.

    KÜNSTLER: Hört mal, Leute, da muss mehr kommen! Ham’wa notiert? Ham’wa verstanden?

    KAUSEMANN: Jetzt muss ich dringend zum Herrn Direktor, aber vorne ist alles verschlossen. Kannst du mir bitte den Schlüssel geben!

    KÜNSTLER: Du Null da hinten, hör auf mit den Damen zu flirten! A wie albern oder was? Mensch, du bist aber nicht gerade einer von der Expertengruppe. Weiter machen!

    KAUSEMANN: Leute...

    KÜNSTLER: Hör mal, Georg, steh hier nicht zur Zierde und mach dich vom Acker! Hier hast du die Schlüssel und damit kommst du durch den Hintereingang. Aber in zwei Minuten will ich die wieder haben... ach ja, bring mir noch einen Kaffee mit.

    KAUSEMANN: Kein Problem, Peter.

    KÜNSTLER: Für dich bin ich immer noch General Künstler. Und jetzt Abmarsch.

     

    Kausemann durchquert den Schulhof und findet sich am Hintereingang der Schule wieder. Kaputte Teller, alte Tüten und vergammelte Pommes zieren die Kulisse. Herr Kausemann öffnet die Hintertür und eilt zum Lehrerzimmer, welches er verschlossen vorfindet. Sein Schlüssel passt jedoch nicht und so wendet er sich hilfesuchend der nächstbesten Klasse zu und betritt durch die offene Tür den Musikraum des Hofkapellmeisters und militärischen Dirigenten Wolfgang Georg.

     

    GEORG (zur Klasse): Gebt mir das hohe C!

    KAUSEMANN: Entschuldigung, Wolfgang, ich muss dich...

    GEORG: Ich spiele euch das noch mal auf CD vor, aber ich muss noch die richtige Rille finden. Ihr habt aber das Prinzip verstanden, oder? (klimpert ein paar schiefe Töne auf dem Klavier und zitiert wahllos einige Volkslieder) Do-Re-Mi-Fa-So. Heut’ kommt die grüne Minna... so waren’s die oiden Rittersleut’... Die selben Melodien und Harmonien wie auch später bei den Beatles. Und die kann man auch vertauschen.

    KAUSEMANN: Wolfgang, ich brauche wirklich dringend...

    GEORG: Nehmt mal Federmappen als Beispiele. Hier habe ich eine grüne, dort eine blaue und hier eine mit rosa Einhörnern. Aber ich kann die auch anders hinstellen, das rosa Einhorn dann nach vorne zum Beispiel. Dieselben Töne, aber eine ganz andere Wirkung!

    KAUSEMANN: So, Leute... könnt ihr bitte mal still sein?

    GEORG: Warum funktioniert denn der Plattenspieler nicht? Ach nein, das ist ja eine CD! Da fällt mir ein, ich habe da noch so eine Schallplatte von Charlie Parker, dem Pionier des Hard Bops, von meinem Urgroßvater, Originalpressung aus den dreißiger Jahren, die spielten damals ein Konzert in so einem... na, ihr wisst schon.. Also, wenn eine Frau und ein Mann sich treffen... also, man nannte das früher... Freudenhäuser...

    KAUSEMANN: Wolfgang, die Schlüssel!

    GEORG: Liegen da auf dem Tisch (abwesend, ohne Kausemann anzugucken). Bring sie mir in drei Minuten wieder, da sind meine Autoschlüssel mit dran, also von meinem Mercedes... oder war das mein BMW... (hält kurz inne) Moment mal, war ich nicht heute mit dem Porsche gekommen?

     

    Kausemann nimmt die Schlüssel, erleichtert, verlässt die Klasse und schließt die Tür zum Lehrerzimmer auf. Er blickt sich verzweifelt um und sucht einen Kollegen und trifft auf Brigitte Baltes, die mit zwei Handtaschen, einem Rucksatz und drei Stapeln Kopien und einem Ordner dem Kurier entgegenkommt.

     

    BALTES: Georg, schön das ich dich mal treffe. Es gibt einige neue interessante sozioökonomische Aspekte, ne? Kannst du, wenn du den Direktor siehst, ihm sagen, dass ich noch nicht mit Paris wegen dem kulturellen Austausch telefonieren konnte? Ich war gestern erst um acht Uhr zu Hause und habe dann noch bis Mitternacht an den Klausuren gesessen und mein Sohn hatte Geburtstag, da musste ich ihm noch einen Kuchen backen. Originale elsässische Rosinen-Spinat-Torte, ohne Backpulver und Mehl, die schmeckt ganz vorzüglich. Das Rezept habe ich von der Patentante meines Schwagers und der ihre Halbschwester hatte ja gestern auch noch angerufen und da kann man sie ja auch nicht gleich abwürgen, wir hatten lange nicht mehr telefoniert, ray? Ne, und da kann man einen ja auch nicht so dreist abwürgen und dann haben wir uns noch zwei Stunden verquatscht... und dann war da ja auch noch mein Kater krank. Mit dem musste ich dann abends auch noch zum Doktor, ne? Gott sei Dank, hatte er nur leichten Durchfall, ne, aber bei so einem Tier kann man ja nie wissen, ray? Und, da habe ich mir in Anbetracht dieser Aspekte gedacht, ich könnte auch noch die Bäckerin direkt neben der Tierarztpraxis besuchen, ne, wo ich schon einmal dort war!

    KAUSEMANN: Brigitte, ich suche gerade selbst...

    BALTES: Also, die Bäckerin kommt ja ursprünglich aus Madagaskar und ihr Bruder arbeitet dort ja im Ministerium für Landwirtschaft, ne? Diese ganzen Maisplantagen im subtropisch-unteräquatorialen Gebiet, da reifen die besonders gut. Die sprechen da auch so ein klares Französisch, wenn ich das jetzt mit dem senegalesischen Akzent oder der frankokanadischen Kultur vergleiche...

    KAUSEMANN: Ich will ja nicht ungehalten wirken...

    BALTES: Also, unter diesen kulturellen Aspekten und der temporalen Verbreitung der französischen Sprache gibt es da diverse fachspezifische und linguistische Differenzen. Und als ich dann das Brot kaufen wollte, hatte sie das Affenbrotbaum-Maisgemisch zum Sonderpreis und da konnte ich mir dann den kleinen Appetitanreger um die Uhrzeit nicht entgehen lassen. Ich hatte ja noch nicht einmal gefrühstückt, ich finde ja nie die Zeit dafür und kaum war ich dann wieder zu Hause, da hat dann ja auch die Betreuerin des Altentreffs in Bensberg-Ost angerufen, um meinen Sohn zu sprechen. Also, mein Benno, der macht ja gerade Zivildienst...

    KAUSEMANN: Liebe Kollegin, wo kann ich den Herrn Direktor finden?

    BALTES: Also, ich bin ja auch gerade erst zur Tür rein. Ich stand ja wieder im Stau, also diese neue Verkehrsinsel in Schlebusch-Nord, das ist ja katastrophal. Wie die Hühner auf der Stange. Und dann musst ich auch noch zur Tankstelle und was da für eine Schlange war. Und diese drastische Erhöhung der Benzinpreise. Ich wollte ja immer den Wagen mit dem Diesel, auch zur Umweltschonung im Zeichen der Klimaerwärmung und der Schmelzung der Pole, aber der Bernd, mein Mann, der meinte dazu immer, dass die Dieselpreise gewissermaßen...

    KAUSEMANN: Sie wissen auch nicht wo er ist?

    BALTES: (verwirrt, dann pikiert) Nein, nein, tut mir leid. Da ist man so im Stress, da habe ich den Direktor auch seit zwei Wochen nicht mehr gesehen, ne? Also, letzte Woche, wollte ich ihn ja auf der Konferenz sehen, ne? Aber da hatte ich eine Bronchitis und mein Hund hatte da eine Lebensmittelvergiftung und da musste ich mit ihm ja auch zur Praxis. Mein Mann kauft ihm immer das falsche Futter, ne? Er mag ja diesen Chappi-Zusatz mit Krautsalat nicht, das verträgt sein Magen nicht, ich kaufe da immer noch Whiskas mit Büffelragout und osttibetanischen Gebetsmühlenkräutern, er mag das Katzenfutter viel lieber...

    KAUSEMANN: Also, Brigitte, wenn du mich entschuldigen würdest, wo frage ich denn nach dem Direktor?

    BALTES: Im Sekretariat, aber das ist gerade abgeschlossen, aber ich habe da die Schlüssel... Moment... (balanciert mit ihren diversen Taschen und kramt unter schwerem Keuchen schließlich einen Schlüsselbund aus ihrer Jackentasche)... so bepackt schon wieder... hier ist er...(überreicht ihn dem Kurier)... ne? Also, wenn du mir den in fünf Minuten wiederbringen könntest..., ich muss hoch zum Filmraum, da wartet meine Französischklasse, du findest mich bestimmt, wenn es schellt, noch drüben...

    KAUSEMANN: Danke, Brigitte.

    BALTES: Keine Ursache, war schön mit dir zu plaudern.

     

    Kausemann stolpert weiter in Richtung Sekretariat, schließt die Tür auf und sieht das Zimmer verlassen. Er wendet sich zögerlich zum Zimmer des Direktors, die Tür ist halb offen, doch statt des Direktors sieht er im Raum lediglich seine Vertretung Birgit Krämer, die sich mit den Lehrern Gilles und Schmerz unterhält.

    KRÄMER: Rita, das ist unverantwortlich von dir! Vor zwei Wochen den Feueralarm ausgelöst, vor vier Tagen das Chemielabor des Kollegen in die Luft gejagt und jetzt dieses Helium-Kochsalzexperiment auf der Lehrertoilette im Erdgeschoss...

    GILLES: Ich bin halt mehr so die biologische Hausfrau...

    KRÄMER: Und dann ihr Schüler, der diese Antischwerkraftgesetze gestern auf dem Schuldach ausführen wollte!

    GILLES: Also, eigentlich ist das ja ein ganz Süßer, aber manchmal gehen die Pferde mit ihm durch.

    KRÄMER: Und du, Renate, du wolltest doch alles bei den Experimenten im Auge behalten. Nachdem die Kollegin Brombach in der Flutlache der Augendusche beinahe ertrunken wäre; da hatte ich dich doch um mehr Vorsicht gebeten. Und als dann doch die Rede auf das Klo kam...

    SCHMERZ: (mit hoher Stimme, verklärtem Blick) Also, das war da nicht so ganz deutlich... ich hatte das Wort „Zoo“ verstanden.

    KRÄMER: Oder das mit dem Gesetz der Schwerkraft.

    SCHMERZ: Welcher Speerwurf?

    KRÄMER: Ich sagte Schwerkraft!

    SCHMERZ: Aber es gab doch gar keine Schlammschlacht...

    KRÄMER: Schwerkraft! Rede ich denn so undeutlich?

    SCHMERZ: Also, das verbitte ich mir! Außerdem war das doch etwas mit Sehkraft, oder?

    KRÄMER: Das kann ja alles nicht wahr sein. Also, man sollte euch vom Dienst suspendieren, alle beide. Aber in Anbetracht der Lage... wer will euren Job schon machen? Und wenn ich auf die Referendare schaue, eine Katastrophe...

    KAUSEMANN (tritt ein): Entschuldigung, ich suche den Herrn Direktor.

    KRÄMER: Er hat Unterricht im Computerraum. Die Schlüssel liegen auf dem Tisch. Aber ich brauche die dringend in zehn Minuten wieder.

    KAUSEMANN: Ich werde mich bemühen.

    KRÄMER: Und, Georg... keine Sekunde später! Sonst gibt es die nächste interne Gehaltskürzung!

    KAUSEMANN: Auf mich ist Verlass, keine Sorge, der Herr Kausemann wird’s schon richten. Herr Kausemann, können Sie mal bitte ruhig sein? Herr Kausemann, können Sie uns jetzt frei geben? Herr Kausemann, können wir nicht Mister Bean gucken? (im Selbstgespräch versunken, verlässt den Raum)

     

    Herr Kausemann verlässt Sekretariat und Lehrerzimmer und wendet sich der Treppe zu, steigt bis ins nächste Stockwerk und steuert auf den Computerraum zu. Dort trifft er zunächst auf Herrn Paar.

     

    PAAR (zur Klasse): Also, ich habe eine gute und eine schlechte Nachricht für euch. Welche wollt ihr zuerst hören? (blickt planlos mit breitem Grinsen durch die Klasse). Na, ich sage erst mal die gute. Der Durchschnitt der Klausur, liegt bei 2,5 (ungläubiges Staunen, Paar lächelt immer noch). Bei 2,5 Punkten in der Klausur. Der Notendurchschnitt liegt bei genau... (röchelt, als er sich mit seiner Krawatte spielend die Kehle kurzzeitig zuschnürt).

    KAUSEMANN: Franz, ich wollte wissen ob du den Chef gesehen hast?

    PAAR: Der ist zum anderen Computerraum gegangen.

    KAUSEMANN: Danke schön.

    PAAR: Moment, der ist von innen verschlossen. Ich gebe dir mal den Schlüssel. Wenn du den vielleicht in fünf Minuten zurückbringen könntest...

    KAUSEMANN: Kein Problem (missmutig).

    PAAR: Ach, Georg, ich habe übrigens einen neuen Witz. Wenn du kurz Zeit hättest, könnte ich dir den erzählen. Also, pass auf: Ein Mathematiker, ein Physiker und ein Ingenieur sollen ein Wettrennen über den Amazonas machen. Als Erstes geht der Mathematiker an den Start und...

    KAUSEMANN: Tut mir Leid, Franz, aber dafür ist nun wirklich keine...

    PAAR: Ach, den kennst du schon? Pass auf, ich habe noch einen anderen Witz. Ein Mathematiker, ein Physiker und ein Biologe erleiden Schiffbruch und stranden auf einer einsamen Insel. Da sehen sie dort eine schwarze Kuh. Da sagt der Biologe...

    KAUSEMANN: Bitte keine Biologiewitze, davon verstehe ich nicht viel...

    PAAR: Na gut, ich kenne noch einen besseren. Ein Mathematiker, ein Chemiker und ein Physiker werden eine Woche lang in eine kahle Zelle gesperrt. Jeder von ihnen bekommt eine Dose Ravioli, aber keine Werkzeuge, um diese zu öffnen. Nach einer Woche öffnet der Gefängniswärter die Zellen. Zunächst die von dem Chemiker...

    KAUSEMANN: Franz, ich habe keine Zeit. Ich muss eine weltumstürzende Meldung überbringen, ich muss dringend weg!

    PAAR: Ich weiß nicht, ich sehe immer mehr ein, dass über meine Witze niemand mehr lachen will. Ich brauche wohl eine neue Strategie...

     

    Georg Kausemann nähert sich nun endlich seinem Ziel, sieht die Tür zum Computerzimmer, vor dem der Wachposten Dr. Frank Hill positioniert ist.

     

    HILL: Oha, hier darf gerade nicht gestört werden. Hier findet ein enorm wichtiger Religionskurs statt.

    KAUSEMANN: Ich bin hier in geheimer Mission.

    HILL: Sind Sie angemeldet?

    KAUSEMANN: Mensch, Frank, kannst du mir mal die Tür aufschließen?

    HILL: Ich werde auf die Anmeldeliste schauen.

    KAUSEMANN: Sieben Tage habe ich gesucht.

    HILL: Oha, wie ich sehe, sehe ich nichts.

    KAUSEMANN: Die Filmrolle gestohlen, vom Gegner verfolgt.

    HILL: Sie dürfen sich aber gerne anmelden. Da bräuchte ich aber ihre genauen Daten.

    KAUSEMANN: Frank, es ist wirklich wichtig.

    HILL: Der Herr Direktor ist beschäftigt. Er wird Sie im Laufe der kommenden Pausen empfangen können.

    KAUSEMANN: Im Laufe der kommenden Pausen?

    HILL: Im Laufe der kommenden Tage. Wenden Sie sich doch stattdessen an die Co-Direktorin, einfach die Treppe links herunter bis ins Erdgeschoss, durch die zwei Glastüren, dann nach rechts und die dritte Tür auf der linken Seite, dann wiederum die erste auf der rechten Seite – und Anklopfen nicht vergessen. Ich muss Sie nun bitten, vorab für diese Audienz ein Formular mit ihren persönlichen Daten auszufüllen...

    KAUSEMANN: Frank, es geht um die Zukunft unserer Schule. Keine Zeit für Formalitäten! Wir können nicht mehr länger warten.

    HILL: Nun gut, ich werde eine einmalige Ausnahme für Sie machen.

     

    Herr Kausemann geht ungeduldig am Wachposten vorbei, schließt die Tür auf und sieht seinen Direktor in den vorderen Reihe bei einem Schüler, sie gucken sich ein Video im Internet an.

     

    RENKEN: Herrlich, wo hast du den Scheiß denn her? Kill Hill, das sollten wir diesem spießigen Türsteher mal zeigen! Oder dem Kausemann, dann lernt der mal eine andere Seite als www.eduvinet.de/mallig kennen.

    KAUSEMANN: Entschuldigung, Gerd, das ich hier so herein platze.

    RENKEN: Georg, altes Haus. Was gibt es?

    KAUSEMANN: Ich weiß ja, dass sie gerade wichtige Recherchen zum Religionsunterricht mit der neunten Klasse...

    RENKEN (lacht): Religionsunterricht? Wir sind doch nicht wegen Gott hier, wer von uns glaubt denn an den? Das mit der Bibel ist doch alles Quatsch, das muss man mal als komplexes Gleichnis sehen. (zur Klasse) Außerdem kriegt ihr kleinkindischen Spastis doch eh nichts auf die Reihe. Na ja, ich habe keinen Bock mehr, fahrt die Rechner runter und dann verpisst euch. Ich muss noch zur Bank, gucken wie die Aktien stehen. Aktien anlegen solltet ihr auch, jetzt guckt doch nicht so bekloppt aus der Wäsche, ihr müsst investieren, am besten in die Fonds, in die ich investiere, dann steigen die auch schön.

    KAUSEMANN: Gerd, ich habe eine wichtige Botschaft.

    RENKEN: Und ich habe keine Zeit. Was gibst du mir?

    KAUSEMANN: (verwirrt) Wie meinst du denn das?

    RENKEN: Na, Geld! Was soll ich denn mit irgend einem anderen Scheiß? Ich mache doch hier keine kostenfreien Überstunden für dich. Zehn Minuten kosten bei mir zwanzig Euro.

    KAUSEMANN: Sieben Tage bin ich gereist... und habe den Film gefunden.

    RENKEN: Was denn? Etwa einen Porno?

    KAUSEMANN: Nein, aber...

    RENKEN: Na, dann ist es ja langweilig.

    KAUSEMANN: Gerd, es geht um alles oder nichts. Ich bin sieben Tage gelaufen.

    RENKEN: Da hätte ich das Auto genommen. Aber so kommst du jetzt sicher ins Guinness Buch der Rekorde. Ich wollte da auch immer herein, als Kandidat für den Lehrer mit den meisten Fehlstunden, aber leider wurde ich von dir intern immer geschlagen! Ich hab jetzt auch keine Zeit, ich muss noch mit dem Schüler sprechen, der seine Wette verloren hat. Der kleine Pisser schuldet mir noch Geld. Große Klappe und keine Ahnung vom Fußball, aber mit mir kann er ruhig weiter Wettgeschäfte machen.

    KAUSEMANN: Gerd, ich flehe dich an.

    RENKEN: Du bist sicher auch noch ganz müde nach der Reise. Hier hast du die Schlüssel, da kannst du dich im Sanitätsraum auf die Therapiecouch legen.

    KAUSEMANN: Brauchst du die Schlüssel wieder?

    RENKEN: Das geht mir doch am Arsch vorbei, was du mit den Schlüsseln machst. Machs so wie ich, entspann dich und lass dich dafür bezahlen.

    KAUSEMANN: Vielleicht hast du ja recht.

    RENKEN (zur Klasse): Ihr Zabel da hinten, macht mal schneller, ich will Feierabend haben. Was... Scheiße, jetzt habe ich die Frage vergessen. (zu Kausemann) Georg, tu mir den Gefallen und schließ hier ab, wenn die Trottel fertig sind.

    KAUSEMANN: Aber was ist mit der Filmrolle?

    RENKEN: Die gucke ich mir mit irgendeiner Klasse mal im Filmraum an, bring sie ins Sekretariat. Jetzt halt mich nicht auf. Was geht mich deine Filmkollektion an?

     

    Er verlässt die Klasse ohne zurück zu blicken, wirft einen Blick auf seine goldene Rolex und verlässt das Gebäude.

     

    KAUSEMANN: (im nachdenklichen Monolog) So Leute, das kann doch nicht so weitergehen. Wenn mir mal irgendjemand zuhören würde. Und nein, ich beantworte keine Fragen, die sollen sich einfach alle hinsetzen und mir zuhören! Womit habe ich das alles verdient? Diese Schule hat einen schlechten Direktor!

     

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  • Gerd der Große


    Ein satirisches Theaterstück


    In drei Akten








    Von Sebastian Kluth









    Vorwort


    Neun Jahre hat mich das Werner-Heisenberg-Gymnasium geprägt und war ein Teil meines täglichen Lebens. Ich habe diese Schule manchmal heiß und innig geliebt, oft aber auch verflucht. Ich habe hier viele Freundschaften knüpfen können, mich aber ebenso über einige Dinge geärgert. Ich habe viele nützliche, horizonterweiternde Dinge gelernt, aber auch viel unwichtiges Gerede mit anhören müssen. Ich bin dankbar für die Zeit an diesem Gymnasium, auch wenn ich frohen Mutes in die Zukunft blicke und mich auf neue Herausforderungen und einen neuen Lebensabschnitt freue.

    Das vorliegende Werk ist eine Hommage an die letzten neun Jahre. Es ist sozusagen mein persönliches Abschiedsgeschenk an eine Schule, die mir selbst viel gegeben hat, daher habe ich das fertige Werk bis heute zurückgehalten.

    Inspiriert von dem Literaturkurs unter Claudia Hierholzer, mit dem wir das Theaterstück „Romulus der Große“ von Friedrich Dürrenmatt erarbeitet und aufgeführt haben, kam mir schon früh die Idee, das historische Umfeld der Komödie und die handelnden Personen auf meine Schule umzumünzen. Ein ignoranter Kaiser, dem alle Kultur und aller Glanz völlig egal ist, der provoziert und den faulen Nichtsnutz spielt, aber durchaus ein intelligenter Mensch mit konkreten Vorstellungen ist, das konnte für mich nach kurzem Überlegen nur ein frühzeitlicher Gerd Renken sein. So fing ich damit an, ein Szenario zu entwerfen und immer mehr Lehrer in das Stück einzubinden. Darunter sind Lehrer, die mich lange auf meinem Weg begleitet haben, aber auch solche, die ich kaum näher kennen gelernt habe oder auch solche, die nicht mehr an unserer Schule verweilen. So kam das Personal meiner Persiflage peu à peu zusammen und ein textliches Konzept wurde auch rasch entworfen, wenngleich es nie meine Absicht war, eine besonders innovative und tiefsinnige Geschichte zu entwerfen. Diese Lektüre soll vor allem amüsant und ein wenig nostalgisch sein und eine Art absurdes, aber unverkennbares Standbild der Schule darstellen. Ich hoffe, dass mir diese nicht ganz einfache Aufgabe einigermaßen gelungen ist und dieses Werk den ein oder anderen Lesern zum Lachen bringt, ihn aber auch zur möglichen (Selbst-) Reflexion anregt.

    Ich möchte darauf hinweisen, dass sämtliche Charaktere bewusst überspitzt dargestellt werden. Viele Charaktereigenschaften basieren zum Teil auf Erzählungen von Mitschülern, Gerüchten oder besonders einschneidenden Erlebnissen, die hier pauschalisiert und zynisch betrachtet werden. Selbstverständlich sehe ich in keiner der hier aufgeführten Lehrkräfte ein Feindbild, denn ich habe mit dem Lehrpersonal der Schule doch fast durchweg sehr positive Erfahrungen gemacht und diesen Menschen viel zu verdanken, sodass es niemals meine Absicht wäre, eine dieser Personen zu kränken oder bloß zu stellen. Wenn ich die beschriebenen Dinge wirklich völlig ernst meinen würde, hätte ich dieses Werk nie in die Hände der Schule gegeben, falls ich an einer solchen überhaupt weiter verweilt geblieben wäre. Somit sollte klargestellt sein, dass ich selbstverständlich keine der hier handelnden Personen für gewalttätig, korrupt, frauenfeindlich, drogenabhängig, zurückgeblieben oder sexuell pervers halte. Man sollte dieses Stück immer mit einem humorvollen Augenzwinkern betrachten, denn es ist eine Satire oder Komödie.

    Was nun aus diesem Werk wird, das liegt nicht bei mir. Wer weiß schon, ob dieses Manuskript die Runde durch das Lehrerzimmer macht, im Schularchiv landet, irgendwo vor sich hinstaubt, der neue Klassiker unter den Schülern wird oder einfach nach der ersten Lektüre enttäuscht in die Tonne getreten oder anderweitig entsorgt wird? Ich kann die Ausmaße dieses Werkes schwerlich einschätzen. Über ein Feedback jeglicher Art bin ich natürlich sehr erfreut, die Schule verfügt sicher über meine Adresse und meine elektronische Anschrift, deren Verwendung ich am ehesten empfehle, da es mich bald vermutlich in die Ferne zieht. Ich freue mich von jeder / jedem von Ihnen zu hören.

    Alle Lehrer, die in diesem Stück nicht erwähnt werden, sollen nicht enttäuscht sein und müssen sich nicht unbedingt als weniger spektakulär oder prägend ansehen. Aber in der Kürze liegt die Würze und das Stück sollte durch zu viele Akteure nicht völlig überfrachtet werden.

    Dies soll als Einleitung aber genügen. Ich wünsche eine angenehme Lektüre.



    Ihr Sebastian Kluth

    (Leverkusen im Juni 2009)

    (Erarbeitung und Fertigstellung des Werkes: 2008)





























    Gerd der Große – Aufstieg oder Niedergang eines Gymnasiums



    Personal:

    Gerd „der Große“ Renken            - Schuldirektor und Religionslehrer ohne Glauben

    Moby Songhet                      - Chemie-Lehrer und ärgster Konkurrent des Direktors

    Olaf Küster                                   - Direktor einer konkurrierenden Schule

    Hans Peter Braun                           - Co-Direktor des Olaf Küsters  

    Renate Schmerz                             - Botschafterin,  Diplomatin des Gymnasiums

    Birgit Krämer                                 - Co-Direktorin des Gymnasiums

    Georg Kausemann                         - Kurier und Sportlehrer

    Peter Künstler                                - Militärgeneral

    Wolfgang Georg                            - Dirigent der militärischen Kapelle

    Rita Gilles                                      - Alchimistin und Spionageagentin des Gymnasiums

    Dr. Frank Hill                                - Späher und Wachmann

    Dr. Jarosch                                     - Hausmeister und Herumtreiber

    Dr. Paar                                          - Informatiker

    Heike Bischoff                               - Pädagogin

    Brigitte Baltes                                - eine weitere Pädagogin und Botschafterin

    Michael Doyé                                - Seelsorger der Schule

    Norbert Hölzer                               - Leiter des Bistros und der Cafeteria und Religionslehrer

    Gianni Sammarro                  - Bote und Meister der Rhetorik

     

    Sowie diverse Statisten

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