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    La visite d’une représentante de l’organisme «CADUS», une abréviation pour «Centre alternatif de déplacement urbain de Saguenay» dans le cadre du cours «Villes et société urbaine» m’a inspiré à mettre l’accent sur l’état du développement durable dans la ville de Saguenay qui demeure plutôt médiocre malgré quelques espoirs.

              L’organisme CADUS offre ainsi des services en forme de conseils ou de campagnes de sensibilisations. Il est financé à cent-mille dollars canadiens par le ministère des Transports. Soixante-mille dollars canadiens viennent d’autres partenaires financiers comme l’Université du Québec à Chicoutimi ainsi que les deux cégeps et les commissions scolaires de la région. Ses plans d’actions visent à soutenir le gouvernement provincial dans ses objectifs pour atteindre l’indépendance énergétique tout en promouvant de saines habitudes vie et en conscientisant au lieu de moraliser.

    «ICI sans auto» est par exemple une démarche visant l’analyse des besoins des commerces, industries et institutions de cent employés et plus désirant d’approprier une démarche de transport durable. La promotion et la mise en place de mesures favorisant l’adoption de l’écomobilité est également la préoccupation principale du programme « Au boulot sans autosolo» qui vise plutôt les commerces, industries et institutions entre vingt-cinq et cent employés dans leur but de favoriser l’utilisation des transports en commun, du vélo ou de faire de courts chemins à pied. Lors de ses analyses, l’organisme a reçu des témoignages de plusieurs employés qui prennent plus de temps à démarrer leur voiture en hiver et de passer à travers les embouteillages avant de se trouver un stationnement que de faire le même chemin de la maison au lieu de travail en cinq minutes à pied. Le principal problème est que la voiture est vue comme un symbole d’un certain confort, d’un niveau d’indépendance et d’un statut social auquel la plupart des gens ne veulent pas renoncer.

                À part des organismes engagés tels que CADUS, il y a également le «Conseil régional de l’environnement et du développement durable du Saguenay-Lac-Saint-Jean». Parmi ses projets, on trouve des sessions d’éducation en enseignement préscolaire et primaire relatives à l’environnement qui soulignent le prince des 3R-V: réduire, réemployer, recycler et valoriser la matière. Durant la dernière décennie, le «plan de prévention contre la prolifération des algues bleu-vert» a été un des plus grands projets au niveau du développement durable en région. Les «Rendez-vous de l’énergie» dont la ville de Saguenay fait partie visent même à mobiliser et à consulter la population de toutes les régions du Québec au sujet de la dépendance envers le pétrole. La ville participe également au «Défi Climat» qui est la plus vaste campagne de sensibilisation et de mobilisation pour la lutte aux changements climatiques au Québec.

                Malgré ces initiatives, il reste encore un long chemin à faire dans la belle province. Selon le programme «ICI On RECYCLE!» qui a pour objectif d’encourager, d’accompagner et de faire concrètement reconnaître les établissements qui choisissent de diminuer leurs impacts sur l’environnement, le taux de mise en valeur des matières résiduelles a atteint 53% dans les industries, commerces et institutions de la province pour l’année 2008, alors que la «Politique québécoise de gestion des matières résiduelles» de l'année visait un taux de 80%. De plus, 40% des gaz à effet de serre émis au Québec proviennent du transport.

                Au niveau de la ville de Saguenay, la situation est encore plus précaire. Selon CADUS, 85.1% des travailleurs saguenéens utilisent la voiture. Plusieurs nouveaux quartiers en ville sont mal aménagés et ne contiennent ni d’espaces verts ni de dépanneurs ce qui force les habitants de se déplacer encore plus en voiture. La ville est en général très mal aménagée pour les piétons. Les trottoirs sont souvent abimés, rarement rénovés et même inexistants à certains moments. Ils ne sont pas du tout aménagés pour les gens se déplaçant en chaise roulante, ou pour les personnes âgées. Malgré plusieurs longs voyages dispendieux du maire dans des pays exotiques tels que l’Allemagne ou la Slovaquie, le projet d’un centre-ville pédestre ne semble pas avancer. Il y a très peu de moyens de traverser de façon sécuritaire les routes principales de la ville, par exemple entre les deux grands centres d’achats à Chicoutimi. Les conducteurs ne font pas seulement fréquemment des excès de vitesse ou s’engagent même dans des courses de route durant la nuit, mais certains manquent même de respect envers les cyclistes et les piétons en klaxonnant ou même en accélérant agressivement lorsque ceux-ci tentent de traverser les rues. Trente pourcent du budget net des familles de la région est alloué à l’automobile ce qui cause une disparition progressive de l’esprit de communauté, d’entraide et de voisinage. Les transports en commun ne sont pas une réelle alternative. La société de transport du Saguenay n’affiche pas d’horaire à la grande majorité des arrêts, n’installe pas suffisamment d’abris pour les clients, offre un horaire peu favorable aux jeunes qui veulent sortir le samedi ou le dimanche et ne dispose toujours d’aucun moyen d’offrir de la monnaie de change lorsqu’on veut payer si les conducteurs d’autobus n’ont pas abandonné leur véhicule et leurs clients sans surveillance pour aller fumer ou prendre un café comme c’est souvent le cas.   

                Selon un article de Radio Canada datant du 27 juin 2012, les politiques de Saguenay ne cadrent pas du tout avec son plan de développement durable. La ville devrait nommer un coordonnateur en matière d’environnement et de développement durable selon la suggestion de la vérificatrice générale de la Ville dans son dernier rapport annuel, mais le maire semble rester hésitant à l’idée. Pourtant, plusieurs dossiers pressent comme la création d’un nouveau site d’enfouissement des déchets, puisque celui du secteur Laterrière aura atteint sa capacité maximale d’ici 2017.

                Pour améliorer la situation, le gouvernement provincial, les municipalités régionales de comté et la ville de Saguenay devraient investir encore plus dans des organismes verts à but non lucratif vu que le gouvernement fédéral fait plutôt régresser le dossier. Concrètement, la ville devrait songer à engager un coordonnateur en matière d’environnement et de développement durable tout en sensibilisant la population à une problématique réelle qui prend de l’émergence. Elle pourrait investir davantage dans les infrastructures mal adaptées aux besoins des citoyens à l’aide d’innovations et de rénovations concrètes après tant de projets avortés et de voyages peu efficaces généreusement financés par Promotion Saguenay. Enfin, la ville devrait chercher à améliorer rapidement les services de transport en commun retardataires. Espérons que des progrès concrets seront faits dans cette direction, même si ces propositions viennent d’un ordinaire journaliste dont certains ne sont pas capables de prononcer le nom.

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  • Bonjour à toutes et à tous,

    voici un tout nouvel article de ma part pour le journal étudiant qui porte sur l'état du développement durable au sein de la ville de Saguenay. J'attends vos réactions, veuillez me laisser vos commentaires constructifs, s'il vous plaît!

     

     

    La visite d’une représentante de l’organisme «CADUS», une abréviation pour «Centre alternatif de déplacement urbain de Saguenay» dans le cadre du cours «Villes et société urbaine» m’a inspiré à mettre l’accent sur l’état du développement durable dans la ville de Saguenay qui demeure plutôt médiocre malgré quelques espoirs.

                L’organisme CADUS offre ainsi des services en forme de conseils ou de campagnes de sensibilisations. Il est financé à cent-mille dollars canadiens par le ministère des Transports. Soixante-mille dollars canadiens viennent d’autres partenaires financiers comme l’Université du Québec à Chicoutimi ainsi que les deux cégeps et les commissions scolaires de la région. Ses plans d’actions visent à soutenir le gouvernement provincial dans ses objectifs pour atteindre l’indépendance énergétique tout en promouvant de saines habitudes vie et en conscientisant au lieu de moraliser.

    «ICI sans auto» est par exemple une démarche visant l’analyse des besoins des commerces, industries et institutions de cent employés et plus désirant d’approprier une démarche de transport durable. La promotion et la mise en place de mesures favorisant l’adoption de l’écomobilité est également la préoccupation principale du programme « Au boulot sans autosolo» qui vise plutôt les commerces, industries et institutions entre vingt-cinq et cent employés dans leur but de favoriser l’utilisation des transports en commun, du vélo ou de faire de courts chemins à pied. Lors de ses analyses, l’organisme a reçu des témoignages de plusieurs employés qui prennent plus de temps à démarrer leur voiture en hiver et de passer à travers les embouteillages avant de se trouver un stationnement que de faire le même chemin de la maison au lieu de travail en cinq minutes à pied. Le principal problème est que la voiture est vue comme un symbole d’un certain confort, d’un niveau d’indépendance et d’un statut social auquel la plupart des gens ne veulent pas renoncer.

                À part des organismes engagés tels que CADUS, il y a également le «Conseil régional de l’environnement et du développement durable du Saguenay-Lac-Saint-Jean». Parmi ses projets, on trouve des sessions d’éducation en enseignement préscolaire et primaire relatives à l’environnement qui soulignent le prince des 3R-V: réduire, réemployer, recycler et valoriser la matière. Durant la dernière décennie, le «plan de prévention contre la prolifération des algues bleu-vert» a été un des plus grands projets au niveau du développement durable en région. Les «Rendez-vous de l’énergie» dont la ville de Saguenay fait partie visent même à mobiliser et à consulter la population de toutes les régions du Québec au sujet de la dépendance envers le pétrole. La ville participe également au «Défi Climat» qui est la plus vaste campagne de sensibilisation et de mobilisation pour la lutte aux changements climatiques au Québec.

                Malgré ces initiatives, il reste encore un long chemin à faire dans la belle province. Selon le programme «ICI On RECYCLE!» qui a pour objectif d’encourager, d’accompagner et de faire concrètement reconnaître les établissements qui choisissent de diminuer leurs impacts sur l’environnement, le taux de mise en valeur des matières résiduelles a atteint 53% dans les industries, commerces et institutions de la province pour l’année 2008, alors que la «Politique québécoise de gestion des matières résiduelles» de l'année visait un taux de 80%. De plus, 40% des gaz à effet de serre émis au Québec proviennent du transport.

                Au niveau de la ville de Saguenay, la situation est encore plus précaire. Selon CADUS, 85.1% des travailleurs saguenéens utilisent la voiture. Plusieurs nouveaux quartiers en ville sont mal aménagés et ne contiennent ni d’espaces verts ni de dépanneurs ce qui force les habitants de se déplacer encore plus en voiture. La ville est en général très mal aménagée pour les piétons. Les trottoirs sont souvent abimés, rarement rénovés et même inexistants à certains moments. Ils ne sont pas du tout aménagés pour les gens se déplaçant en chaise roulante, ou pour les personnes âgées. Malgré plusieurs longs voyages dispendieux du maire dans des pays exotiques tels que l’Allemagne ou la Slovaquie, le projet d’un centre-ville pédestre ne semble pas avancer. Il y a très peu de moyens de traverser de façon sécuritaire les routes principales de la ville, par exemple entre les deux grands centres d’achats à Chicoutimi. Les conducteurs ne font pas seulement fréquemment des excès de vitesse ou s’engagent même dans des courses de route durant la nuit, mais certains manquent même de respect envers les cyclistes et les piétons en klaxonnant ou même en accélérant agressivement lorsque ceux-ci tentent de traverser les rues. Trente pourcent du budget net des familles de la région est alloué à l’automobile ce qui cause une disparition progressive de l’esprit de communauté, d’entraide et de voisinage. Les transports en commun ne sont pas une réelle alternative. La société de transport du Saguenay n’affiche pas d’horaire à la grande majorité des arrêts, n’installe pas suffisamment d’abris pour les clients, offre un horaire peu favorable aux jeunes qui veulent sortir le samedi ou le dimanche et ne dispose toujours d’aucun moyen d’offrir de la monnaie de change lorsqu’on veut payer si les conducteurs d’autobus n’ont pas abandonné leur véhicule et leurs clients sans surveillance pour aller fumer ou prendre un café comme c’est souvent le cas.   

                Selon un article de Radio Canada datant du 27 juin 2012, les politiques de Saguenay ne cadrent pas du tout avec son plan de développement durable. La ville devrait nommer un coordonnateur en matière d’environnement et de développement durable selon la suggestion de la vérificatrice générale de la Ville dans son dernier rapport annuel, mais le maire semble rester hésitant à l’idée. Pourtant, plusieurs dossiers pressent comme la création d’un nouveau site d’enfouissement des déchets, puisque celui du secteur Laterrière aura atteint sa capacité maximale d’ici 2017.

                Pour améliorer la situation, le gouvernement provincial, les municipalités régionales de comté et la ville de Saguenay devraient investir encore plus dans des organismes verts à but non lucratif vu que le gouvernement fédéral fait plutôt régresser le dossier. Concrètement, la ville devrait songer à engager un coordonnateur en matière d’environnement et de développement durable tout en sensibilisant la population à une problématique réelle qui prend de l’émergence. Elle pourrait investir davantage dans les infrastructures mal adaptées aux besoins des citoyens à l’aide d’innovations et de rénovations concrètes après tant de projets avortés et de voyages peu efficaces généreusement financés par Promotion Saguenay. Enfin, la ville devrait chercher à améliorer rapidement les services de transport en commun retardataires. Espérons que des progrès concrets seront faits dans cette direction, même si ces propositions viennent d’un ordinaire journaliste dont certains ne sont pas capables de prononcer le nom.



    Bonne lecture et merci pour votre attention!

    Votre Sebastian Kluth

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    Cet article parlera d’un sport que j’adore autant que le hockey sur glace, mais qui est quelque peu négligé au Canada et au Québec: le soccer. Pourtant, depuis cette année, ce sport mondial a connu une importante montée en qualité et en visibilité au Québec grâce à la saison inaugurale de l’Impact de Montréal dans la ligue majeure de soccer. Après une tournure plus que décevante de la dernière saison des Canadiens de Montréal, un retour encore lointain des Nordiques de Québec et un lock-out dans la ligue nationale de hockey, il est intéressant de découvrir un nouveau sport et de récapituler les huit premiers mois de l’Impact de Montréal en MLS.

    La saison 2012 a été la première en Major League Soccer qui est la plus grande et la plus importante ligue de soccer nord-américaine pour la toute nouvelle équipe de l’Impact de Montréal. Depuis la fondation de l’équipe en 1992, les onze montréalais avaient déjà gagné les championnats de l’American Professional Soccer League en 1994, de l’A-League en 2004, des United Soccer Leagues en 2009 ainsi que sept Coupes des Voyageurs entre 2002 et 2008. Après avoir fait partie de quatre ligues différentes et peu stables en moins de vingt ans, l’homme d’affaires canadien et propriétaire de l’équipe Joseph Saputo a songé de faire la demande officielle pour l’accession de l’Impact de Montréal à la MLS après l’expansion du stade Saputo en 2007. Jusqu’en 2009, c’était le Toronto FC qui avait signé un contrat exclusif avec la MLS qui le légitimait comme seule équipe canadienne, mais l’équipe montréalaise figurait par la suite parmi les candidats lors de l’expansion de la ligue pour la saison 2011. Malgré le soutien financier de l’homme d’affaires américain George N. Gillet Jr. possédant des intérêts dans plusieurs équipes et organismes sportifs en Amérique du Nord et même en Angleterre, la demande n’a d’abord pas été retenue. C’étaient plutôt les Timbers de Portland ainsi que les Whitecaps de Vancouver qui ont joint la ligue. Mais Joseph Saputo continuait ses démarches et sa demande fut finalement retenue pour l’année suivante quand l’Impact de Montréal joignait la ligue comme dix-neuvième équipe. Le prix d’accès à la ligue de quarante millions de dollars américains a été payé par la famille Saputo. En ce moment-même, les gérants de la MLS étudient les offres d’expansion pour une vingtième et dernière équipe dans un proche avenir.

    Après avoir présenté son nouveau logo basé sur les couleurs blanc et bleu de l’équipe, une fleur de lys, quatre étoiles et le slogan «Tous pour gagner», une équipe d’anciens et de nouveaux joueurs fut établie à partir de l’automne 2011. L’ancien assistant de l’équipe nationale de soccer des États-Unis Jesse Marsch devint alors l’entraîneur en chef de la nouvelle équipe. Le défenseur colombien Nelson Rivas venant de l’équipe renommée de l’Inter Milan devint le premier joueur sous contrat MLS à Montréal. L’entraînement pour la saison débuta en janvier et l’équipe participa à des camps d’entraînement à Guadalajara, à Los Angeles et à Lake Buena Vista où elle obtenait des résultats plutôt moyens. La véritable saison débuta avec un match à l’extérieur le 10 mars 2012 durant lequel l’équipe s’inclina 2 à 0 contre les Whitecaps de Vancouver. Une semaine plus tard, l’équipe ne donna pas son premier match à domicile au stade Saputo, qui se trouve en construction d’expansion en ce moment, mais bien dans le stade olympique de Montréal devant une foule record de 58 912 spectateurs lors d’un match nul de 1 à 1 contre le Chicago Fire dans la ligue majeure de soccer. C’est le capitaine américain de l’équipe Davy Arnaud qui marqua alors le tout premier but de l’histoire de l’Impact de Montréal dans la ligue. Après un départ difficile, ce n’est qu’au sixième match lors d’une victoire de 2 à 1 à l’extérieur contre le Toronto FC que l’équipe inscrivit sa première victoire dans la ligue. C’étaient l’attaquant bosniaque Siniša Ubiparipović et l’attaquant américain Andrew Wenger qui marquèrent pour l’Impact de Montréal. C’est lors du neuvième match que l’équipe marqua sa première victoire à domicile de 2 à 0 contre les Timbers de Portland grâce aux buts de l’Italien Bernardo Corradi et du Bosniaque Siniša Ubiparipović. Lors du onzième match de la saison, une foule record de 60 860 spectateurs assista au match de leur équipe dans le stade olympique contre le Galaxy de Los Angeles avec des joueurs vedettes tels que l’Irlandais Robbie Keane, l’Américain Landon Donovan, le Brésilien Juninho ou encore l’Anglais David Beckham. L’Impact de Montréal réussit à faire un match nul contre l’adversaire favorisé grâce au but du capitaine Davy Arnaud. Entre le 28 juillet et le 25 août, l’Impact de Montréal réussit même à gagner cinq matchs de suite dont quatre à domicile, mais malgré ses efforts vers la fin de la saison, l’équipe ne réussit plus à s’inscrire pour les séries éliminatoires.

    En ce qui concerne l’équipe elle-même, celle-ci est hautement diversifiée avec des joueurs de treize nationalités différentes dont la majorité vient des États-Unis. Il n’y a que cinq joueurs canadiens dans l’équipe dont deux d’origine québécoise. Même au niveau de l’âge, l’équipe est hautement divisée allant du jeune défenseur Karl Ouimette de vingt ans à l’attaquant Eduardo Sebrango de trente-neuf ans qui a connu une longue carrière au sein de l’Impact de Montréal. C’est le capitaine Davy Arnaud qui a fait le plus de matchs pour son équipe durant la saison inaugurale, suivi de près par Felipe Martins qui a même passé plus de minutes sur le terrain et par Collen Warner. Les meilleurs marqueurs sont Patrice Bernier, Sanna Nyassi et Marco Di Vaio.

    Pour conclure, l’Impact de Montréal a prouvé durant sa première saison qu’elle sait attirer de grandes foules record. Durant sa première saison, l’équipe a déjà établi plusieurs records comme le plus grand nombre de victoires d’une équipe canadienne en MLS, le plus grand nombre de victoires lors d’une saison inaugurale en MLS et le plus grand nombre de buts réalisés par une équipe d’expansion. L’équipe promeut le soccer au Canada et au Québec. Ce sport pourrait jouer d’autant plus un grand rôle dans le futur face au lock-out de la ligue nationale de hockey et aux résultats décevants des Canadiens de Montréal. L’équipe a fait ses preuves qu’elle ne sert pas comme chaire à canon. Elle a réussi à accrocher une place respectable au centre du tableau. En analysant les tendances positives vers la fin de la saison, l’équipe semble être prête pour s’attaquer aux séries éliminatoires de la saison prochaine.

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  • Taegukgi hwinalrimyeo / The Brotherhood Of War (2004)

     

    This is not only the best movie of the year but easily one of the best war movies ever done in history of cinema until today and beats most modern Hollywood productions.

    This movie simply incarnates everything war is about and it perfectly shows the madness of the Korean war and even its impact on modern life in Korea. The film is about being separated from family, saving someone you love at all costs, getting used and abused by political propaganda, going through changes and identity crisis, fighting for your life on a blood-red battlefield, seeking for peace and vengeance, meandering between madness and relief.

    The acting of this movie is absolutely outstanding from the two gripping and profound main characters over their desperate family members to the cynical politicians and soldiers. Don't even try to find one, there is no bad actor in here and every actor or actress delivers one if not the best job of his or her career on here.

    The movie is perfectly filmed and features impressive fighting scenes with realistic special effects, stunning landscapes and outstanding choreographies with dark or vivid colour and light effects. The scene with the slayed bodies in an abandoned North Korean village, the fighting scenes between prisoners in a bloody and inhuman game, the assassination of the so-called traitors, the arrival of the hordes of Chinese soldiers on the battlefield and the final battle of the movie are only a few breathtaking examples for the high quality filming.

    The story is as hectic, twisted and unbelievable as the whole madness of war and features many ups and downs, many gripping changes and a few little twists. Some people might find this aspect a little bit exaggerated but I think the opposite as it perfectly portrays the extreme feelings everybody is going through in wartime.

    At the end, this movie is also highly emotional. In the end of the film, I just couldn't help and was about to cry because the whole story is an emotional drama of a rare high quality. The final scenes where you see one of the characters as an old man who learns the truth about the past is one of the most touching movie scenes I have seen in quite a while.

    If you care about war movies, this one has to be your new bible and you should watch this at all costs as it easily beats all modern Western war movie productions that appear pathetic, repetitive and superficial next to this masterpiece. This film should get more international recognition and should be used in any school of the world to show children the true madness of war. This is a work for the ages, so don't hesitate to check this out. I might watch this movie at least once a year and will probably never get tired of it which speaks volumes for the movie's impact on me and many people seem to feel exactly the same. Trust the highly favorable ratings by critics and fans and don't miss the chance to watch this film.

     

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  • Jin líng shí san chai / The Flowers Of War (2011)

     

    This is one of the more interesting movies about the infamous rape of Nanking during the Japanese invasion. In comparison to many other contemporary Chinese history flicks, this one is gladly not so much overloaded with patriotic propaganda aspects apart of a lonesome Chinese solider who easily kills dozens of Japanese soldiers in one scene.

    The movie focuses much more on stunning costumes, epic graphics and a great camera work. Zhang Yimou is definitely one of the best directors world wide in this category and just this aspect is worth experiencing this film.

    The film also has a very strong character development. Christian Bale really shines in his role as alcoholic mortician and goes through quite some changes. Another amazing acting comes from the young and highly talented Ni Ni who is not only one of the most beautiful women in modern cinema but also a convincing actress in her role as a tough prostitute with a breakable heart. The acting of Huang Tianyuan as desperate but energizing assistant and protégé of the deceased head father of the convent is also stunning and I hope to see more movies with him in the future.

    The characters all get some depth and have a quite good chemistry that grows over the movie and makes the heroic sacrifice of the prostitutes for the convent schoolgirls credible in the end. This is where the drama gets really human and touching and you may have a little tear in your eyes by watching the final moments of this film. Despite the dark and desperate historic context and many tension filled moments, this film also some humorous moments that light up the atmosphere and where Christian Bale really shines. Let's also mention that some of the Japanese and especially Colonel Hasegawa who is portrayed by the strong Atsuro Watabe get some depth through this film and are not only represented as brutal killing machines but as cultivated and intellectual characters with a slightly sadistic core which makes them more realistic.

    Even though this movie has a few lengths, it's strong enough to convince thanks to a very great acting with true emotions. The ending is a little bit too open in my humble opinion and I would have liked something more concrete but this only shows how much one gets to adore all these characters in a little bit less than two hours and a half of running time. Any fan of contemporary Chinese cinema should definitely check this very detailed, passionate and visual movie out.

     

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