Chers lecteurs et chères lectrices de mon blogue,

voici mon premier article écrit en collaboration pour le journal des étudiants et des étudiantes de l'Université du Québec à Chicoutimi. Il s'agit d'un article mi-sérieux, mi-satirique sur un sujet d'actualité dans les murs de notre université que j'ai composé avec mon ami et collègue Jean-Daniel Genest (qui trouve notre collaboration "crassique"). Les photos ont été prises par nous-mêmes et par une amie espagnole. Bonne lecture avec cette première unique sur mon blogue.

Bonne "cup", bad "cup"

         Depuis un bon moment, la cantine, un sous-organisme appartenant à l’univers du MAGE-UQAC, subit un fléau: le détournement d’or blanc. Certains, en lisant ceci, commencent à avoir le sourire aux lèvres et pourraient même trouver cela ridicule et ce l’est. À chaque jour, cet or, caché dans un réfrigérateur qui est situé dans un lieu non-fréquenté, entre deux machines à café près du centre social et du BarUQAC, n’est pas utilisé comme certaines personnes le voudraient. Au lieu d’utiliser cette crème précieuse pour épaissir leurs cafés, certains en consomment dans des gobelets comme s’il s’agissait d’un verre de lait, font des concours de calage ou s’en ramènent une quantité importante à la maison pour leurs besoins personnels.

Les gobelets de lait sont détournés en de plus en plus grandes quantités 

 Pourquoi voler cette ressource gratuite quand on peut avoir un véritable Tetra Pak de lait frais pour une poignée de dollars à la cafétéria?  Le gobelet de lait ne devrait servir qu’au café et non à la consommation pure, mais d’un autre côté le MAGE-UQAC semble sous-estimer l’utilité plus ou moins innovatrice que certains membres de la communauté intellectuelle au Saguenay peuvent trouver à ces gobelets. Ils en ajoutent dans leurs desserts, l’utilisent comme munition pour des jeux cocasses ou s’en servent pour calmer leur soif entre deux cours comme s’il s’agissait d’un distributeur d’eau. À part de ces raisons pratiques, il ne faut pas non plus négliger le facteur psychologique. Peut-être que certains ne sont tout simplement pas capables de se détacher de la période de leur allaitement, s’ennuient du lait frais donné par les vaches jeannoises dans les fermes pittoresques de leurs grands-parents ou veulent juste paraître cool entre amis en subissant la pression des pairs. Il est peut-être aussi temps qu’un service de garderie soit enfin instauré sur le terrain de l’université.

Certains consomment l'or blanc comme de l'eau potable

 Après tout, faire des verres de lait avec ces petits contenants ne fait pas preuve d’individualisme ou d’innovation, mais plutôt d’un niveau flagrant d’immaturité et d’une perte de temps colossale. Il s’agit d’un véritable gaspillage en grande quantité qui coûte cher au MAGE-UQAC et ainsi aussi à tous les étudiants qui financent ce mouvement avec leurs frais de scolarité. Après tant de manifestations des porteurs de carrés rouges contre la hausse des frais de scolarité, ceux-ci devraient songer à s’unir de nouveau pour empêcher la hausse des produits de la cafétéria et de la cantine causée par les voleurs de gobelets de lait. Après le printemps érable, voici l’automne laitier!

La consommation de lait est devenue un passe-temps abusivement apprécié par certains étudiants au BarUQAC

Par JEAN-DANIEL GENEST et SEBASTIAN KLUTH

La vente secrète de gobelets de lait sur le terrain des résidences Val-Lombrette de l'UQAC est devenue un revenu non négligable pour certains étudiants.

Post scriptum:

Ceci n'est que le début d'une collaboration qui devrait porter ses fruits très bientôt. Après la suite de ma nouvelle émission "Ô Canada" s'ensuit une émission qui sera intitulée "La voix du peuple". Une autre idée d'émission dont j'ai déjà parlé qui porterait le nom de "Top Chrono!" est également en planification pour plus tard. Pour plus de nouvelles, suivez tout simplement mon blogue.

Ceci étant dit, j'aimerais bien faire d'autres collaborations de ce genre, peut-être même avec des personnes en dehors de mon cercle d'amis proche. Ensemble, c'est toujours plus plaisant que tout seul! Faites-moi signe ou laissez un commentaire, si vous avez de bonnes idées.

La saison 2012 a été la première en Major League Soccer qui est la plus grande et la plus importante ligue de soccer nord-américaine pour la toute nouvelle équipe de l’Impact de Montréal. Depuis la fondation de l’équipe en 1992, les onze montréalais avaient déjà gagné les championnats de l’American Professional Soccer League en 1994, de l’A-League en 2004, des United Soccer Leagues en 2009 ainsi que sept Coupes des Voyageurs entre 2002 et 2008. Après avoir fait partie de quatre ligues différentes et peu stables en moins de vingt ans, l’homme d’affaires canadien et propriétaire de l’équipe Joseph Saputo a songé de faire la demande officielle pour l’accession de l’Impact de Montréal à la MLS après l’expansion du stade Saputo en 2007. Jusqu’en 2009, c’était le Toronto FC qui avait signé un contrat exclusif avec la MLS qui le légitimait comme seule équipe canadienne, mais l’équipe montréalaise figurait par la suite parmi les candidats lors de l’expansion de la ligue pour la saison 2011. Malgré le soutien financier de l’homme d’affaires américain George N. Gillet Jr. possédant des intérêts dans plusieurs équipes et organismes sportifs en Amérique du Nord et même en Angleterre, la demande n’a d’abord pas été retenue. C’étaient plutôt les Timbers de Portland ainsi que les Whitecaps de Vancouver qui ont joint la ligue. Mais Joseph Saputo continuait ses démarches et sa demande fut finalement retenue pour l’année suivante quand l’Impact de Montréal joignait la ligue comme dix-neuvième équipe. Le prix d’accès à la ligue de quarante millions de dollars américains a été payé par la famille Saputo. En ce moment-même, les gérants de la MLS étudient les offres d’expansion pour une vingtième et dernière équipe dans un proche avenir.

Après avoir présenté son nouveau logo basé sur les couleurs blanc et bleu de l’équipe, une fleur de lys, quatre étoiles et le slogan «Tous pour gagner», une équipe d’anciens et de nouveaux joueurs fut établie à partir de l’automne 2011. L’ancien assistant de l’équipe nationale de soccer des États-Unis Jesse Marsch devint alors l’entraîneur en chef de la nouvelle équipe. Le défenseur colombien Nelson Rivas venant de l’équipe renommée de l’Inter Milan devint le premier joueur sous contrat MLS à Montréal. L’entraînement pour la saison débuta en janvier et l’équipe participe à des camps d’entraînement à Guadalajara, à Los Angeles et à Lake Buena Vista où elle obtenait des résultats plutôt moyens. La véritable saison débuta avec un match à l’extérieur le 10 mars 2012 durant lequel l’équipe s’inclina 2 à 0 contre les Whitecaps de Vancouver. Une semaine plus tard, l’équipe ne donna pas son premier match à domicile au stade Saputo qui se trouve en construction d’expansion en ce moment, mais bien dans le stade olympique de Montréal devant une foule record de 58,912 spectateurs lors d’un match nul de 1 à 1 contre le Chicago Fire dans la ligue majeure de soccer. C’est le capitaine américain de l’équipe Davy Arnaud qui marqua alors le tout premier but de l’histoire de l’Impact de Montréal dans la ligue. Après un départ difficile, ce n’est qu’au sixième match lors d’une victoire de 2 à 1 à l’extérieur contre le Toronto FC que l’équipe inscrivit sa première victoire dans la ligue. C’étaient l’attaquant bosniaque Siniša Ubiparipović et l’attaquant américain Andrew Wenger qui marquèrent pour l’Impact de Montréal. C’est lors du neuvième match que l’équipe marqua sa première victoire à domicile de 2 à 0 contre les Timbers de Portland grâce aux buts de l’italien Bernardo Corradi et du bosniaque Siniša Ubiparipović. Lors du onzième match de la saison, une foule record de 60,860 spectateurs assista au match de leur équipe dans le stade olympique contre le Galaxy de Los Angeles avec des joueurs vedettes internationales telles que l’irlandais Robbie Keane, l’américain Landon Donovan, le brésilien Juninho ou encore l’anglais David Beckham. L’Impact de Montréal réussit à faire un match nul contre l’adversaire favorisé grâce au but du capitaine Davy Arnaud. Entre le 28 juillet et le 25 août, l’Impact de Montréal réussit même à gagner cinq matchs de suite dont quatre à domicile, mais malgré ses efforts vers la fin de la saison, l’équipe ne réussit plus à s’inscrire pour les séries éliminatoires.

En ce qui concerne l’équipe elle-même, celle-ci est hautement diversifiée avec des joueurs de treize nationalités différentes dont la majorité vient des États-Unis. Il n’y a que cinq joueurs canadiens dans l’équipe dont deux d’origine québécoise. Même au niveau de l’âge, l’équipe est hautement divisée allant du jeune défenseur Karl Ouimette de vingt ans à l’attaquant Eduardo Sebrango de trente-neuf ans qui a connu une longue carrière au sein de l’Impact de Montréal. C’est le capitaine Davy Arnaud qui a fait le plus de matchs pour son équipe durant la saison inaugurale, suivi de près par Felipe Martins qui a même passé plus de minutes sur le terrain et par Collen Warner. Les meilleurs marqueurs sont Patrice Bernier, Sanna Nyassi et Marco Di Vaio.

Pour en conclure, l’Impact de Montréal a prouvé durant sa première saison qu’il sait attirer de grandes foules record. Durant sa première saison, l’équipe a déjà établi plusieurs records comme le plus grand nombre de victoires d’une équipe canadienne en MLS, le plus grand nombre de victoires lors d’une saison inaugurale en MLS et le plus grand nombre de buts réalisés par une équipe d’expansion. L’équipe promeut le soccer au Canada et au Québec. Ce sport pourrait jouer d’autant plus un grand rôle dans le futur face au lock-out de la ligue nationale de hockey et aux résultats décevants des Canadiens de Montréal. L’équipe a fait ses preuves qu’elle ne sert pas comme chaire à canon. Elle a réussi à accrocher une place respectable au centre du tableau. En analysant les tendances positives vers la fin de la saison, l’équipe semble être prête pour s’attaquer aux séries éliminatoires de la saison prochaine. 

        Depuis un bon moment, la cantine, un sous-organisme appartenant à l’univers du MAGE-UQAC, subit un fléau: le détournement d’or blanc. Certains, en lisant ceci, commencent à avoir le sourire aux lèvres et pourraient même trouver cela ridicule et ce l’est. À chaque jour, cet or, caché dans un réfrigérateur qui est situé dans un lieu non-fréquenté, entre deux machines à café près du centre social et du BarUQAC, n’est pas utilisé comme certaines personnes le voudraient. Au lieu d’utiliser cette crème précieuse pour épaissir leurs cafés, certains en consomment dans des gobelets comme s’il s’agissait d’un verre de lait, font des concours de calage ou s’en ramènent une quantité importante à la maison pour leurs besoins personnels.

Les gobelets de lait sont détournés en de plus en plus grandes quantités 

 Pourquoi voler cette ressource gratuite quand on peut avoir un véritable Tetra Pak de lait frais pour une poignée de dollars à la cafétéria?  Le gobelet de lait ne devrait servir qu’au café et non à la consommation pure, mais d’un autre côté le MAGE-UQAC semble sous-estimer l’utilité plus ou moins innovatrice que certains membres de la communauté intellectuelle au Saguenay peuvent trouver à ces gobelets. Ils en ajoutent dans leurs desserts, l’utilisent comme munition pour des jeux cocasses ou s’en servent pour calmer leur soif entre deux cours comme s’il s’agissait d’un distributeur d’eau. À part de ces raisons pratiques, il ne faut pas non plus négliger le facteur psychologique. Peut-être que certains ne sont tout simplement pas capables de se détacher de la période de leur allaitement, s’ennuient du lait frais donné par les vaches jeannoises dans les fermes pittoresques de leurs grands-parents ou veulent juste paraître cool entre amis en subissant la pression des pairs. Il est peut-être aussi temps qu’un service de garderie soit enfin instauré sur le terrain de l’université.

Certains consomment l'or blanc comme de l'eau potable

 Après tout, faire des verres de lait avec ces petits contenants ne fait pas preuve d’individualisme ou d’innovation, mais plutôt d’un niveau flagrant d’immaturité et d’une perte de temps colossale. Il s’agit d’un véritable gaspillage en grande quantité qui coûte cher au MAGE-UQAC et ainsi aussi à tous les étudiants qui financent ce mouvement avec leurs frais de scolarité. Après tant de manifestations des porteurs de carrés rouges contre la hausse des frais de scolarité, ceux-ci devraient songer à s’unir de nouveau pour empêcher la hausse des produits de la cafétéria et de la cantine causée par les voleurs de gobelets de lait. Après le printemps érable, voici l’automne laitier!

La consommation de lait est devenue un passe-temps abusivement apprécié par certains étudiants au BarUQAC

Par JEAN-DANIEL GENEST et SEBASTIAN KLUTH

La vente secrète de gobelets de lait sur le terrain des résidences Val-Lombrette de l'UQAC est devenue un revenu non négligable pour certains étudiants.

Ankh is a band from Tata, Hungary that mixes in a quite versatile way pagan with some melodic death metal influences. This EP is the band’s first release since its foundation six years ago and shows that these guys and girls have a lot of potential and are diversified enough to stand out among the countless Folk Metal bands that have emerged from the European underground during the last decade. The band varies its lyrics varies between Hungarian and English language which gives them a little exotic bonus.

The title song “Tükörterem” shows already everything this band is all about and stands as an example for the entire release. The song varies from epic and atmospheric parts carried by some symphonic keyboards melodies that are combined with many melodic heavy metal guitar riffs and solos to more brutal parts where the blistering drumming is located somewhere between the thrash and the black metal genre while the vocals fit to the melodic death metal genre. Next to the good but not truly impressive growls, there are also a few female vocals but they sound somewhat thin and can’t convince. The band should even think about taking them off for further releases. A few folk metal passages can also be found in the song as we hear a few flute and violin parts but the band still fails to employ them efficiently and these influences are somehow buried underneath the heavier parts of the track. Nevertheless, there is still a little surprise in this song when campfire acoustic guitars suddenly meet strange guttural vocals that remind me of the Mongolian overtone singing. That’s where the band proves its open-minded musical diversity the most. These Hungarians should definitely focus on more folk related parts like this in the future.

Most of the other songs also work with calmer and harder passages. “We Are Not Gonna Fall” starts with one of the record’s very best parts by mixing longing campfire acoustic guitars to beautiful flute sounds before the track gets slowly heavier and ultimately becomes an epic viking metal song. The first part of “The Longest Journey” kicks even off as a smooth folk ballad where the musicians really show their skills before the song becomes a gripping pagan metal track. I must admit to my surprise that I prefer the calmer parts to the harder moments and the band should focus a little bit more on the more introspective moments.

To keep this short, the band shows its high degree of diversity and employs many great and even surprising ideas as they are not stuck into one or two genres only. The problem is that these newcomers are not yet able to catalyze efficiently all these influences. Many cooks spoil the broth and in this case this means that some songs are overloaded. With all these ideas, the band could have composed an entire album instead or they should have written a few longer songs to bring in all these ideas instead of creating too compact songs with a length around four or five minutes only. The band shines in the calmer moments with amazingly played acoustic guitars that play simple melodies that though work very well. The flute and violin players should still improve their skills but have a lot of potential as well. The symphonic keyboard parts are good but sound a little bit too artificially flavoured from time to time but I’m aware that this is due to budgetary reasons. The overtone singing is very intriguing and should be used on a more frequent basis as the growls are only of an average to good quality while the female vocals can’t convince me at all.

Fans of modern Pagan Metal bands with a couple of extreme metal influences such as Eluveitie, Ensiferum or Equilibrium should definitely check this Hungarian band out. I will try to follow the band activities as they have loads of potential. Maybe this rough diamond will truly shine one day and let’s not forget that this is only a debut EP.

By the way, the tracks can easily be found on the internet, for example by clicking on the following link: http://soundcloud.com/ankhtata/sets/t-k-rterem-ep

Thirty-two years after their foundation, the Japanese Heavy Metal legend Loudness still rocks loud and proud on this twenty-sixth studio album. The band still manages to sound fresh and hungry and some tracks are even heavier than what they have done in their most successful era between the mid-eighties and the early nineties. As there are no ballads on this release, this might even be among the hardest records the band has ever released in its long career. The lyrics of the energizing hymn “Memento Mori” precisely explain the attitude of Loudness: “Let me tell you something – tomorrow’s another day – and yesterday’s away – no matter how fast you run – your life is only once.” Loudness really do apply this “Carpe Diem” ideology and deliver one of their best records ever on here.

The only problem is that many of those energizing tracks sound quite similar. We get crunchy and often simplistic mid-tempo riffs, a refreshingly and vividly pumping bass guitar, a tight but mostly unspectacular drumming and angry raspy vocals singing a couple of catchy and simple hooks. The songs are all great of you take them as single tracks but as a whole they turn out to sound a little bit repetitive. As highlights, I might cite first of all the great opener “The Stronger” that takes no prisoners and shows that these guys never get old. Especially “Driving Force” has a perfect title and features an amazing bass guitar break as well as one of the best and most melodic guitar solos on the entire record. The homage to the late Ronnie James Dio in form of “The voice Of Metal” is an excellent old school heavy metal track with some sing along passages and a few doom metal influences that also come back in the quite dark and heavy “Who The Hell Cares”.

Towards the end of this excellent record, the band even tries out a few more obvious experiments. First of all, there are two instrumentals in form of the mythic and slightly folk influenced “Spirit From The East” that shows us a completely new side of the band and then we also get “Out Of The Space” that sounds indeed a little bit Doom Metal and Ambient influenced and has a slightly transcending or spacey sound. The bonus track “Deep-Six The Law” starts with a great spacey instrumental passage and turns into a bass dominated Doom Metal part before the song gets even heavier and more grounded with really pissed off vocals and a lot of energy. This track happens to be one of the best songs on an absolutely outstanding release.

Shame over you, if you have forgotten Loudness over the years! These guys still rock out and easily beat their Western counterparts these days. If the Mayan prophecy turns out to be true, this band would have at least left planet Earth with one of their best records ever done and a solid dose of energizing and never too old fashioned sounding heavy metal. It’s a sad thing these guys are often ignored by Western media and as long as this continues I will try to put them back on your map.