• Asiana - Out On The Street (1990)

     

    It was about time! As a big fan of Korean culture, I have seen many outstanding Korean movies, eaten many delicious dishes from that country and learned quite a lot about its culture. I've done a radio show about the country and stumbled over many famous pop or hip hop acts but one thing had definitely been missing: a solid hard rock or heavy metal band. While other Asian countries such as Bangladesh, Japan, the People's Republic of China, the Republic of China or even Vietnam have a promising and emerging metal scene, the Republic of Korea has a certain delay on the mentioned countries. That's why I was pleasently surprised when I discovered the short living heavy metal band Asiana around singer Im Jae-Beom who has also been involved in other promising heavy metal projects such as Foreign Legion, Project Rock in Korea or the more popular Sinawe before he started a career as rock and pop singer.

    This record is a pleasure for any fan of the New Wave of British Heavy Metal. It was even recorded in the United Kingdom and still has the spirit of the early or mid eighties. The sound is quite unpolished and direct as it should be. This record should also please to those who like other popular British bands such as earlier Black Sabbath and especially Judas Priest that seem to have inspired this band. The songs also remind me a little bit of the Japanese heavy metal legend Loudness. Now, you should really know what to expect.

    What we get here are energizing heavy metal tracks with quite unique vocals. They sound rough and sometimes a little bit out of tone but this gives a chaotic charm to the band. It's hard to believe that such as singer made a commercial career later on. He is emotional and variable but is not such as big talent in my ears. His passion though compensates his lacking skills more than enough. The mid tempo riffs are heavy, the solos are well played and not overdone. Some songs have a slower pace such as the somewhat chaotic "Tom Kat" while other tracks are faster and include fist pumping and simplistic choruses such as the noisy and direct opener "Breaking Out" that sounds like a mixture of Judas Priest and Motörhead.

    The band offers no big surprises on here but varies enough to convince. My favourite track is the very rhythm orientated "Paradom" that reminds me of early Savatage. It includes a simple but extremely catchy chorus, a diversified vocal performances and a short melodic break with a few Oriental folk sounds that work surprisingly well even though they come as an unexpected surprise. This is what I would call something like a Korean version of Iron Maiden's "Powerslave" track. Another instrumentally appealing highlight is the band hymn "Asiana" that includes anything a good heavy metal track needs. It's a dynamic piece with heavy riffs, a pumping bass guitar, slightly chaotic drums that seem to be played by an octopus in its best moments, agressive breaks with straight guitar solos, angry vocals and a yelled out chorus that you won't forget anytime soon.

    The band also has its calmer tracks with "Missing You" and "Dancing All Alone". These ballads are domianted by the emotional and nevertheless very rough vocals that remind me of Iron Maiden's Paul Di'Anno or Loudness' Minoru Niihara. In some ways, these ballads make me think of Grave Digger ballads, too. As you can see, the band stays even in its sweetest moments faithful to heavy metal. On the other side, you will only like these ballads if you like the vocals because the rest is more or less of an average quality. My favourite song of these two is clearly the album closer "Dancing All Alone" because of its once again simplistic but very emotional vocals and few beautiful guitar melodies that end this record in a very male but also peaceful way.

    In the end, this record a definite must hear and if possible also must buy case for those who like traditional heavy metal. The Korean metal scene is somewhat overlooked but I'm finally about to discover its qualities. It's sad that the band released its record in a time when traditional heavy metal was slowly disappearing and that they didn't stay together for a second record. If this record had been released in the early eighties, this band would have maybe been mentioned in one sentence with acts such as Loudness. As it is now, this here is an enjoyable underground release that doesn't reinvent anything but that is still a pleasure to listen to twenty-three years later. I clearly prefer this kind of release to most of the younger bands that try to copy their idols without bringing the much needed fresh blood into the genre. If you feel the same, go and enjoy this entertaining record right away.

     

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  • L’année 2012 a été très riche en événements au Canada et partout dans le monde. Certains de ceux-ci ont même encore un impact sur les relations internationales en cette nouvelle année 2013. Il est donc intéressant de se rappeler et de dresser un bilan des événements les plus marquants autour du monde en deux parties. La première s’attaque à la première moitié de l’année 2012, soit les mois de janvier à juin.

    L’événement le plus marquant du mois de janvier 2012 a été sans aucun doute le naufrage spectaculaire du Costa Concordia au large de la Toscane, à proximité de l’île du Giglio en Italie. Lorsque son commandant Francesco Schettino dirige son navire de croisière trop près de l’île pour saluer une connaissance qui y réside, le paquebot talonne un récif sur bâbord et échoue. Les mesures de sauvetage sont amorcées très tardivement et la panique s’installe rapidement à bord. Le capitaine et son premier officier ne sont pas les derniers à quitter le bateau et sont bientôt incarcérés pour homicide multiple, naufrage et abandon du navire. La catastrophe fait trente morts et deux personnes portées disparues venant de huit pays différents. L’épave gigantesque sera récupérée durant l’été 2013, si tout va bien et un procès juridique complexe est à suivre.

    En janvier débute également le conflit malien toujours en cours qui a été largement thématisé suite à l’intervention récente de l’armée française. Ce conflit oppose l’armée régulière du pays aux rebelles touaregs du Mouvement national pour la libération de l’Azawad et au mouvement salafiste Ansar Dine, alliés également à d’autres mouvements islamiques.

    Au mois de février, un match de soccer à Port-Saïd en Égypte finit en drame. Des partisans radicaux des deux équipes s’attaquent et visent également les joueurs et entraîneurs après une deuxième mi-temps agitée. L’événement cause 74 morts et au-delà de mille blessés. Même après le printemps arabe et les élections, l’Égypte demeure profondément déstabilisée.

    Au Québec débute la grève étudiante générale illimitée qui sera connue sous le terme du printemps érable dans le reste du monde et qui s’attaque à la hausse des frais de scolarité visée par le gouvernement libéral provincial. Ces événements causent des élections générales anticipées pour le mois de septembre. Celles-ci sont remportées par le Parti Québécois qui remplit sa promesse électorale et annule la hausse en question.

    En Allemagne, le président fédéral Christian Wulff quitte son poste après des allégations de corruption fréquentes. Après la démission de son prédécesseur Horst Köhler suite à une entrevue critiquée qu’il avait donné sur les intérêts de la présence militaire allemande en Afghanistan en 2010, c’est le deuxième président fédéral en seulement deux ans qui quitte de manière non prévue son poste. Le pays risque de glisser dans une crise face à sa politique intérieure désastreuse, mais le nouveau président fédéral Joachim Gauck ramène un certain niveau de stabilité. Après la démission, la femme du président fédéral Christian Wulff publie une biographie dans laquelle elle met au clair qu’elle est une femme indépendante et tout à fait normale qui se voit comme une mère parmi tant d’autres et qui laisse sous-entendre que son mari est quelqu’un de peu attirant et ennuyeux. Peu de temps après, elle se sépare de lui.

    En Russie, le groupe de punk-rock féministe Pussy Riot joue une courte prestation sur l’autel de la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou pour manifester contre les liens étroits entre le gouvernement et l’Église orthodoxe. Le groupe se fait arrêter peu de temps après et un procès juridique très débattu s’en suit. Deux membres du groupe sont condamnés à deux ans dans un camps de prisonniers et un membre purge une peine de la même longueur en probation.

    Au mois de mars, Bo Xilai est démis de ses fonctions de chef du parti communiste de Chongqing et exclu peu de temps après du comité central de son parti. Le maoïste était un des grands espoirs de l’aile gauche du parti et s’opposait plus ou moins ouvertement contre l’ouverture du parti sur le capitalisme à saveur occidentalisée. De plus, il interceptait de nombreux appels téléphoniques et allait même jusqu’à espionner le président Hu Jintao. L’événement qui a définitivement provoqué sa chute était l’implication de son épouse dans le meurtre du consultant et mécène britannique Neil Heywood. Sa femme est plus tard condamnée à la peine de mort avec sursis.

    En avril débute le procès contre Anders Behring Breivik qui avait commis deux attentats terroristes au quartier gouvernemental de la ville d’Oslo et dans un camp de jeunes chapeauté par le Parti travailliste norvégien sur l’île d’Utøya causant un total de 77 morts. Le terroriste norvégien d’extrême-droite est jugé responsable de ses actes et est plus tard condamné à la peine indéterminée, soit 21 ans de prison prolongeable.

    En une Ukraine très mouvementée sur le plan politique qui est sur la veille d’accueillir le championnat d’Europe de football 2012 avec la Pologne qui sera remporté par l’Espagne, l’ancienne première ministre Ioulia Timoshenko qui purge une peine de prison pour plusieurs infractions douteuses contre la loi lors de son règne entame une grève de faim très médiatisée pour critiquer le gouvernement en place. Elle effectue un retour en politique à l’automne.

    Au mois de mai, la guerre civile en Syrie prend de plus en plus d’ampleur. Le massacre d’Houla cause la mort de 108 civils dont 49 enfants selon les chiffres de l’ONU. Selon le gouvernement syrien d’Assad, le massacre a été commis par des groupes rebelles affiliés à Al-Qaïda tandis que l’opposition accuse les forces armées syriennes et les milices pro-Assad. Ce n’est que le point culminant d’une longue série de massacres.

    En juin, la vidéo anti-islam de qualité médiocre «L’innocence des musulmans», produite par un copte égyptien résidant en Californie, a sa première projection dans un cinéma indépendant à Los Angeles. Le film politico-religieux haineux ridiculise certaines valeurs jugées hypocrites de l’islam en parodiant également le prophète Mohammed. La diffusion du film sur internet mène à des manifestations et attentats anti-américains en septembre 2012 et ces réactions dégénèrent rapidement. Certains manifestants qui n’ont même pas vu un extrait du film en question s’attaquent aux ambassades américaine et celles d’autres pays occidentaux et causent des dégâts matériaux et humains. 

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  • Screaming Savior (惊叫基督) est un des groups émergents de la scène de métal chinoise. Le groupe de black métal symphonique est originaire de Shanghai et a récemment signé avec une maison de disques américaine du nom de Metal Hell Records. Après avoir sorti leur premier album studio «Eclipse of Dark Lunar» en 2009 ainsi qu’un EP du nom d’ «永战之海 / Ocean of Asura» en 2011, le groupe a connu un premier succès dans son pays d’origine avec la sortie de l’album «宙海 / Infinity» en 2012. Ce même album sera maintenant publié en printemps 2013 sur le marché nord-américain. J’ai contacté deux membres du groupe, l’auteur-compositeur et guitariste Chen Jie Jun (陈洁君) ainsi que le parolier et chanteur Yang Chen (杨诚) pour souligner cette sortie. Les deux m’ont parlé des débuts difficiles de leur carrière, des défis de la scène de rock et de métal émergente en leur pays et de leur vision critique de la Chine ancienne et contemporaine.

    Sebastian Kluth: «Merci beaucoup de prendre le temps pour cette entrevue. D’abord, parlez-nous un peu des origines de votre groupe. Décrivez votre musique et mentionnez les inspirations derrière vos paroles.»

    Chen Jie Jun: «En 2001, j’ai fondé ce groupe avec le bassiste Tilo, le guitariste Xuan Zhu et le claviériste Shaun Tian. Au début, nous n’avions même pas un vrai batteur. Nous n’étions que quelques amis qui avons joué des reprises des grands classiques avec le soutien d’une boîte à rythmes, mais nous sommes devenus de plus en plus populaire à Shanghai et avons commencé à composer nos propres chansons. En 2005, un terrible accident est arrivé. Notre bassiste Tilo s’est sévèrement brûlé les mains lors d’un incendie. Les docteurs disaient qu’il ne pourra plus jamais jouer un instrument. Notre groupe prenait donc une pause pour un temps indéterminé. J’ai joint un autre groupe de black métal symphonique du nom de Terminal Lost (天幕落). Jusqu’aujourd’hui, j’ai enregistré deux albums avec ce groupe comme claviériste. Mais un miracle est arrivé en 2006 lorsque notre ami Tilo a réappris à jouer son instrument. Tilo, Shaun Tian et moi avons donc repris les activités avec Screaming Savior et trois nouveaux membres se sont joints à nous: le chanteur Yang, le guitariste Feng et le batteur Zhao. Nous avons décidé de tout recommencer à zéro et d’écrire de toutes nouvelles chansons. Récemment, Zhao nous a quittés et Zhi a pris sa place.»

    Yang Chen: «En ce qui concerne nos paroles, nous avons toujours tenté d’exprimer notre plus grand respect pour les esprits et saints de la Chine ancienne. Nous sommes très inspirés de l’histoire et des légendes de notre pays. Malheureusement, beaucoup de ces héritages culturels ont été détruit lors de la révolution culturelle et ce qui en restait a été abusé pour des buts purement commerciaux. Les gens ont commencé à perdre leurs croyances. Certains Chinois ne croient qu’au renmibi, à la divise nationale. Beaucoup de gens ne pratiquent même plus les plus simples règles de politesse dans notre pays. Lors de nos recherches, nous avons réalisé que nous aimerions contribuer à ce que notre peuple redécouvre son héritage et on tente de rebâtir ses croyances à l’aide de notre musique et de nos paroles.»

    Sebastian: «La scène de métal est de plus en plus émergente en Chine, mais il reste difficile pour les amateurs occidentaux de trouver des informations et de se procurer les disques ou d’autres produits. Décrivez-nous un peu cette scène.»

    Jie Jun: «Il y a beaucoup de groupes intéressants en Chine, mais il y a très peu d’amateurs de ce genre, si on prend en considération la taille énorme de notre pays. Les groupes qui donnent des concerts perdent souvent beaucoup d’argent. En raison de la censure de l’internet par notre gouvernement, il est difficile pour les groupes chinois de se faire connaître en dehors de leur pays. Nous ne pouvons même pas nous connecter sur Facebook, Twitter ou Youtube sans le logiciel GoAgent. Mais la situation s’améliore de plus en plus. Certains groupes comme le groupe de thrash métal pékinois Suffocated (窒息) ont récemment joué dans des émissions de la télévision nationale. Ce groupe-là ainsi que les groupes de métalcore pékinois Yaksa (夜叉) et The Falling (堕天) ont joué à la dernière édition du fameux festival Wacken Open Air en Allemagne.»

    Sebastian: «Votre dernier album «Infinity» sera publié avec deux chansons bonus en Amérique du Nord cette année. Comment est-ce arrivé?»

    Jie Jun: «C’est la maison de disques Metal Hell Records qui nous a approché pour remixer et ressortir notre dernier album. Cette nouvelle version sonne beaucoup mieux, surtout au niveau des guitares et de la batterie.»

    Sebastian: «Pensez-vous que d’autres groupes chinois pourraient accéder d’une façon semblable à la votre aux marchés nord-américain et européen?»

    Jie Jun: «Oui, d’autres groupes ont déjà signé avec Metal Hell Records, par exemple les groupes de métal folklorique pékinois The Nine Treasures (九大圣器) ainsi que Tengger Cavalry (长生天铁骑) qui sont beaucoup inspirés de la culture et langue mongole. Je pense que le métal chinois aura beaucoup plus d’attention dans les années à venir.»

    Sebastian: «Je suis un grand admirateur de la culture chinoise et du mandarin, mais ne croyez-vous pas que la langue pourrait justement être un obstacle pour avoir un succès international? Seriez-vous prêts à chanter en anglais pour être plus accessibles?»

    Jie Jun: «Je ne pense pas. Certains groupes chinois chantent en anglais et ne sont pas plus connus. La langue ne sera jamais un obstacle pour répandre notre musique à moins que nos textes soient vraiment plus importants que la musique, mais en ce moment, il s’agirait plutôt d’une récitation poétique sur un fond de musique et non d’une vraie chanson. Nous continuons à écrire nos chansons en mandarin car nous les apprécions comme tel.»

    Sebastian: «En terminant, quels sont vos plans pour le futur?»

    Jie Jun: «Nous avons écrits et terminés quelques pièces pour un troisième album. Je te remercie pour cette entrevue. Nous sommes peut-être de deux endroits différents, avons des manières différentes de penser et des cultures distinctes, mais je crois sincèrement que la musique est un des meilleurs outils pour se connaître davantage. J’espère qu’un jour, nous pourrions jouer dans votre pays et célébrer notre musique avec vous.»

    Pour plus de renseignements, le groupe vous recommande les sites suivants:
     

    http://www.facebook.com/ScreamingSavior
    http://screamingsavior.bandcamp.com/

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  • Genre: Industrial Metal / Indie Rock / Progressive Metal
    Label: Eigenproduktion
    Spielzeit: 33:00
    Band homepage: -

    Tracklist:

    1. Spiritual Awakening
    2. The Narcissistic Song
    3. Self Controll
    4. Pangea Is Back
    5. Bondage Freedom
    6. Art Of Living
    7. The Woods
    8. The Mystic Experience
    9. Perception Prescription
    10. I Don’t Wanna Die In Montreal
    11. The Paradoxical Whore
    12. The Unstitching Of Suicide

     

     

     

    Sade Slavey - The Mystic Experience 

    SADE SLAVEY sind eine junge Band aus der frankokanadischen Provinz Quebec, die seit 2007 im Untergrund schmoren und nun mit ihrem zweiten Album einen weiteren Schritt aus der Schattenwelt wagen. Der Name der Gruppierung setzt sich aus den historischen Personen des französischen Philosophen, Politikers und etwas andersartigen Autors Marquis de Sade, sowie des amerikanischen Hohepriesters und Gründers der Church of Satan Anton Szandor LaVey zusammen. Dabei ist die Band gar nicht so düster und verquer wie die beiden Namen vermuten lassen, weder in lyrischer, noch in rein musikalischer Weise.

    Die Jungspunde besingen ganz gewöhnliche Themen wie Leben und Tod und machen sich in freilich arg limitiertem Englisch so ihre lieben Gedanken über diverse Geisteskrankheiten, negative Emotionen, Lebenslust oder religiöse Einstellungen. Musikalisch klingt die Truppe wie eine Mischung aus APOPTYGMA BERZERK, MARILYN MANSON, NINE INCH NAILS, PAIN und einem kleinen Schuss VOIVOD. Stilistisch bewegen wir uns also grob in einer recht progressiven Variante des Industrial Metals.

    An Abwechslung mangelt es auf dieser kurzen und kurzweiligen Scheibe auch gewiss nicht. Viele Lieder kommen angenehm schnell auf den Punkt, liefern eingängige und simple Refrains ab, sind insgesamt recht schnell gehalten und haben trotz aller Eingängigkeit noch ein paar kleine technische Spielereien versteckt. Diese Präzision beim Verfassen der Lieder, die aus einem Guss klingen und doch abwechslungsreich genug sind, um sie problemlos auseinander halten zu können, ist definitiv eine der Stärken der Band in Zeiten, in denen es für viele Bands immer nur noch schneller, höher und weiter geht. Als Leitfaden dient eine etwas gothisch angehauchte Stimmung, eine leicht progressive Komponente, sowie einige wohl gewollt künstlich klingende Keyboardpassagen, die dem Ganzen einen sympathisch-trashigen Vintage-Touch verpassen, der ein wenig an die aufkommende Gruftiemusik der späten Achtziger, beziehungsweise frühen Neunziger erinnert. 

    Die Band liefert also durchaus angenehm zackige Nummern wie das mit einem leichten Punk-Einfluss versehene „The Narcissistic Song“ ab, das unter einer Laufzeit von zwei Minuten über die Zielgerade rauscht. Das etwas Indie Rock betonte „I Don’t Wanna Die In Montreal“ ist ähnlich knackig, könnte auf Grund seines Textes und mit Hilfe des einprägsamen Refrains aber sogar zu einer Art Bandhymne werden und einem größeren Publikum zusagen. Auch die Freunde progressiver Klänge bekommen hier etwas musikalisches Frischfleisch in Form von Delikatessen wie „Bondage Freedom“ oder „The Mystic Experience“. Dort jaulen verstimmte Gitarren, wabern transzendente Keyboardteppiche durch die Luft und werden von einem etwas entrückten Gesang in Sphären des musikalischen Deliriums gezogen, das immer mal durch kleinere Rhythmuswechsel oder pumpende Bassgitarren verziert wird. Dabei schmiert die Band aber nie ab und zieht immer wieder mal zum richtigen Zeitpunkt das Tempo wieder an. Diese Art musikalischer Absinth macht also durchaus Spaß, wenn man ihn denn wie hier in kleinen Mengen serviert bekommt.

    Unter dem Strich hat diese Band verdammt viel Potenzial, ein grundsolides Songwriting und stellt mal wieder eine Gruppierung aus der frankokanadischen Provinz dar, die sehr einzigartig klingt und die man zukünftig auf der Rechnung haben sollte. Falls euch die Kritik hier  heiß gemacht habt: Unterstützt den Untergrund und reißt euch diese dreiunddreißig Minuten Abwechslungsreichtum unter den Nagel, sobald ihr nach der Weihnachtszeit wieder gut bei Kasse seid.

    (Online 15. Januar 2013)

     

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    Genre: Industrial Metal / Indie Rock / Progressive Metal
    Label: Self-production
    Playing time: 33:00
    Band homepage: -

    Tracklist:

    1. Spiritual Awakening
    2. The Narcissistic Song
    3. Self Controll
    4. Pangea Is Back
    5. Bondage Freedom
    6. Art Of Living
    7. The Woods
    8. The Mystic Experience
    9. Perception Prescription
    10. I Don’t Wanna Die In Montreal
    11. The Paradoxical Whore
    12. The Unstitching Of Suicide

     

     

     

    Sade Slavey - The Mystic Experience 
    Formed in the beautiful province of Quebec in 2007, SADE SLAVEY combines the names of historical figures Marquis de Sade, a French philosopher, revolutionary politician and libertarian as well as explicitly sexual writer and Anton Szandor LaVey, an American occultist as well as high priest and founder of the Church of Satan.

    The band is though not as brutal, lyrically explicit or perverted as one could think judging from their name. The band's lyrical topics feature thoughts about life and death as well as different states of emotions and even religions. Musically, we get some Progressive Industrial Metal with hints at bands such as APOPTYGMA BERZERK, MARILYN MANSON, MINISTRY, NINE INCH NAILS, PAIN and VOIVOD. The overall atmosphere of the record is slightly depressive and has a certain Gothic touch coming from the emerging bands and genres of the late eighties and early nineties that clearly influenced SADE SLAVEY. Another Leitfaden is a slight progressive atmosphere that sounds a little bit artificially flavoured and has a charming vintage style that gives the band a sympathetic trash identity.

    The record is pretty short but at least all tracks work quite well. We have a few short and fast songs that have a dirty Punk attitude such as the straight "The Narcissistic Song" that takes no prisoners in not even two minutes of running time. Stuff like the fast Indie Rock anthem "I Don't Wanna Die In Montreal" could even play to a larger audience and happen to be short, catchy and addicting. There is also some more progressive out of space stuff on this release in form of the weird "Bondage Freedom" or the gripping title song "The Mystic Experience". These tracks have discordant guitar sounds, progressive keyboard passages, a few sound samples and a several breaks that take these tracks into mid tempo or even towards slower beats with dominating bass guitars and more musical diversity.

    In the end, the young band delivers a quite entertaining second output that has two big flaws with its short running time and a rather limited vocabulary in the lyrics. Apart of that, these five musicians have a lot of talent and a quite intriguing identity as there are not many similar bands like these left nowadays. The abnd's music is diversified but always homogenous and energizing as well. There are a few experiments but they never last to long to bore. Many good ideas meet many addicting hooks in rather short songs without unnecessary lengths. That's a song writing quality many bands have lost nowadays as their songs are always getting longer but not better. In the end, I may give you the following advice: Don't hesitate to support another promising underground band from Quebec as this band certainly has loads of potential.

    (Online January 15, 2013)

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