Gangster Squad is the first small highlight of the young year 2013. It's not that this movie has a truly surprising story line or adds anything new to the genre. The movie is in fact based on true events as many movies are these days and the good cops versus evil gangsters story is rather predictable.

The strength of the movie lies in a well-crafted retro touch reminding the dirty forties of Los Angeles. The decorations, make-ups and settings are above standards and create an intriguing basis of this movie. 

In addition to this, the film mixes tension filled action scenes with dramatic moments that focus on a certain character development. The actors that convinced me most were Robert Patrick as grizzled old gunslinger with a dry sense of humour and Sean Penn in the role of a choleric and dangerous gangster boss who terrorizes not only a whole city but also his partners and his girlfriend. 

The movie is entertaining from the beginning to the end and offers a surprisingly brutal but also dramatic showdown. Don't expect a new "Once Upon A Time In America", "Scarface" or "The Godfather" but an entertaining and sometimes rather hard gangster movie with a nostalgic flair and convincing actors. 

Reviewed by: Sebastian Kluth

Let’s take a look on the career of the progressive folk metal band, and the most popular musical output of the Faroe Islands: Týr.

How Far To Asgaard (2002)

Four years after their foundation, the band concretely comes to life with this doom-influenced debut record. Nightmarish feelings, epic song writing, and haunting melodic vocals are its upsides, while there is still too much repetition and too much length throughout many tracks. Highlights: “Excavation”, “The Rune”, “Sand In The Wind”. Rating: 4.0/5

Eric The Red (2003)

The follow-up to How Far To Asgaard sounds much more diverse, and includes not only more folk influences, but also more heavy and power metal passages. This record mixes short, energizing tracks with epic and twisted tunes on a well-balanced level. Highlights: “Olavur Riddaros”, “Alive”, “Eric The Red”. Rating: 4.75/5

Ragnarok (2006)

The band’s third album heads in a more progressive and cinematic direction. This release includes eighteen tracks, eight of which are instrumental songs. The concept of this release is intellectually challenging and requests multiple listening experiences. It’s recommended to closely follow the lyrics in order to deepr understand this well thought-out album. It includes many complex tracks with dynamic changes, but also more laid back folk-driven acoustic passages. The record is rather hard to approach, and not always easy to digest with its running time of far over an hour, but patient listeners will be rewarded. Highlights: “Brother’s Bane”, “Wings Of Time”, “Lord Of Lies”. Rating: 4.5/5

Land (2008)

This record is even more progressive and features many intriguing elements. One can hear a lot of diversified instrumentation: cello, viola, and violin give many songs a cinematic touch. The band goes partially back to its doom metal roots, but also includes some thrashy passages. The lyrics are mostly in Faroese this time, and lend the release an exotic touch. Despite this big creative input, the record includes too many slow and mid tempo tracks, too many instrumental passages, and the songs are generally too long. Highlights: “Gandkvaedi Trondar”, “Sinklars Visa”, “Brennivin”. Rating: 3.25/5

By The Light Of The Northern Star (2009)

The band returns to a more accessible sound, somewhere between folk and power metal, on this release. A few tracks also head for the energizing reaches of thrash. By The Light Of The Northern Star features many heroic anthems and catchy songs that sometimes even remind of Manowar. On the other hand, it gets a little bit repetitive after a while, and fails to truly surprise. Some of the instrumental work goes nowhere, and the record falls flat after a solid start. Highlights: “Hold The Heathen Hammer High”, “Trondur I Gotu”, “By The Sword In My Hand”. Rating: 3.75/5

The Lay Of Thrym (2011)

Týr continues to tap the heavy and power metal vein that the band was searching for on the last record. As a result, most of the songs are rather short and quite catchy. This time, the band includes a few very welcome changes in the form of solid ballads, epic folk anthems, and elaborate progressive tracks. Not every song works perfectly, but the album is a diversified grower that is worth your attention. Highlights: “Shadow Of The Swastika”, “Konning Hans”, “The Lay Of Thrym”. Rating: 4.25/5

March 1, 2013 in Reviews

À chaque année, le monde a tendance à ne pas seulement regarder la cérémonie des Academy Awards pour savoir quel film a remporté le plus de prix, quelle vedette a fait le discours le plus émouvant ou quel réalisateur a réalisé le rêve de sa vie. Beaucoup de gens profitent de l’occasion pour regarder les robes des différentes vedettes en se laissant inspirer tout en critiquant pour faire ressortir les coups de cœur autant que les désastres vestimentaires de la soirée. Vu que les habits des hommes finissent malheureusement par se ressembler trop (Jamie Foxx ne portait malheureusement pas les mêmes vêtements que dans «Django déchaîné»), ce sont souvent les femmes qui sont au centre de l’attention et qui reçoivent les critiques négatives et positives. Vu que la plupart de ces critiques viennent des expertes de la mode féminine, il semblait être intéressant de voir ce spectacle avec les yeux d’un homme.

Débutons avec les cauchemars de la mode en abordant d’abord les cas moins lourds. Premièrement, il y avait Jessica Chastain qui portait une robe beaucoup trop pâle et bizarrement serrée qui ne marchait pas du tout avec son teint blanc et ses cheveux roux. La très séduisante Naomi Watts n’avait également pas fait le meilleur des choix avec une robe trop scintillante qui avait en plus une forme plus qu’étrange au niveau de sa poitrine gauche. Nous l’avions déjà vue avec beaucoup plus de classe. D’habitude, Halle Berry paraît très bien, mais lors de la quatre-vingt-cinquième cérémonie des Academy Awards, sa robe martiale avec une touche métallique de Donatella Versace n’avantageait aucunement ses allures féminines. La fameuse chanteuse Adele portait une robe qui pesait quinze kilos. Malheureusement, elle ressemblait à une saucisse enrobée dans un filet de pêche noir. Une allure semblable avait été adaptée par Kelly Osbourne, la fille gâtée du chanteur Ozzy Osbourne. Étrangement, cette fille peu féminine avait une allure acceptable dans le style qui désavantageait Adele plus que d’autre chose. Le style «saucisson» avait aussi été adaptée par Renée Zellweger qui avait une des allures les plus affreuses de la soirée. Une idée plutôt drôle, mais malheureusement inappropriée avait Eve Stewart qui portait une sorte d’oreilles de loup noires sur ses cheveux. Cela lui donnait une allure enfantine, sinon ridicule malgré que le reste de son style vestimentaire ait été tout à fait ordinaire. Le style épouvantail avait été adapté par Helena Bonham Carter avec sa robe en noir et blanc qui manquait de formes et de structure. Étrangement, ce style vestimentaire représentait bien les personnages que l’actrice incarne souvent. Ainsi, sa robe n’était surtout pas belle, mais néanmoins appropriée à son genre. Si la robe avait été portée par une autre actrice, elle aurait mérité un Oscar pour le plus mauvais déguisement d’Halloween. Ainsi, ce mérite douteux aurait dû être accordé à Kristen Stewart. Sa robe blanche ennuyeuse et ses yeux fatiguées et vieilles lui donnaient véritablement un look de vampire. La légendaire Jane Fonda voulait ajouter une touche colorée à la soirée, mais sa robe jaune risquait plutôt de causer du cancer de l’œil. Elle ressemblait ainsi à un perroquet, mais pas à un bel exemplaire de l’espèce. L’actrice Anne Hathaway avait également commis un petit pêché de la mode. Elle portait une robe sans formes sauf au niveau de sa poitrine qui paraissait très pointue. À la télévision, cela paraissait encore plus que sur les photos et lui donnait une allure superficielle. La chanteuse Kelly Rowland la surpassait peut-être encore avec une robe complètement asymétrique qui donnait à la belle femme une allure de monstre déformé qui faisait profondément peur. La robe qui m’a plus la moins était pourtant celle de Melissa McCarthy. Ce n’était pas le fait que la dame est plutôt enveloppée, mais qu’elle avait pris un vêtement gris sans formes qui ressemblait à un vieux pyjama – le genre de pyjama qu’on a honte d’avoir.

D’un autre côté, il y avait aussi de très belles robes à admirer tout au long de la soirée. Une experte comme Catherine Zeta-Jones ne peut se tromper avec sa robe très élégante et mature, même si la robe s’approchait presque un peu trop de l’allure mature et ne rajeunissait pas vraiment la vedette. Sandra Bullock avait un peu le même style avec une robe grisâtre très ornementée qui lui allait bien, mais qui la rendait un peu trop vieille à mon goût. L’animatrice Nancy O’Dell avait opté pour un look contraire. Elle portait une belle robe bleu pâle qui rappelait la mer et le paradis et qui dévoilait ses jambes – qui n’étaient pas très belles. Des fois, il arrive que la personne ne marche pas avec la robe et c’était le cas ici. Reese Witherspoon avait également opté pour une robe bleue, mais elle était plus élégante et foncée. Sa robe dévoilait ses épaules, mais pas trop de peau et trouvait un équilibre raisonnable. L’actrice avait l’air beaucoup plus jolie que le souvenir que j’avais gardé d’elle avec cette robe et elle était peut-être l’actrice avec la meilleure allure de la soirée. Au niveau des contrastes, il faut mentionner Charlize Theron. Elle portait une robe blanche très féminine, mais avait une coiffure très masculine et une allure plutôt militaire. Étrangement, ce mélange lui donnait un certain charme. Une robe qui mélangeait beaucoup de peau avec de nombreux ornements était portée par Stacy Keibler qui avait l’air confiant et joli dans ce style. Sofia Alvez avait un look aussi courageux. Elle portait des talons hauts, de longs bas, une mini-jupe, un chandail assez large et une tuque tricotée. Elle ressemblait alors plus à une jeune femme qui s’était préparée pour voir un groupe de rock en concert, mais ce style détracté et léger était unique et rafraîchissant à côté de toutes les robes des fois trop élégantes. Avec ce choix vestimentaire, je ne lui aurais pas donné plus que vingt-cinq ans et j’étais plus que surpris d’apprendre qu’elle avait en fait trente-neuf ans. Si une personne réussit à paraître aussi fraîche et jeune qu’elle, elle ne peut pas tout à fait se tromper au niveau vestimentaire. La surprise de la soirée était à mon avis Aparna Danna, la femme du compositeur canadien Mychael Danna qui portait un sari classique de couleur mauve ravissante. Cela ajoutait une touche exotique et unique aux Oscars auxquels s’étaient rejoints des vedettes d’un peu partout dans le monde. Cette robe était probablement mon coup de cœur de la soirée, mais elle était encore battue par la robe bleue de Reese Witherspoon et par l’allure absolument ravissante qu’avait Jennifer Aniston dans une robe rouge comme le sang qui allait bien avec ses cheveux blonds. Son look était simple, mais incroyablement efficace.

L’exotisme et la simplicité sont deux styles qui peuvent convaincre, mais lorsqu’on veut juste expérimenter et surprendre pour attirer l’attention, le résultat reste souvent ambigu et discutable pour bien des gens. 

À la fin du mois de février avait lieu la quatre-vingt-cinquième cérémonie des Academy Awards ou Oscars au Dolby Theatre de Los Angeles.

Pour la première fois, la cérémonie proposait un thème: les comédies musicales. Il y avait d’ailleurs plusieurs invités en honneur de ce genre qui apparaissaient tout au long de la cérémonie divertissante qui a duré environ trois heures. De plus, le cinquantième anniversaire de la fameuse série de films «James Bond» avait été à l’honneur. À part d’un vidéo d’environ trois minutes qui rappelait les meilleurs moments des vingt-trois films, la dame et chanteuse Shirley Bassey interprétait son succès «Goldfinger» en direct tandis qu’Adele chantait la dernière chanson titre de la série avec «Skyfall» qui a remporté l’Oscar pour la meilleure chanson originale.

La cérémonie était présentée par l’hôte Seth Woodbury MacFarlane. Ce talent américain est entre autres acteur, chanteur, doubleur, monteur, producteur, réalisateur et scénariste. Il est le cerveau derrière des fameuses séries animées telles qu’«American Dad!», «Les Griffin» et «The Cleveland Show». Récemment, il avait prêté sa voix à un ourson assez unique dans le succès «Ted». Ce jeune homme avait pourtant failli ne jamais connaître tous ces succès. Il avait annulé à la dernière minute son vol qui avait ensuite terminé son parcours dans une des deux tours du World Trade Center, le 11 septembre 2011.

Le film les plus récompensé de la soirée était «L’Odyssée de Pi» avec quatre trophées dont celui pour le meilleur réalisateur avec Ang Lee. Le producteur, réalisateur et scénariste d’origine taïwanaise avait dans le passé créé des films tels que l’œuvre de kung-fu artistique «Tigre et dragon», le western dramatique qui sensibilisait le sujet de l’homosexualité «Le Secret de Brokeback Mountain» et le drame historique très érotique «Désir, danger».

L’Académie a consacré le suspense politique «Argo» avec trois Oscars dont celui du meilleur film. Ce dernier trophée avait été distribué et présenté conjointement par le fameux acteur Jack Nicholson et par la première dame américaine Michelle Obama en direct de la Maison Blanche. Cette surprise de la soirée avait donc une petite touche politique vu que le film inspiré de faits réels glorifie les efforts américains lors de la crise iranienne des otages entre 1979 et 1981 et fait appel à la solidarité internationale.  

D’ailleurs, une panoplie de vedettes de tous les âges et plusieurs nationalités agissait en tant que présentateurs lors de la soirée. On pouvait entre autres admirer Halle Berry, George Clooney, Jean Dujardin, Daniel Radcliffe, Kristen Stewart et John Travolta.

Le drame historique «Lincoln» avait été nominé plus que tous les autres films, mais sur ses douze nominations, le film n’en a remporté que deux. L’Oscar du meilleur acteur a été attribué à Daniel Day-Lewis. Il s’agissait déjà de son troisième trophée ce qui fait de lui l’acteur le plus récompensé de la catégorie.

La meilleure actrice était Jennifer Lawrence pour son rôle dans «Happiness Therapy». Lors de son chemin pour recevoir le trophée, la jeune actrice de vingt-deux ans avait trébuché, mais lors d’une conférence de presse suite à la cérémonie, elle avait repris son souffle et donnait l’entrevue la plus divertissante, drôle et sympathique de la soirée.

Pour une deuxième fois, l’acteur autrichien Christoph Waltz a remporté l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour son incarnation du docteur King Schultz dans «Django déchaîné». C’est une histoire incroyable, si on pense au fait que l’acteur de cinquante-six ans n’a connu son premier succès international qu’en 2009 après avoir joué pendant des décennies dans des productions germanophones de moyen à bas niveau dans lesquelles il ne pouvait que très rarement mettre à l’épreuve son incroyable talent avant de participer aux auditions pour «Le commando des bâtards». Lors de son discours de la soirée, il a souligné la créativité et le soutien du réalisateur Quentin Tarantino qui l’avait découvert. Dans d’.autres entrevues, il a profité de l’occasion pour faire appel à la solidarité entre les peuples du monde en mettant l’accent sur le fait qu’il faut apprendre des erreurs de l’histoire tout en combattant les préjugés et le racisme dans le monde.

La meilleure actrice dans un second rôle était devenue Anne Hathaway pour sa performance dans la nouvelle adaptation britannique du musical «Les Misérables» d’après Victor Hugo.

La nomination canadienne pour le meilleur film en langue étrangère, le drame québécois «Rebelle» de Kim Nguyen qui raconte le destin tragique d’un enfant-soldat féminin de douze ans en Afrique subsaharienne qui tombe en amour avec un garçon albinos, s’est inclinée devant le drame autrichien «Amour». Celui-ci touche le sujet délicat du vieillissement en dignité. Le film avait connu des critiques très positives tout autour de la planète. Son réalisateur Michael Haneke est d’ailleurs le beau-père de Christoph Waltz. Mais après de maintes nominations à travers les dernières années, les chances qu’un film québécois remporte le trophée doré un jour augmentent de plus en plus.

En fin de compte, la quatre-vingt-cinquième cérémonie des Academy Awards était des plus divertissantes. Le thème des comédies musicales était bien monté. La célébration du cinquantième anniversaire des films de James Bond était nécessaire fort bien songée et mêlait le passé avec le présent. L’hôte Seth Woodbury MacFarlane créait quelques controverses avec quelques blagues de mauvais goût, mais cela amenait un vent de fraîcheur à mon avis et rejoignait mon genre d’humour. Avec une durée d’un peu moins de trois heures, la célébration avait une durée quasiment parfaite. Malgré qu’il n’y ait pas eu de grandes surprises au niveau des nominations, j’ai déjà bien hâte de regarder ce spectacle à la télévision pour l’année prochaine.