• Genre: Speed Metal
    Label: Iron Kodex
    Playing time: 25:55
    Band homepage: Striker

    Tracklist:

    1. Road Warrior
    2. Lord of the Sword
    3. Fire
    4. Dark Heart of the City
    5. The Keg That Crushed New York (Bonus Track)
    6. You’ll Wish That You Were Never Born (GRIM REAPER Cover)

     

    Striker - Road Warrior 

    The first strike of this Speed Metal band from Edmonton formed back in 2007 is entitled “Road Warrior” and includes four regular tracks plus a bonus song as well as a GRIM REAPER cover. The five young Canadians also rereleased the songs from this EP on a new special edition of their first regular studio record “Eyes in the Night”. If you are able to get your hands on that combined package, don’t hesitate to grab it.

    The six songs released on this twenty-six minutes long record in 2009 are all very energizing and quite a fun ride. The opening title track “Road Warrior” makes clear right from the start that these crazy Canadians are one of the best Heavy and Speed Metal revival bands. The track is guided by powerful piercing falsetto screams and an excellent variable clean vocal performance. The speed metal riffs and the powerhouse drumming are straight in your face while the almost Power Metal driven chorus won’t leave your mind anytime soon. The slightly more modern bonus track and live anthem “The Keg That Crushed New York” hits a similar vein but features a more distorted guitar sound and a modern breakdown that adds a rather unusual idea to the genre.

    The band also shows some variation on this short release. “Lord of the Sword” is more of a classic mid-tempo Heavy Metal track with great guitar solos while “Dark Heart Of The City” is the most diversified track on here with a calm introduction and beautiful guitar melodies before one gets the best ingredients of American Power Metal, Speed Metal and even a few Thrash Metal influenced parts.

    These guys are clearly influenced by legends such as ANNIHILATOR, CRIMSON GLORY, EXCITER, GRIM REAPER, JUDAS PRIEST, KING DIAMOND, VICIOUS RUMORS and so on but they manage to sound fresh and honest to not sound too old school against their own good. These guys don’t reinvent anything but they do what they do with conviction and passion and you really can feel this spirit on this EP. Among many other similar bands these days like EVIL SURVIVES, RAM, RYDER, STEELWING, WHITE WIZZARD, XSPENDX and so on STRIKER are clearly among the best thanks to their positive party attitude and some good skills on the instruments. Genre fans should definitely get their hands on this record but the upcoming regular albums are still clearly better than this first strike.

    (Online June 21, 2013)

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  • L’été, c’est fait pour aller dehors et aussi pour faire de la lecture. Durant les deux dernières sessions universitaires, je n’avais pas trouvé le temps de m’attaquer sérieusement à un nouvel roman et j’avais ainsi hâte de me remettre dans le monde des lettres. J’ai décidé de consacrer un peu de temps à un auteur originaire de Chicoutimi qui s’appelle Michel Jobin. Il avait publié deux romans à suspense fort intrigants dans le passé. Le premier est nommé «La Trajectoire du pion» et raconte l’enlèvement d’un propriétaire d’une écurie de la Formule 1 qui mène un journaliste très motivé dans des situations hautement dangereuses à Montréal, Milan et Moscou. Ce roman de 2001 avait remporté le Prix du meilleur roman du Salon du Livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean en 2002. Quatre ans après, l’auteur a publié «La Nébuleuse iSIEME» qui est un thriller jouant à plusieurs endroits dans le monde et qui crée un lien entre deux décès étranges au Royaume-Uni et en Thailande. C’est pourtant à son troisième roman que je me suis d’abord attaqué. Il est sorti en cette année 2013 et ce thriller international s’intitule «Projet Sao Tomé».

    À la découverte des sales intrigues de Sao-Tomé-et-Principe

    L’histoire met en vedette toute une gamme de personnages diversifiés et intrigants qui interagissent ensemble. D’abord, il y a le jeune et riche Joao Da Silva qui est devenu président de l’ancienne colonie portugaise de Sao Tomé-et-Principe suite à des élections démocratiques hautement médiatisées et surveillées. L’économiste et politicien ambitieux et idéaliste s’attaque à la corruption et ne désire que la prospérité de son peuple tout en lui faisant oublier les vices de son prédécesseur sans pitié Manoel Santos. Suite à son initiative, une équipe de géologues suédois découvre une énorme réserve de pétrole au large de l’île principale. Joao Da Silva décide d’entamer un appel d’offres transparent en voulant choisir l’entreprise pétrolière qui offre la plus grande somme pour l’exploitation de cet or noir. Mais ce que le président croyait être la meilleure chose qui soit arrivée à son pays finit par devenir son pire cauchemar. Après un putsch échoué à la dernière minute de la part de l’ancien dictateur Manoel Santos, Joao Da Silva doit laisser trente pourcent des gains économiques liés à l’exploitation du pétrole au Nigéria. Les problèmes ne s’arrêtent pas là. Deux agents secrets infiltrent son cercle d’amis sous couverture. Ils sont près à tuer n’importe qui pour boycotter l’appel d’offres transparent pour que le pétrole tombe entre les mains de leur patrie. Il s’agit d’abord du loup solitaire américain Tom Hendrix de la CIA qui est hanté par les démons de son passé sombre. Ensuite, il y a le très jeune et discipliné agent du Guoanbu Meng Jiang qui a des nerfs d’acier et qui est prêt à tout pour servir son pays. Le conflit entre les deux parties devient bientôt inévitable. Le petit état insulaire est ensuite bouleversé par des meurtres racistes et des complots impliquant beaucoup d’argent et même de la drogue. La manipulation et la ruse sont au rendez-vous. Le jeune président de plus en plus désespéré et radical fait rapidement recours au contrôle drastique et aux purges violentes et change complètement lorsqu’il ne sait plus à qui faire confiance. Mêmes ses confidentiels les plus proche semblent avoir des secrets et leurs propres visions de l’avenir dans lesquelles les Santoméens comptent pour vraiment peu.

    Au pouls des conflits géopolitiques contemporains

    Ce troisième roman de Michel Jobin est sans le moindre doute un des meilleurs romans que j’ai lus depuis longtemps. Tout d’abord, il est écrit de manière très compréhensible, fluide et moderne sans manquer d’élégance, de profondeur ou de vocabulaire sophistiqué. Le scénario est très réaliste et on remarque dès le début que l’auteur a fait des recherches très poussées pour créer des personnages crédibles. Les différentes interactions économiques, diplomatiques et politiques sont décrites en détail sans devenir ennuyant. Dès les premières pages, les lecteurs font face à une atmosphère très sombre et à un développement de personnage très poussé. Loin des enjeux du monde contemporain, le roman touche aussi un côté émotionnel et légèrement philosophique comme le désir sexuel, les limites de la loyauté et les valeurs familiales modernes. Le roman est plein d’événements qui sont rarement prévisibles. Ce débit s’accélère de plus en plus sur ces 660 pages et mène vers une conclusion bouleversante où le lecteur saisit enfin les dimensions incroyables des différentes intrigues. À la fin on s’est tellement accroché aux différents personnages principaux et même secondaires qu’il fait presque un peu mal de s’en séparer. D’un autre côté, la fin du roman laisse une petite porte ouverte à un retour de certains d’entre eux et j’espère que cette petite allusion finira par se réaliser.

    Un autre succès de la nouvelle vague de littérature de suspense québécoise

    Tous les amateurs des suspenses internationaux intellectuels riches en événements devraient se procurer ce petit chef-d’œuvre. En ce qui me concerne, ce roman se trouve déjà facilement parmi les vingt meilleurs romans que j’ai lus dans ma vie et se range aisément sur le podium de la nouvelle vague de littérature de suspense québécoise émergente des deux dernières décennies. Espérons enfin que cet écrivain plein de talents qui est parfois comparé à Jean-Jacques Pelletier ne prendra pas encore une fois près de huit ans pour nous offrir enfin son prochain roman.

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  • C’était dimanche le 16 juin 2013 quand le jeune groupe de heavy et speed metal d’Edmonton Striker s’est déplacé dans la belle région du Saguenay pour offrir une prestation au Sous-Bois situé en bas du Café Cambio sur la rue Racine. Le jeune groupe qui a d’ailleurs réussi à se faire déjà une certaine renommée internationale est sans aucun doute un des groupes les plus respectés parmi toute une gamme qui essaient de faire revivre la musique rock et métal des années quatre-vingts tels que Rusted, Ryder et XspendX pour ne nommer que quelques groupes québécois du genre.

    Deux groupes qui font revivre la diversité métallique des quatre dernières décennies

    Devant une petite foule d’une quarantaine de personnes incluant les techniciens, les membres de familles et petites amies des deux groupes qui allaient jouer, c’est le très jeune groupe de heavy métal Dancing Dead qui a ouvert la soirée autour de 21h45. Ce groupe n’existe que depuis 2011 et est autant inspiré par des vieilles légendes telles que Metallica et Ozzy Osbourne que par les groupes qui ont plutôt fait fureur durant les dernières années comme Avenged Sevenfold et Bullet For My Valentine. Ce qui m’a beaucoup plu était le talent musical du groupe. Le son de la batterie était déchainée, mais également impeccable d’un point de vue technique. Les riffs des deux guitares étaient énergisantes et les solos très émotifs. La guitare basse savait se distinguer et trouver une place très dynamique dans le son du groupe. Malgré un petit rhume, le bassiste et chanteur s’est assez bien débrouillé durant les cinq pièces originales du groupe telles que «Time To Leave» et «Tormented Memories». Le groupe ne s’est pas arrêté là et a fait appel à un chanteur invité pour offrir des reprises de deux classiques: le fameux «Paranoid» de Black Sabbath qui ont connu tout un retour sur scène cette année avec leur nouvel album «13» et ensuite «Symphony Of Destruction», une des chansons les plus populaires de Megadeth qui viennent également de sortir un nouvel album intitulé «Super Collider» qui est pourtant plutôt mal reçu par les critiques et la plupart des fans de longue date. En ce qui concerne Dancing Dead, leur prestation d’environ trente-cinq minutes a su convaincre avec beaucoup de talent musical, de belles pièces originales et une bonne dose de conviction et d’énergie. Il serait intéressant de continuer à suivre la jeune carrière du groupe de près.

    Après un peu plus de vingt minutes de pause, c’était le tour de Striker qui se sont donnés à fond sur la petite scène très peu appropriée pour ce genre de spectacle. Les cinq Albertains ont immédiatement pris d’assaut la petite foule et ont délivré une performance hautement passionnée en nous présentant une douzaine de chansons tirées de leur EP «Road Warrior» de 2009, de leur premier album «Eyes In The Night» de 2010 et surtout de leur deuxième album studio «Armed To The Teeth». Tandis que les deux premières sorties sont clairement dédiées au power et speed métal nord-américain et inspirés par des groupes tels que Annihilator, Crimson Glory, Exciter, Grim Reaper ou Vicious Rumors, le dernier album sonnait beaucoup plus diversifiée et mélodique tout en étant principalement inspiré par des légendes européennes comme Accept, Gamma Ray, Helloween, Iron Maiden et Judas Priest tout en touchant aussi des bouts signés par AC/DC ou Dokken. Les deux approches et styles ont bien fonctionné durant le concert et les chansons sonnaient même davantage directes, honnêtes et passionnées durant la prestation mémorable qui mettait en vedette environ une bonne douzaine de pièces. Après soixante-dix minutes d’énergie déchainée, le groupe revenait sur scène pour un très court rappel d’une chanson pour venir ensuite prendre une bière avec les quelques âmes qui décidaient de rester jusqu’aux petites heures du matin au Sous-Bois. Striker avaient prouvé à tous ceux et celles qui ne les connaissaient pas encore pourquoi ils ont réussi à avoir une aussi bonne réputation après une si courte carrière qui n’a commencé qu’il y a six ans. Ils ont certainement réussi à gagner quelques nouveaux fans et à enchanter ceux qui les appréciaient déjà.

    Une salle et un équipement peu appropriés et quelques accidents malheureux

    Malgré deux excellentes prestations, il y avait aussi un peu de négatif durant la soirée. Premièrement, la salle de spectacle assez alternative et improvisée manquait d’espace pour les artistes et c’est à ces moments-là que la fermeture du Bunker sur le boulevard Saguenay se fait encore sentir de façon négative. Ensuite, le son des deux groupes était loin d’être parfait non plus et plutôt brouillon à certains moments. Mes oreilles semblaient encore être bouchées et je me sentais même un peu sourd le lendemain matin ce qui ne m’arrive que très rarement et j’étais loin d’être proche de la scène. Le point le plus négatif était certainement le fait que plusieurs jeunes se bousculaient assez rudement en avant de la scène. Il n’y a rien à dire contre un peu d’action tant que cela ne vire pas au chaos général. Certaines personnes donnaient malheureusement des coups imprévisibles dans les dos des gens et un verre de bière s’est rapidement brisé par terre. Il est arrivé l’inévitable quand un des spectateurs s’est généreusement coupé une partie du bras dans les éclats du verre. Un autre éclat de verre a même transpercé une de mes chaussures jusqu’à l’intérieur et j’étais très chanceux de ne pas avoir été blessé. Cela a pris un bon bout de temps pour enlever le verre de l’intérieur de ma chaussure et je trouvais l’incident dommage car c’était le seul point vraiment dérangeant d’une soirée autrement assez parfaite.

    Espérons que d’autres groupes de renommée nationale et internationale viennent découvrir le Saguenay et ne se laissent pas décourager par l’absence d’équipements sonores sophistiqués, le manque criant de petites salles de spectacle appropriées pour ce genre de prestations et des foules n’excédant souvent pas une trentaine ou quarantaine de personnes qui sont très intimes et passionnants sans le moindre doute, mais malheureusement très peu rentables pour les groupes.

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  • June 20, 2013 in Reviews

    Satan Jokers - Addictions

    Satan Jokers
    Addictions
    2011
    Reviewed by Sebastian Kluth

    First of all, let me explain you who Satan Jokers are. This is one of the very first French heavy metal bands. The band was founded in Paris back in 1981 and in the first five years of their career, they released two albums and one EP with classic heavy metal tracks sung in French, including “Les Fils Du Métal”, “Trop Fou Pour Toi”, “Pas Fréquentables” and “Sorcier”. The band features no Satanic image, despite its name, but rather sings about heavy metal lifestyle, lust for life, psychological and social issues, rebellion, sex, and vices. The band split up in 1985 to eventually reunite in 2009. In the last four years, the band has released four new albums that got a little bit lost amongst many great modern releases. This is a shame, because these releases are equally great.

    Addictions is the third of four new records, and a conceptual one about addiction and its dramatic consequences. The lyrics of the release do some preventative work explaining the horrors one can live through when taking drugs such as heroin and other ugly stuff. From that point of view, this educational and moral goal comes as quite a surprise, since many bands rather tend to glorify the sex, drugs, and rock ‘n roll lifestyle.

    This album is divided into two parts. The first five tracks, as well as the album closer, take no prisoners. The band still plays as if it were 1985 and it had never split up. To my surprise however, this doesn’t sound too old fashioned. These tracks are short, hard, mostly fast, and no second is wasted for all-too-commercial approaches, modern sound experiments, progressive breaks, or other stuff. These six tracks could come straight from one of their releases out of the eighties. I find them quite representative of everything heavy metal is about.

    The vocals remind me of a rougher version of Helloween’s Andi Deris, along with Udo Dirkschneider of U.D.O. fame, and fit very well with the dirty and energizing sound that knocks you straight in your face from the amazing opener “Reine Cocaïne” onwards. The band doesn’t forget about catchy hooks in the form of sing- or shout-along passages, seen in the simplistic but very efficient chorus of “Dealer (Docteur Vice)”.

    From an instrumental point of view, the band is as convincing as ever. The riffs are straight and easy to digest, the guitar solos are emotional and well executed, the bass guitar is audible without taking too much space, and the drums are energizing and boast shining moments. One can really hear that these guys have played together for quite a while, because they clearly don’t want to steal each other’s show, and everything sounds coherent and refreshingly tight for this style of metal.

    The other seven songs in the middle of the album are a bit softer and more rock-oriented. “Une Semaine En Enfer” and the acoustic guitar-driven “Lune De Miel” remind me a little bit of Guns ‘N Roses ballads in a very positive sense. “Effet Parano”, “Detox” and especially “Puzzle Cérébral” (which even includes a few Asian folk sounds), have a few modern sounds here and there. They are maybe a little bit hard to follow in the beginning, but turn out to be more than solid growers with some catchy hooks. These three tracks include more thought-out and almost progressive sections that create an intriguing atmosphere. The musicians, including the singer, show off  their diversity and talent through these songs. Even though I preferred the six heavier tracks at first, these three have happened to become my favorites after a few listens.

    In the end, this album offers six excellent straight-hearted heavy metal tunes, as well as seven very well-executed and more experimental rock songs. In addition to this, the French vocals add a slightly exotic touch, but fit very well despite the accent. This release includes no stinkers at all, and even grows with each try. Out of many more or less useful reunions of the past few years, the return of Satan Jokers is surely one of the most effective ones. This band still has a lot to say, and they manage to sound old school and the best sort of juvenile at the same time – and are clearly a better alternative to many retro rock bands that have emerged during recent years. If you didn’t know this band before, be smart and take advantage of this second chance. This release is worth a few spins and more, and the band should definitely get more attention than they’ve managed up to this point.

    4.25 // 5

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  • Genre: Deathcore / Death Metal
    Label: Self-production
    Playing time: 35:03
    Band homepage: -

    Tracklist:

    1. Swamp Fever
    2. A Mandatory Bloodshed
    3. Oppressive Procession
    4. Burden Of The Flesh
    5. Catharsis For The Fallen
    6. Entombment Of A Monarch
    7. Slaughtering The Weakest
    8. A Way To Survive
    9. Locusts

     

    The Walking Dead Orchestra - Architects of Destruction 

    THE WALKING DEAD ORCHESTRA is a quite young French Extreme Metal band from Grenoble that just put out its first full length release entitled “Architects of Destruction”. Let’s set a few things straight right from the beginning: the word “orchestra” might appear in the band name but what you get on here are thirty-five minutes of technically impressive straight Death Metal and Deathcore.

    It may sound strange to you but a few tracks eventually grew on me after a couple of spins. After a first try, almost all songs sounded quite alike and seemed to focus only on a quite brutal attitude. After some time, I discovered more and more details with my headphones on and started to appreciate this record more and more even if this genre is usually not my cup of tea. I’m a very curious listener though and open for almost all kinds of metal music and I immediately felt that these five men have enough talent to stand out among so many similar bands coming from the United States of America and Indonesia these days.

    First of all, I like the fact that the dominant aggressive Death Metal vocals and the more Black Metal orientated vocal parts harmonize very well. Even though the death metal vocals are rough you can still understand parts of the lyrics which is always a good sign to me. The Black Metal vocals are less used but almost always in a quite efficient way. The brutal and simplistic guitar riffs meet a few surprising breakdowns. Many tracks have a slower and more modern middle part that develops some atmosphere and gives you a short break from all the musical madness that surrounds it. Let’s not forget the vivid and colorful powerhouse drumming on here. The technical abilities of this band should clearly not be underestimated.

    My favorite track on here is “Catharsis for the Fallen”. The slow and almost industrial middle part creates a good contrast to the pitiless but nevertheless diversified beginning and ending of the song. That’s what I call a diversified and passionate high quality Extreme Metal song. The longest song on the record and album closer “Locusts” is of a similar quality but takes a few more spins due to its numerous rhythm changes and sounds a little bit less accessible to me at first try.

    Other great tracks on here are the fast, modern and in an atmospherically positive sense sterile and quite nihilistic opener “Swamp Fever”, the slower and more atmospheric grower “A Mandatory Bloodshed” with distorted guitar effects and a few samples of burning fire and also the versatile “Entombment Of A Monarch” that develops a quite bleak atmosphere and which is probably the most haunting song on this release.

    In the end, I’m very positively surprised by the first strike of this rather unknown band. They made me appreciate a genre I know and like less and they surely wrote a couple of quite diversified but uncompromising tracks. The balance between brutality and technical abilities is very good on here. Genre fans should definitely not miss this new band and check them out. I hope that they will soon get further attention and some credit for what they have already achieved in the first two years of their promising career.

     

    (Online June 20, 2013)

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