• 36. La fin de mes études et le début de ma véritable carrière professionnelle (18/07/13)

    Les derniers mois étaient plutôt importants et riches en événements pour moi car ils marquaient la fin de mon baccalauréat en enseignement secondaire avec le profil univers social.

    Après une session d’automne chargée de six cours bien diversifiés, la session d’hiver était surtout consacrée au quatrième et dernier stage qui allait durer treize semaines. Après mon premier stage à l’école Charles-Gravel à Chicoutimi-Nord, mon deuxième stage à la Polyvalente Kénogami à Jonquière et mon troisième stage à l’école Jean-du-Nord à Sept-Îles, mon dernier stage se déroulait tout près de l’université à l’école secondaire de l’Odyssée Lafontaine. J’y donnais des cours d’histoire et éducation à la citoyenneté à plusieurs groupes de premier et de deuxième secondaire qui étaient dans le programme sport-études. C’était un stage enrichissant car je n’avais jamais touché à cette plus jeune clientèle qui était bien différente de ce que j’avais connu en troisième et en cinquième secondaire auparavant. Ce stage me demandait de songer à de nouvelles stratégies pédagogiques et à devenir encore plus patient. De plus, j’avais plus de préparations de cours à faire car j’enseignais auprès de deux niveaux différents pour la toute première fois. Ensuite, j’avais également un projet pédagogique à réaliser. Il s’agissait d’un projet qui demandait de planifier et de mettre en marche quelques séances de cours qui rejoignaient non seulement mon domaine des sciences humaines, mais aussi un autre champ pédagogique. J’ai rapidement eu l’idée de parler à un autre stagiaire qui enseignait l’anglais au deuxième secondaire afin de monter avec lui une série de cours sur le sujet de la Révolution américaine. Les élèves avaient finalement plusieurs courts textes en anglais à lire et à saisir par écrit. Ensuite, ils devaient préparer en différentes équipes des présentations orales et visuelles sur le sujet. Enfin, le projet et le sujet allait être clôturé avec un examen en français qui était basé sur plusieurs questions que les élèves pouvaient eux-mêmes suggérer tout au long du projet. Malgré un début difficile au niveau de la communication avec les différents intervenants, le projet était enfin un véritable succès et semble avoir plu à la majorité des élèves et même aux différents intervenants.

    En général, mon nouvel enseignant associé avait une vision très différente de la vocation de l’enseignement que mon dernier enseignant associé et après un certain temps d’adaptation, son aide, son expertise et sa philosophie m’ont vraiment permis de toucher à des facettes d’enseignement que je n’avais pas connues auparavant. Ces expériences m’ont permis de voir plus loin et de devenir un enseignant encore plus polyvalent. Il faut aussi souligner l’excellente collaboration que j’ai eue avec ma superviseure de stage avec laquelle j’avais des échanges très enrichissants au niveau professionnel et aussi personnel et qui était toujours disponible pour toutes sortes de problèmes et de questions. Je me sentais à l’aise d’exposer mes forces et de parler de mes faiblesses auprès de mon enseignant associé et de ma superviseure de stage et grâce à leur implication, j’ai vraiment pu me développer et grandir au niveau personnel et professionnel tout au long du stage.

    À la fin de mon stage suivaient deux jours de conférences, d’échanges et d’exposés avec plusieurs professeurs d’université, des jeunes enseignants autant que des enseignants expérimentés, les autres finissants et plusieurs acteurs au sein d’une école secondaire comme par exemple les représentants syndicaux. Le tout se déroulait malgré l’horaire chargé dans une atmosphère détendue au sein de l’université. J’avais moi-même un exposé sur mon projet pédagogique à réaliser et un rapport de fin de stage à rédiger qui pesait environ trente pages.

    Mon rapport final n’était pas encore fini quand j’avais mes premières rencontres et entrevues en vue d’un emploi dans le domaine de l’enseignement. J’avais envoyé une panoplie de lettres de présentation et de curricula vitae au mois de mars et d’avril et j’avais déjà eu l’occasion de rencontrer une personne-ressource de la commission scolaire de l’Estuaire à Baie-Comeau. Vers la fin de ma session d’hiver, j’ai également rencontré le directeur de l’Institut d’Enseignement de Sept-Îles. Une semaine plus tard, j’ai passé en entrevue à la Commission scolaire du Pays-des-Bleuets à Dolbeau-Mistassini. Encore une semaine plus tard, j’ai d’abord rencontré le directeur de l’école internationale allemande Alexander von Humboldt Schule à Baie-d’Urfé et j’ai ensuite passé une autre entrevue au sein de la Commission scolaire des Portages-de-l’Outaouais à Gatineau dans le secteur Hull. De plus, je suis entré en contact avec le directeur de la Commission scolaire de la Baie-James par la voie électronique et téléphonique à quelques reprises. Ces temps-ci, les perspectives pour un emploi stable dans le domaine de l’enseignement sont malheureusement plutôt négatives dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean et c’était pour cela que j’ai fait preuve de flexibilité en regardant plus loin pour chercher un emploi à l’extérieur de la région et ceci aussi dans d’autres domaines que celui de l’univers social qui est trop peu en demande.

    Après, j’avais plein d’autres trucs à régler pour obtenir mon permis de travail post-diplôme et plus tard aussi ma résidence permanente au Canada. Mon but principal reste de m’installer et de travailler de façon permanente au Québec et d’œuvrer à long terme au sein de mon nouveau milieu de travail auprès de mon nouvel employeur. Je n’ai vraiment pas arrêté à faire toutes sortes de démarches pour m’approcher encore davantage de la réalisation du rêve de ma vie que je suis en train de réaliser.

    Un autre événement marquant entre mes dernières semaines comme étudiant et mes entrevues importantes un peu partout dans la province était certainement la collation des grades qui s’est déroulée dans le pavillon sportif de l’UQAC vers la fin du mois d’avril. Durant cet événement très protocolaire, j’ai pu rencontrer plein de personnes qui m’ont accompagné tout au long de mon baccalauréat et c’était un grand moment pour moi de monter sur scène, de recevoir une sorte de diplôme symbolique et de serrer la main du directeur de mon université devant une foule autour de mille personnes. Après cet après-midi inoubliable, j’ai rencontré un ami avec lequel je suis allé à une autre soirée de finissants bien chaleureuse qui s’est déroulée dans le sous-sol d’une église avec une bonne partie de la communauté africaine de l’université.

    Deux semaines plus tard s’est déroulé le bal des finissants organisé par plusieurs finissants du baccalauréat en enseignement secondaire. Le tout se passait à l’hôtel le Montagnais de Chicoutimi. En dehors d’un très bon souper dans une salle privée, je pouvais aussi mettre la main sur un petit prix en forme d’un trophée qui m’était décerné après un sondage auprès de tous les finissants. Je pouvais aussi enfin prendre en possession mon exemplaire de l’album des finissants qui restera certainement un souvenir inoubliable tout au long de ma vie. Ce qui suivait était une soirée dansante chaleureuse avec un DJ et un bar privé durant laquelle j’ai pour une dernière fois rencontré tous les étudiantes et étudiants qui m’avaient accompagné tout au long de mes quatre ans d’études. C’étaient des moments de joie nostalgique et je n’oublierai certainement pas cette soirée très réussie.

    Au moment où vous lisez ces lignes, j’ai réussi à décrocher un contrat d’engagement pour une année scolaire à l’école secondaire Mont-Bleu au sein de la Commission scolaire des Portages-de-l’Outaouais où j’enseignerai l’anglais à trois groupes de premier secondaire, quatre groupes de deuxième secondaire et un groupe d’anglais intensif en troisième secondaire. J’ai énormément hâte de relever ces nouveaux défis et de travailler au sein de ma nouvelle équipe-école dynamique et sympathique que j’ai déjà pue rencontrer sur place il y a quelques semaines. J’ai également terminé ma recherche de logement et je me suis trouvé un petit deux et demi en proximité de mon nouveau lieu de travail. L’étape du déménagement de Chicoutimi vers Gatineau devrait se dérouler entre le début du mois d’août et la mi-août. Je suis très content de découvrir à fond mon nouveau chez-moi, mais une partie de moi restera évidemment toujours attachée au Saguenay.

    Maintenant, de nouveaux défis sont déjà à l’horizon et ma carrière professionnelle m’attend. Mes attentes sont élevées et mon attitude est très positive, mais je sais que je vivrai des hauts et des bas et que j’ai plein de défis à relever. Ce que personne ne peut me prendre est mon diplôme d’enseignant secondaire, la réussite de mon baccalauréat en enseignement secondaire, mon énorme développement personnel et professionnel tout au long des quatre dernières années et enfin plein de rencontres et de souvenirs inoubliables que j’ai accumulés durant les quatre dernières années.

    Il est certain que je resterai fidèle à l’UQAC et que je continuerai à m’informer sur ce qui se passe dans la vie universitaire tout en essayant de continuer d’y participer de façon intellectuelle en forme de quelques articles par exemple quand l’occasion se présentera.

    Pour en conclure, je voudrais bien vous remercier, chères lectrices et chers lecteurs, de m’avoir accompagné durant les trois dernières années en lisant régulièrement mes articles. J’espère que vous avez appris de nouvelles choses et que vous garderez des souvenirs amusants et enrichissants de mes articles. Si vous voulez bien suivre mon futur parcours, je vous conseille de suivre mon blogue personnel: http://kluseba.eklablog.com/

    Au plaisir d’avoir vos commentaires, je vous souhaite une belle fin d’été et un beau trimestre d’automne 2013.

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