• Bonjour à tous et à toutes,

    Je suis enfin de retour dans la blogosphère uqacienne pour vous parler de la ligue de soccer intérieur de l’UQAC qui s’est déroulée entre le mois de septembre et le mois de décembre 2010. J’ai adhéré à cette ligue en tant que joueur individuel vu que je n’avais pas d’équipe. Mais cela n’a pas duré longtemps avant que je sois mis ensemble avec plusieurs autres nouveaux joueurs sans équipe. Notre équipe assez mixte avec des joueurs canadiens, marocains, français et allemands a obtenu le nom  « Arc-en-ciel sensuel » par les organisateurs vu que l’on était en manque d’un véritable nom. La ligue pouvait donc commencer.

    Malgré que l’on ne se connaissait pas bien d’avance, notre équipe a réussi à livrer plusieurs belles performances. Les débuts étaient par contre difficiles. Vu qu’on ne se connaissait pas, on était mal structurés dans nos premiers matchs qui menaient à plusieurs défaites. Nous n’avions pas de joueur qui pouvait prendre le rôle de l’organisateur dans le centre du terrain. Nous n’avions pas vraiment de capitaine stable au sein de notre équipe. Nous ne faisions pas vraiment d’entrainements ensemble et plusieurs d’entre nous avaient un niveau et une manière très différente de jouer. Bref, un véritable esprit d’équipe fallait encore être établi, mais avec nos premiers succès et au fur et à mesure que le temps avançait, nous nous habituions les uns aux autres.

    Jusqu’à la fin du mois d’octobre, une bonne partie des matchs se déroulaient sur les terrains synthétiques à l’extérieur de l’université qui étaient plus grands et larges que ceux à l’intérieur et il nous fallait courir et s’organiser davantage. En plus, le froid vers la fin du mois d’octobre était également nouveau pour certains d’entre nous et les vents à couper le souffle étaient surtout durs pour les gardiens de but qui bougeaient le moins. Nous nous débrouillions vraiment mieux à l’intérieur où nous jouions surtout vers la deuxième moitié de la ligue.

    Au total, il y avait sept autres équipes auxquels on faisait face. Sept équipes de différents endroits comme La Baie ou Bagotville, de différents âges entre environ seize et quasiment trente ans et des fois même de différentes ethnies. Notre victoire la plus remarquable durant le déroulement de la ligue était peut-être la victoire sur un terrain synthétique de 5 à 2 contre les Hornets de Bagotville que l’on a dominé longtemps avant que ceux-ci marquent deux buts vers la toute fin de la partie. Notre défaite la plus folle était sûrement celle contre l’équipe Africa qui remporta plus tard le tournoi. Dans un match où presque chaque tir était un but des deux côtés, le résultat final étonnant était une défaite de 6 à 8.

    Un autre match très remarquable était le match nul de 0 à 0 contre l’équipe Billard Centre-Ville. Lorsqu’un défenseur de notre équipe et un attaquant de l’équipe adverse s’attaquèrent verbalement à plusieurs reprises, l’attaquant adverse donna un coup de poing à notre défenseur, ce que l’arbitre ne vit pas. Vu que le responsable de la ligue, qui avait témoigné la situation sur la banque à côté du terrain, ne voulait pas intervenir et mettre en question l’autorité de l’arbitre, l’attaquant adverse ne fut pas averti et notre défenseur fut très fâché. Quelques instants après, les deux mêmes joueurs se croisaient encore et cette fois-là, c’est notre défenseur qui commençait à se battre et la situation risquait de dégénérer. Plusieurs joueurs adverses s’attaquaient à notre défenseur ou voulaient séparer les deux combattants et la foule de quatre à cinq personnes tombait dans un filet à côté du terrain dans le stade du pavillon sportif. Un autre de nos joueurs tentait donc d’intervenir en donnant un coup de pied dans le nœud du petit groupe enragé. À l’autre côté du terrain, deux autres joueurs s’insultaient et se battaient également, avant la situation se calme tranquillement. Cinq minutes avant la fin officielle du match, celui-ci fut interrompu et deux de nos joueurs se faisaient suspendre pendant plusieurs matchs. Par contre, lors de l’affrontement suivant entre l’équipe Billard Centre Ville et nous, le match se déroula pacifiquement et dans le plus grand respect et tout le monde semblait avoir appris de ses erreurs en gardant leur sang-froid. Un événement plutôt négatif suivait après une victoire de 4 à 1 contre le Chinook DD, où un but discutable n’avait pas été accordé à notre adversaire car le ballon semblait être sorti du terrain avant que l’équipe ait marqué son but. Suite à la décision que le but n’était pas bon, l’adversaire se décourageait et encaissait plusieurs buts et lorsque le match était fini, un des adversaires insultait un de nos joueurs avec des termes racistes. Par contre, le reste de l’équipe adversaire nous félicitait pour la victoire et ne prêtait pas attention aux commentaires idiots de leur joueur qui se trouva vite isolé. Mais de telles scènes nous éprouvent seulement que ce sport est aussi une question d’orgueil et de passion incontrôlable et même les aspects négatifs ont donc un côté positif.

    Après environ deux mois d’un à deux matchs chaque samedi soir (et donc un total de quatorze matchs) arriva alors la série éliminatoire. On avait fini à la quatrième place du classement de la ligue et affrontait l’équipe CQFA que nous battions de 4 à 2. La semaine d’après, c’était la demi-finale contre l’équipe Billard Centre-Ville qui nous dominait et qui méritait de remporter la victoire de 0 à 2. Malgré un certain moment de déception, notre équipe réussissit à se remonter le moral et être concentré pour le match pour la troisième place et donc le bronze. Malgré quelques changements et variations au sein de l’équipe pour ce match terminal, nous gagnions ce match avec 5 à 2 contre Chinook LFL. Nous avions donc atteint une troisième place que personne d’entre nous n’avait vraiment estimée lors du début de la ligue. Je trouve qu’il s’agit d’un résultat surprenant et positif vu que nous étions une équipe composée au hasard. Même s’il y avait de temps en temps des petites disputes ou des malentendus dans l’équipe, la plupart du temps nous avons passé du beau temps ensemble en jouant, discutant et riant. Bref, j’ai eu beaucoup de plaisir. En ce qui concerne les séries éliminatoires, c’était l’équipe Africa qui avait remporté la finale avec un 4 à 0 et qui avait pu marquer son nom sur le trophée de la ligue du soccer intérieur de l’UQAC.

    Les inscriptions pour la prochaine saison se font déjà actuellement au Pavillon sportif. Même si un bon nombre de mes coéquipiers ne joueront plus durant l’année prochaine vu qu’ils ont beaucoup de travail, quittent l’université ou veulent tout simplement avoir une pause, je vais essayer de m’inscrire encore et de me trouver une nouvelle équipe pour le mois de janvier. Les coûts d’inscription sont acceptables vu que nous avons un trophée, une ligue structurée et même des arbitres. Si vous êtes intéressé et cherchez également une équipe ou vous voulez m’intégrer dans la vôtre, faites-moi signe et laissez-moi un message sur ce blog. Pour tous les autres : venez jouez ou regardez la ligue à partir de janvier chaque samedi soir. C’est gratuit, c’est proche et c’est sans aucun doute intéressant à voir!

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  • Vers la fin du trimestre d’automne, j’avais passé un stage de quatre semaines en lien avec le programme de mon baccalauréat en enseignement secondaire dans le profil de l’univers social, qui contient un peu l’amalgame des sciences humaines à L’École secondaire Kénogami à Jonquière. Il s’agissait de mon deuxième stage, le premier étant uniquement un stage de huit jours d’observation qui a été fait à l’École secondaire Charles-Gravel à Chicoutimi. Comme vous voyez, j’ai essayé de voir deux écoles et même deux commissions scolaires différentes et j’aimerais en voir encore plus dans le futur. Les deux stages étaient très enrichissants et motivants pour ma part, mais il faut aussi dire que j’ai connu certains élèves qui ont décidé de lâcher leurs études suite à ce deuxième stage décisif, vu qu’ils avaient des problèmes à faire de la gestion en classe ou à être confrontés à des élèves trop apathique ou troublants pour eux. Moi, j’ai pourtant réalisé que je me sens bien à l’aise devant une classe et que le travail de l’enseignant est probablement le métier idéal pour moi, ce qui m’a énormément stabilisé.

    Je donnais des cours de Monde contemporain, qui est assez récent. Selon moi, il unit un peu toutes les sciences humaines telles que l’économie ou la géographie et a une touche politique qui concerne surtout l’actualité. Le but est de socialiser et politiser les jeunes et de les confronter à des idéologies des nations différentes qui deviennent de plus en plus importantes dans un monde globalisé, dans une époque de mondialisation où tous les états sont liés entre eux et interdépendants. Durant mon stage, j’ai notamment parlé de l’environnement avec mes élèves et comment les différents pays et côtés politiques estiment et finalement réagissent envers des problématiques ou événements actuels comme la marée noire dans le Golfe de Mexique, la Conférence de Cancun de 2010 sur le climat ou l’exploitation des sables bitumineux en Alberta. Le but était en premier lieu d’amener les élèves à saisir la complexité du monde actuel et à s’ouvrir à la diversité des sociétés qui le composent avant de les amener à développer leur sens critique dans l’étude de problèmes et d’enjeux du monde contemporain afin d’atteindre en fin de compte la préparation de la participation des élèves en tant que citoyens instruits et responsables à la délibération sociale.

    Après deux jours d’observation, j’ai déjà donnée mes premiers cours au cinquième secondaire à un total de six classes différentes, trois du programme régulier et trois du programme d’études internationales. Je réalisais vite que je faisais face à des élèves brillants et gentils qui m’acceptaient comme j’étais et que je pouvais motiver à participer en classe. Je savais d’autant plus apprécier mes élèves vu que j’avais fréquenté des classes troublantes lors de ma propre carrière scolaire et vu que j’avais toujours été un élève qui aimait discuter jusqu’à l’épuisement de certains enseignants. 

    J’ai essayé de diversifier mes cours le plus possible pour ne pas juste être un autre stagiaire ennuyant comme j’en avais connu tant moi-même à l’école secondaire. Je faisais des présentations Powerpoint en interagissant avec les élèves, en me promenant beaucoup en classe pour chercher le contact direct avec les élèves. Je préparais des extraits de films avec des questionnaires pour offrir une approche visuelle du sujet aux élèves. Je choisissais des chansons qui parlaient de nos problématiques traitées en discutant avec les élèves de la perception et l’influence des artistes sur certains phénomènes du monde contemporain. J’organisais également des travaux d’équipe avec des volets de recherche, d’écriture et de présentation orale. Durant toutes ces activités, je travaillais très proche de mon enseignant associé, qui avait des bons conseils pour moi et des informations pertinentes sur nos élèves. On discutait, on se conseillait, on s’échangeait, on riait et on s’améliorait à travers ces quatre semaines. Je trouve que nous avions une bonne coopération et communication fructifiante qui était à la base du succès de mon stage, à part de ma motivation de base. J’avais également une conseillère de stage qui m’observait deux fois durant un de mes cours et qui organisait également trois séminaires où les différents stagiaires pouvaient s’échanger sur leurs expériences pendant deux heures. Des rapports de stage et une grande synthèse étaient à remettre durant ces quatre semaines chargées, mais très impressionnantes.

    Le stage ne s’arrêtait point à l’enseignement. J’avais des examens, des grilles de visionnement et des travaux écrits de plusieurs pages à corriger. Je m’intégrais le plus possible dans mon école en participant aux réunions entre les enseignants, lors des réunions avec les parents et j’allais même aux activités parascolaires comme une soirée de concerts au sein de l’école qu’un de mes élèves avait aidé à organiser. J’appelais les parents des élèves qui avaient manqué mes cours et entendait souvent des anecdotes et problématiques intéressantes que j’essayais de résoudre. En plus de cela, je donnais une fois par semaine un cours d’allemand et un cours de russe sur l’heure du midi et il y avait quand-même un bon nombre d’élèves qui s’est intéressé pour mes petits cours supplémentaires. J’ai ainsi pu transmettre mes connaissances, ma passion et ma culture à d’autres personnes qui ont su apprécier cette implication dans laquelle j’ai aimé investir beaucoup d’énergie.

    Si j’avais une force particulière à part d’être intéressant pour mes élèves et de maîtriser de différentes approches pédagogiques et le contenu de mes cours, c’était bien l’interaction sociale. Durant mon stage je faisais face à des élèves en échec qui étaient peu motivés à travailler, à un élève qui pleurait dans mon cours tellement elle avait passé une mauvaise journée ou à un élève qui était touché ou blessé par un commentaire imprudent d’un coéquipier et à chaque fois, je cherchais le contact avec les élèves, les consolait, motivait ou essayais d’éveiller leur orgueil et leur motivation. Il était pour moi une agréable surprise de voir qu’il y avait notamment deux élèves dans un de mes groupes qui avaient joué avec leurs cellulaires et briquets durant un examen et remis une feuille quasi vierge à mon enseignant associé durant ma première journée d’observation et qui semblaient peu motivés qui ont réalisé de beaux progrès durant mon stage, activement participé au cours et bien travaillé. Ce même groupe d’élèves m’a remis une feuille avec leurs noms et un beau texte en me remerciant pour mon implication, ma patience et mes façons d’enseigner à la fin de mon stage. Ce genre d’événements m’a vraiment touché et démontré que je me sens à ma place dans l’enseignement et que les enseignants peuvent vraiment avoir un impact important sur leurs élèves. C’est cela qui rend ce métier si intéressant : les réseaux sociaux et le fait que l’on peut former et changer le monde et aider à réaliser des rêves.

    Et lorsque je quittais mon école après mes quatre semaines de stage, je m’ennuyais déjà de cette expérience enrichissante et j’attends avec impatience la prochaine étape en espérant de croiser un jour de nouveau le chemin de ceux et celles que j’avais connu durant mon stage.

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  • Nous sommes en plein milieu de l’hiver saguenéen et d’habitude ce que nous voyons pour le moment en dehors de nos classes et résidences n’est que le début car d’après mes nombreuses expériences le niveau de la neige augmentera encore davantage vers la fin du mois de janvier et en février et ce miracle blanc nous quittera seulement vers le mois d’avril. Pour certains étudiants, il s’agit du premier hiver qu’ils passent dans la région, d’autres le connaissent depuis longtemps mais ne savent pas trop comment en profiter. Ce petit reportage s’adresse donc à tous ceux et celles qui sont décidés à découvrir l’hiver saguenéen en présentant brièvement les lieux à visiter dans ces temps-ci.

    Pour ceux qui veulent profiter de l’hiver saguenéen pour enfin apprendre ou faire du ski ou de la planche à neige, la région offre de belles pistes qui vont d’un niveau facile et intermédiaire à un niveau difficile. Personnellement, j’ai appris à faire du ski au Mont Fortin qui est situé en plein centre-ville de Jonquière. Une école de ski renommée et de nombreux moniteurs sont sur place pour donner des cours de qualité. Je conseillerais de prendre au moins trois cours pour le début. Les matériaux ainsi que onze pistes sont sur place et il suffit alors de s’habiller comme il faut avec une paire de mitaines, une tuque, des bas de laine, un pantalon de neige et un bon manteau. Tous ces vêtements se trouvent facilement aux centres d’achats, par exemple à la Place du Royaume. Pour ceux et celles qui ont déjà des bonnes bases, je conseillerais de faire un tour au Mont Bélu qui est situé à La Baie où on offre des cours de tous les niveaux, des cours techniques et sécuritaires en groupe ou en leçon privée. La boutique Spectral sur place permet d’acheter du matériel sur place et d’avoir un bon service par des experts. Il y a également onze pistes dont une piste réservée uniquement au boardercross et au skicross. Pour ceux et celles qui adorent être dans la nature et qui sont déjà plus expérimentés, je conseillerais le Centre de ski Le Valinouët qui est seulement un peu plus difficile à atteindre avec les transports en commun, vu qu’il est situé à environ quarante-cinq kilomètres du centre-ville de Chicoutimi. Mais avec un total de vingt-sept pistes différentes en plein milieu de la nature, tous les goûts y sont couverts et il est possible d’y faire également de la motoneige, du ski de fond, de la raquette et bien plus encore dans le coin de Falardeau.

    Pour tous ceux et celles qui adorent faire la raquette à neige, le Saguenay offre encore plus de possibilités. Le Parc de la rivière du Moulin est situé juste derrière le centre d’achats de la Place du Royaume et offre quatre sentiers différents dans un paysage magnifique. Sur le terrain du club de ski de fond Le Norvégien à Jonquière, qui se trouve à environ quinze minutes du centre-ville, se trouvent trois à quatre pistes pour faire de la raquette allant d’une longueur de deux à plus que douze kilomètres. Pour ceux qui veulent vivre une véritable aventure, il est possible de faire plusieurs journées de sport intensif au Parc des Monts-Valin en proximité du Valinouët où l’on peut dormir dans des cabanes en plein milieu de la nature pour continuer la randonnée le lendemain matin et découvrir ainsi la fameuse Vallée des fantômes lors de « La traversée » qui dure trois jours et offre un sentier linéaire de vingt-sept kilomètres.

    Pour ceux et celles qui sont intéressés par l’hiver, mais qui ne veulent pas nécessairement l’associer à des activités sportives, il y a d’autres possibilités. Une visite au fameux zoo de Saint-Félicien au Lac-Saint-Jean est particulièrement intéressante pour découvrir des animaux dans leurs environnements naturels. La visite du village historique de Val-Jalbert avec ses fameuses chutes d’eau est un événement culturellement et historiquement impressionnant. Pour tout le monde qui veut rester plus proche, l’activité « Saguenay en neige » se déroule au centre-ville de Jonquière entre le trois et le treize février au Parc de la Rivière-aux-Sables. On peut y admirer des sculptures de neige professionnelles ainsi que des sculptures faites par des élèves doués des écoles secondaires de la région. L’activité du fameux bain de neige qui se déroule à chaque année est un autre événement à ne pas manquer.

    Finalement, pour tous ceux et celles qui ne veulent malgré tout rien savoir de l’hiver, des activités telles que le festival international du film court « REGARD sur le court métrage au Saguenay » entre le neuf et le treize mars ou encore un peu plus tard le festival jazz et blues de Saguenay qui se déroule au centre-ville de Chicoutimi notamment entre le douze et le dix-sept avril pour nommer seulement deux possibilités.

    Ceci devrait donc vous donner une bonne idée et inspiration pour faire de belles activités diversifiées durant l’hiver saguenéen. De temps en temps, la Vie Étudiante à l’université offre des excursions spéciales de temps en temps comme la sortie au Valinouët pour faire de la raquette en cette fin de semaine. Je vous conseille donc de surveiller les activités en espérant que cela bougera encore plus dans le futur. J’espère également fortement que l’Association des étudiants Internationaux de l’UQAC s’impliquera encore davantage dans l’organisation de ce genre d’activités. Il ne me reste qu’à souhaiter un bel hiver saguenéen à tout le monde en souhaitant que je croiserai l’un ou l’autre entre vous sur les pistes hivernales de la région bientôt.

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  • La semaine de relâche, fautivement appelée semaine de lecture par certains, était pour moi une occasion de partir découvrir le sud de la province pendant quatre jours. Je suis parti pour Montréal pendant quatre jours en faisant également une petite excursion à Ottawa, deux belles villes pleines de beautés à ne pas manquer surtout grâce à une couverture poudreuse blanche ces temps-ci.

    Ce n’est pas un hasard que j’ai fait un tour à Montréal, j’ai suivi l’invitation d’une bonne connaissance de moi, Vincent Peake. Celui-ci est un des personnages les plus marquants du rock alternatif québécois. Il joue notamment avec le groupe de punk aux influences de la musique mondiale GrimSkunk, avec le groupe de rock plus moderne et commercial Xavier Caféine, avec le projet de rock progressif hautement intéressant appelé Kosmos et enfin avec un groupe appelé Sabbath Café rendant hommage à Black Sabbath en créant des reprises très uniques allant dans le coin du lounge et expérimental. Loin de là, il a participé au projet de musique rock expérimentale et hautement poétique Aut’Chose, joué dans le groupe de grunge Floating Widget et travaillé ensemble avec le fameux groupe de thrash metal Voïvod au début du millénaire. J’ai également découvert le premier groupe de Vincent Peake, le groupe pionnier du rock alternatif au Québec appelé Groovy Aardvark fondé qui avait fini sa carrière avec un dernier spectacle à la salle de concert Metropolis à Montréal en août 2005 après près de vingt ans de carrière. Ayant rencontré Vincent Peake lors d’un spectacle de Xavier Caféine que ma douce moitié aime énormément, nos chemins n’ont pas arrêté de s’entrecroiser que ce soit lors du spectacle de GrimSkunk du début de l’année scolaire à notre université, lors de concerts au Bunker de Chicoutimi ou au Café Côté-Cour à Jonquière ou même lors d’un spectacle d’Iron Maiden au Centre Bell à Montréal et j’ai fini par lui poser des questions par rapport à son premier groupe lors d’un concert de Xavier Caféine en janvier à Jonquière. J’ai fait signer un disque à Vincent après le concert et j’ai souligné que j’aurais également bien aimé voir son premier groupe Groovy Aardvark dont je m’étais procuré une compilation. Il m’a donc annoncé la nouvelle encore secrète que son ancien groupe reviendra pour une occasion unique d’un spectacle au Metropolis de Montréal pour fêter cinq ans et demi après la fin officielle du groupe, le dixième anniversaire de la radio Bande à Part, qui soutient notamment les jeunes groupes prometteurs peu connus du Québec qui sont souvent écartés de la radio populaire.

    Je n’ai donc pas hésité de prendre l’autobus pour cette occasion unique en combinant un peu de magasinage et de découvertes culturelles de la ville avec une soirée de spectacle. Pourtant, Groovy Aardvark n’étaient pas les seuls à monter sur scène du le mini-festival durant de la Nuit blanche à Montréal, qui organisait une panoplie d’événements culturels gratuits à travers toute la ville allant d’expositions d’œuvres d’art, de projections de film en plein air jusqu’à des spectacles de lumières impressionnants. Les autres groupes jouant au Metropolis où je m’étais rendu comme l’un des premiers spectateurs dans une salle bientôt pleine à craquer, étaient le groupe de rap multiculturel Karma Atchyka, suivi du rock expérimental impulsif de Fred Fortin, ensuite Groovy Aardvark lui-même, par la suite le groupe de rock alternatif moderne We are wolves, le groupe de rap québécois hautement politisé et prétentieux Loco Locass et ensuite le groupe électronique Holy Fuck. Des disc-jockeys spéciaux invités continuaient même à jouer de la musique au-delà de trois heures du matin lorsque l’enregistrement en direct sur la radio du mini-festival s’arrêta officiellement. J’ai ainsi pu découvrir de nouveaux groupes intéressants dont j’ai particulièrement aimé Fred Fortin, mais la foule entière célébrait la soirée au nom du grand retour de Groovy Aardvark qui jouait ses grands classiques pendant une cinquantaine de minutes, allant de la chanson folklorique humoristique «Boisson d’avril» à la chanson acoustique expérimentale «Amphibiens» jusqu’à une reprise du fameux «Le petit bonheur» de Félix Leclerc avec la participation de Marc Vaillancourt de B.A.R.F et Les Ékorchés ou la chanson la plus populaire du groupe, la pièce de punk énergétique «Dérangeant». C’était comme si le groupe légendaire n’était jamais parti car la foule entière chantait plus forte que Vincent Peake au microphone avec sa guitare basse et ce n’est pas seulement moi qui espère pouvoir entendre d’autres chansons du groupe dans le futur, que ce soit par le groupe soi-même ou sous forme de reprises jouées par les groupes récents auxquels Vincent Peake participe.  

    À part de cette soirée musicale hautement intéressante, j’ai également connu de plus près la ville de Montréal en fouillant dans des magasins de disques usagés sur la Rue Saint-Catherine, en traversant les Promenades Cathédrale, en regardant un film au Cinéplex Odéon sur la Rue Émery dans le Quartier Latin, en découvrant un magasins de mangas sur la Rue Saint-Denis, en dégustant dans un restaurant polonais sur la Rue Prince-Arthur, en découvrant des épiceries spécialisées sur la Rue Berri, en flânant au long des patinoires hivernales de la Rue Port de Montréal et en faisant un tour au Marché Bonsecours au Vieux Port.

    Lors de ma dernière journée de voyage, je me suis permis de faire une petite escalade à Ottawa en plein milieu d’une tempête de neige qui éclatait. C’était une expérience unique de voir le Parlement impressionnant, le beau Château Laurier, le Canal Rideau complètement glacé, le Marché By avec ses nombreux petits magasins manufacturiers et restaurants originaux ou le fameux Hard Rock Café sous une neige dense. Je me suis réfugié de la tempête dans le Centre Rideau immense pour y magasiner et prendre une pause. Sur mon chemin de retour, je suis même tombé sur un petit magasin offrant de la nourriture allemande dans la Rue Slater. Enfin, je me suis préparé pour une véritable odyssée d’environ neuf heures de route pour retourner jusqu’aux résidences de l’UQAC.

    Ce que j’aimerais bien transmettre par mon petit reportage pour en finir, c’est que le monde est vraiment ouvert aux étudiants, même à un endroit supposément éloigné dans la nature sauvage comme le Saguenay. Avec un réseau d’autobus accessible en centre-ville, des villes telles que Québec, Montréal et même Ottawa ne sont pas si loin et pour ceux qui préfèrent voyager d’une manière plus exotique, il existe également une connexion de train entre Jonquière et Ottawa qui fait le tour d’un bon nombre de villages pittoresques autour du Lac-Saint-Jean et de la Mauricie. Lors d’une prochaine semaine de relâche, j’essayerai de prendre ce moyen de transport et découvrir un autre côté de cette belle province. Si ce petit reportage vous a inspiré dans le but de vouloir découvrir les villes hivernales de la province, dites-vous qu’il n’est pas encore trop tard pour découvrir le Québec hivernal et une panoplie d’activités uniques. On pourrait par exemple voir la finale du Championnat du monde Red Bull Crashed Ice 2011 à Québec entre le 17 et le 19 mars où les athlètes d’ «Ice Cross Downhill» représentant plus de vingt nations différentes à travers le monde dévaleront la piste glacée urbaine de 540 mètres qui est composée de chutes, de virages en épingle, de sauts et de bosses à des vitesses atteignant les soixante km/h. Si tout va bien, ceci sera ma prochaine destination dans ma découverte hivernale de la province dont je vous parlerai.

    PS: Si le concert de Groovy Aardvark vous intéresse, vous pouvez le voir gratuitement et entièrement en ligne ici:

    http://www.bandeapart.fm/concerts/Entree.aspx?id=84968

    Voici les morceaux joués:

    1. Rencontres du Troisième Type (2:31)

    2. Scrape (3:41)

    3. Y'a tu kelkun? (2:56)

    4. Localvicie (6:08)

    5. Boisson d'avril (5:16)

    6. Ultra-Sonde (4:26)

    7. Té Triss (4:11)

    8. Le petit bonheur (reprise de Félix Leclerc avec Marc Vaillancourt (Les Ékorchés)) (6:05)

    9. Amphibiens (5:13)

    10. Dérangeant (5:08)

    11. Summertime again (3:46)

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  • Un peu plus que la moitié du trimestre d’hiver est déjà passé et je m’approche ainsi également de la moitié de mon baccalauréat de quatre ans que je fais dans le domaine de l’enseignement au secondaire avec le profil univers social. Il s’agit donc d’une bonne occasion de faire un petit retour sur mes deux premières années à l’UQAC et de vous parler un peu du programme et des cours.

    Commençons donc chronologiquement avec la première session d’automne en 2009. Mon tout premier cours à l’université était aussi un des plus marquants, celui qui s’appelle «Adolescence et vie adulte», un cours qui parle souvent de la psychologie et des comportements influençant les élèves dans leurs vies de tous les jours. Notre professeur Claude Michel Gagnon était un des professeurs les plus dynamiques et intéressants à écouter car il a beaucoup d’expérience dans ce domaine et a réussi à nous toucher et à rendre ces exemples vivants. Nous avons réalisé comment et combien un enseignant peut influencer un élève bien au-delà de l’apprentissage et des plans de cours et il a réussi à ouvrir mon horizon envers le domaine de la psychologie qui m’intéresse davantage depuis ce temps-là. Notre cours des «Explorations des réalités de la profession enseignante» nous préparait pour notre premier stage et ne durait pas toute la session. Ce premier stage était de seulement huit jours et se passait essentiellement durant la semaine de relâche durant laquelle les élèves du programme allaient dans une école secondaire pour mieux connaître les différents acteurs dans de tels établissements. Nous pouvions rencontrer le syndicat des enseignants, les secrétaires, les psychologues, les directeurs et les élèves eux-mêmes et nous assistions à plusieurs cours de domaines bien différents. Les cours de l’adaptation scolaire m’ont sûrement marqué et impressionné le plus durant cette période et je trouve cette clientèle avec des besoins particuliers très intéressante et aussi chaleureuse. À part de ces deux cours et ce petit stage d’initiation bien intéressant, j’ai eu un cours sur la «Géographie physique» vraiment dynamique et intéressant, un cours d’histoire sur «L’Europe du XXe siècle : l’âge des extrêmes» durant lequel je voyais de nouveau beaucoup de choses que je connaissais déjà en les approfondissant et également un cours d’«Initiation à la recherche historique». Ce dernier cours était étroitement lié à l’histoire et le développement régional et concentré sur un travail de recherche qui s’effectuait pour la plupart des élèves dans les archives nationales à Chicoutimi. Personnellement, je faisais un travail sur les contrats de vente et d’achats de l’empire Price dans la région entre environ 1850 et 1900 ce qui demandait beaucoup d’études de dossiers et de lectures de vieilles greffes difficiles à lire ou déchiffrer. Malgré que le cours en tant que tel était plus statique, ce travail de session m’a énormément intéressé et j’ai réussi à faire un bon travail ce qui n’était pas le cas pour tout le monde avec une moyenne du groupe de seulement 1,81, de loin la plus basse de tous les cours que j’ai eu jusqu’aujourd’hui. Il faut donc avoir beaucoup de patience et de motivation, mais je dirais que ce cours est quand-même assez facile à réussir si on trouve un sujet de recherche accrochant.

    Mon deuxième trimestre, celui de l’hiver 2010, était composé de six cours car nous avions un cours de plus afin de nous préparer pour le fameux TECFÉE, un test de français obligatoire pour tous les enseignants composé d’une partie écrite et argumentative plutôt facile et une partie avec un questionnaire assez difficile. On a droit à trois reprises pour réussir chacune des deux parties avec au moins soixante-dix pourcent avant de se faire exclure de son programme et de son troisième stage. Heureusement, j’ai réussi le test la toute première fois, mais ce n’était pas évident du tout car surtout le questionnaire avait tendance à poser des questions assez difficiles sur des sujets n’ayant des fois aucun lien avec notre domaine d’enseignement. Il s’agit donc de bien plus que d’un test de français ou d’un test sur l‘enseignement, mais d’un test sur les connaissances plus ou moins générales. Le cours «Orthographe et grammaire de base» était donc devenu obligatoire après un nouveau règlement et il s’agissait en effet d’un cours de grammaire de base intensif qui était marqué par des élèves peu motivés ou ennuyés et une professeure engagée mais bientôt désespérée qui devait faire face à une trentaine d’étudiants. Je dirais que malgré un climat plus ou moins agréable, j’ai pris le cours très au sérieux et il m’a sûrement aidé à mieux passer mon test à la fin. À ce cours supplémentaire et imprévu s’ajoutaient le cours de «Communication et expression orale» qui visait aussi l’amélioration de la langue parlée par les enseignants et qui fonctionnait bien à cause de plusieurs exposés oraux dynamiques et une enseignante très motivée et engagée. Le cours d’«Intervention éducative en classe» nous préparait pour notre futur et nous mettait pour la première fois vraiment à la place de l’enseignant et qui était également assez dynamique. À cela s’ajoutaient le cours de «Géographie économique» pour moi avec un professeur très dynamique ayant un bon sens d’humour et qui parlait d’une manière assez motivante surtout du développement régional au lieu d’aborder les grandes structures mondiales abstraites. C’était sans aucun doute un des cours les plus marquants et dynamiques que j’ai eu et il m’a inspiré à m’impliquer davantage au milieu régional depuis ce temps-là. La possibilité d’une maîtrise en développement régional me semblait de plus en plus intéressante depuis ce temps-là, même si cela ne s’est pas encore concrétisé. Les deux autres cours du trimestre étaient celui de l’«Introduction à l’histoire des États-Unis» et du «Moyen-Âge» en Occident qui étaient tous les deux assez intéressants et chargés.

    Ma deuxième année d’université était dominé par mon beau stage dont j’ai parlé sur ce blogue assez récemment d’une manière détaillée. Vu qu’il s’agissait d’un stage de quatre semaines, j’avais dix semaines de quatre cours intensifs durant cette session d’automne avec un horaire assez diversifié et des fois mêlant. On n’avait que des cours pédagogiques durant cette session-là et je dois avouer que les cours d’histoire et de géographie me manquaient un peu. Le cours sur les «Fondements de l’apprentissage scolaire» avait une forte touche philosophique très intéressante et le cours sur «L’hétérogénéité dans la classe» nous présentait d’une manière dynamique les différentes clientèles particulière dans le milieu scolaire et je pense que ce cours était d’une importance énorme pour notre future carrière car il nous confrontait avec les réalités auxquelles il fallait maintenant s’attendre. Le cours des «Didactiques des sciences humaines» était dominé par des tables rondes reposantes, la visite d’un musée et quelques films. C’était un cours très intime et sympathique avec seulement dix étudiants, mais je ne pourrais pas dire que j’y ai appris quelque chose d’essentiel. Le cours d’«Évaluation des apprentissages» était un des cours les moins agréables et plus théoriques, mais malgré cela un mal nécessaire car il nous préparait à saisir et approfondir les structures théoriques et administratives de notre futur métier en se basant surtout sur le fameux Programme de formation de l’école québécoise dont nous avons eu une sorte de surdose. D’un point de vue éducatif, j’ai quand-même appris des choses essentielles de mon domaine.

    Le trimestre actuellement en cours ne contient qu’un cours pédagogique en revanche, celui des «Approches pédagogiques» qui est assez diversifié et intéressant. Nous avons pu enseigner à des élèves du deuxième secondaire, rencontrer des invités spéciaux et construire un jeu éducatif. Mon cours de «Géographie du Québec et du Canada» approfondit nos connaissances plus générales acquises à l’école secondaire et je me concentre dans un travail d’équipe sur l’analyse détaillée d’une ville canadienne. J’ai pris la ville d’Iqaluit que j’analyse d’un point de vue purement géographie, mais aussi par exemple d’une manière géostratégique, sociogéographique et géoéconomique. Le cours de «Géopolitique contemporaine» est sûrement un des cours les plus intéressants de mon baccalauréat et étroitement lié à mes intérêts personnels et au cours de «Monde contemporain» qui se donne au cinquième secondaire au Québec et que j’ai pu enseigner à la fin de mon dernier trimestre. Le cours de «Géographie du Québec et du Canada II» est un peu mal choisi car les étudiants de mon programme n’ont programme n’ont pas encore eu le premier volet du cours se donnant durant le trimestre d’automne. Le cours est très théorique, statique et riche en informations et il demande beaucoup d’attention et de patience. Les deux travaux principaux en lien avec le cours offrent pourtant un grand choix et sont davantage intéressants. Le cours d’«Introduction à l’Asie contemporaine» est un des cours les plus intéressants de mon baccalauréat. Cela n’est pas seulement dû au fait que je m’intéresse énormément à la culture asiatique comme les langues, les mets traditionnels et le cinéma contemporain dont je pourrais vous parler longtemps. C’est aussi dû à notre professeur qui est passionné par sa matière. Cela se transmet très bien aux élèves malgré beaucoup de contenu théorique. Ce cours nous permet de mieux comprendre une multitude de cultures et identités étrangères, notamment celles du Japon et de la Chine. Mon travail de session porte pourtant sur l’histoire du Tadjikistan car notre cours est tellement complet et riche que je voulais choisir un pays plus exotique qui n’était pas abordé par le cours.

    J’espère que ce petit résumé de mes deux premières années d’université était intéressant pour vous. Il m’a permis de réaliser de nouveau que je suis vraiment à la bonne place et heureux du choix que j’ai fait il y a trois ans déjà et dont j’ai douté au début. Mon programme est vraiment riche et diversifié et même s’il dure une année de plus que la plupart des programmes, ce n’est pas une perte de temps, mais un atout et je ne peux que suggérer à tous ceux qui sont intéressés par le même domaine d’accéder à ce programme très diversifié dans lequel j’ai trouvé des choses de chacun des trois domaines de la pédagogie ou psychologie, de la géographie et de l’histoire qui m’ont beaucoup inspiré et marqué. Si j’avais encore une fois le choix, je prendrais le même programme de nouveau.

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