• La semaine dernière avait lieu le légendaire Festival étudiant organises par le MAGE-UQAC et les différentes associations étudiantes participantes. C’était une édition bien spéciale du festival car il s’agissait de la vingt-et-unième édition. Le slogan de cette année était donc «Majeur et vacciné – On n’a plus vingt ans!».

    La plupart des activités se déroulaient dans le BARUQAC qui était d’ailleurs ouvert à partir de onze heures du matin du lundi au jeudi et ne fermait ses portes que vers trois heures du matin. D’autres activités se déroulaient dans le Centre Social, dans le Pavillon Sportif ou tout simplement à l’extérieur des bâtiments universitaires.

    Il y avait une panoplie d’activités diverses durant cette semaine des quatre jeudis. L’événement majeur du lundi était sans aucun doute le «tournoi d’improvisation» au Centre Social qui durait autour de trois heures et qui mettait en scène des défis hilarants et divertissants. Le mardi offrait par exemple l’événement de «Talent à revendre» en deux rondes plus une grande finale qui nous offrait des présentations vraiment originales. Le mercredi avait des activités telles que le «Tournoi de cachette» sur l’étage du P0 ou le défi de «La guerre des clans» à offrir qui attiraient énormément de gens. Le jeudi offrait probablement les activités les plus diversifiées allant du défi de la «Liste d’épicerie» jusqu’une «Course de bobsleigh» improvisé en arrière du Pavillon Sportif qui soulignait la fin de l’hiver québécois qui s’approche malheureusement à grands pas. La «Course à relais de mangeurs de hot-dog» était une des activités principales dans le BarUQAC durant cette journée-là. Trois personnes par association dont au moins une fille devaient manger trois, cinq et ensuite sept hot-dog au plus vite et finalement roter obligatoirement avant de passer le relais au suivant. Tandis que certaines personnes ne pouvaient pas s’empêcher de courir à la toilette dans le meilleur scénario après le concours, il faut notamment souligner la participation d’un jeune homme qui a aidé deux associations à manger un total de quatorze hot-dog qu’il a dévoré en environ dix minutes. En sortant du bar, il s’est d’ailleurs plaint d’une manière assez humoristique qu’il aurait aimé se voir offrir un bon dessert après tant d’efforts. Ce jeune monsieur a été pour moi la découverte de la semaine et on peut le couronner officiellement comme étant le roi des roteux de l’UQAC.

    Durant la semaine avaient également eu lieu un total de trois concerts. Le lundi, le groupe «Smell the rock» offrait des reprises de groupes de rock assez diversifiés allant de NoFX à Metallica ainsi que Groovy Aardvark avant de terminer avec une ballade de Joan Baez. Le mardi, le groupe «FALZ» venant de la ville de Québec qui jouait ses propres chansons largement influencés par la musique de rock des années soixante-dix et quatre-vingt. Le chansonnier Michel Perron donnait son spectacle le mercredi soir et élargissait ainsi la panoplie de styles de musique différents joués au courant de la semaine.

    Le jeudi soir se déroulait donc la compilation des résultats ainsi que la cérémonie de clôture et remise des médailles. Des photos de presque tous les événements ainsi que des vidéos présentant les différentes associations d’une manière souvent hautement originale étaient également montrées. Ce n’était pas surprenant que les équipes les plus soudées remportent les trois premières places. L’AEMSA finissait en troisième position derrière l’association de génie et l’association de plein air et tourisme qui conservait ainsi son titre de l’année dernière. L’association l’a sûrement bien mérité. Il ne reste qu’à souligner la bonne atmosphère, les défis originaux, l’approchement entre les étudiants des différentes associations et des implications engagées de la part de la plupart des associations participantes ainsi que de leurs mascottes qui les encourageaient énergiquement.

    Malheureusement, certaines associations se sont un peu moins impliquées et je n’ai également pas vu une très grande présence des personnes travaillant au sein de l’université auprès des services aux étudiants ou encore du recteur de notre université. C’est dommage car le festival étudiant est une bonne occasion de vraiment mieux connaître la clientèle universitaire et démontrer sa présence et son implication en pouvant approcher les services administratifs des associations étudiantes. J’ai également entendu que certains étudiants ne savaient même pas qu’il existait un bar pour les étudiants ce qui explique peut-être aussi le recul alarmant de visiteurs de ce beau bar intime qui doit se battre avec un budget déficitaire et surtout un manque de visiteurs lors des débuts de la semaine. Pourtant, le bar tente en ce moment de se restructurer davantage avec des changements personnels autant qu’avec de nouvelles activités et publicités ainsi qu’en jouant de la musique plus diversifiée et en se rapprochant encore plus des différentes associations. Avec une implication de ces côtés-là, je souhaite fortement que la prochaine édition du festival étudiant ainsi que le bar ouvert à tous et toutes au sein de l’université seront encore plus visités lors des prochains trimestres.

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  • Le vendredi 29 avril a eu lieu le dernier Party universitaire du MAGE-UQAC qui s’est déroulé exceptionnellement un vendredi. L’événement très achalandé offrait un total de quatre spectacle pour un prix de seulement cinq dollars. Il s’agissait de Jimmy Hunt, Tricot Machine, Bernard Adamus et enfin We are wolves qui sont monté sur scène dans le centre social dans le cadre du dixième anniversaire du label «Dare to Care Productions». La soirée avait donc les meilleurs espoirs de la scène du rock alternatif québécois à nous offrir, pour au-delà de trois heures de musique. Le centre social était plein à craquer et j’ai rencontré à peu près tous ceux et celles que j’ai pu rencontrer durant l’ensemble de l’année scolaire. Malgré une grande pression et préparation complexe qui se sont installées peu avant la grande soirée, l’événement s’est très bien déroulé et a été un succès sur toute la ligne. Ceci étant dit, un gros party pour vous lors de la première semaine de la session d’automne est déjà en planification.

    Cette soirée était également la dernière occasion de la session durant laquelle je travaillais comme portier. Depuis le mois d’août dernier, mes collègues et moi avons formé une équipe de plus en plus soudée et engagée avec nos supérieurs et notamment en action avec le soutien des responsables d’activités motivés et polyvalents et des serveuses courtoises et dynamiques. Durant les partys du jeudi, les professionnels de Garda et les travailleuses de milieu nous ont soutenues également afin d’encourager la consommation responsable. Durant tous ces mois, les portiers n’ont pas seulement assuré la sécurité des étudiants durant les grandes soirées du jeudi, mais également lors des vernissages dans la galerie d’art, lors des rencontres, présentations ou colloques dans l’Aquarium (un local vitré situé près du centre social) ou même lors des manifestations. Certains chiffres ont même été faits lors de certains salons qui avaient lieu au Pavillon sportif, ce qui diversifiait énormément notre travail .  

    J’ai rencontré toutes sortes des personnages étonnants et intéressants durant toute l’année: des musiciens épuisés, des conférenciers engagés, des grands mangeurs de hot-dogs, des amateurs de roches et minéraux, de grands espoirs de l’improvisation, des mascottes déchaînées, des nouveaux étudiants, des futurs docteurs, des danseurs de swing, des amis du multiculturalisme, des anciens amis de l’école secondaire, des photographes et artistes qui me parlaient pendant des heures et j’en passe. J’ai refusé de faire entrer des gens qui avaient un peu trop bu, j’ai attrapé des voleurs de verres du bar, j’ai aidé à régler des problèmes de couple de certains clients désespérés, j’ai aidé à faire des premiers soins, j’ai fait fonctionner et réparer des machines distributrices et j’en passe encore.

    Mes souvenirs les plus beaux et plus marquants sont sûrement ceux de mon tout premier chiffre lors d’une manifestation, du Festival étudiant, des soirées pleines d’émotions lorsque les Canadiens de Montréal étaient en séries éliminatoires de la Coupe Stanley et de mon dernier chiffre en tant que portier vendredi dernier. Hors de cela, la dernière soirée des employés au centre social lors de laquelle j’ai gagné un énorme sac de sport et la dernière rencontre des employés avec un repas très gourmand et un beau feu de camp au bord du Saguenay sont des beaux souvenirs ineffaçables.  

    Le bar avait traversé des moments difficiles avec des changements de personnel, une baisse de la clientèle et certains problèmes financiers. Mais depuis le Festival étudiant, un vent de fraîcheur et de changement a soufflé à travers le bar. Les télévisions brisées ont été réparées, les tables instables échangées et les murs couverts de vieilles taches de bière nettoyés. Le centre social transformé en piste de danse a subi des changements qui ont rendu l’endroit plus intime, plus atmosphérique et plus facile à surveiller. De nouvelles promotions, de plus belles décorations et de nombreuses activités de retour au sein de l’Université ont changé le look du bar et annoncent une nouvelle ère prometteuse pour la prochaine session d’automne car le bar restera fermé durant l’été à l’exception de six soirées pour l’École de langue française et de culture québécoise de l’Université.

    Pourtant, mon poste de portier est menacé avec le changement d’une loi qui avait officiellement dégradé mon statut de portier ayant le droit d’intervenir en cas de conflit, à celui d’un simple surveillant durant les derniers mois (malgré que cela ait peu influencé les tâches principales de l’ensemble des portiers). Durant l’été, le MAGE-UQAC tentera de trouver une entente et une solution concrète avec l’Université et les administrations politiques concernées pour sauver l’emploi des portiers et également l’argent des étudiants. Vu que j’ai énormément apprécié mon premier emploi au Québec et au sein de l’Université, j’espère que ces négociations seront couronnées de succès pour que je puisse ajouter au moins une autre année enrichissante et dynamique à celle que j’ai déjà acquise. Sinon, je compte continuer à travailler au bar dans une autre section, car il est important pour moi de continuer à m’impliquer dans la vie étudiante, de garder mes bons contacts, d’approfondir mes belles expériences et de gagner un petit salaire.

    J’espère donc de revoir tous ceux et celles que j’ai pu connaître lors des deux derniers trimestres au BarUQAC et je vous souhaite tous un bel été en mémorisant avec vous ces anecdotes inoubliables. Il ne me reste qu’à remercier l’ensemble de l’équipe du BarUQAC, ainsi que notre clientèle pour une année formidable.

    Je tiens à ajouter que j’encourage les futurs étudiants de ne pas hésiter à s’intégrer d’une manière ou de l’autre dans la belle communauté étudiante pour qu’elle devienne encore plus splendide qu’elle ne l’est déjà.

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  • C’est le temps de la rentrée pour les étudiants et étudiantes de l’Université du Québec à Chicoutimi et la première semaine sera une occasion idéale pour s’intégrer dans la communauté étudiante. J’aimerais bien présenter brièvement les événements de la semaine prochaine ainsi que quelques nouveautés au sein de l’université.

    Le lundi nous offre un salon étudiant au centre social entre 9 heures et 16 heures. Espérons qu’il fasse beau car le chapiteau sera ouvert à la cour intérieure juste en arrière du centre social à partir de 11 heures après les premiers cours du trimestre d’automne 2011. Des dîners tacos y seront offerts pour le dîner et le défi des INUK, les équipes sportives représentant notre université, aura également lieu à l’extérieur. En soirée, ce sera la première occasion de redécouvrir le BARUQAC pour voir un spectacle sûrement encore très original du groupe Atomic Old School et le premier sept à minuit. Il y a quelques nouveautés au bar comme de nouvelles sortes de bière, une tireuse à bière mobile et la possibilité pour les associations étudiantes de disposer d’une machine pour cuisiner des hot-dogs. Pour assurer une plus grande sécurité encore pour la clientèle étudiante, le bar collaborera avec les services de la maison ISA pour faire de la prévention contre les agressions à caractère sexuel et applique toujours le système du conducteur désigné qui pourrait avoir des consommations non-alcoolisées gratuites et participer à des tirages spéciaux ainsi que le service d’alcool responsable. À part des serveuses, des responsables d’activité et des travailleuses de milieu, il y aura également une plus forte présence des agents de sécurité lors des parties universitaires et les nouveaux boss boys aideront davantage d’une manière flexible à l’entretien, l’aménagement, la sécurité et la communication entre les employés et les clients. D’autres projets tels que l’installation régulière d’une ligue d’improvisation et d’une ligue de baby-foot seront également de possibles nouveautés intéressantes au sein du bar pour cette année. Ce n’est d’ailleurs pas seulement dans le bar que beaucoup de nouvelles idées ont été investies par le MAGE-UQAC. Le changement le plus visible a sûrement connu la Coopérative étudiante de l’UQAC dans le centre social que vous allez sûrement visiter au courant des prochaines semaines afin de vous y procurer les manuels pour vos cours.

    Le mardi offre le plus d’activités pour les anciens et nouveaux étudiants. La journée commence avec une «Pause SAE» de 9 heures à 10 heures au centre social où du café et des biscuits gratuits seront offerts aux étudiants. Entre 9 heures et 12 heures aura lieu la rencontre «Entre deux cours tu pourrais faire quequ’chose» au P0-5000. Pour le dîner, on nous offre des souvlakis à un prix raisonnable et entre 14 heures et 16 heures, ce sera le temps du «Plaisir glacé» pour prendre une crème glacée offerte par l’ADAUQAC au centre social. Juste après sera offerte une bonne occasion de savoir davantage sur l’université et le nouveau trimestre avec un quatre à sept du Recteur avec la présence de Monsieur Michel Belley qui ne sollicitera pas un troisième mandat à titre de recteur de l’UQAC. Son mandat prend sa fin le 25 novembre prochain et on attend encore la présentation des candidats potentiels pour succéder à son poste. Durant cette même rencontre aura également lieu le tirage des bourses de la rentrée. Votre présence y pourrait donc être très avantageuse. La journée se terminera encore au BARUQAC, cette fois-ci avec un concert du jeune auteur-compositeur-interprète Phil Brach qui vous conduira dans un carambolage de styles musicaux intéressants.

    Pour le mercredi, on nous réserve un programme semblable à celui du mercredi. Sur l’heure du dîner sera servi du méchoui dans la cour intérieure et on pourra assister à une initiation et démonstration de la danse swing offerte par le groupe «Saguenay Swing» qui vient aussi de temps en temps pour démontrer son talent au BARUQAC. En après-midi, entre 16 heures et 19 heures aura lieu une activité mystère au BARUQAC. Il s’agira ici surtout d’une compétition amicale entre les différentes associations étudiantes. Si vous êtes curieux à savoir en quoi ces défis consistent et si vous voulez mieux connaître vos associations et leurs membres, ceci est l’occasion idéale pour se connaître davantage. La soirée se terminera dans le bar avec un concert du groupe Les Gouroux du Rock qui est un groupe de rock saguenéen rendant hommage aux sons des années soixante-dix avec leurs propres compositions énergisantes.

    Pour le jeudi, des pizzas, des ailes de poulet ainsi que des nachos seront servis lors de la rencontre des associations étudiantes à la cour intérieure qui est prévue pour 17 heures. En soirée aura lieu le premier party universitaire et il aura lieu le spectacle à ne pas manquer. Après Karkwa en 2009 et GrimSkunk en 2010, ce sont cette année Les Vulgaires Machins qui vous animeront pour le coût de seulement cinq dollars à partir de 22 heures 30 avec du rock alternatif québécois qui vous fera connaître la culture musicale de la belle province dont on se souvient.

    Les vendredis seront en majorité réservés pour digérer vos impressions et expériences.

    Venez en grand nombre et profitez de votre première semaine de la nouvelle année universitaire.

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  • Même si la semaine de relâche est souvent appelée la «semaine de lectures» par les professeurs depuis un certain temps, il s’agit du moment idéal de prendre un temps de repos et de se ressaisir avant de se lancer dans l’aventure de la deuxième moitié de la session d’automne. Le moment de la semaine de relâche tombait quand-même bien après tout car la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean était gâtée par un grand nombre de jours ensoleillés en cet été indien coloré et frais avec des températures grimpant jusqu’à vingt-cinq degrés Celsius.

    J’ai profité du bon temps pour faire plusieurs petits projets et voyages. Durant la première fin de semaine, j’ai traversé la Réserve faunique des Laurentides en autobus avec un ami pour aller à Québec. Il est toujours plaisant de traverser cette réserve dans laquelle j’ai déjà pu voir des orignaux, des ours noirs et même un loup derrière les clôtures sur le bord de la route. Il faut juste être attentif et patient pour découvrir les miracles de la nature québécoise. Cet automne, cela n’était même pas nécessaire, car la nature nous offrait une panoplie de couleurs variées et ce fut un plaisir pour les yeux autant que pour l’esprit d’observer cette nature même si je n’ai pas vu d’animal important cette fois-ci.

    À Québec, j’ai profité de la fin de semaine pour découvrir des places de la ville que je ne connaissais pas encore. J’ai ainsi fait le tour de trois centres commerciaux avoisinants qui sont Laurier Québec, Place de la Cité et Place Sainte-Foy. Ils sont souvent considérés comme un seul immense centre commercial et on y trouve vraiment de tout. Avant, j’ai souvent fait le tour jusqu’à Montréal pour magasiner et visiter les lieux, mais ces nouvelles découvertes me donnent plutôt le goût de retourner à Québec la prochaine fois. J’ai également fait le tour des bâtiments impressionnants de l’Université Laval qui est en proximité de ces centres d’achats. Bien sûr, on ne peut pas négliger le Vieux-Québec avec la Citadelle, le Château Frontenac et le Parlement du Québec étant un peu à l’extérieur qui sont des endroits splendides à voir à chaque fois quand on y revient. Mon ami et moi avons logé dans l’Auberge Internationale de Québec que je peux conseiller chaudement aux étudiantes et étudiants qui aimeraient faire un tour à la capitale et ne savent pas encore où loger. Les chambres sont belles et propres, le service est bon, les prix sont abordables et l’auberge se trouve en plein cœur du Vieux-Québec. D’autres coups de cœurs et découvertes étaient le Pub Saint-Alexandre qui offre plusieurs centaines de sortes bière du monde entier, des plats diversifiés et il y a souvent des musiciens sur place qui ajoutent une touche festive au pub. Si on parle de ce pub anglais, il ne faut pas négliger le pub irlandais un peu plus loin qui et le Saint-Patrick qui offre une belle terrasse ainsi qu’une taverne intérieure bien aménagée où on peut déguster des plats originaux et rustiques.

    Le samedi soir, mon ami et moi sommes allés voir un spectacle du groupe de métal progressif Dream Theater avec le jeune groupe Trivium en première partie au Pavillon de la Jeunesse au sein de l’ExpoCité de Québec qui vaut également la peine d’être vu. Trivium a pu me surprendre positivement en première partie car le groupe avait un bon contact avec la foule et communiquait même en un français bien poli et presque sans accent à certaines fois ce qui n’est même pas le cas pour certains artistes anglophone de la province. Musicalement, Trivium était énergisant et savait comment transmettre sa passion à la foule. Le groupe principal a bien sûr battu tous les records par la suite avec un total de quinze chansons et un concert d’à peu près deux heures. De belles animations techniques en style de bande dessinée, un éclairage diversifié et cinq musiciens en pleine forme ont formé le cadre pour la présentation du dernier album du groupe qui était «A dramatic turn of events», le premier album sans le batteur légendaire Mike Portnoy qui avait cofondé le groupe il y a presque trente ans. Le nouveau batteur Mike Mangini qui a été choisi parmi sept candidats diversifiés vers la fin de l’année dernière a pourtant bien fait son travail et laissé une bonne impression lors d’un solo de batterie prolongé très technique et par son caractère terre-à-terre. Les autres musiciens étaient également en bonne forme. Le claviériste Jordan Rudess se déchaînait plus qu’auparavant et a visiblement pris plus de responsabilités depuis le départ de l’ancien batteur. Le guitariste John Petrucci a prouvé qu’il était véritablement un des noms les plus renommés de sa gilde. Le bassiste timide John Myung a également fait un travail technique, précis et solide. La plus grande surprise pour moi était par contre la performance du chanteur canadien James LaBrie qui est souvent ciblé comme le seul point faible du groupe par les experts. Lors du spectacle du 8 octobre 2011 à Québec, il était beaucoup plus flexible que sur les albums studio et chantait même les notes les plus longues et les plus hautes sans efforts, mais avec une passion touchante et donnait une touche nouvelle à des chansons plus âgées du groupe tels que «Endless sacrifice», «The silent man» et «Under a glass moon» et également aux nouvelles chansons comme «Bridges in the sky», «Beneath the surface» ou «On the backs of angels». Ma conclusion de cette soirée est que les deux groupes que j’ai vus sont beaucoup plus convaincants et intéressants en spectacle que sur les albums régulier. Leur concert valait certainement la peine de faire un tour à la belle capitale.

    Lorsque mon ami et moi retournions au Saguenay le lendemain midi, j’avais déjà envie de revenir à Québec et de découvrir encore plus l’automne saguenéen ce que j’ai fait en passant quelques jours à Dolbeau-Mistassini. J’y ai célébré l’anniversaire d’un ami, j’ai visité cette belle ville charmante et j’ai également fait un tour à la Société d’histoire et de généalogie Maria-Chapdelaine pour y faire quelques recherches sur le village fantôme Val-Jalbert dans le cadre d’un travail de session pour mon cours sur l’histoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean avec Gérard Bouchard. Après trois jours, j’ai pris l’autobus pour retourner à Chicoutimi en passant par des villages pittoresques tels qu’Albanel, Desbiens et Larouche, mais aussi par des villes plus importantes comme Saint-Félicien, Roberval et Jonquière. Ce voyage m’a tellement plu que j’ai accepté l’idée de deux amis de faire du tour du Lac-Saint-Jean en voiture. Nous avons pu découvrir la magnifique Véloroute des Bleuets, le départ des bernaches du Canada de la marina de Roberval vers le sud et les alentours du village fantôme historique Val-Jalbert. Ce fut un plaisir de visiter cette région splendide et je compte y retourner pour le printemps, si tout va bien.

    Après tant de visites et d’activités, le temps est maintenant venu de se remettre sérieusement à étudier. La semaine de relâche était peut-être un peu tôt cette année et avait plutôt cassé mon bon rythme d’études. Un peu moins que neuf semaines restent encore devant nous, mais je peux dire par expérience qu’il faut profiter des dernières journées automnales car l’hiver frappera bientôt en pleine face.

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  • En cet automne 2011, il y a une panoplie d’événements culturels des plus intéressants qui se déroulent dans notre belle région saguenéenne. De concerts énergisants à un salon du livre divertissant et de pièces de théâtre hautement émotionnelles à des petits festivals culinaires, il y avait et il y a encore beaucoup de trucs à découvrir en région. Dans les prochaines semaines, j’aimerais parler de quelques-uns des événements de façon chronologique. J’aimerais commencer par le soulignement du quatrième anniversaire de la salle de spectacle Le Bunker qui a eu lieu il y a un peu plus que deux semaines.

    Le samedi 15 octobre a eu lieu un concert bien rempli et intime de la part de GrimSkunk pour une raison très spécifique. Le groupe de rock alternatif et progressif, de ska, de punk et de musique mondiale avait traversé la Réserve faunique des Laurentides pour souligner le quatrième anniversaire de la salle de spectacle le Bunker qui se trouve sur le Boulevard du Saguenay en haut du Pub Saint-Ignace.

    En seulement quatre ans, le Bunker a accueilli des groupes de différents genres d’un peu partout dans le monde comme «Random Hand» d’Angleterre ou encore «L’Esprit du Clan» de France tout en soutenant la scène alternative québécoise en accueillant des groupes tels que «We are wolves» ou «Mordicus» et en offrant une chance aux jeunes groupes régionaux d’exposer leurs talents tels que «SalmonHell» ou «TrollWar». De plus en plus de groupes connus et renommés trouvent leur chemin au Bunker. Quelques bons exemples actuels sont le groupe controversé mais divertissant «Black Taboo» qui était venu au Saguenay pour le 21 octobre 2011, «These kids were crowns» qui ont donné à leur tour un spectacle au Bunker le 29 octobre, «Malajube» qui gâteront très bientôt le Saguenay avec une soirée musicale le 5 novembre, le groupe de folklore médiévale «Les Bâtards du Nord» qui apparaîtra sur scène avec le groupe de pagan black metal régional «Triskèle» pour le 12 novembre ou encore «OK Volca» qui seront à Chicoutimi pour le 26 novembre, accompagnés de «Les Dorothés», «Public-X» et «O Linea». L’année musicale 2011 se termine le 30 décembre au Saguenay lorsque Mononc’Serge donne également un des ses concerts uniques au Bunker. Les prix sont généralement très abordables pour ces soirées et se situent entre dix et vingt dollars. Grâce au Bunker, la région a gagné de la richesse culturelle et s’ouvre autant aux groupes étrangers que régionaux et j’ai bien confiance que le Bunker est un établissement qui deviendra et gardera dans un avenir proche son statut de première adresse de concerts au Saguenay.

    Lors de la soirée de concert avec GrimSkunk, le Bunker était décoré avec de nombreux ballons colorés et avait un petit air festif. La salle de concert qui offre de la place pour environ trois cents personnes était bien remplie lorsque GrimSkunk entraient sur scène vers 22h30 pour donner un concert encore plus énergisant que d’habitude. La voix mélodique et relaxante du guitariste Franz Schuller, les mélodies de clavier excentriques de Joe Evil qui courait parfois comme un diable enchaîné autour de son instrument en chantant, le travail précis du gentil nouveau batteur Ben Shatskoff, les sonorités solides délivrés par le guitariste plus introverti Peter Edwards et le jeu de la guitare basse unique de Vincent Peake qui savait animer la foule formaient une unité magique qui savait passionner les amateurs de la musique rock dès les premiers instants sur scène. Le groupe avait décidé de choisir non seulement ses grands classiques comme «Le gouvernement songe», «¡Ya Basta!» et «Mahmoud’s Dream» en chantant en français, en anglais, en espagnol et même en arabe, mais également quelques chansons rares comme «Gormenghast», «Rooftop Killer» ou la reprise de «Le petit bonheur» de Félix Leclerc chanté par Vincent Peake qui avait déjà joué cette chanson avec son ancien groupe «Groovy Aardvark», soutenu par Marc Vaillancourt de «Les Ékorchés» et auparavant «B.A.R.F.». GrimSkunk ont joué pendant environ soixante-quinze minutes et ont vite répondu à la foule pour jouer pendant environ vingt minutes supplémentaires. Mais ce n’était toujours pas assez et le groupe décidait donc de revenir une dernière fois en force devant une foule frénétique bien mélangée pour faire un deuxième rappel qui durait encore une fois au moins une vingtaine de minutes. Finalement, le groupe avait donné un spectacle au-delà de deux heures avec plus d’une vingtaine de chansons tirés de tous leurs albums.

    Par la suite, les membres du groupe prenaient le temps de signer les différents objets précieux des fans et de discuter avec eux. GrimSkunk prépare en ce moment la sortie d’un nouvel album studio qui est prévu pour le printemps 2012. Après avoir fait le tour de l’Europe en printemps avec leurs amis de «Voivod» qui sortiront également un tout nouvel album en printemps, GrimSkunk ont promis de donner une série de concerts au Québec et de revenir bientôt en région. Il est certain que j’irai même les voir une quatrième fois en seulement deux ans pour passer une autre soirée inoubliable avec ce groupe sympathique et unique. En ce qui concerne le Bunker, il y avait plusieurs concerts qui m’intéressaient et il est probable que je vous y croise si vous décidez d’y aller faire un tour dans les prochaines semaines.

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