• Dans les prochaines semaines et lors de mes prochaines contributions pour le blogue de l’UQAC, j’aimerais parler des différentes formes d’art et des expositions et présentations qu’on a pu et qu’on peut encore visiter au Saguenay cet automne. J’aimerais commencer cette petite série avec un bref rapport sur l’art théâtral du Saguenay.

    Je m’intéresse au sujet de l’art théâtral depuis que j’ai lu des pièces des écrivains français Molière et Camus, de l’écrivain russo-ukrainien Gogol, des dramaturges suisses Frisch et Dürrenmatt, du fameux poète Shakespeare ou encore des écrivains allemands tels que Schiller, Goethe et Büchner dans mon école secondaire en Allemagne. Il y a quelques années, j’ai également suivi un cours de théâtre en Allemagne et notre classe avait monté la pièce satyrique hautement critique et très intéressante «Romulus le Grand» de Friedrich Dürrenmatt dans laquelle j’ai incarné le rôle de l’empereur byzantin Zénon.

    Lorsque j’avais la chance de prendre enfin un cours supplémentaire cette session-ci, j’ai décidé de suivre non seulement un cours sur l’histoire du cinéma, mais aussi un cours sur les techniques de jeu théâtral attaché au département des arts de l’université. Dans le cadre de ce cours fort dynamique, j’ai découvert non seulement des techniques différentes telles que le jeu masqué ou l’improvisation, des techniques respiratoires intéressantes et de nouvelles sortes d’étirement et d’exercices vocales, des danses traditionnelles ou des formes d’expression différentes, mais aussi le théâtre québécois. J’ai essayé plusieurs pièces de théâtre québécoises comme «Les beaux dimanches» de Marcel Dubé, «Wouf Wouf» écrit par Yves Sauvageau ou encore «La trilogie des dragons» de Robert Lepage avant de tomber en amour avec la pièce satyrique «Citrouille» de Jean Barbeau dont j’ai interprété une petite séquence de scène. Actuellement, je travaille avec un collègue sur une présentation d’une scène de «Le Bourgeois gentilhomme», une pièce du théâtre français par le fameux Molière. D’ailleurs, cette scène et d’autres scènes tirées d’autres pièces de théâtre diversifiées seront présentées au Pavillon des Arts pour le 13 décembre 2011 à partir de 10 heures du matin. Il vaut vraiment la peine de faire un tour, c’est divertissant, engagé et même gratuit.

    Dans le cadre de ce cours, j’ai pu voir deux pièces de théâtre dans la région. La première se déroulait au mois d’octobre. C’était «La robe de Gulnara», présentée au Centre culturel du Mont Jacob à Jonquière par le Théâtre de la Rubrique. Cette coopération du Théâtre I.N.K., de la Compagnie dramatique du Québec et du Théâtre de la Bordée a su surprendre avec un scénario jouant dans la zone frontalière entre l’Arménie et l’Aserbaïdjan mettant en scène l’histoire tragique d’une jeune fille faisant partie d’un group de dix milles réfugiés d’un peuple minoritaire vivant dans des vieux wagons. Cette jeune fille avait par erreur tâché la robe e mariage de sa grande sœur quelques jours avant son mariage et s’est mise à chercher à nettoyer la robe ou la remplacer lors d’une véritable odyssée aux fonds de l’âme humaine. Cette interprétation de la pièce écrite par la Gaspésienne Isabelle Hubert était jouée avec beaucoup d’émotions pendant près de soixante-quinze minutes et il n’y avait pas peu de personnes qui avaient les larmes aux yeux à la fin de la présentation. Il était remarquable à quel point les acteurs adultes ont su jouer les rôles de la jeune fille Mika et son ami Mubaris avec beaucoup de réalisme et crédibilité. Les décors, les sons et aussi le jeu de lumière étaient détaillés et précieusement choisis.

    Ensuite, j’ai pu assister au mois de novembre à la pièce «L’Hôtel du libre échange» qui était présentée directement à l’UQAC dans le Petit Théâtre du Pavillon des Arts par le Théâtre Les Têtes Heureuses dont mon professeur Christian Ouellet faisait partie. Il s’agit d’une pièce vaudevilliste en trois actes par le français Georges Feydeau qui met en scène une histoire loufoque dans laquelle un homme marié à un vrai dragon désire la jeune femme de son assistant et veut profiter d’une belle nuit romantique dans un hôtel borgne et chaotique. Au lieu de cela, les deux amants rencontrent une panoplie de caractères qu’ils connaissent beaucoup mieux qu’ils aimeraient et ne cessent pas de mettre les pieds dans le plat durant une vraie odyssée d’événements ridicules. La nuit tourne en désastre complet et les deux infidèles risquent de tout perdre, mais toutes les cartes ne sont pas jouées lorsque quelques surprises les attendent au lendemain. Cette pièce dynamique de deux heures et quart avec entracte a su impressionner avec un jeu courageux des comédiens incluant des scènes de caresses entre le désir et la folie durant lesquelles les comédiens ne se gênaient pas de se toucher et même de se déshabiller partiellement. Mais ce n’étaient point pas ces scènes tendues d’érotisation qui marquaient le plus, mais le travail détaillé des différents caractères, l’un plus antipathique que l’autre. Mis en scène par Rodrigue Villeneuve, la pièce se concentrait sur l’histoire originale intemporelle qui n’avait rien perdu de son charme. La pièce n’était soutenue que par quelques décors simplistes, mais efficaces, des accessoires et costumes élégants, mais assez courants pour ne pas être trop traditionnels, quelques bouts de chansons françaises et de musique classique bien connues ainsi que quelques bruits enregistrés ainsi qu’un jeu de lumières efficace délimitant les champs d’action autant que l’atmosphère de la pièce d’une manière géniale. Notons que plusieurs éléments visuels et oraux signaleurs pour  les différents personnages comme le bégaiement, le lâchement d’un lacet ou l’emploi d’un vilebrequin ajoutaient de temps en temps une petite touche slapstick, dérivée de la commedia dell’arte à la pièce en créant des situations comiques exagérées.

    Bref, ce cours de techniques de jeu théâtral a su réanimer et renforcer en moi ma passion pour le théâtre et je vais tenter de suivre de plus près les nombreuses pièces de théâtres à découvrir dans la région. Je vous conseille de vous renseigner sur les différentes activités qui se déroulent à proximité dans le Pavillon des Arts de notre université en espérant de vous y croiser un moment donné.

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  • Le jeudi 12 janvier 2012 avait lieu le premier party universitaire de l’UQAC du nouveau trimestre. Pour un petit coût de cinq dollars en prévente ou pour seulement sept dollars à la caisse durant la soirée même, une panoplie d’étudiants pouvaient voir deux concerts énergisants, rencontrer de vieux et de nouveaux amis et s’acclimater au rythme de la joie de vivre Saguenéenne.

    À la fin du trimestre dernier, il était prévu que le groupe Galaxie joue pour le party universitaire de la rentrée du trimestre d’hiver 2012, mais le guitariste et chanteur Olivier Langevin s’était blessé au poignet durant les vacances de Noël et le groupe a été ainsi contraint d’annuler tous ses concerts qui auraient eu lieu en début d’année.  Le groupe se reprendra et sera invité à jouer pour la fin de ce trimestre, si tout va bien.

    C4 Production et le BarUQAC ont improvisé de manière rapide et efficace et ils ont su trouver une solution rapide et couronnée de succès. En première partie jouait alors le chansonnier Christian Fortin, qui a su dégager beaucoup d’énergie et de charisme lors de son petit concert intime du côté du BarUQAC, à partir d’environ 21h30. Sa prestation a duré un peu plus d’une heure. Le spectacle principal suivait de façon très fluide et presque immédiatement après la fin du concert du chansonnier, grâce a une organisation et communication très coordonnée.  Les Dales Hawerchuck, un groupe de rock du Lac-Saint-Jean nommé en honneur du légendaire joueur de hockey canadien d’origine ukrainienne et qui a parmi tant d’autres, joué pour les Jets de Winnipeg, a débuté son concert devant une plus grande foule au centre social. Le jeune groupe, qui sort un album aux trois ans, a d’ailleurs célébré exclusivement lors de ce spectacle la sortie de son troisième album «Le tour du chapeau» en première à l’UQAC,  avant même de donner d’autres concerts ailleurs dans la province. En plus de cela, des copies de l’album ainsi qu’un petit nombre de chandails ont été offerts par le groupe et l’équipe du BarUQAC aux étudiants lors de plusieurs tirages au bar durant la semaine de la rentrée. Le groupe a donné une performance, avec beaucoup de sueur et de passion, pendant environ une heure et quart avant de revenir pour un petit rappel ayant duré une bonne quinzaine de minutes. Le groupe a vite réussi à animer une grande foule et à faire oublier l’annulation du groupe Galaxie.

    La soirée était pourtant encore loin d’être terminée après les deux concerts. Tandis qu’un disc-jockey faisait bouger un nombre record d’étudiants pour la rentrée du trimestre d’hiver au centre social, l’ambiance était également des plus belles dans le BarUQAC.  Plusieurs chansons de fête bien appréciées étaient jouées par l’équipe du bar, ce qui animait les étudiants à faire des polonaises et à transformer la scène des chansonniers en une véritable piste de danse jusqu’à la fermeture du bar. Les derniers clients et employés sortaient très fatigués, mais également satisfaits du bar aux petites heures du matin. Les différentes activités s’étaient déroulées dans un climat des plus agréables et beaucoup de nouvelles rencontres se faisaient tout au long de la soirée. Une équipe composée de bossboys, de travailleuses de milieu et d’agents de sécurité professionnels ont fait en sorte par leur travail soudé que la soirée se déroule de façon sécuritaire, calme et encadrée tandis que les serveuses et les responsables d’activités étaient toujours prêts à servir un nombre impressionnant de clients lors de cette soirée mémorable pour tout le monde. La soirée était un moyen idéal pour connaître ou retrouver la vie dynamique sur le campus. Espérons que ce dynamisme se transmettra autant dans les prochaines soirées au bar qu’aux études de tous les anciens et nouveaux étudiants des quatre coins du monde qui ont trouvé ou retrouvé leur chemin à Chicoutimi. Ceux et celles qui ont manqué cette soirée unique ne devraient pas rater les prochains parties universitaires et surtout le concert de la fin du trimestre vers la fin du mois d’avril.

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  • Le 26 janvier 2012 s’est déroulé une activité particulièrement passionnante dans le centre social de l’UQAC. Il y avait un kiosque d’information, une exposition d’objets et plusieurs activités diversifiées dans le but de souligner le Nouvel An chinois.

    Cette fête du printemps se déroule sur quinze jours et rassemble dès sa veille, de grandes familles qui tentent souvent de voyager à leurs lieux d’origine en claquant ensemble des pétards lorsque minuit sonne. Des visites entre amis et collègues sont fréquentes dans les jours qui suivent et la plupart des gens sont en congé pendant la première des deux semaines. La fête est liée à certaines coutumes comme le grand nettoyage de la maison, suivie de la mise en place de plusieurs décorations incluant des devises parallèles calligraphiées sur des papiers rouges et collées sur les portes. Le portrait du dieu gardien, du dieu de la fortune ou encore le caractère chinois renversé pour bonheur trouve également sa place sur les portes de beaucoup de maisons ou chambres. Deux lanternes rouges sont également souvent fixées sur les portes de ceux et celles qui respectent les traditions anciennes. Cette année, l’année du dragon a commencé le 23 janvier 2012 et trouve sa fin deux semaines plus tard, avec la fête des lanternes.

    Les étudiants internationaux qui ne pouvaient pas voyager dans leur patrie ont donc décidé de transférer et de partager cette grande fête dans une atmosphère plus intime ici au Saguenay. Organisées par l’Association des étudiants internationaux et de nombreux étudiants bénévoles d’origine chinoise, les activités ont su attirer un bon nombre de personnes sur l’heure du dîner et durant les pauses des cours, notamment. Même si les prix pour certains petits objets étaient élevés, j’ai décidé de soutenir l’engagement des étudiants en achetant deux paires de baguettes, un bracelet et une sorte d’éventail traditionnel. Mais le plus intéressant était d’avoir l’occasion d’échanger avec plusieurs étudiantes et étudiants de la culture de ce pays fascinant, qui entretient depuis longtemps de bonnes relations avec le Québec et qui accueille de nombreux étudiantes et étudiants de cette nationalité dans ses universités.

    Les activités offertes durant cette journée-là touchaient par exemple la calligraphie chinoise, où l’on pouvait écrire des messages ou simplement son nom en mandarin. On pouvait aussi faire imprimer des cartes de vœux. Il y avait aussi un endroit où l’on pouvait faire une consultation de l’art taoïste du feng shui, en faisant analyser son destin à  l’aide de la chiromancie ou du siang mien. Une cérémonie de thé était également possible sur place. Une autre activité intrigante touchait l’art détaillé du papier chinois découpé (ou janzhi), où l’on pouvait choisir des couleurs de papiers et des symboles différents, qui ont  des significations particulières. Ces activités étaient une belle alternative aux kiosques d’informations plus rigides et formels qui trouvent habituellement leur place dans le centre social.

    Espérons que d’autres activités culturelles seront organisées et bien visitées dans le futur pour faire rayonner les coutumes diversifiées des étudiants des quatre coins du monde qui fréquentent l’université. Je vous souhaite une bonne année du dragon!

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  • La vingt-huitième édition de Saguenay en Neige se déroule actuellement du 2 au 12 février dans le Parc de la Rivière-aux-Sables à Jonquière sous la thématique «retombez en enfance». Le festival met en scène une panoplie de sculptures sur neige allant des contributions des différentes écoles secondaires de la Commission scolaire de la Jonquière jusqu’aux participations des professionnels venant autant de la région comme de Saint-Gédéon que d’autres provinces canadiennes comme le Nouveau-Brunswick avec leurs œuvres géantes suivant la thématique de cette année. Avec plus d’un millier d’inscriptions et environ deux cents sculptures, les spectateurs peuvent ainsi observer des concours scolaire, amateur et professionnel ainsi que quelques participations hors concours. Le site du festival est facilement accessible. Il suffit de prendre l’autobus à l’autogare de Chicoutimi en direction de Jonquière pendant une bonne trentaine de minutes et de faire cinq à dix minutes de marche par la suite en passant par le centre-ville de la ville voisine de Chicoutimi.


    En plus des concours et expositions, il y a deux grandes glissades sur lesquelles les petits autant que les grands peuvent amplement s’amuser, une place pour faire du jumpaï et également des endroits pour faire de l’escalade. Dans le Pavillon Nikitoutagan, les visiteurs ont l’occasion de se réchauffer, mais ils peuvent également acheter des petits trucs à grignoter ou encore assister à quelques animations allant du karaoké aux ateliers de danse latine ou encore à des spectacles de groupes comme les BB, Arthur l’aventurier, Bodh’aktan ainsi que Lili et Virus. Des activités spéciales comme une visite de l’équipe de hockey des Saguenéens de Chicoutimi ainsi qu’un feu d’artifice inaugural très coloré, étonnamment diversifié et bien visité qui durait une bonne quinzaine de minutes couronnent une programmation des plus diversifiées cette année. Profitez donc des dernières journées pour faire un tour à Jonquière surtout lorsque le beau temps d’hiver avec beaucoup de soleil joue en avantage de ce festival. Notez qu’il y a même des journées spéciales pour les personnes vivant avec un handicap et leurs amis, les jeunes des garderies ou les élèves des écoles primaires. Ainsi, tout le monde peut aisément participer à ce festival traditionnel gratuit qui sait toujours attirer des visiteurs de proche et de loin.


    Ceux et celles qui aiment le festival pourraient aussi essayer de se rendre à Saint-Gédéon où se déroule l’onzième édition du Festival des Glaces entre le 17 et le 26 février. À part de la participation de sculpteurs de glace amateurs et professionnels, le festival offre des activités diversifiées et différentes de Saguenay en Neige comme un tournoi de poker, une course de motoneiges ou encore les Olympiades hivernales pour toute la famille. Le seul bémol est la question du transport car le village est difficile sinon impossible d’accès pour ceux et celles qui n’ont pas de voiture et qui comptent encore en vain sur les transports en commun. Il faut donc organiser un covoiturage ou proposer une petite excursion organisée à partir de l’université.

     

    Sinon, il reste toujours la finale du championnat du Red Bull Crashed Ice à l’extérieur de la région dans la ville de Québec qui se déroulera entre le 15 et le 17 mars prochain. Après quelques tentatives échouées, j’aimerais bien assister à cet événement attirant une foule de près de 100,000 personnes à chaque année même si je vais être en fin de session intensive déjà vu que mon trimestre se terminera avec un stage de cinq semaines que je ferai à Sept-Îles. Avec cette belle brochette d’activités, l’hiver au Québec ne devient donc jamais trop long et ennuyant et au lieu de s’ennuyer du beau printemps, je vous conseille de profiter de cette saison intense qui est actuellement à sa plus belle apogée.

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  • Depuis quelques semaines, le tout nouveau site internet des Communications étudiantes universitaires de Chicoutimi a été officiellement lancé après plus d’une année de changements, d’organisations et de travaux acharnés. Il s’agit ici d’un organisme à but non lucratif existant depuis presque dix ans maintenant qui a pour mission de permettre aux membres de la communauté universitaire de s’exprimer par le biais d’un journal et d’une radio.

    Ce renouveau de la CEUC Radio était bien nécessaire. Avant l’arrivée du nouveau coordonnateur de la radio étudiante qui est Vincent Côté, ce média était pratiquement non existant à l’université et au début de son arrivée, peu de gens écoutaient la radio et se plaignaient plutôt du son inhabituel au centre social ou au BarUQAC. Aujourd’hui, le nombre d’animatrices et d’animateurs à la radio étudiante augmente à chaque trimestre, la radio reçoit de plus en plus de commentaires positifs et rayonne à travers la région et même à l’échelle internationale par le moyen de la balladodiffusion sur le site d’internet complétant la diffusion en direct en ligne ou à l’université. Grâce aux réseaux sociaux comme facebook, Twitter et Youtube, la radio commence à se faire un nom en région.

    En ce moment, il y a un total de six émissions. Il y a celle de la jeune Gaspésienne Camille Perry qui présente «Va voir matante» qui parle de recettes autant que de l’actualité culturelle sur un fond de musique éclectique. «Tout le monde danse» de Marian Rose a une touche plus folklorique en se concentrant sur une culture, une danse ou un instrument en particulier. L’émission «Top Absolu» par Yu Mei Han met à toutes les deux semaines en vedette dix chansons d’un certain genre ou d’un artiste connu qui ont marqué l’histoire de la musique. «Le Bar Open» est une émission dynamique du duo enseignant Jocelyn Bouchard et Raphaël Bellavance-Ménard qui joue sur les heures d’ouvertures du BarUQAC le jeudi soir et qui fait vibrer les étudiants en fin de journée avec de la musique rock, des anecdotes amusantes et des concours originaux. «Langue de Poche» de Yasmine Adelantado et Sarah Gaudreau présente d’un autre coté plutôt des suggestions culinaires, des actualités culturelles ou bien des conseils pratiques sur un fond de musique émergeante.

    En dernier, il y a mon émission qui s’intitule «Culturama» qui existe depuis l’automne 2010 et qui fait voyager les auditeurs aux quatre coins de la planète en présentant une panoplie cultures musicales de différents pays en abordant toutes sortes de genres différents, des informations sur les artistes, genres et mouvements musicaux et en faisant le portrait culturel, économique, géographique, historique et politique du pays concerné. Certaines émissions sont réservées à des thématiques spéciales comme des œuvres de multi-instrumentalistes, des groupes particulièrement complexes ou des classements, comparaisons ou résumés qui sont par exemple en lien avec les différences entre des pièces originales et leurs reprises modernes. Après un total de vingt-neuf épisodes, « Culturama » sera remplacé par une courte série de capsules sur la culture musicale canadienne et ensuite par la toute nouvelle émission «Top Chrono!» qui présentera, si tout va bien, dès l’automne prochain une année en particulière sur le plan musical avec les plus grands succès commerciaux autant qu’avec quelques pointes surprenantes ainsi que des événements historiques de tous genres en lien avec l’année traitée.

    En ce qui concerne le journal étudiant qui est le Griffonier, celui-ci a également connu une phase difficile lorsque les rédacteurs et rédactrices en chef changeaient fréquemment, alors que de plus en plus de journalistes quittaient le bateau coulant et que les nouveaux exemplaires du journal étudiant passaient inaperçus à côté des journaux comme Le Quotidien et ce,  malgré des textes créatifs et diversifiés de la part du noyau fidèle à la cause. Le Griffonnier a connu une légère hausse de popularité et s’est également engagé dans la voie du changement. Le journal étudiant continuera à être distribué en format papier, mais il sera également disponible en téléchargement. L’internet laisse la place à des articles d’actualité et offre également la possibilité de commenter les articles ou d’écrire sur un blogue tandis que la version papier contient plutôt des contributions intemporelles.

    Vu que la CEUC est en plein changement, elle a besoin de l’implication de toute son équipe dynamique, de ses anciens et nouveaux adeptes et de la communauté étudiante pour que ses plans ambitieux soient mis en marche et que l’université rayonne la culture et l’intellectualité sur le plan régional et international tout en tenant en compte des idées, soucis et sujets qui touchent la communauté. Pour cela, la CEUC a également un besoin criant de nouveaux animateurs, bédéistes, caricaturistes, commanditaires, correcteurs, graphistes, journalistes, photographes et têtes créatives en général. Le journal et la radio sont également une place idéale pour faire de la publicité pour une jeune entreprise étudiante, pour un nouveau groupe d’artistes, d’écrivains ou de musiciens ou pour des conférences ou d’autres activités culturelles comme des colloques, des expositions ou des festivals par exemple.

    Toutes les raisons sont donc bonnes pour faire un tour sur www.ceuc.ca, pour faire un tour au bureau de la radio étudiante ou pour jeter un coup d’œil dans le dernier journal étudiant que ce soit de la part des employés de l’universités, des étudiants ou de tous ceux et celles qui s’intéressent à cette jeune région dynamique.

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