• Deux poèmes pour un concours universitaire de 2013

     

    Le cœur voyageur

     

     

     

    Né dans une douce innocence

     

    Mis au monde dans un univers menaçant

     

    Faisant face aux vices derrière les masques

     

    Désintégrant mon âme en fissures qui craquent

     

     

     

    Chacun suit son droit chemin sans pitié

     

    Sans compromis, sans dialogue, sans intégrité

     

    Le monde entier rira avec toi si tu as envie de sourire

     

    Mais tu pleuras seul si tu ne fais que souffrir

     

     

     

    La tristesse grise noie nos esprits

     

    La détresse semble être infinie

     

    La justice civique sombre dans l’oubli

     

    Au sein d’un monde mourant sacrifié à la folie

     

     

     

    J’ai le cœur qui voyage

     

    M’étouffant sous un nuage

     

    Je suis un nomade cherchant son chemin

     

    Un enfant prodige en quête du destin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Transposition de l’illusion

     

    Sous une lune de mai rouge comme le sang divin

    Progressant son cycle fatidique jusqu’à l’aube du matin

    La femme fatale tentait de lire le destin dans mes lignes de main

     

    Ce n’était qu’une transposition

     

    « Oh coutumes, vous la laissez enchainé !»

    « Oh cultures, vous la laissez transvidé! »

    « Oh valeurs, vous la laissez irrité! »

     

    Ce n’était qu’une illusion

     

    Cet astre à la face cachée dérapera-t-il de sa lignée?

    Son frère ensoleillé annoncera-t-il une nouvelle journée?

    Pourrais-je m’attendre à la passion libératrice d’une autre nuitée?

     

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