• La fin d'un conte de fée: L'Impact de Montréal s'incline face au CF América par la marque de 2 à 4 (3 à 5 au total)

    Mesdames et Messieurs,

    Je n'ai jamais été aussi fier d'une équipe qui a perdu une finale.

    Bayer 04 Leverkusen

     

    Je me souviens encore bien d'une saison fatale pour l'équipe de ma ville natale en 2001-2002 quand j'avais seulement douze ans. L'équipe de Bayer 04 Leverkusen dominait la ligue et s'enlignait pour remporter son tout premier championnat de la Bundesliga. Trois matchs avant la fin de la saison, mon équipe avait une avance de 5 points sur la deuxième équipe dans la Bundesliga, Borussia Dortmund. Par la suite, mon équipe a perdu deux matchs de suite contre des adversaires relativement faciles et a seulement fini deuxième. Durant la même année, mon équipe était dans la finale de la Coupe d'Allemagne de football, le DFB-Pokal, mais l'équipe s'est inclinée par la marque de 2 à 4 contre le FC Schalke 04 en finale à Berlin. De plus, mon équipe était dans la finale de Ligue des champions de L'UEFA. Après avoir enchanté tout un continent en éliminant des équipes de grande renommée internationale telles que le Liverpool FC et le Manchester United FC, mon équipe faisait face au Real Madrid CF. Le Bayer 04 Leverkusen a complètement dominé le match et était clairement la meilleure équipe des deux équipes sur le terrain, mais elle s'est inclinée par la marque de 1 à 2 contre des vedettes telles que Roberto Carlos, Zinedine Zidane et Raul. Un certain Iker Casillas est entré dans ce match au Hampden Park de Glasgow, en Écosse, pour remplacer le gardien principal César qui s'était blessé. C'était le début d'une carrière extraordinaire pour ce jeune talent qui a arrêté tous les tirs de mon équipe durant les dernières vingt-cinq minutes du match. Pour une troisième fois en une saison, mon équipe avait terminé deuxième dans une compétition. Ce n'était pas tout. Quelques semaines après débutait la Coupe du monde de football en Corée du Sud et au Japon. La formation allemande incluait plusieurs joueurs de mon équipe, dont la vedette Michael Ballack. L'équipe a dépassé toutes les attentes en éliminant le Paraguay, les États-Unis et la Corée du Sud pour se rendre en finale contre le Brésil. Encore une fois, mon équipe s'est inclinée, cette fois-ci par la marque de 0 à 2 suite à deux buts marqués par Ronaldo. 

    DFB

    Je suis vraiment resté avec un sentiment amère après cette saison catastrophique. Avant cette saison-là, j'étais un supporteur fidèle de mon équipe locale et de l'équipe nationale. Je portais le chandail et le foulard de mon équipe locale avec fierté, je jouais régulièrement au soccer avec mes amis et j'allais occasionnellement voir des matchs dans le BayArena. Par la suite, je me suis distancé des deux équipes. J'ai plutôt soutenu des équipes plus petites et moins connues. Quand le Bayer 04 Leverkusen s'écroulait complètement la saison suivante et ne s'est sauvé qu'à la toute fin d'une relégation en deuxième division, je soutenais plutôt le concurrent de cette équipe, la petite équipe du DSC Arminia Bielefeld qui jouait un excellent soccer avec plusieurs joueurs talentueux tel que mon préféré Ansgar Brinkmann. Jusqu'à nos jours, je n'ai pas vraiment renoué mes liens avec mon équipe locale. Je suis les matchs de cette équipe-là, mais je suis resté un partisan des équipes plus petites et sous-estimées. Cela a également pris quelques années pour renouer avec mon équipe nationale après un Championnat d'Europe de football 2004 désastreux. La Coupe du monde de football en Allemagne en 2006 m'a fait redécouvrir mon équipe nationale que je soutiens et suis très fièrement depuis ce temps-là.

    Ottawa Senators

    Les défaites amères, je les connais. Je m'y suis habitué. Aujourd'hui, je suis un partisan fidèle des équipes que je suis. J'ai grandi et maturé en comprenant ce qu'est un vrai partisan. L'emplacement et le succès des équipes n'est plus un facteur pour moi pour apprécier une équipe. Aujourd'hui, je vois les choses beaucoup plus positives. Quand les Sénateurs d'Ottawa se sont inclinés contre les Canadiens de Montréal cette saison-ci en première ronde des séries éliminatoires, je n'étais pas trop déçu. J'étais plutôt fier que mon équipe locale s'était qualifiée pour les séries éliminatoires après une fin de saison émotionnelle, épique et époustouflante. Suite à son élimination au premier tours, je soutiens les deux autres équipes canadiennes qui restent dans le tournoi sans aucune amertume. 

    Impact de Montréal

    En ce qui concerne l'Impact de Montréal, je suis encore plus heureux d'être un partisan fidèle de cette équipe depuis ses débuts en MLS. Je tiens à remercier toute l'équipe pour un conte de fée improbable lorsque la pire équipe de la MLS s'est rendue jusqu'en finale de la Ligue des Champions de la CONCACAF. Toute l'organisation s'est donnée à fond pour réaliser un exploit historique sans précédant pour une équipe de soccer canadienne. Même si la défaite par la marque de 2 à 4 a fait mal, je suis resté jusqu'à la toute fin de toutes les célébrations pour encourager mon équipe avec ferveur et fierté. J'étais parmi les derniers à sortir du stade olympique de Montréal. Pouvoir assister à une finale de la Ligue des Champions était une expérience enrichissante et unique dans ma vie dont je me souviendrai toujours. La semaine prochaine, je retournerai déjà à Montréal pour soutenir mon équipe préférée durant le match aller de la semi-finale du championnat canadien contre le Toronto FC. Cinq heures de route, un manque de sommeil important en plein milieu de la semaine et une perte de voix assurée sont les prix que je suis prêts à payer pour soutenir cette équipe unique qui a charmé tout un continent. Allez, l'Impact de Montréal!

    « ChallengeUVideos and pictures from the CONCACAF Champions League finals »
    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It