• La princesse de Shipshaw - Sixième partie: Suisse (Chapitres 23 à 36)

    La princesse de Shipshaw


    Une conte de fée écrit par Sebastian Kluth


    Vingt-troisième chapitre – Au plein milieu du no man’s land


    Le prince prit le train qui lui mena jusqu’à Lausanne et il y arriva encore assez tôt. Il regarda des affiches dans la gare et trouva l’horaire de l’arrivée d’un train qui partit pour une petite ville qui s’appela Montreux. Le prince échangea là-bas son argents contre des « Franken », la monnaie de la Suisse et il ne lui resta pas beaucoup d’argent, juste à peu près une trentaine d’Euros. La ville de Montreux est située près du Lac Léman est reconnue pour la beauté naturelle de la région, ses écoles internationales et ses anciennes village. Le prince aima cette région et prit un déjeuner dans un café dans une ruelle de la vieille ville avec une vue magnifique sur le lac gigantesque. Le soleil de l’avant-midi brilla doucement sur sa tête et en prenant un bon café et en mangeant un croissant avec de la confiture aux framboises, le prince se demanda depuis quelque temps, s’il avait pris la bonne décision. Ses parents devraient être inquiet et il ne voulut pas qu’il eurent trop peur. Il était décidé de parler avec ses parents de son destin, de tout ce qu’il s’était passé, car il ne put plus mentir, il voulut dire la vérité et gagner le soutien de ses parents desquels il s’éloigna depuis son escalade dans la cathédrale de Cologne, il vivait solitairement et cacha un secret incroyable, mais lui aussi, eut le besoin de parler de ses problèmes avec ses parents et ses amis, il ne put pas porter le sort de six milliards d’âmes tout seul sur ses épaules. Il voulut trouver du soutien et vivre une vie normale ou au moins plus normale qu’elle était au moment. Il était comme un fugitif qui risqua sa vie pour sauver une planète désolante, terrifiée par la guerre, la jalousie et la peur et il se demanda si tout cela valait la peine. Pourquoi c’était lui qui était l’enfant choisi?

    Le jeune prince but son café et paya la facture et retourna dans la gare en examinant le réseau de lignes. Il trouva un train qui partit pour une ville située dans l’est de Montreux, la gare de destination était une des deux gars d’Oron-la-Ville, connu pour son ancien château et son Hôtel de ville. Le prince prit le train et quitta le véhicule vingt minutes avant d’arriver dans la ville. Il se trouva du no man’s land, la gare était pratiquement abandonnée, tout les magasins et même la caisse où on devrait normalement acheter ses billets était fermé pour quelques jours, car le propriétaire était tombé malade, c’était au moins ce qu’une affiche à moitié déchirée annonça. Le prince ne posséda qu’environ une douzaine d’Euros et se trouva sur une route étroite. Il avait la possibilité d’aller soit à gauche ou soit à droite. Il vit un village à approximativement trois kilomètres à gauche et décida d’y aller. Le soleil brûla sur sa tête et le prince marcha avec ses valises sur une route d’une région qu’il ne connaissait pas. Il vit un troupeau de moutons sur le gazon à sa droite et quelques lézards croisèrent la rue. Après une bonne demi-heure de marche, il atteignit l’endroit où habitèrent à peu près deux cents personnes ou moins. Un panneau annonça que le village s’appelle « Sainte Rose de Guillodrône » et le prince chercha un endroit central et remarqua un petit place de marché qui était vide. Quelques pommes étaient par terre, mais il ne vit personne. Il se tourna et remarqua une auberge, une fenêtre était ouverte et une jeune fille remua un chiffon à poussière. Le prince dit bonjour, la fille lui regarda d’une façon inquiète et ferma immédiatement la fenêtre. Le prince fronça les sourcils et réalisant qu’il existèrent encore des petits villages où les habitants eurent peur des étrangers et touristes.  Il se tourna vers l’autre côte et remarqua une voiture dans une ruelle qui s’approcha de lui. Le prince fit un signe au conducteur, un vieil homme qui porta un chapeau et fuma une cigare. Le siège avant droit fut occupé par un jeune caniche. Le prince déposa ses valises et s’approcha de la voiture quand le conducteur pesa tout à coup sur le gaz et s’approcha du prince en grande vitesse. Le jeune allemand se sauva avec un saut de carpe et heurta brusquement sur le pavé. Il se leva et essaya de s’expliquer ce comportement mystérieux quand il vit une autre voiture qui s’arrêta devant l’auberge et le prince s’approcha, cette fois plus prudent et tranquillement, du conducteur. Celui quitta la voiture, regarda autour de lui et remarqua l’allemand…


     

     

    Vingt-quatrième chapitre – L’auberge

     


    « Bonjour, monsieur, je viens d’arriver ici. Est-ce que tu peux m’aider? », demanda l’homme et fixa le prince. Celui remarqua que son vis-à-vis porta des lunettes et eut des cheveux marrons et courts et il avait un accent bizarre, il venait sûrement de l’est de l’Europe.

    « Bonjour. Malheureusement non, moi aussi, je ne viens pas d’ici. Je suis en train de trouver un village qui s’appelle « Sainte Marie du Lac », je viens de loin. », expliqua le prince et vit que l’homme âgé d’au plus trente ans lui regarda stupéfait et soupira.

    « Quel hasard étrange, moi aussi je veux y aller... », répondit-il après quelques secondes de silence et ouvrit la porte de l’auberge. Les deux étrangers entrèrent dans une salle mal éclairée.

    « Est-ce que je peux savoir ce que vous cherchez là-bas? », demanda le jeune prince allemand.

    « Je veux y rencontrer une marraine qui est émigré de mon pays d’origine.», dit l’homme mystérieux après avoir réfléchit et le prince était certain qu’il ne dit pas la vérité.

    « De quel pays est-ce que vous venez? », continua l’allemand.

    « Tu es très curieux. Je me demanda ce que tu fais tout seul ici sans parents. Tu ne vas pas à l’école? Tu n’as sûrement pas plus que seize ans. », constata l’homme musclé qui fixa une bague ornée qu’il porta à sa main droite.

    « J’ai juste quinze ans. », constata le jeune allemand et les deux personnes s’approchèrent du comptoir et l’homme étrange s’assit sur un tabouret de bar en regardant ses alentours.

    « Tu ne viens pas de la Suisse? », demanda-t-il.

    « Je suis allemand. », répondit l’enfant choisi.

    « Moi, je viens de la Russie, de l’est du pays, la ville s’appelle Wladiwostok. », expliqua le russe, mais il ne parla jamais trop et seulement le plus essentiel comme s’il méfia l’allemand, mais lui se sentit aussi surpris et ne sut pas trop comment il devrait classer l’homme. Est-ce qu’il était venu pour la même raison que lui? Ou est-ce qu’il était son ennemi?

    « Vous avez sûrement fait un long voyage. » dit le prince en essayant de continuer une conversation pour gagner plus d’informations du russe.

    « J’ai prit l’avion jusqu’à Munich et après, j’ai loué un vieux Volkswagen. »

    « C’est vraiment étrange ici, le village est abandonné et ceux que j’ai rencontré ne m’ont même pas parlé, ils étaient inquiet et se sont enfuis immédiatement. », informa le prince.

    « Ils ont peur de quelque chose. », constata l’étranger en donnant un petit bisou sur sa bague avant de prendre une cigarette d’une marque russe qui montra l’image d’un loup.

    Le prince se demanda plein de questions, quand les deux entendirent un craquements. Le russe tourna la tête et fixa un escalier, quelqu’un descendit très lentement comme s’il était blessé. Bientôt, les deux virent un homme âgé de cinquante ans qui alla en boitant pour aller derrière le comptoir. Il aurait dû remarquer les deux arrivants, mais il les ignora. C’était à ce moment-là que le jeune allemand remarqua une blessure sur le cou de l’homme étrange qui se tourna et présenta avec un sourire effrayants ses dents de vampire. À ce moment-là, le russe fit un saut, éteignit sa cigarette et chercha quelque chose à l’intérieure de son manteau. Le prince fut surpris quand il remarqua qu’il porta une arbalète qu’il pressa contre son épaule en prenant une flèche. Il prit pas trop de temps et tira tout de suite, la flèche perfora l’œil gauche du vampire qui poussa un cri. Le visage du monstre se transforma, devint gris et se délabra en poussière quand les deux lutteurs contre les vampires entendirent un autre bruit qui venait de la cave. Le prince s’approcha de l’escalier et vit que trois vampires montèrent pour attaquer les deux visiteurs. Le prince prit la chaîne avec la croix d’Ézekiel, s’approcha des vampires et cria sa formule magique qu’il avait appris par cœur: « agere separate, pellere unite – terra pestem teneto, salus hic maneto. »

    Pour quelques instants, rien se passa, mais après, la croix devint chaude dans les mains del’enfant choisit et une lumière aveuglante quitta la croix au milieu, où se situa l’œil et le prince sentit le vent qui se produisit soudainement, les vampires poussèrent des cris et vacillèrent comme des vieilles barques de pêche dans une tempête. Tout à coup, trois lumières fortes attaquèrent les trois vampires et tombèrent comme des éclairs dans leurs corps qui furent poussés en arrière en se délabrant en poussière. Quelques secondes après, les lumières disparurent et la croix redevint froide dans les mains du prince qui n’aurait pas attendu une réaction si violente. Il se tourna, boche bée, vers son compagnon russe.

    « Je suis enchanté de faire ta connaissance, enfant choisi. », dit-il avec un sourire sympathique et une voix solennelle. 

     


    Vingt-cinquième chapitre – L’histoire de l’étranger



    Le prince ne fut pas trop surpris que le russe savait qu’il était l’enfant choisi. Il eut depuis le début le pressentiment que son vis-à-vis n’était pas venu par hasard ou pour rendre visite à une marraine en Suisse. Il avait quand-même agit prudemment, car le prince n’avais pas été pas certain si cet étranger était un aide ou même et bien disposé à son égard. Quand le russe avait tué le vampire, le prince avait réalisé qu’il n’était pas son ennemi et se sentit maintenant un peu moins inquiet et mal à l’aise. Il eut peur d’affronter le seigneur des vampires, un personnage assez puissant et terrible, tout seul dans une région inconnue. Le prince fut soulagé d’un grand poids.

    Le russe sourit et lui donna une embrassade et les deux firent le tour de la maison en cherchant d’autres vampires. Ils ne trouvèrent rien de suspicieux dans la cave, ni dans les chambres en haut. Une porte pourtant était fermée et le russe s’y appuya doucement en sortant une cigarette de ses poches. Il l’alluma en tremblant, toussa et voulait offrir une au prince qui refusa gentiment.

    « Comment est-ce que vous saviez qui je suis? », demanda le prince en fixant ses alentours. La maison était vide et calme, mais il sentit que les deux combattants unis contre le cercle des sept malédictions et le seigneur des vampires n’étaient pas tout seul? Où est-ce que c’était juste une illusion, une nervosité ou illusion après plein d’événements incroyables et effrayants?

    « C’est une histoire assez longue. », avoua-t-il en soupirant.

    « J’ai assez de temps. », remarqua le prince, même s’il n’en était pas sûr, car il devrait se dépêcher et retourner le plus tôt que possible chez ses parents inquiets.

    « Il y a trois ans, ma femme a été kidnappé. Elle était partie avec une amie qui avait aussi disparu, mais elle est réapparu deux semaines plus tard. Elle est retourné dans son village d’origine et bientôt des choses mystérieuses se passèrent. », commença le russe jouant avec sa cigarette.

    « C’était quoi exactement? », demanda le prince après quelques secondes de silence.

    « Elle était devenue folle, parlais d’une menace des démons et expliquait qu’elle voulait lutter au nom du seigneur des vampires de la Russie pour être du côté gagnant. Les médecins l’ont finalement envoyée hôpital psychiatrique. », continua le russe et fixa encore sa bague, le prince  n’était pas mal certain que c’était son alliance, le dernier souvenir qui restait de sa femme.

    « C’était un mois après qu’il y avait la première victime dans le bâtiment, une infirmière tuée par une morsure dans la région du cou. Une semaine plus tard, un témoin avait averti la police qu’il était en train d’observer plusieurs patients qui pratiquèrent une messe noire en abattant un coq et appelant le seigneur des vampires. », expliqua le russe et jeta sa cigarette par terre et l’éteignit en posant son pied dessus.

    « Les événements étranges avaient continué, deux jeunes filles avaient disparu, le concierge de l’hôpital a été assommé. Une vieille voyante parlait d’un navire qui était arrivé au port de ma ville avec une trentaine de vampires à bord. La police n’avait rien cru, mais elle aurait du. Deux travailleurs ont disparu dans les prochaines vingt quatre heures. La situation était sans espoir, tout le monde se préparait contre d’autres attaques, la police a donné des interdictions de sortir des maisons à soir, chaque navire était farfouillé plusieurs fois. Deux témoins sont allés voir la police, parce qu’ils avaient remarqué une rencontre de gens en vêtements noirs dans la forêt qui ont été en train de sacrifier des animaux vivants. », raconta le nouveau partenaire du jeune prince allemand et son visage montra toute sa tristesse, mais aussi son rage.

    « C’était moi qui est intervenu à ce moment précis. J’ai rencontré un ami de mon père qui vient de la Roumanie, constructeur des pieux et propriétaire une scierie. Il était le meilleur ami à mon père et lui avait une fois confié un secret incroyable. Il disait qu’il était un lutteur contre les forces des malédictions et qu’il avait déjà tué des vampires avec ses pieux dans les forêts de la péninsule Kamtchatka. Son père venait d’origine de la Roumanie, le pays d’où viennent beaucoup de vampires selon la légende. Mon père n’avait jamais cru ce qu’il disait, il croyait que son ami lui niaisait et ils n’ont plus jamais parlé de cette affaire. Mais à mon avis, il était la seule personne qui étais capable de nous aider maintenant. Nous deux et mon frère, nous nous sommes préparés et on a appris de cet homme comment il fallait attaquer et tuer ces ennemis. »

    « Est-ce que vous avez finalement réussi à tuer tout les vampires? », demanda le prince, capturé par cette histoire incroyable, mais non-fictive.

    « On avait observé l’hôpital pour plusieurs nuits. Une fois, on avait observé une messe noire de loin et encore attendu jusqu’à la prochaine pleine lune, le temps pendant les forces de l’enfer sont très fortes. Cette nuit-là, tout les vampires étaient rassemblés et on les a attaqués. Mon frère n’a pas survécu cette mission, il avait été mordu par un vampire et j’étais obligé de lui tuer sur le champ de bataille. C’était le moment le plus terrible de ma vie, mais le rage lors de ces événements, m’avait motivé de lutter comme un fou, j’avais perdu ma femme et mon frère, je n’avais plus rien à perdre. J’étais capable de tuer tout les vampires avec l’aide de mon ami, mais celui a été gravement blessé et était mort quelques minutes après la grande bataille finale. J’ai enterré mes combattants et j’ai juré d’abandonner mon métier. J’étais dans une phase dans laquelle je cherchais le sens de ma vie. Finalement je suis parti pour aller vivre dans un vieux monastère, où je suis resté pour cinq mois. Les moines et les prières m’ont donné beaucoup de force, j’ai changé beaucoup pendant ce temps-là. Il n’existait qu’une seule raison pour laquelle j’ai finalement quitté le monastère. Je voulais retrouver ma femme, morte ou vivante et je voulais tuer toutes les vampires de la planète. », dit le russe et prit une autre cigarette. Le prince admira son vis-à-vis, une personne qui avait perdu tout ce qu’elle a aimé. Il était fortement surpris que le russe avait eu la motivation et le courage de lutter contre les vampires après tout ces événements horribles. Le prince eut peur quand il une pensée lui vint dans la tête: Est-ce que quelque chose de même pourrait se passer avec lui. Est-ce qu’il pourrait perdre ses amis ou ses parents lors d’une attaque des démons ou du cercle des sept malédictions. En étant le troisième sauver, n’était-il pas aussi un danger pour ses alentours? Comment pourrait-il réagir si on ne se concentra plus sur lui, mais sur sa famille. Il était certain qu’il avait besoin de plusieurs combattants, lui tout seul ne pourrait jamais gagner contre les forces unies du cercle des malédictions.

    « J’avais entendu parler d’un village russe, exclu de toutes les routes, au nord, près de la frontière de la Mongolie. Dans ce village habite une famille russe qui luttait contre les vampires et loups garous depuis des centaines d’années et ils m’ont enseigné comment il faut lutter contre les vampires. Ensemble, on a un jour affronté le château du seigneur des vampires de la Russie, situé à deux cents kilomètres des Saint Pétersbourg. Nous étions quatre personnes; deux fils du maître de la famille et un ami qui partage le même sort que moi, il avait perdu sa famille lors d’une attaque sanguinaire des vampires. Nous étions vraiment capable d’envahir le château et nous avons tué tout les vampires, sans trouver le grand seigneur. Enfin, un domestique nous avait trahit la solution de ce mystère après qu’on l’avait torturé plusieurs heures. Le seigneur des vampires a été averti de notre arrivée et s’est enfui avec trois assistants et sa fille. On a fouillé toutes les chambres du château et j’ai trouvé l’invitation d’un monsieur Gaillard, le petit-fils de Vladimir Laurentiu Munteanu, un scientiste qui avait tué plusieurs jeunes filles au début du dernier siècle. Les vampires sont directement dépendants de leurs maîtres, si on tue donc les deux seigneurs, ça sera la fin du terreur, sans leur maître ils sont sans aide et espoir et c’est notre chance de les écraser pour toujours. », dit le russe courageux et enragé en jetant sa cigarette en arrière de lui.

    « C’était un grand succès, votre victoire. », constata le prince impressionné.

    « Il faut continuer, sinon tout cela était pour rien. », argumenta son compagnon et fixa encore la bague en s’allumant une autre cigarette. Le prince sut à quoi le russe pensait.

     « Est-ce que tu crois que tu pourrais retrouver ta femme? Est-ce que tu as trouvé des indices qu’elle est encore vivante? », demanda-t-il doucement.

    « J’ai trouvé des dossiers dans la cave du château et j’ai vu un document qui parlait de ma femme. Elle n’était pas encore transformé en vampire, elle a été déporté quelque part en Europe. J’espère que je vais trouver des réponses à mes questions ici. Il y a trois mois, une voyante m’avait rencontré dans mes rêves et elle parlait que j’étais la personne choisie du continent asiatique qui devrait rejoindre l’enfant choisi pour combattre les démons et un cercle des sept malédictions. Elle m’avait promis que, si nous allons réussir, j’ai des grandes chances de retrouver ma femme. »

    «Tu es le représentant du continent asiatique? », demanda le prince confus.

    « Exactement, je viens de la partie asiatique de la Russie, de l’est. Mais je ne connais pas les autres représentants. Est-ce que tu les connais? », demanda le russe et toussa à cause de la fumée de la cigarette qui était resté trop longtemps dans sa bouche. Il cracha par terre, s’excusa et toussa encore une fois. Le prince pensa à la belle fille qu’il avait rencontré dans son rêve ou pendant le voyage de son âme. Est-ce que la princesse des glaces était-elle vraiment existante et même une représentante du continent américain? 

    « Je connais peut-être une personne dont j’avais entendu parler lors d’une vision, une jeune fille qui habite au Québec, mais j’en suis pas trop certain. », avoua-t-il.

    Le russe fit uns signe de tête affirmatif et continua à raconter son histoire.

    « Avant que je suis arrivé ici, j’ai chassé un clan des loups garous en Roumanie. Il existent deux grand clans en Transylvanie et j’ai tué une des familles en entière avec l’aide de deux chasseur. C’était fou, car on s’est unis avec l’autre clan des loups garous pour trouver les résidences du premier clan et on les a tué. Maintenant la deuxième famille a tout le contrôle dans ce pays, mais même si on a fait un pacte, un jour nous devrions les tuer aussi. », remarqua le russe.

    « Je suis très heureux de faire ta connaissance. », dit le prince après un moment de silence.

    « Moi aussi, car la voyante avait raison et j’ai donc des fortes chances que l’amour de ma vie est encore vivante. », remarqua le russe qui finit de fumer sa cigarette. Le prince pourtant pensa à cette dernière phrase. Il était certain que l’amour de sa vie pourrait être la mystérieuse princesse des glaces qu’il ne connaissait même pas. Était-elle donc en danger? Est-ce que le terrible cercle des sept malédictions connut l’essentiel de la prophétie de la voyante? Le jeune allemand ne se sentit pas bien, mais il voulut se concentrer sur sa mission actuelle.

    « Seul, je n’aurais aucune chance de combattre tout les ennemis, ensemble on va certainement réussir. Commençons donc par le château. », invita-t-il son nouvel ami à s’attaquer aux vampires.

    « Je perdrais jamais mon espoir. », affirma le russe quand la porte fermée derrière eux s’ouvrit tout à coup. Le prince fut surpris quand il reconnut la fille qui n’avait pas répondu à sa question, qui était au fenêtre au-dessus de l’auberge. Elle avait une blessure dans le cou qui était encore tachée de sang et a été faite il n’y a pas plus que quelques minutes.

    Le russe réagit plus vite, se tourna et prit une flèche pour la poser sur son arme et tira sur la tête de son ennemi. Le vampire féminin n’avait aucune chance, la flèche pénétra sa peau en haut où se situa son cœur et l’ennemi fut surpris et n’était plus capable de s’avancer. Elle tomba et se transforma en poussière qui se mélangea avec la fumée de la cigarette. Le russe ouvrit la porte et chercha dans la dernière pièce qui a été fermée. C’était un petit appartement avec trois chambres, une salle de séjour vide, une chambre à coucher dans laquelle se trouvèrent des traces de sang sur le lit. Le dernier vampire ouvrit la dernière porte qui mena à la salle de bains et sauta dans la direction du jeune prince qui avait accompagné son combattant russe. Il leva la croix d’Ézekiel presque instinctivement et la pressa contre le visage du vampire, qui avait ouvert sa bouche et fixa le prince avec ses grand yeux froids et noirs. Il cria quand sa tête toucha l’arme religieuse. Le jeune allemand vit soudainement un éclair qui contourna le monstre qui commença à trembler jeune allemand vit soudainement un éclair qui contourna le monstre qui commença à trembler. Lors de la collision, le prince fut poussé en arrière et tomba sur une chaise. Il ne put pas tenir sa balance et bascula par terre.Le vampire tomba aussi en poussant un cri horrible, mais il n’atteignit plus la terre, car il se transforma en poussière avant.

    Le russe vint et aida son ami qui se leva. Ils avaient tué tout les vampires dans l’auberge et retournèrent en bas. Quand ils quittèrent la maison et retournèrent dehors, le russe se tourna vers le jeune allemand.

    « Je crois que nous deux serions des très bons partenaires contre les forces du noir. Toi, Sebastian Kluth, le prince et sauveur allemand et puis moi, Andrej Garowkin, chasseur des vampires en Russie. Viens, embarqua dans ma voiture. »

    Le prince prit ses valises et entra dans le Volkswagen du russe qui s’alluma une autre cigarette. Il prit une carte du fond de la voiture et la regarda attentivement et secoua la tête, car il ne put pas retrouver le petit village.

    « On va quitter ce village où personne veut nous aider. Plus ou tard, on va arriver à Sainte Marie du Lac. », dit-il et accéléra… 

     


    Vingt-sixième chapitre – La forêt brumeuse



    Ils étaient partis par hasard et ils se rendirent bientôt au prochain village qui était aussi tranquille et déserte comme le dernier. Le jeune prince remarqua un petit panneau proche de la sortie du village, à côté d’un chemin étroit qui commença dans un grand champ et mena par une forêt noire.  Le panneau indiqua qu’il faudrait prendre le chemin pour se rendre au village qui se situa à deux kilomètres à pied de cet endroit. Andrej stationna sa voiture au bord de la rue et s’alluma une autre cigarette quand il remarqua que c’était la dernière dans le petit paquet. Il ouvrit la porte et alla en arrière de sa voiture, accompagné par son jeune compagnon de quinze ans. Celui avait expliqué les événements des derniers jours en décrivant exactement ce qu’il s’était passé dans les catacombes de Lille. Maintenant le russe ouvrit le coffre et prit huit petits flacons remplis d’un liquide qui ressembla à l’eau ordinaire. Il donna la moitié à son nouveau partenaire et cacha les siens dans son grand manteau noir. Après il prit de la munition pour son arbalète et trouva encore un dernier paquet de cigarettes et sourira. Il ferma le coffre et adressa la parole à son compagnon.

    « Les quatre flacons que je t’avais donné sont quelque chose de spécial. Il s’agit de l’eau bénite et était produit par un prêtre qui collabora avec la famille russe des chasseurs des loups-garous et vampires. Tout les démons sont fortement allergique contre ce liquide et si tu tire bien ton flacon après l’avoir ouvert, l’eau va provoquer des blessures sur la peau de tes ennemies et les tuer rapidement. Je sais qu’on n’a peut-être pas assez de flacons, mais car nous possédons encore ta croix, ton épée et moi mon arbalète. »

    Le prince ne fut pas trop surpris, car il s’intéressa depuis quelque temps de la lecture des romans d’horreurs et dans ceux-là, l’héros utilisa souvent de l’eau bénite ainsi que des balles de l’argent pur. C’était quand-même comme un rêve bizarre devenu une réalité cruelle et affreuse que le jeune prince avait maintenant besoin de tout ces armes pour battre un ennemi qu’il ne connaissait pas beaucoup. Il ignora le nombre des vampires qui l’attendirent et ne sut même pas si lui et son camarde du destin pourraient atteindre si facilement le château qui servit comme résidence du seigneur des vampires. Il pensa tout à coup à ce qu’il puisse se produire s’ils ne réussiraient pas, s’ils mouraient dans la bataille contre un ennemi trop fort. Il mourait tout seul, sans jamais revoir ses parents ou ses amis qui ne surent même pas où il se trouva. Il se jura à lui-même qu’il voulait dire la vérité à ses parents après avoir réussi cette mission, il avait besoin de leur confiance et leur soutien aussi. Il avait tout à coup mal à l’aise d’être parti comme un fugitif sans avoir averti personne et il voulut téléphoner avec ses parents maintenant, c’était peut-être pour la dernière fois de sa vie. La voie de son compagnon retira l’enfant choisi de ses pensées mornes.

    « Je ne peux pas passer avec ma voiture par ce chemin. Il faut s’y rendre à pied. », dit le russe.

    « C’est assez bizarre que ce village n’est pas conclu avec aucune route. Ils devraient être exclus de la société là-bas et vivre comme aux anciens temps. », constata le prince et fixa le panneau sale et effrité sous l’influence de l’air et de la pluie qui indiqua la distance qui les sépara du village.

    « Peut-être qu’il y a une raison pourquoi les gens vivent si isolés. », ajouta le russe qui s’alluma encore une cigarette et les deux prirent le chemin devant eux.

    Le sentier était étroit et raboteux et il y avait plein de flaques d’eau qu’ils contournèrent de temps en temps. Quand ils s’approchèrent de la forêt ils virent une brume étrange et dense, mais autour il faisait beau et il était presque midi et demi. Les deux lutteurs au nom de l’humanité réalisèrent que ce phénomène naturel n’était pas normal et annonça sûrement un danger. Ils eurent l’idée de

    contourner la forêt, mais cela aurait pris trop de temps et en plus, ils étaient venus pour s’opposer contre le seigneur des vampires et pour risquer une bataille importante. Les deux décidèrent donc de continuer le chemin et se retrouvèrent dans la forêt dense et sombre. Ils n’entendirent aucun bruit, aucun oiseau qui chanta ses chanson, aucune souris qui croisa le chemin et aucun renard qui fouilla dans les feuilles en arrière les arbres. Ils marchèrent pour à peu près cinq minutes dans la brume qui ressembla à des mains des âmes démoniaques qui voulurent prendre possession des deux étrangers. Les branches tordues firent allusion à des griffes monstrueuses qui voulurent étrangler les deux arrivants. Le jeune prince se sentit nerveux et était certain qu’ils n’étaient pas seuls dans cette forêt d’horreur. Il était attentif en attendant d’entendre un bruit quelque part, quelque chose de traître, le craquement d’une branche ou le léger bruit des feuilles poussées par quelque chose d’autre que du vent. Son compagnon russe s’avança aussi tranquillement, regarda souvent en arrière et s’arrêta parfois pour des secondes pour être aux écoutes. La brume devint encore plus intense et se mélangea avec la fumée de la cigarette du russe, son corps et son visage ressemblèrent plutôt à un fantôme vague. Le prince entendit tout à coup un cri étrange suivi du bruit des voiles voletants proche de lui. L’enfant choisi vit plusieurs fantômes noirs au-dessus des arbres et réalisa qu’il s’agissait des corbeaux. Le corbeau représenta depuis longtemps un mauvais signe avant-coureur dans le monde des superstitieux. Était cet événement donc aussi un avertissement? Le prince en était certain quand il entendit encore une fois le bruit d’un corbeau, cette fois encore plus proche et il sentit même le vent soufflé par l’oiseau, mais il ne le vit pas. Il se tourna et voulu s’adresser à son partenaire, mais il ne le vit plus. Le prince s’approcha un peu de l’endroit où il croyait son ami, mais il ne le trouva pas. Il prononça son nome, sans succès, puis il cria le nom plus fort - sans réaction. Il se tourna, chercha partout, mais c’était une affaire ensorcelée, il ne trouva aucune trace du russe, quand il vit soudainement une cigarette allumée par terre, qui venait juste d’être allumée. Son partenaire n’aurait jamais jeté une cigarette volontairement, quelque chose s’était passé, mais le prince ignora quoi. Il avait soudainement peur, tout seul dans une forêt noire et enchantée où il ne vit même plus la lumière du soleil, signe de l’espoir et du bonheur. Il continua son chemin de quelques pas, regarda la terre et cria encore une fois le nom de son partenaire. C’était à ce moment-là qu’il vit une plume noire d’une grandeur effrayante par terre et il entendit encore les cris sauvages et laids des corbeaux et regarda dans les airs. Il vit encore une fois un fantôme noir, mais d’une grandeur paranormale et ce monstre porta quelque chose dans la bouche et remarqua le jeune prince en bas. Le corbeau monstrueux s’approcha de sa prochaine victime et le prince reconnu le corps d’Andrej, coincé dans le bec géant de l’oiseau. Le prince poussa un cri et fut soudainement attaqué par son ennemi qui amorça brusquement un vol en piqué.



    Vingt-septième chapitre – Le corbeau

     


    Le jeune prince fut stupéfait quand il vit son compagnon, coincé dans le bec géant de ce monstre noir et grand. Il remarqua ainsi la peur qui dans le visage de son partenaire russe, le sang qui coula des blessures nombreuses. Le corbeau laissa tomber le corps de sa victime quand il amorça son vol en piqué pour écraser le jeune prince, le personnage principal, qui était venu pour libérer le monde du seigneur des vampires et pour retrouver les documents importants concernant la croix d’Ezékiel. S’il était capable de déchiffrer un jour tout les secrets de cette arme religieuse, il serait peut-être capable d’anéantir le cercle des sept malédictions et son maître légendaire, nommé Luciferius. Il ne sut pas encore trop de choses concernant son ennemi central, même la voyante ne lui avait pas parlé clairement, mais il voulut trouver des réponses, peut-être déjà en attaquant le seigneur des vampires qui connaissait sûrement le maître de toute la peur et la terreur de la planète.

    Le corps de son partenaire tomba et cogna un arbre. Le russe poussa un cri, frappa des branches de plusieurs arbres dans cette forêt dense et brumeuse et heurta le sol à plusieurs mètres du prince allemand qui fut attaqué par un adversaire maniable et vite. Il fit un saut de carpe au dernier moment et heurta dans un tas de feuilles au bord du chemin étroit. Le corbeau avança son bec et voulut mordre son ennemi et il était assez vite et piqua dans l’étoffe du pantalon du prince. Celui était chanceux que l’attaque avait seulement déchiré ses culottes et se retrouva en sécurité dans le tas de feuilles pour quelques instants. Il voulut aider son ami russe, se mit debout et courut vers l’endroit où il avait vu son ami tomber du ciel. Le corbeau fit un volte-face et poussa un autre cri, fâché à cause de son premier échec. Il n’hésita pas longtemps et poursuivit l’allemand qui entendit le mouvement de ses ailes et se laissa tomber par terre en poussant son corps et son visage contre la terre. Le corbeau n’avait pas prévu cette réaction et manqua une autre fois le fugitif et disparut dans la brume quelque part devant le jeune prince. Celui se leva encore une fois et courut dans le bois en évitant les branches et en sautant par dessus des souches pourries. Il ne vit pas trop où il se trouva, mais se dirigea vers l’endroit où il crut encore son nouvel ami. En plus, il était plus sécuritaire de prendre un tel chemin, car le corbeau ne lui put pas attaquer si facilement. Le prince contourna un arbre géant, évita des racines sauvages et sauta en plein milieu d’une petite haie d’épines qui l’empêcha de poursuivre son chemin. Il sentit la douleur quand les épines égratignèrent sa peau, mais il ignora cette infirmité et pensa juste à son ami qui avait sûrement besoin de lui. Le prince ne voulut pas s’enfuir et affronter le seigneur tout seul dans une région si hostile et étrange. Il avait en plus besoin de l’expérience de son partenaire.

    C’était à ce moment là, que le prince toucha un obstacle avec son pied droit en sautant, perdit son équilibre et heurta un tronc d’arbre avec son dos. Il entendit en même temps un gémissement et vit un corps courbé. C’était son ami et il était tombé quand il avait touché la jambe de son ami. Le prince s’avança de son partenaire et s’agenouilla. Il toucha la tête de son ami et tourna son corps doucement. Le bras du russe était tout en sang et il avait perdu connaissance ou même plus. Le prince eut soudainement peur et voulut réveiller son ami à tout prix. Tout seul, il ne serait pas capable de se battre contre son premier grand adversaire. Le jeune allemand paniqua, tapota son ami, mais il ne réagit pas. Le prince vit l’arbalète à quelques mètres du russe, heureusement, l’arme n’était pas brisée lors de l’accident grave. Mais concernant son ami, était-il vraiment mort? Le prince s’occupa un peu du russe, se calma et posa sa tête contre le thorax et fut soulagé quand

    il entendit après quelques secondes d’inquiétude infinie la pulsation de son ami. Tout à coup, le jeune allemand entendit un bruit derrière lui et entendit un grondement agressif. Le prince se tourna, mais ne vit rien que la brume dense. Soudainement, il remarqua un ombre à plusieurs mètres à sa droite qui disparut et vit un autre fantôme, assis sur la branche géante d’un arbre. Le prince fut irrité et ne savait pas si ceci étaient des chimères étranges ou la réalité. Il n’entendit plus de grondement. Ses sens lui avaient probablement joués un sale tour. Il voulut être sûr et observa encore ses alentours, quand il entendit le bruit du corbeau qui se trouva juste au dessus de lui, mais ce monstre n’était pas capable de l’attaquer. Le prince vit son ombre noir et grand, l’animal était grand de trois mètres et son bec refléta une lumière faible du soleil qui était à peine capable de pénétrer la brume menaçante. Le prince fit une faute quand il n’observa plus ce qu’il se passa devant lui et fut surpris quand un le corps d’un grand animal sauta de la brume et cogna contre son ventre. Le prince, tomba en arrière et vit son ennemi qui posa son poids sur lui et lui fixa avec ses yeux gris et sans pitié. Il s’agit d’un loup lourd et dangereux. La salive de l’animal tomba de ses babines et goutta sur le visage du prince. Celui poussa le corps du loup avec ses mains, mais l’animal était plus fort, il ne put plus résister longtemps contre la pression. Le prince enleva un bras de sa position et frappa l’animal contre la joue, contre son museau. Le seul résultat était que le loups devint encore plus agressif et renforça la pression contre les mains du prince qui empêchèrent encore le monstre d’avancer sa gueule et de mordre. Le prince voulut se libérer de la situation en utilisant ses jambes. Sa jambe droite était coincée par le corps pesant, mais il était capable de libérer sa jambe gauche après quelques tentatives en vain. Il n’hésita pas, rassembla ses forces et donna un coup de pied dans le ventre du loups. Celui gronda, mais ne bougea pas beaucoup, le prince essaya encore une fois et plus forte, frappa avec sa main gauche contre les babines, mais il ne réussit pas. Il entendit même un deuxième grondement et vit un autre loup à quelques mètres de lui qui s’approcha de son compagnon russe, qui n’eut même pas conscience du drame qui était en train de se développer. Le prince réalisa que ses sens lui n’avaient pas menti et poussa des cris en espérant de réveiller son partenaire pour lui avertir. Celui ne bougea pas et le prince se sentit sans espoir et perdit ses forces. Il donna encore une fois une série de coups de pieds à son ennemi, essaya de se tourner, de se libérer du corps pesant, frappa avec une main contre les pattes du loup. Celui poussa sa tête contre le bras du prince, y poussa avec toutes ses forces, ses libéra de la résistance en faisant un mouvement vite et violent avec sa tête et jappa après le cou du prince qui bougea sa tête au dernier moment, la gueule ne toucha rien que la terre et le prince saisit la balle au bond en frappant contre la tête du monstre. Il toucha son œil et le loup fut aveuglé et irrité, le prince lui donna une série de coup de pieds et remarqua que son ennemi donna des signes de faiblesse pour quelques instants. L’allemand mobilisa toutes ses forces et se tourna en frappant le loup, se libéra de son corps tout à coup, se mit debout et fit un saut de carpe pour éviter la collision avec le deuxième loup, qui avait remarqué la bataille et les problèmes de son congénère. Le loup n’attrapa pas le prince, mais heurta contre un arbre. L’allemand se mit à courir et se demanda comment il pourrait se défendre contre ses deux adversaires. Il était presque certain qu’il s’agit des loups ordinaires et non des loups-garous, car il n’avait rien vu d’humain dans les yeux du premier loup. Il ne put donc pas se débarrasser de ses ennemis avec la formule de sa croix, mais il pensa à son épée, qu’il avait attaché avec une ceinture et un fourreau à son corps.  Le prince entendit le bruit du loup haletant, les pattes qui touchèrent la terre, son grondement sourd. Le prince tira son épée, se tourna et sauta dans la direction du loup qui était certain d’avoir finalement atteignit son but et voulut tuer l’être humain qui n’étais pas assez vite pour s’enfuir. La lame pénétra violemment dans le cœur du loup qui ne put plus éviter la collision avec l’épée magique. Le prince fut poussé par terre lors du choc et laissa tomber son épée, qui était enfoncé dans le corps de l’animal comme un mât d’un drapeau dans la terre d’Un champ de bataille conquête. Le prince n’avait plus son arme et vit le deuxième loup qui s’approcha de lui en grande vitesses pour venger son congénère. Le prince se tourna, se mit à courir en sachant qu’il ne put s’échapper cette fois-là. Il crut déjà qu’il était perdu, que l’animal lui sautait dans le dos, lui poussait par terre quand il entendit un sifflement, un bruit sourd et un grondement qui se transforma dans un gémissement. Le prince s’arrêta et se tourna. Il ne put croire ce qu’il vit dans ce moment. Le loups était mort et l’hampe d’une flèche se trouva dans son dos. Le prince vit le russe qui avait pris son arbalète dans sa main droite et avait visé le loup et tiré dessus. Andrej n’était quand-même pas assez fort pour se lever, mais il avait pris toutes ses forces pour prendre l,arme à côté de lui et avait sauvé la vie du prince qui avait probablement sauvé sa vie avant aussi. Le prince sourit et voulut s’approcher du russe quand il entendit le cri du corbeau qu’il avait totalement oublié. Le prince eut la chaire de poule quand il s’assura soudainement du fait qu’il se trouva au bord d’une clairière. Il n’avait donc plus rien qui pouvait empêcher le corbeau d’attaquer et celui amorça encore un vol en piqué en s’approchant du prince qui se mit encore une fois à courir vers le bois. Cette fois, il n’était pas assez vite. Il ne fut pas touché par le bec ouvert, mais par une des ailes monstrueuses du corbeau et fut poussé par terre. L’oiseau démoniaque fit un tour au dessus de sa victime et voulut voir la souffrance du prince. Celui sut que l’oiseau ne l’attaquait pas, parce qu’il voulut jouer avec lui et le prince ne put rien faire que d’attendre un vrai miracle. Il regarda une dernière fois autour de lui. Le bord de la clairière était un peu trop loin, s’il se levait pour y courir, l’oiseau serait beaucoup plus vite. Le jeune allemand essaya de voir son partenaire russe, mais celui n’eut pas la force de se lever et était trop loin pour abattre le monstre avec son arme. Le prince ferma ses yeux et se demanda si tout devrait finir comme cela. Après un premier grand succès dans la bataille finale entre le bien et le mal, il finissait par se laisser tuer par un monstre dans une forêt brumeuse et peut-être même enchantée, quelque part au plein milieu du no man’s land. Personne trouvais jamais son cadavre, il ne retournais jamais chez lui pour revoir ses parents et ses amis et il avait échoué pendant la mission qui décida l’avenir de tout un peuple, de l’humanité en entière. Lui, le dernier des trois sauveurs, l’enfant choisi, le possesseur de la croix d’Ezékiel et d’une épée magique ne pouvait plus rien faire. Il s’abandonna à son sort et le corbeau n’hésita plus, après avoir savouré le moment du triomphe le plus longtemps que possible. Il vit que le prince n’eut plus peur et n’essaya pas de s’enfuir et regarder autour de lui. Le jeu était terminé et gagné pour le corbeau et il fit une chute en voulant pénétrer son bec ouvert dans le corps du sauveur.

    Le prince rouvrit une dernière fois ses yeux, cria fort et sentit qu’il voulait vivre et ne pas accepter sa mort, il mobilisa encore une fois ses dernières forces, bougea, mais c’était déjà beaucoup trop tard. Le corps de l’oiseau s’approcha de lui, il vit un signe étrange dans les yeux noirs du corbeau avant que celui entra en collision avec le prince…



    Vingt-huitième chapitre – Sainte Marie du Lac

     


    Le corps pesant du corbeau heurta celui du prince, mais le bec ne lui mordit pas et c’était juste la collision qui faisait mal. Le monstre ne jappa pas, ne bougea pas, ne lui tua pas. Le prince vit les yeux de l’oiseau qui ne brillèrent plus, la lumière de sa vie démoniaque s’était éteinte. Le jeune allemand vit le sang qui coula d’une blessure de la tête du monstre. Il devrait s’agir d’une balle d’un fusil, mais qui aurait pu tirer? Le prince ignora ses blessures et la douleur partout et rampa un peu pour se libérer du corps mort qui était tombé sur lui. Il était capable de bouger un peu, mais ne put pas se libérer au complet et il n’avait plus de forces, il était épuisé après tout ces événements en réalisant que la grande bataille n’avait même pas encore commencé. Lui et son partenaire ne s’étaient ni rendu au village étrange, ni au château où resta probablement le seigneur des vampires. Le prince essaya de pousser le corps du corbeau géant avec ses mains, mais ses jambes étaient coincées sous le poids du monstre et il pouvait à peine bouger le cadavre lourd. Le prince voulut déjà abandonner, car il était mort de fatigue, quand il entendit des pas qui s’approchèrent de lui. Au début, il crut qu’il pourrait s’agir de son compagnon russe, mais il tourna la tête et vit que son partenaire se trouva encore sans connaissance à côté des deux loups qu’il avait tué avec ses derniers efforts. Le prince se sentit nerveux et curieux en même temps. La personne qui s’approcha de lui était probablement la même qui avait tué le corbeau démoniaque. Le jeune allemand n’était quand-même pas trop convaincu si la personne était son ami ou plutôt son ennemi. Il pourrait s’agir d’un vampire qui voulut lui tuer ou torturer ou d’un acolyte qui voulut lui livrer personnellement au seigneur des vampires ou à sa fille Milla Gaillard. Le prince essaya de tourner sa tête dans l’autre direction quand un ombre couvrit sa tête. La personne était juste à quelques pas de lui et le prince remarqua que l’arrivant s’agenouilla et toucha son bras. Après un visage apparut dans le champ de vision du jeune prince qui s’attendit, encore effrayé par les derniers évènements, à voir un vampire ou une sorcière. Il lui sembla impossible qu’une personne sympathique, honnête et normale pouvait vivre dans une telle forêt monstrueusement enchantée, dans un village perdu et exclu de toute civilisation.

    Il fit un saut quand il remarqua un homme barbu qui porta un vieux fusil dans sa main droite. Son visage était découvert de sang, ses cheveux étaient rouge et en grand désordre. Le prince remarqua des gouttes de sueur sur le front de son vis-à-vis et une détermination aigrie dans ses yeux pâles. Normalement, le prince aurait eu peur de voir une personne qui avait l’air si cruelle et téméraire, mais cet homme lui avait sauvé la vie en abattant le corbeau.

    L’homme quitta son champ de vision, sans avoir dit un mot et commença tranquillement de pousser le grand cadavre de l’oiseau afin de libérer l’allemand. Il fit le travail sans aucun gémissement et réussit de bouger le cadavre qui tomba vers la côté droite du jeune prince. Celui réalisa que cet homme devrait être en possession des forces énormes.

    Le jeune prince essaya de se lever, mais il se sentit épuisé et ses muscles tremblèrent lors de chaque mouvement. Il gémit et se crispa en utilisant ses dernière forces et il réussit enfin de s’agenouiller et respira profondément. Le prince était en sueur, il avait mal à la tête et très soif. Il se leva tranquillement et eut soudainement le vertige. Il tituba en avant et pressa sa main contre son front. Tout à coup, l’homme barbu, qui ne l’avait pas aidé à se lever, posa sa main sur son épaule et lui regarda droitement dans les yeux. Le jeune prince n’était pas certain de ce qu’il lit dans son regard. Il vit une certaine agressivité et quelque chose d’impitoyablement, mais en

    même temps une grande tristesse et même une sorte d’abrutissement. L’homme regarda le prince, mais il lui fixa comme s’il regarda d’autre chose, un monde plus loin, une place éloigné qui exista juste dans ses pensées. Le jeune allemand ignora s’il avait un fou ou un rêveur devant lui ou peut-être quelqu’un qui n’avait pas été capable de surmonter des choses qu’il avait vu ou survécu. L’enfant choisi décida donc de questionner l’homme mystérieux, qui n’avait pas encore dit un seul mot.

    « Merci beaucoup pour votre aide. », dit le prince tranquillement et posa sa main sur l’épaule de son sauveteur. Celui ne réagit point et resta muet au début, mais après une trentaine de secondes, il fit un signe de tête affirmatif, même s’il ne regarda plus le prince, mais fixa la terre. Son regard avait quelque chose de triste ou effaré.

    « Moi et mon partenaire, nous sommes venus pour mettre un fin au régime du seigneur des vampires. On est décidé d’arrêter tout ce terreur. », expliqua l’adolescent ensuite.

    L’homme barbu, qui avait peut-être une quarantaine d’années, ne fit aucun signe qu’il avait saisi ou écouté ce que l’autre avait dit.

    « Je vous dois ma vie, sans votre aide, la mission aurait déjà pu être finie ici, mais grâce à votre courage, j’ai plus d’espoir qu’on affronta la grande bataille et en sortira comme gagnants. Je ne veux pas vous obliger, mais peut-être que vous pouviez nous servir comme guide. On est à la recherche du château et son téléphérique près du village. », continua le prince, qui sut instinctivement que le chasseur devant lui devrait lui comprendre au fond. Peut-être qu’il était juste muet ou un petit peu retardé.

    L’homme barbu réagit, mais pas de la façon que le prince s’attendit. Le barbu se tourna assez lentement, contourna avec des pas lourds le cadavre du corbeau, cracha sur la tête du monstre et s’approcha de la forêt, en direction vers Andrej, qui n’avait pas bougé pendant les dernières minutes.

    Le prince suivit le barbu de quelques mètres et eut encore un peu de vertige, s’arrêta et prit une pause, pendant que son partenaire bizarre continua son chemin et arriva à l’endroit où se trouva le premier loup assommé. Il s’agenouilla, toucha le poêle de l’animal avec tendresse et le prince vit les larmes qui coulèrent des yeux d’un homme brisé qui ne parla plus.

    Après une minute, l’homme muet se leva et s’approcha du jeune russe. Le sauveteur sortit une gourde d’une poche de l’intérieur de sa chemise carrée en blanc et rouge. Il ouvrit la bouteille ronde et brune et laissa tomber des gouttes dans le visage du russe et sentit ses pulsation dans la région de sa gorge. Il donna des petites claques dans le visage du fumeur passionné et celui-là rouvrit ses yeux et fit un saut.

    « Кто tы? », demanda le russe dans sa langue maternelle, mais le barbu posa sa main tranquillement sur son épaule et posa la gourde à la bouche du représentant des personnes choisi de l’Asie. Celui prit des grandes gorgées et se revitalisa peu à peu, son visage pâle reprit un peu de couleur, ses yeux devinrent plus vivants.

    Le prince s’était approché des deux et avait combattu son vertige et vit comment le barbu aida le russe à se lever. L’homme se tourna et prêta sa gourde au jeune prince qui la vida avec des gorgées pleines d’avidité. Il remercia le barbu qui prit la gourde vide et fixa les deux personnes choisies et rassemblées par leur destin. Pour un court moment, le prince crut de remarquer une étincelle de joie ou d’espoir dans les yeux de son sauveteur, mais si c’était le cas, cela aurait juste été en une fraction de seconde.

    Sans avoir dit un mot, il se tourna et retourna à l’endroit où se trouva le cadavre du corbeau. Les deux étrangers lui suivirent. Le barbu ne perdit pas de vue pour l’animal gigantesque, mais traversa le champ et poursuivit son chemin sur un petit chemin étroit. Les deux jeunes hommes qui le suivirent, observèrent la nature avec attention et un sentiment de peur en attendant d’être attaqué de nouveau, mais rien se passa.

    « C’est qui, cet homme barbu? », demanda le russe en chuchotant et fixant le dos de l’homme

    étrange qui ne semble pas s’intéresser pour les deux qui l’accompagnèrent.

    « Je l’ignore, mais il m’a sauvé la vie. », constata son jeune partenaire qui se sentit un petit peu meilleur et qui avait reprit ses forces et son espoir en étant soulagé que son combattant russe allait mieux.

    « Comment a-t-il fait ça? », demanda le russe et fouilla dans les poches de son manteau et sourit quand il y trouva une autre cigarette qu’il alluma nerveusement.

    « Il a abattu l’oiseau avec un coup de fusil, c’était vraiment au dernier moment. », raconta le prince allemand et eut un frisson quand il pensa à cette situation, il avait déjà été certain dedire au revoir à sa vie et sa mission. Cela a sûrement été le moment le plus dangereux de sa vie, même plus effrayant que la rencontre avec les vampires dans le métro. Les autres fois, il s’était toujours sauvé lui-même, mais cette fois-là, il n’aurait pas pu se sortir tout seul d’une telle situation.

    « Comment il s’appelle et qu’est-ce qu’il fait? », voulut savoir le russe qui fuma sa cigarette avec passion et oublia pour quelques instants les alentours menaçants et leur mission fatidique.

    « Je n’en sais rien. », répondit l’adolescent.

    « Comment ça? » 

    « Il ne m’a pas encore parlé. »

    « Peut-être qu’il est muet. », remarqua le russe en finissant sa cigarette.

    « Je crois qu’il a vu des choses qui l’ont tellement effrayé qu’il est maintenant mêlé ou retardé. Il s’agit peut-être d’une vengeance personnelle. », formula le prince ses pensées en mots.

    « Tu as peut-être raison. »

    « Ce n’est pas normal que quelqu’un se promène dans une telle forêt avec un fusil chargé. Je n’imagine pas qu’il voulut chasser des orignaux. », poursuivit le prince allemand.

    « J’imagine qu’il va nous guider jusqu’au château. »

    « Je lui ai parlé de notre mission. »

    « Il faudrait être prudent. »

    « Il m’a sauvé la vie, je crois qu’on pourrait lui faire confiance. »

    « Sûrement, mais parfois il y a des imprévus. Notre mission est très importante, on est supposé de garder tout nos secrets pour nous. Tu ne peux faire confiance à personne. »

    « Je n’ai pas perdu la confiance au bon caractère humain. Nous deux tout seuls, on réussira jamais. Il faut créer des alliances, se trouver des amis. », contredit le jeune prince.

    « Moi, je n’ai jamais parlé à personne de mon destin. », remarqua le russe pensivement.

    « Mais, tu t’es fait des amis ou partenaires. Par exemple quand tu as lutté contre le seigneur des vampires de la Russie. Tout seul, tu n’aurais pas envahi le château. »

    « Tu as encore raison. », avoua Andreij et jeta le mégot de sa cigarette par terre.

    « Il faut faire attention, c’est sûr, mais je sais que dans ce monde bouleversé et perdu, il y a quand-même des amis, des gens qui pensent comme toi et qui donnent leurs vie afin de sauver les prochaines générations. Ceux qui réalisent leurs rêves et meurent parce qu’ils sont convaincu que leur affaire a une grande valeur. »

    « C’est comme moi. Mon frère est mort, ma femme capturé par des vampires, j’ai pensé à me suicider, mes la croyance en dieu dans les cinq mois au monastère ont changé toutes mes idées. »

    « Il ne faut jamais perdre l’histoire. Une partie de l’humanité a quand-même appris de leurs fautes. L’amour ne s’éteindra jamais. », dit le prince et eut un frisson agréable quand il s’aperçut qu’il avait l’image du visage de la princesse des glaces dans sa tête. Il voulait la voir à tout prix et savoir ce que l’amour était vraiment. Il a vu cette personne inconnue, dont il ne savait même pas le nom, dans une de ses visions et jusqu’à date ses visions s’étaient toujours réalisées et il était certain que cette personne était quelque chose de très important dans sa vie.

    Ils marchèrent déjà depuis une dizaine de minutes dans la forêt, qui était encore brumeuse et mystérieuse. L’homme barbu sans nom, qui marcha sans rien dire; le russe qui fuma une autre

    cigarette et observa encore attentivement la forêt et l’allemand qui sentit une chaleur dans son cœur en pensant à la belle et petite fille, avec son surire magiques, ses yeux bruns et profonds et se mèches blondes. Et il pensa ainsi à ses parents, il vit leurs visages, comme ils étaient assis dans leur salon agréable, inquiets, car leur fils avait disparu. Le prince avait plusieurs raison, qui lui donnèrent la force de continuer son chemin, qui lui donnèrent l’espoir de gagner contre le seigneur des vampires. À part du destin de la planète en entier, il pensa aussi à son propre destin et à sa volonté forte d vouloir revoir ses parents, sa maison, son école, ses amis, ses alentours et cette belle fille enchantée.

    C’était à ce moment là, que les arbres disparurent lentement et le chemin devint plus large. Les trois combattants montèrent une petite colline et le barbu s’arrêta et montra avec sa main dans la petite vallée.

    Le russe y arriva en dernier et ils regardèrent ensemble un petit village fantôme et désert, avec une petite église au milieu, d’où on entendit le jeu de la cloche, qui provoqua des frissons sur le dos du jeune allemand. La mélodie ressembla à une chanson de la mort et du danger et l’impression se manifesta quand il vit le village, entouré par la brume qui se promena dans les anciennes ruelles pavées comme au Moyen Âge et qui ressembla à des bras des âmes des morts. Le prince regarda plus loin et vit une petite montagne à environ un kilomètre. Il vit les contours d’un château noir au sommet et un vieux téléphérique, entouré par la brume menaçante.

    Les trois hommes commencèrent silencieusement leur descente dans le village…

     


     

    Vingt-neuvème chapitre – Le gardien du château

     


    Les trois combattants contre les forces du mal traversèrent une grande pelouse sauvage. Le prince vit plein d’orties et même des petites haies d’épines. La brume dense entoura le vieux village abandonné.  L’allemand s’approcha des premières maison qui étaient sales et délabrées. Les vitres des fenêtres étaient brisées et il se tourna vers la première maison pour jeter un coup d’œil à l’intérieur. Il vit un grand désordre: des chaises brisées,  des assiettes et tasses par terre, un divan complètement détruit, un divan bouleversé, une porte qui était arrachée de son encadrement. Partout se trouva de la poussière et le prince remarqua même un petit squelette dans un coin de la chambre. Il fit le saut, mais se rassura, car il savait qu’il ne s’agit pas des restes d’un cadavre humain. Il devrait s’agir d’un chat qui était mort depuis longtemps. Le prince se demanda par contre, ce qui s’était passé avec les véritables habitants de cette maison. Étaient-ils encore dans le village? Est-ce qu’ils étaient morts ou pire, transformés en vampires? Le prince sentit un frisson très désagréable sur son dos, son cœur battit fortement contre ses côtes.

    Il se tourna quand tout à coup quelqu’un apparut devant lui et toucha son épaule. Le prince poussa un cri et fixa le visage de cet inconnu qui l’avait surpris. Il fut stupéfait quand il vit le visage cruel du barbu et non celui d’un monstre. Andrej se trouva à quelques mètres d’eux et se dirigea vers l’église, d’où on entendit encore le jeu de la cloche, qui n’avait pas l’air sainte ou chaleureuse, mais lui fit penser au jeu de la cloche avant la suspension mortelle d’un criminel dans un désert. Il se demanda qui avait activé le jeu de la cloche, car il n’y avait pas de vent dans ce village désert et oublié. Le barbu lui regarda fermement dans les yeux et le prince s’imagina de lire quelque chose comme un avertissement dans son regard cruel, mais il n’en était pas certain. Le barbu se tourna sans rien dire et poursuivit attentivement le russe qui s’approcha de l’église. La brume mena des petites ruelles vers ce centre du village, comme si les démons et âmes des morts voulurent ses rassembler dans la maison de Dieu. Le prince regarda la façade du bâtiment qui était moins délabré que les maisons ordinaires. Il fixa le clocher et remarqua anxieusement qu’il ne se trouva plus de croix sur le sommet. Les fenêtres colorés qui montrent d’habitude des images religieux ont ainsi été brisé par quelqu’un. L’église a été profané, probablement par un des assistants du seigneur des vampires.

    Andrej atteignit la porte d’entrée qui était ouverte et la poussa. Ce mouvement produisit un bruit qui fit frissonner l’enfant choisi. Andrej jeta un dernier coup d’œil en arrière de lui, cracha le reste de sa cigarette par terre et entra dans le bâtiment.

    Le prince lui suivit n touchant instinctivement la croix, fixée sur une chaîne autour de son cou. Le contact avec le signe religieux lui donna de l’espoir et il franchit l’entrée aussi. Il se tourna tranquillement et vit que le barbu n’entra pas dans l’église et attendit à quelques mètres du bâtiment et le jeune prince se questionna pourquoi leur nouvel ami n’y entra pas. Est-ce qu’il y avait un danger dans l’église, est-ce que c’était cela que le barbu a voulu lui dire avec son regard de tantôt?

    Le russe inspecta les bancs qui s’étaient écroulés au fil des années. Il vit les restes de l’autel qui a été violemment détruit par des coups d’une hache ou quelque chose similaire. Il vit ainsi une tacha bizarre sur le mur. Il fit un saut qu’on il réalisa qu’il devrait s’agir de la place où s’était trouvé une croix avant. Les vandales qui avaient détruits le village avaient ainsi réussi à enlever tout les signes religieux, tout les signes qui pourraient donner de l’espoir.

    Le jeune prince vit un petit couloir qui mena à un escalier étroit à sa gauche. C’était sûrement le chemin pour monter jusqu’au clocher. Il pourrait ainsi dévoiler le secret du jeu de la cloche. Il enleva la chaîne avec la croix de son cou et monta l’escalier en bois. Les marches grincèrent et craquèrent et la vieille poussière s’éleva en tourbillons. Si quelqu’un se trouvait en haut de

    lui, il aurait au plus tard remarqué les arrivants maintenant. L’escalier en colimaçon endommagea le champ de vision du prince et il ne sut pas ce qu’il devrait attendre au clocher. Il fit pas après pas et monta tranquillement, effrayé de trouver un ennemi à la fin du chemin, mais curieux de savoir ce qu’il se trouva en-dessous de la cloche. Après trois minutes, il atteignit une porte fermée et essaya de l’ouvrir, mais il ne réussit pas et il ne trouva pas de clé. Le prince réfléchit pour un instant et fixa la porte en bois. Elle n’avait pas l’air épaisse ou robuste et il décida donc de l’ouvrir violemment. Il fit quelque pas en arrière, s’avança rapidement et donna un coup de pied contre le centre de la porte. Celle-ci vacilla, mais ne tomba pas de son encadrement. Le prince ne perdit pas l’espoir, répéta son affaire avec plus de forces, mais arriva au même résultat. Il changea donc ses idées, recula encore une fois et se jeta avec tout son corps contre la porte qui  céda sous son poids et ils tombèrent par terre. La poussière aveugla le jeune prince ainsi que les voiles brumeuses qui avaient atteignit cet endroit. Il se dépêcha donc de se lever en tenant la croix dans sa main, mais personne voulut l’attaquer. L’enfant choisi jeta des coups d’œil partout et remarqua soudainement la raison pour laquelle on entendit le jeu du clocher.

    Le corps mort d’une femme nue et torturée a été suspendu avec corde au clocher. Le corps fit doucement la navette et produisit ainsi cette pièce de musique morbide. Le prince eut soudainement le vertige, avait mal au cœur, quand il vit le corps torturé. Des blessures des couteaux partout sur les bras et le ventre, des bleues sur ses cuisses, une partie de son oreille gauche arrachée, une partie de ses cheveux couverte de sang. Le femme avait à peu près quarante ans. Le prince secoua la tête, quand il entendit tout à coup des pas en arrière de lui sur l’escalier. Le prince réagit vite et se cacha dans l’angle mort à coté de l’encadrement de la porte qu’il avait brisé. Le prince arrêta de respirer, mais crut que la personne devrait entendre ses pulsations violentes, ses battements de cœur. La personne inconnue s’arrêta devant la porte et le prince entendit que l’arrivant était en train de pleurer et entendit un bruit sec quand la personne tomba sur ses genoux.

    Le prince quitta tranquillement sa cachette et vit le barbu, qui avait l’air épuisé, triste et effraya. Il s’agenouilla, grimpa en avant et toucha les pieds de la femme suspendue avec ses mains et poussa un cri. Le prince était si concentré et choqué qu’il remarqua son compagnon russe juste quand celui avait atteignit le clocher. Le prince fit un saut en croyant de voir en ennemi, mais se calma assez vite. Le russe avait des larmes dans ses yeux aussi et le prince crut de savoir ce que son ami pensait. Il s’imaginait que la femme morte pourrait être la sienne et il était effrayé.

    Le barbu se leva, se tourna et poussa le russe violemment hors de son chemin afin d’atteindre l’escalier. Il marcha tranquillement comme un vieil homme brisé qui ne ressembla plus du tout à la personne qui avait sauvé le jeune prince il y a une demie-heure.

    Andrej et Sebastian suivirent le barbu après quelques instants et lui retrouvèrent à l’entrée de l’église. Le barbu ne parla pas et se mit à marcher. Les deux compagnons se misent en marche aussi, accompagné par le jeu de la cloche. Ils traversèrent une grande place qui ressembla à une vieille place d’un marché, car il s’y trouvaient encore quelques étals détruits et abandonnés. Le prince vit même quelques pièces de monnaie par terre. Il prit une des pièces avec sa main droite et vit que la monnaie a été manufacturé en 1928. Il s’agit sûrement d’une pièce de collection intéressante et difficile à trouver aujourd’hui.  Le prince garda la pièce, car lui et son père collectionnèrent les monnaies des pays différentes et en plus, c’était un souvenir morbide.

    Le group traversa le reste du village et atteignirent une petite forêt qu’il traversèrent assez vite sur un petit chemin étroit. Après ils virent le vieux téléphérique qui se trouva en bas d’une petite montagne. En haut, le prince vit la façade d’un château noir et menaçant, entouré par la brume. Il inspecta l’entourage et vit que la montagne était assez raide avec beaucoup de roches et des versants à pic. Ils n’avaient surtout pas l’équipement de monter cette montagne à pied, donc il ne restait rien que le vieux téléphérique, qui n’inspira pas trop de confiance. La seule cabine se trouva au milieu du chemin, fixé à des câbles d’acier. Il se trouva une petite maison en bas, où se trouvèrent un générateur et un moteur suranné. Le barbu s’approcha de la  petite maison, pesa sur quelques pitons et réussit enfin de mettre le téléphérique en marche. La cabine s’approchait lentement des trois jeunes hommes. Le prince eut un frisson quand il réalisa qu’il devrait entrer dans une telle cabine. En plus, il sut que le seigneur de vampire pourrait les attaquer ou abattre facilement pendant leur petit transfert dans la cabine, ils ne pourraient pas se défendre. La cabine atteignit la petite maison en bas et le barbue toucha un vieux levier afin d’arrêter la cabine.

    Andrej regarda le jeune prince, soupira et s’approcha avec un mauvais pressentiment du téléphérique. Il ouvrit la porte et tout à coup quelque chose, qui l’avait attendu dans la cabine se jeta contre lui. Andrej tomba par terre et vit le grand visage pâle et laid d’un vampire qui lui étrangla et qui essaya d’approcher se dents longs et monstrueux du cou du jeune russe. Celui-ci fouilla avec sa main gauche d’une façon assez hectique et nerveuse dans une des poches de son manteau et donna un coup de poing dans le visage du vampire avec l’autre main. Finalement, il réussit à trouver de trouver un des petits flacons avec l’ eau bénite. Il poussa le flacon contre le visage de ce monstre et lui brisa sous la pression. L’eau coula en-dessous du front et des oreilles du vampires et brûla sa peau et y laissa des graves blessures. Le mort vivant cria et Andrej se libéra du monstre avec un coup de pied violent et voulut encore une fois attaquer le vampire, cette fois avec son arbalète qu’il avait pris en sa possession après sa chute du bec du corbeau géant. Il réalisa que cela n’était plus nécessaire, car il vit déjà les os sous la peau de son visage qui se transforma en poussière. Le jeune russe se tourna, enleva la sueur sur son front avec la manche de son manteau et respira profondément. C’était à ce moment-là que le barbu parla pour la première fois avec une voie sourde en fixant ses deux nouveaux amis.

    « Embarquez et tuez le seigneur des vampires au nom de l’amour. La femme dans le clocher était la mienne, la vie n’a plus aucune signification pour moi que la vengeance. Moi, je n’ai pas l’équipement et les moyens, mais vous les avez. »

    Il se tourna pour entrer dans la petite maison et pesa encore une fois sur quelques pitons. Il se tourna et sourit et le prince remarqua que le barbu avait des dents d’un vampire. Le prince eut peur et se demanda pourquoi cette espèce de monstre n’avait jamais essayé de lui tuer et les soutenait en plus. Est-ce que le barbu fit partie d’une rébellion entre des clans des vampires?

    « Il y a longtemps, je restais dans ce village, quand le seigneur des vampires, un scientifique fou, attaqua notre beau village et nous transforma en vampires ou nous tua. Moi et mes amis se sont un jour opposés contre le seigneur cruel. Nous autres, les vampires, on a aussi des sentiments profonds, même si on est dirigé par l’envie de boire du sang pour survivre chaque jour. Le seigneur des vampires m’avait contrôlé tout au long, il avait emprisonné ma femme pour la tuer si je voulais m’enfuir, car il savait que j’étais un rebelle et ne pas comparables aux autres vampires. En plus, le gardien du château nous a empêché de nous enfuir et vous allez le confronter aussi. »

    Le russe et l’allemand étaient stupéfaits d’entendre une telle histoire spectaculaire. Ils n’auraient jamais cru que la personne qui avait sauvé leur vie pourrait être un vampire. Il y avait quand-même plein de questions qui n’étaient pas encore répondues.

    « Ce monstre, c’est quoi exactement? », demanda le jeune prince un peu inquiet.

    « Il est géant et très fort. Un mélange d’un homme et d’une machine et très difficile à combattre.

    Il ne s’agit pas d’un vampire, donc on ne peut pas le tuer avec de l’eau bénite ou avec votre croix. », répliqua le barbu.

    « Est-ce que vous connaissez un moyen de le tuer? », demanda le russe.

    « Non, je n’en sais rien. C’est un robot et on pourrait peut-être le tuer, s’il a un manque d’énergie ou si on lui attaques avec des choques électriques. Mais ce château est très vieux, il n’y a pas d’électricité dans ce bâtiment et personne ne sait comment ce robot fonctionne. », répondit le barbu. 

    « J’ai une autre question. Tu avais dit que tu n’étais pas opposé tout seul. Est-ce qu’il y a quelqu’un dans le château qui pourrait nous aider et comment pourrait-on le reconnaître? », voulut savoir le jeune prince allemand.

    « Le seigneur a découvert notre intrigue et a laissé liquider beaucoup de personnes. Il y a encore deux personnes qui sont vivants, ce sont deux frères qui viennent de l’Afrique. Ils ont fait un voyage en Suisse quand le seigneur les a kidnappé sur une autoroute proche d’ici. On a toujours besoin de nouveaux combattants et du sang frais. »

    « D’accord. Est-ce qu’il y a des prisonniers dans le château? Une femme d’à peu près trente ans qui vient de la Russie? », demanda le russe inquiet en espérant d’avoir enfin une nouvelle ou un signe d’espoir concernant le destin de sa femme, de l’amour de sa vie.

    « Le seigneur de vampires de la Russie est actuellement réfugié au château, car son ancien siège a été attaqué et il a apporté environ cinq à six prisonniers. Ce sont des russes et ils ne sont pas encore transformés en des vampires. Mais je ne sais pas s’il s’agit des femmes ou des hommes. »

    « Est-ce que vous allez nous accompagner? », demanda l’allemand.

    « Non, j’ai tout perdu et ça ne fait plus de sens de continuer à lutter. Je ne peux pas faire plus pour vous, avec mon fusil, je n’aurais pas la chance d’être un combattant effectif. Le seigneur a tué ma femme, je ne veux pas qu’il réussisse à me tuer, moi aussi. », dit le vampire barbu.

    « Qu’est-ce vous allez donc faire? », questionna le jeune prince allemand, mais il ne récit pas de réponse. L’homme barbu retourna dans la petite maison et les deux personnes choisies par le destin ne lui dérangèrent plus et embarquèrent dans la cabine qui était vide maintenant. Andrej ferma la porte et ils attendirent que la cabine partit en haut.

    Après quelques instants, l’homme barbu mit la cabine en marche et ils partirent. La cabine oscilla et fit des bruits inquiétants et le prince avait peur. Ils regarda dehors en attendant que quelqu’un voulut les attaquer. Ils eut la chair de poule et des frissons quand il s’imagina qu’il pourrait exister un deuxième corbeau géant, ils seraient vraiment foutus.

    « Qu’est-ce qu’il fait?! », cria le russe, qui était à l’autre côté de la cabine, inquiet. Le prince s’approcha de lui et Andrej visa dans la direction où était le vampire barbu, qui était sorti de la petite maison. Le jeune prince ne peut pas croire ce qu’il vit dans ces moments fous.

    Le barbu avait pris son fusil et le pressa contre sa tempe, le doigt à la détente. Il regarda encore une fois vers la cabine et finit ce qu’il voulait faire depuis la mort de sa femme. Le sang s’envola dans toutes les directions, et le barbu tomba sur ses genoux, lâcha son vieux fusil et tomba, en perdant son équilibre, en avant. Il était mort.

    Andrej et Sebastian regardèrent encore longtemps le corps de la personne qui les avait pas mal aidé. Ils étaient captivé par les évènements qui venaient de se passer et le prince était très choqué, même s’il comprenait son comportement un petit peu au fond. Les deux étrangers ne furent pas attaqué par personne et atteignirent une deuxième petite cabane en haut de la montagne. Le russe ouvrit les portes et ils se dépêchèrent de débarquer assez vite, avant que la cabine retourna en bas. Ils étaient en bas d’une pente raide, encore environ une cinquantaine de mètres en-dessous du château noir et virent les grandes voiles de la brume et commencèrent à monter attentivement afin d’atteindre le château noir pour y retrouver la partie la plus importante du livre des sept cachets, la femme à Andrej, ainsi que les frères de l’Afrique mentionnés par le barbu suicidaire et le gardien mystérieux du château. 



    Trentième chapitre – Le trône noir



    Les deux combattants étaient encore choqué par le suicide du vampire barbu qui les avait aidé beaucoup et qui ne pouvait plus supporter une vie sans l’amour de sa vie. Le jeune prince espérait fortement que cette histoire ne se passerait pas une deuxième fois. Il ne savait pas comment son ami russe pourrait réagir, s’il voyait sa femme transformée en une vampire ou torturée ou tuée par un des deux seigneurs cruels. Le prince savait que l’espoir avait donné de la force à Andrej de continuer son chemin et de lutter contre les vampire et le cercle des sept malédictions. En plus, il était la personne choisie du continent asiatique, car lui aussi, avait eu des visions et savait que le jeune prince existait. Celui se demanda anxieusement, si la prophétie pourrait encore se réaliser, si une des personnes choisies sera morte. Il décida de garder son ami dans l’œil et défendre sa vie comme la sienne, car il savait qu’ils pourraient juste être triomphant avec un certain esprit d’équipe.

    Les deux combattants poursuivirent le chemin et s’approchèrent, entourés par la brume et l’obscurité, du grand château noir. Ils firent attention à leurs alentours, mais ne furent pas attaqués par personne. Après une dizaine de minutes, ils arrivèrent sur un petit plateau, juste en bas d’une grande porte d’entrée. La brume n’était pas si dense à cet endroit et le jeune prince réussit à jeter un coup d’œil dans la vallée où se trouve le village terrifiant. Il vit le vieux téléphérique, mais remarqua qu’il n’était plus en marche. Il se demanda pourquoi et eut soudainement des frissons.

    Quelqu’un avait arrêté la machinerie. Il regarda vers en bas et vit la maison et fit un saut, quand il vit qu’elle brûla. Les flammes éclairèrent la vallée comme le signal d’un avertissement funeste. Le prince ne vit pas non plus le corps du vampire barbu. Quelqu’un était venu et leur avait coupé le chemin en détruisant la machinerie et ils étaient donc des captives sur cette montagne.

    Le russe s’approcha de l’allemand et s’alluma une cigarette. Les deux étrangers regardèrent silencieusement la vallée et la maison en flammes, quand ils entendirent tout à coup un lourd craquement et grincement. Surpris et prêts à se défendre, ils se tournèrent et virent que la grande porte d’entrée du château a été ouvert. Ils ne remarquèrent personne par contre, il semblait que le mécanisme a été poussé par une main invisible. Le jeune prince fixa les grands volets bruns et sombres de la porte et reconnut des images des monstres. Il vit aussi une créature menaçante qui ressembla à une chèvre qui s’était mise debout. La tête avait une forme triangulaire et le nez ressembla à des grands naseaux d’un taureau. Le monstre n’avait pas de cheveux, mais deux cornes d’une forme d’une faucille et la créature posséda des gros griffes qui ressemblèrent un petit à celle du corbeau géant. Le prince s’était toujours intéressé pour des légendes, l’histoire et la religion et savait que cette figure représenta le diable. Est-ce qu’ils devraient même affronter trois adversaires? Se trouva-t-il le diable dans ce château pour soutenir le gardien mystérieux et les seigneurs des vampires?

    Le prince prit son épée magique dans sa main droite et toucha avec l’autre la croix d’Ézekiel. Il se rassura un peu, ferma ses yeux et pensa à sa maison, ses amis et la belle princesse inconnue. Après il franchit la porte ouverte en même temps que son compagnon russe qui avait donné un bec sur son alliance, après avoir jeté sa cigarette.

    Les deux étrangers se trouvèrent dans une cour énorme. Le château ressembla à un grand fort du Moyen-Âge. Au milieu de la cour, ils virent un grand puits. À leur droite se trouva une petite tour, d’où on pourrait observer la montagne et toute la vallée. À côté, il se trouva un couloir, couvrit

    d’un toit en bois et soutenue par des petites colonnes noires. Ils virent une autre porte ouverte à cet endroit et s’approchèrent tranquillement. Ils entendirent des bruits des animaux, des chèvres et des vaches, mais aussi des poulets ou coqs. Il s’agit d’une petite étable. Le prince franchit la porte et vit des petites cabines où on avait emprisonné les animaux d’une façon cruelle et dégoûtante. Ils n’avaient pas de place pour se promener, les vaches étaient découvertes des nombreuses mouches et personne avait ramassé leurs dégâts ou excréments.  Il n’y avait plus de nourriture pour eux dans l’étables, les animaux étaient maigres, leurs regards vides et malheureux. Les poulets et coqs étaient dans une petite cage, où il n’y avait pas de place pour eux, ils avaient de nombreuses blessures, probablement ils avaient essayé de se piquer ou tuer, pour se débarrasser de quelques-uns afin d’avoir un peu plus de place.  La chose, la plus écœurante se trouva à l’autre côté de l’étable. Le jeune allemand vit des cadavres des animaux torturés qui formèrent une montagne obscure dans deux coins de cette grande chambre. Des coqs qui semblaient d’être guillotinés, des vaches tuées par des coups d’une hache, des poulets morts sans bras et jambes. Le Prince eut mal au cœur et quittait cette étable aussi vite qu’il pouvait. Ils savait que les habitants de ce château noir avaient fait des rituels et massacres au nom du diable avec ces animaux malheureux.

    Le prince et le russe quittèrent cet endroit dégoûtant et terrible et se tournèrent vers la droite, où se trouva une autre porte ouverte dans le couloir. Ils franchirent la porte et se trouvèrent dans une chambre nocturne qui était juste allumée par quelques torches solitaires. Ils firent attention, car ils s’attendirent à  quelqu’un qui les attendait dans le noir. Le prince tint fermement son épée, le russe avait posé son arbalète contre son épaule. Personne ne les attaquait, mais il y avait quelque chose de funeste dans l’air. Le prince s’approcha d’une des torches et réussit à la détacher de son support et la prit dans sa main gauche. Il se promena dans la petite salle et vit qu’il se trouva dans quelque chose qui ressembla à un dépôt d’armes. Il vit plusieurs vieilles épées proche de l’entrée. Au fond de la salle, il remarqua deux guillotines et quelques instruments de torture qui étaient couvert de poussière, mais il vit quand-même des vieilles taches de sang. À côte de ces instruments, se trouva une armoire, où l’on avait déposé des fusils et pistolets.

    Le prince voulut se tourner pour quitter la salle, quand il entendit un bruit bizarre. Quelqu’un ou quelque chose s’approcha de lui et son compagnon russe, avec des pas lourds et lents. Un grand ombre découvrit l’entrée de la salle et on entendit un bruit mécanique et métallique. Le prince alluma et sut ce qui se passa. Le gardien était venu et ils étaient pratiquement enfermé dans cette chambre.  Ils virent maintenant un robot d’une grandeur d’à peu près trois mètres. La forme de cette machine vivante ressembla à un géant, sauf qu’il était couvert de plusieurs files et d’un costume métallique. Sa tête était déformé, à l’endroit où devrait se trouver sa bouche, on vit un écran  qui montra l’image de plusieurs éclairs bleus qui bougèrent constamment. Ses yeux ressemblèrent à des lumières d’une voiture, sa tête était ouverte et on vit toute une gamme de files métalliques. Ses mains ressemblèrent à des battoires d’un ours métallique.

    Le gardien visa ses deux victimes et s’approcha lentement et encore peu coordonné. Le russe réagit le plus vite possible et visa la bouche avec l’écran. Il prit une flèche, tira et ne manqua pas sa destination. La flèche enfonça dans l’écran, qui fit un bruit électronique et vola en éclats. Le robot ne ralentit pas, au contraire, il s’avança plus vite et ne sembla pas du tout affecté par l’attaque. Le russe recula un peu, prit une autre flèche et tira cette fois vers l’œil gauche de la machine. Il tira et toucha juste, la lumière s’éteint et brisa, mais le robot ne montra aucune réaction. Il s’approcha de quelques pas du russe, pendant que le prince recula encore un peu, trouva à sa droite un javelot. Il lui pesa dans ses mains, s’avança et prit son temps pour viser sa cible mécanique. Son compagnon russe se dirigea vers la gauche et prit une des épées et ils essayèrent d’encercler leur ennemi géant.

    L’enfant choisi regarda son ami et lui fit un signe affirmatif avec sa tête. Le russe soupira,

    s’approcha du monstre et fit un coup fort tout autour de lui. Quand sa lame toucha le corps

    métallique du gardien, le contact jeta des étincelles. Le russe se dirigea vers la droite et évita la main du monstre qui voulut lui frapper, mais ne poigna rien que de l’air. Le russe essaya de surprendre son ennemi et n’hésita pas de l’attaquer de nouveau. Ils amorça un coup brusqué et coupa quelques files sur le bras droit du monstre. Le russe vit des petits éclairs électriques et crut qu’il avait finalement réussi d’endommager son ennemi.  Cela n’était pas le cas, car la machine se tourna vers lui et attaqua. Le russe vit la main énorme qui prenait tout son champ de vision. Le russe fit un saut de carpe pour se sauvé et vit que la créature avait prévu cette action, car elle réagit immédiatement avec son pied gauche et heurta le russe dans sa côté. Andrej tomba violemment par terre et attrapa un coup brutal dans le dos, car le gardien lui avait donné un grand coup de poing avec l’autre main. Maintenant, la machine pris ses jambes et éleva le russe sans aide dans les airs. Après la machine lui jeta comme une poupée à travers toute la chambre. Le russe essaya de plier ses jambes et de sauver sa tête avec ses mains quand il cogna contre l’armoire dans laquelle se trouvèrent les fusils. Le vitres brisèrent et les tessons entrèrent dans la peau de son dos comme des petit couteaux. Le russe heurta le sol et l’armoire perdit son équilibre et tomba sur lui. Andrej cria par surprise et douleur et voulut se libérer de cette position misérable. Il était coincé et avait de la misère à bouger, mais vit ce que le prince allemand fit à l’autre côté de la salle, face à face avec le robot agressif, programmé pour tuer.

    Le prince avait vu le sort que son ami avait dû endurer et fut inquiet. Il recula, bougea avec le javelot et tira l’attention du gardien, qui voulut déjà s’approcher de nouveau du russe, vers lui-même. Le robot géant s’approcha de l’allemand quand, tout à coup, un mécanisme ouvrit une plaque métallique sur le ventre du monstre. L’allemand réagit vraiment au tout dernier moment et fit un saut à gauche. Il cogna contre une des guillotines, mais évita le grand fil qui s’était approché en grande vitesse vers lui comme un serpent de sa proie. Mais le maudit robot était comme une boîte de surprises et réagit encore d’une façon absolument inattendue. Il sortit des doigts de sa main droite, cinq lames qui brillèrent dans le noir et qui ressemblèrent à des rasoirs extrêmement tranchants. Le prince fit un saut au-dessus de cet instrument de torture et évita encore une fois le contact avec ce géant. Celui enfonça ses lames dans le bois de la plaque de bois de la guillotine. Le prince réagit vite et courageux, s’avança avec son vieux javelot et enfonça l’arme traditionnelle dans la bouche ouverte du monstre. Celui ne s’attendit pas à un tel manœuvre et tomba su la guillotine. Le prince vit la seule chance qui lui semblait assez effective pour tuer ou blesser le robot gravement et activa avec un coup de son épée le mécanisme de la guillotine.  La lourde lame trapézoïdale, nommé le couperet, tomba d’une vitesse effrayante et heurta le cou du robot géant et réussit avec sa force de couper sa tête, qui roula en arrière et tomba par terre. Le prince vit une grande éclaire électrique avant que les lumières de la vie mécanique de ce gardien s’éteignirent. La machine qui était utilisée pour l'application de la peine capitale par décapitation aux dernières années du Moyen-Âge, notamment en France, en Suisse, en Suède, en Belgique et même un Allemagne avait encore une fois fait son travail mortel.

    Le prince se tourna et aida son ami russe de se libérer de l’armoire qui lui était tombé sur le dos. Le russe avait plusieurs blessures à cause des petits morceaux de verre dans son dos, mais il ne se plaint pas et essaya d’ignorer ses douleurs. Les deux combattants quittèrent la salle obscure et sortirent sur la grande cour en laissant le géant battu en arrière. Les deux étrangers s’approchèrent maintenant d’une autre grande porte en face de l’entrée. Elle portait aussi les images du diable et le jeune allemand s’attendit à faire face à ses ennemis principaux, une fois que la barrière soit franchie. Ils essayèrent d’ouvrir la porte, mais elle était fermé et le bois était extrêmement chaud, comme si quelqu’un avait fait un grand feu à l’intérieur du bâtiment central. Ou comme si cela était l’entrée aux flammes de l’enfer. Les deux compagnons virent un grand trou au milieu de la porte, mais il n’avaient pas la clé qui pourrait marcher là-dedans. Ils voulurent déjà prendre un autre chemin, quand le prince remarqua que la croix sur son thorax s’était réchauffé. Le prince prit le signe d’esprit religieux dans ses mains et le poussa contre la porte. Il vit une éclaire, le bois commença à trembler et même à fondre sous un feu magique. Le prince recula, quand la grande porte s’écroula et tomba dans la grande salle qui se présenta aux deux hommes choisis par le destin. La première chose qu’il virent était un grand trône noir, d’une grandeur d’environ deux mètres et demi. Le trône était décoré pailles en or et le socle du trône montra plusieurs image d’un rituel diabolique et une inscription en latin. Le prince ne vit pas toutes les lettres et n’était pas capable de le traduire sur-le-champ.

    Il crut par contre que le trône était fait d’ivoire et il connut aussi la personne qui était assise sur ce trône, mais s’il n’avait jamais vu cette créature avant dans toute sa vie.

    Le monstre se leva, sourit et s’approcha avec une grimasse railleur des deux combattants. Le trône et son possesseur étaient entourés par des flammes rouges et gigantesques qui produisirent une chaleur forte, mais ce n’était pas un feu naturel. Il sembla que les flammes vinrent de l’enfer, ils ne firent aucun bruit et ne se déplacèrent pas. Elles étaient dirigé par le seigneur de l’enfer lui-même, prêtes à attaquer. Les sabots du monstre firent un bruit énervant quand celui étendit ses mains. Le prince et le russe virent à chaque côté de la salle énorme deux autres personnes, dressées complètement en noir, qui s’approchèrent des arrivants. Leurs visages étaient pales et tout les deux avaient l’air vieilles, mais élégants, même arrogants. Il devrait s’agir des deux seigneurs des vampires qui se préparèrent pour la bataille finale en entourant leur maître qui était venu pour les soutenir. Et celui souhaita avec une voie aiguë et menaçante la bienvenue aux deux étrangers.

    « Bienvenu dans notre royaume diabolique. »

    Le prince frissonna quand il entendit la voie et secoua la tête, car il ne voulut pas accepter ce qu’il vit avec ses propres yeux. Il se piqua dans la peau avec ses doigts et espéra fortement que ces événements soient un mauvais rêve. Il vit par un regard de côté que Andrej vécut les mêmes émotions.

    Le personnage devant eux autres sourit cruellement et fixa avec ses yeux noirs rougeâtres ses ennemis. Ses cornes brillèrent comme des signes infernales, une brume sortit de son nez laid. Le monstre qui donna maintenant l’ordre d’attaquer aux deux seigneurs des vampires n’était personne d’autre que le diable!

     


    Trente et unième chapitre – La reine des vampires

     


    Andrej et Sebastian firent face à un ennemi puissant et légendaire, envoyé directement de l’enfer par son maître Luciferius, le chef du cercle des sept malédictions qui avait des alliances et combattants partout sur la planète. Le diable ressembla vraiment à ce qu’on se contait depuis des millénaires dans les légendes. Il était laid, sans pitié, un mélange bizarre d’un chèvre et d’un taureau qui ressembla quand-même à un être humain affreusement transformé. Il était entouré des flammes de l’enfer, mais ce n’était pas lui qui attaquait, mais les deux seigneurs des vampires, celui de la Russie et celui du reste de l’europe. Tout les deux étaient dressés en noir, avaient les visages pâles, les yeux entourés des cercles noirs. Le seigneur des vampires de la Russie reconnut son ennemi et compatriote qui a été responsable pour la destruction complète de son ancien siège et château. Le feu de la vengeance et du rage s’alluma dans ses yeux sombres et il feula comme un serpent devant sa proie en montrant ses dents de vampire tachés de sang. Il adressa ses paroles à son ennemi en s’approchant menaçant et tranquillement.

    « J’ai encore quelque chose à régler avec toi, maudit salaud. Avant qu’on va s’affronter comme de vrais hommes, je tiens à te dire ce que j’ai fait avec cette belle fille innocente et inquiète. »

    Andrej trembla, ses mains bougèrent nerveusement, il prit son arbalète et le tint fort, que sa peau autour de la main devint blanche. Son visage devint rouge de colère, sa carotide s’enfla et sembla risquer d’exploser bientôt.

    Le seigneur des vampires voulut encore provoquer son ennemi afin de lui forcer d’attaquer en premier en commettant une faute, si le russe n’était plus dirigé par la prudence, mais par le rage.

    « Elle était vraiment mignonne et je sais que tu es surtout retourné pour elle, mais c’est ta faute, car tu m,as provoqué et brûlé mon château, massacré mes amis. »

    Le russe visa le visage de son ennemi avec son arbalète et tira. Le seigneur rit et attrapa la flèche dans l’air comme si ce serait une pomme attachée à un arbre en avançant sa main gauche et en la jetant par terre. Après il enleva son grand manteau noir de cuir et le laissa glisser par terre. Il porta une grande ceinture noire avec des têtes des dragons au-dessus. Un fourreau y était attaché et le seigneur russe y enleva une grande épée argente avec des pailles en noir et rouge.

    « Après ton attaque, je me suis enfuit avec quelques prisonniers et prisonnières et car je savais qui tu étais, je me suis occupée de ta femme d’une façon assez spéciale. Je l,ai torturé deux fois par jour, plus tard trois fois par jour. Je lui ai coupé sa main droite et je l’ai donnée à mes chiens pour qu’il aient pu jouer avec. Ta femme a résisté longtemps, je dois te l’avouer, elle était courageuse. Mais comme tu sais, c’est rare à trouver des belles filles ici et je voulus monter l’humeur de mes combattants et élèves et ils ont pris et fait tout ce qu’ils en avaient besoin. On l’a torturée et violée, mais c’était mon honneur personnel de l’avoir transformée en une vampire pour qu’elle soit ma maîtresse et pour qu’elle puisse occuper la place à côté de moi. »

    Andrej avait visiblement beaucoup de misère à se retenir et ne pas attaquer, crier ou pleurer. Le jeune prince vit toutes les émotions dans les yeux mouillés de son ami. C’était le choc de sa vie, il avait si longtemps prié et espéré pour le sort de l’amour de sa vie et tout s’était maintenant écroulé comme pour le vampire barbu. Il n’existait qu’une seule pensée dans sa tête: tuer le monstre qui avait détruit sa vie et surtout celle de sa belle femme. Le jeune prince allemand voulut intervenir, car il pensa plutôt qu’il s’agissait d’une ruse ou d’une manœuvre habile.

    « Reste calme, Andrej. Il veut juste te provoquer, je ne suis pas mal certain qu’il s’agit d’une ruse.

    Ta femme est encore vivante et même une de nous autres, j’en suis sûr, ne l’écoute pas du tout. »

    Le russe ne dit rien et n’avait même pas de regard pour l’enfant choisi. Son vis-à-vis par contre, répondit avec un rire fou et fortement cruel, se tourna rapidement et montra en arrière du trône noir, où se trouva un grand escalier qui mena une étage plus haute. Une brume noire et rouge, devenue suspecte à cause du reflet des flammes de l’enfer, entoura les marches comme des mains fines des esprits démoniaques qui voulurent cacher ou délimiter le reste du monde de cette salle qui pourrait décider sur le sort de la planète en entière et des deux combattants contre le cercle des sept malédictions en spécial. Le seigneur des vampires savoura ces moments du triomphe et de l’inconscience de son ennemi et se prépara à lui choquer de nouveau.

    « Ton ami croit que je suis un menteur, mais il n,a aucune connaissance. Je vais, même si je n’en ai pas besoin, prouver que j’ai dit la vérité. Tu voulais toujours revoir ta femme et la sauver, mais elle a changé les fronts et est devenu la reine des vampires. Voici ta belle femme. »

    Andrej ne bougea plus et ne pensa même plus à attaquer le seigneur des vampires. Tout le monde était préparé à se combattre, à prendre une décision finale dans cette salle énorme. Maintenant, tout le monde s’était tourné vers l’escalier et même le diable s’était, dirigé par une grande force inexplicable de l’enfer, envolé dans l’air, entouré par une brume noire et dense, et regarda le spectacle horrible en y ajoutant un rire méchant.

    Au début, rien ne se passa, mais après une minute, on vit une pèlerine noire en cuir qui devint une robe gothique. On aperçut ensuite le corset serré dans la région du torse et une grand amulette qui montra plusieurs triangles qui entourèrent le visage du diable. On remarqua ensuite un bras pale qui montra beaucoup de vieilles blessures d’un couteau ou rasoir. La main était mince et ressembla à celle d’une femme. Elle porta un bracelet avec plusieurs inscriptions en latin, ainsi que deux anneaux, le premier en noir et le deuxième en rouge. L’autre bras porta un grand chat noir avec des yeux rougeâtres et méchant d’un prédateur au nom de l’enfer. Lentement, les premiers traits du visage, le cou et la bouche mince apparurent avant que le reste de la personne sortit de la brume. La femme avait des yeux noirs et petits, le visage extrêmement pale et des cheveux noirs et en grand désordre. Elle portait des vêtements arriérés, mais élégants, sauf que son apparence et son visage montrèrent la vérité, soit les douleurs, la mort et la tristesse.

    Andrej laissa tomber son arbalète, secoua la tête, tomba sur ses genoux et poussa un cri en revoyant sa femme qui sourit satisfaite et montra ses longs dents de vampire. Elle ne ressentit plus rien pour son ancien mari après sa transformation, ses yeux ne montrèrent aucune reconnaissance ou un souvenir lugubre. La seule pensée de ce monstre était le rage envers les êtres humains et vers les ennemis du cercle des sept malédictions.

    Le diable poussa un cri de joie qui s’unit avec le cri de douleur de l’homme brisé qui regrada juste sa femme et qui avait oublié ses alentours. Après, le seigneur de l’enfer et la droite du grand Luciferius disparut dans un nuage et quitta ce château. Un signe qu’il était déjà sûr de sa victoire après la réaction d’un de ses ennemis principaux.

    Le jeune prince affronta dans ce moments tout seul trois ennemis puissants, car Andrej pleura tranquillement et ne réagit plus. Sebastian s’avança et prit son compagnon russe par les épaules, parla doucement et après plus hectique, ses paroles n’intéressèrent Andrej à peine.

    « Je sais que c’est un moment dur et triste pour toi. Je connais ta douleur et tes pensées, mais ta femme a aussi mérité que tu la venges et que tu sauves non seulement l’honneur de ta femme, mais aussi celui de l’avenir de la planète. Ils ont tout planifiée et voulaient que tu réagis de même, montre que leur calcul est faux. Pense à notre serment, notre destin et celui de tout l’univers. »

    Le prince parla encore sans que son ami montra une réaction affirmatif. Les deux seigneurs des vampires s’approchèrent par contre, tout les deux munis de deux grandes épées en argent. La reine des vampires s’avança élégamment et montra avec sa main envers les deux gêneurs dans ce château. Elle sourit et s’agenouilla en mettant le chat laid par terre. Elle s’approcha du trône noir et s’assit avec un geste provocant. Elle chercha quelque chose en arrière du trône du diable et trouva une sorte de bâton assez spéciale.

    Les deux seigneurs des vampires entourèrent le prince et le russe brisé comme un prédateur sa proie sûre et sans aide. Ils semblèrent encore attendre un signal de la reine des vampires qui avait prit la place du diable et tout le pouvoir dans ces moments. Elle haussa son bâton étrange dans l’air et lui poussa avec une force énorme par terre qui ressembla à un coup de foudre infernal. Le prince avait juste quelque secondes pour fixer cet instrument étrange. Le bâton avait une hauteur de presque deux mètres et était tout en noir. La tête du bâton montra la tête d’un serpent avec des cornes comme celles du diable. On vit plus en bas des inscriptions en rouge et blanc, des phrases en latin et le chiffre 616, qui était le véritable chiffre pour signifier le royaume de Lucifer et du diable, et non 666 comme l’on croyait à cause d’une faute de traduction dans la bible. Des pailles bleu foncées s’étaient mise en marche dans le bâton après que la reine avait poussé la fin de celui-ci avec violence par terre et il sembla qu’ils montrèrent des visages affreux et bizarres des esprits démoniaques.

    Le jeune prince recula anxieusement pour avoir son ami russe, qui était par terre comme une pauvre petite chose, hors du cible des deux adversaires. Il toucha tout à coup avec son dos une partie du mur à côté de l’énorme porte d’entrée. Il réfléchit pour un instant de sortir dehors et de s’enfuir, mais il rejeta cette idée, car cet affront était son destin et en plus, il ne voulut pas abandonner son ami russe dans ce centre diabolique, dans cette salle du trône noir. C’était à ce moment-là que les deux seigneurs des vampires attaquèrent pour de vrai en même temps en tenant fortement leurs deux épées qui devraient rendre un service mortel au nom de l’enfer. Le jeune prince allemand prit son épée et fit quelques pas timides envers ses deux grands ennemis…

         


    Trente-deuxième chapitre – La grande bataille dans la maison du diable

     


    Le jeune allemand désolant fut tout de suite attaqué par le seigneur russe, qui s’était approché avec trois pas rapides. Il s’approcha du côté gauche et voulut brusquement couper la belle tête de l’enfant choisi. Celui bloqua l’attaque avec son épée magique, mais fut repoussé par la violence de la collision des deux lames. L’autre seigneur, qui n’avait pas encore dit un seul mot, même si l’on se trouva dans son château, ne voulut pas manquer cette chance et tira avec son épée dans la région du ventre de son ennemi. Celui se sauva en dernière minute avec un saut de carpe en arrière et cogna contre le mur, encerclé par les deux seigneurs. Il était pris. Il se leva et essaya de surprendre les deux seigneurs en faisant quelques pas en avant et en se jetant courageusement entre les deux seigneur, en se protégeant le visage avec ses mains et l’épée qu’il tenait vers sa gauche où se trouva le vampire russe. Celui recula et n’eut pas le temps de réagir. L’enfant choisi se laissa tomber par terre, se tourna et se retrouva après cette action juste à côte de son ami russe qui n’avait plus bougé dans ces dernières minutes. Le prince sut qu’il ne pouvait pas s’attendre à l’aide de son compagnon et courut vers le milieu de la salle pour que les deux seigneurs en noir ne puissent attaquer le russe brisé et sans aide. Le prince se tourna et vit que la reine des vampires s’était levée du grand trône noir et s’approcha de l’enfant choisi. Elle prit son bâton mystérieux et essaya de frapper le jeune prince qui ne put pas éviter ce coup méchant. Il fut touché à son épaule gauche et sentit une terrible douleur lancinante qui lui força aux genoux. Son visage était effarement déforme et il était paralysé à l’endroit où on l’avait cogné. Le prince voulut se rebeller contre la douleur et eut dans ces moments une bataille entre ses pensées et la physique de son corps. Il fixa le bâton noir avec ses pailles bleues et vit de la brume qui contourna cet objet. La reine des vampires rit méchamment comme une sorcière et apprécia ces moments du triomphe. Les deux seigneurs des vampires furent ainsi arrivés et contournèrent leur proie de chaque côté.  Le prince laissa tomber son épée magique, car il n’avait plus de force dans ses bras. Les larmes du désespoir et de la honte brillèrent dans ses yeux et il essaya de se lever et eut un vertige, recula et était mêlé.

    C’était à ce moment que la reine cruelle lui attaqua de nouveau et cette fois le bâton fixa sa cible exactement, le prince allemand eut ce coup directement contre son front. La peau creva et le sang lui coula sur le nez et dans les yeux. Une vague d’adrénaline anesthésia la douleur et ainsi ses sens et il tomba encore sur ses genoux. Il vécut les prochains moments comme derrière par dessus d’une brume immense qui atteignit sa conscience. Il fouilla dans les poches de son manteau et n’était plus certain si ceci était un drôle de rêve qu’il faisait ou la réalité. Il était mêlé et se sentit comme s’il était dans un état de délire. Il trouva ce qu’il chercha dans ses poches, soit les flacons avec de l’eau bénite. Il leva sa tête et tira le premier flacon envers le seigneur européen des vampires à sa gauche qui poussa un cri et recula, mais ne fut pas touchée par le flacon qui éclata sur terre à quelques centimètre du vampire puissant. Le jeune allemand se tourna un peu, eut une vague de fatigue et de vertige en même temps et ferma automatiquement ses yeux. Quand il les réouvrit, la reine des vampires et l’ancienne femme de son compagnon russe s’étais encore approchée de quelques mètres. Le prince tira l’autre flacon avec ses dernières forces envers la vampire cruelle. Celle-ci ne s’attendit pas à un tel dernier rassemblement d’espoir et de force de cet enfant et ne put éviter le contact avec le flacon. La seule chose qu’elle fut encore capable de faire était de lever son bâton en bloquant la bouteille avec le liquide mortel pour les créatures de l’enfer et de la nuit. Le flacon éclata et touche le bâton qui distribua quelques éclairs bleus. Le prince remarqua à peine un rayon bleu et brumeux qui s’approcha vers lui et vit le visage d’un démon avec une tête triangulaire et des yeux noirs et méchants. L’éclair heurta l’allemand et il fut violemment repoussé par terre par les forces de l’enfer. Il sentit que ce démon voulut prendre possession de lui et vit des images des rituels sataniques avec beaucoup d’animaux morts, les flammes de l’enfer et des vierges nue en avant d’un autel. Il vit des mémoires qu’il n’avait jamais vécu dans sa vie, eut soudainement un froid énorme, sentit que la chaleur de vie sortit de son cœur qui battit de plus en plus fort pour s’opposer contre cet esprit étranger. Le prince ne remarqua plus ses alentours et ne réalisa même pas qu’il commença à crier à voie haute pour s’opposer contre les forces du mal. Il vit comme en arrière dans ombre noir une personne qui s’approcha de lui et quelque chose de conscient dans lui remarqua qu’il devrait s’agir de la reine des vampires. Il récit le dernier coup avec le bâton dans ce moment dans son cou et les lumières du présent et de la vie s’éteignirent tranquillement. Il perdit sa connaissance au complet et tomba vers sa gauche comme un mort.

    Son ami russe fut retiré de ses dépressions par le long cri de son compagnon quand celui fut attaqué par les éclaires et le démon qui prit possession de son corps et peut-être de son âme. Tout le monde regarda la scène horrible et personne ne remarqua que le russe eut repris ses forces et se leva tranquillement comme un prédateur à la chasse. Il essaya d’effacer ses pensées déprimantes de sa tête qui furent remplacées par la rage et la peur pour l’enfant qui avait essayé de lui sauver la vie. Le jeune prince courageux qui avait essayé, seul affronté par trois ennemis énormes, de rémotiver le russe désespéré et brisé. Il ne voulut pas voir mourir son compagnon sans avoir intervenu avant. Il espéra que ce n’était pas encore trop tard, pris son arbalète et tira vers son ancienne épouse. Elle donna dans ces moments-là un dernier coup de bâton contre le cou du jeune prince et effectua un coup de pied pour pousser le corps léger du garçon par terre. Le russe visa la reine des vampires, respira profondément et eut tout à coup un contact, œil par œil avec cette femme fatale qui l’avait remarqué. Le russe voulut tirer, mais quand il vit les yeux, la belle bouche et les cheveux noir comme s’ils étaient faits d’une soie fabuleuse, il hésita encore. Il avait parcouru tout ce chemin afin de retrouver et sauver sa femme. Il devrait trouver une possibilité de réincarner sa femme en un être humain comme avant en combattant la malédiction de l’enfer. Rien n’était impossible et il se rebella contre l’idée d’abandonner ou tuer l’amour de sa vie de même. Tout à coup, une autre pensée terrible lui vint dans la tête. Il eut un frisson, mais ne rejeta pas tout de suite cette possibilité qu’il venait de voir. Il crut qu’il pourrait peut-être se laisser transformer en un vampire pour être sur le même côté que l’amour de sa vie. Pourquoi se battre toute sa vie pour le destin d’une terre désolante, s’il pourrait redécouvrir le bonheur de l’amour, même si c’était en d’autres circonstances. Cette femme était la personne la plus importante de sa vie et pour elle, il risquerait de changer les côtés entre les bons et les forces de l’enfer. Il pensa aussi au seigneur russe, mais il n’eut pas peur. Une fois transformé, sa femme devrait reconnaître son ancien époux et se tourner vers lui et au pire, il serait encore capable d’assassiner son maudit concurrent. Une voie dans les profondeurs de son âme et son intellect lui cria qu’il était en train de commettre une grande faute, mais le russe était hypnotisé par le regard de la reine des vampires et baissa son arbalète. Il laissa même tomber son arme et réagit comme un robot dirigé par les forces de l’enfer. Il n’était plus lui-même après tous ces évènements et le côté adverse voulut profiter de son état d’âme fragile. Les deux seigneurs des vampires sourirent et reculèrent un peu pour que le russe mêlé pouvait s’approcher de la reine qui poussa un cri de triomphe et rit comme une sorcière. Elle prit son bâton noir et lui posa sur la tête de son ennemi. Elle appela les forces de l’enfer, les démons capturés dans cet objet et pria au diable pour qu’il la soutienne et elle réussit. Des éclairs bleus apparurent et la brume magique contourna le bâton ainsi que la tête d’Andrej qui tomba à genoux. Dans ses moments de douleurs, juste avant que le démon prit possession de son corps et son âme, il réalisa qu’il n’avait pas réagi de la bonne façon et qu’il était trop faible. Maintenant il ne put plus s’en sortir, même s’il voulait. Il crut que la femme fatale mettrait une fin à sa vie ainsi qu’à celle du jeune prince perdu. Il ne vit aucune possibilité de s’échapper cette fois. Comme son compagnon allemand avant, il tomba par terre, sentit une froideur effrayante dans son cœur et vit des images en noir et blanc, des mémoires des rituels sataniques, des endroits noirs et sales, d’une grande groupe de vampires et il vit le diable qui se trouva sur le trône noir en parlant aux créatures de la nuit. Au-dessus de sa tête, on vit un visage froid et cruel d’un homme dont on ne pouvait pas estimer son âge. Quand Andrej remarqua ce visage, il sentit une vague de frissons qui encercla son cœur comme un battoir démoniaque pour étrangler le reste de sa vie hors de son corps. Andrej n’avait jamais vu cette personne et il n’avait pas certainement su si cette créature existait ou non. Il s’avait quand-même qui était son vis-à-vis pendant ce fragment de quelques secondes. Il devrait s’agir du maître tout-puissant de l’enfer, plus fort encore que le diable ou les seigneurs des vampires. Dans cette mémoire affreuse, il fit face à Luciferius. C’était à ce moment là que Andrej perdit toute connaissance et fut capturé par le démon et les ombres de l’au-delà.

     Les cinq personnes n’étaient plus toutes seules dans la salle du trône noir. Les deux seigneurs des vampires baissèrent leurs épées, la reine des vampires s’assit d’une façon arrogante et triomphale sur ce trône et fixa ses deux victimes. Le jeune prince allemand qui avait encore un flacon avec de l’eau bénite dans sa main et son ancien époux dont elle ne se souvint plus. Les deux nouveaux arrivants ne furent remarqués par personne jusqu’à date. Ils avaient pris le même chemin que la reine des vampires il y a quelques minutes et se cachèrent dans la brume sur l’escalier. Tous les deux avaient réussi de se libérer de leur prison et avaient tué deux ou trois gardiens dans les catacombes de ce château des créatures de la nuit. C’étaient aussi les deux seules personnes qui n’eurent pas encore transformé en vampires. Ils avaient trouvé des armes, quelques vieilles épées. Ce n’étaient sûrement pas les meilleurs armes pour s’opposer contre des créatures de la nuit, mais meilleur que rien. Le chef de leur révolte, un vampire barbu, savait procuré d’autres armes, mais ils furent découvertes ainsi que toute la planification de l’intrigue et le seigneur avait laissé guillotiner ou pendre presque tous les traiteurs. La seule personne qui eut pu s’échapper était le barbu, mais les deux seuls opposants ne surent pas s’il avait réussit à s’enfuir de cette région désolante, arriérée et dédiée au diable. Ils étaient les seuls qui restaient dans ce château et c’était leur dernier chance. Leur mission et but était de tuer les deux seigneurs et la reine des vampires. Ils voulurent aussi aider les deux arrivants regrettables, car ils eurent tout les deux eu une vision .étrange, il y a deux mois. Ils avaient rencontré simultanément une clairvoyante qui les avait choisi pour sauver cette planète et qui avait dit que c’était leur destin de soutenir l’enfant choisi ainsi que tous ses combattants, car les jumeaux étaient choisi parmi ceux du continent afrique. Ils quittèrent l’ombre et se rapprochèrent sans faire aucun bruit du trône noir. Ils étaient prêts à donner leurs vies pour cette mission importante.

    C’était à ce moment-là que tout changea d’une seconde à l’autre. Le corps du jeune prince allemand fut illuminé par un éclair blanc plus fort que l’union de milles soleils. La croix d’Ézekiel se détacha de sa chaîne et du corps de son possesseur et le visage d’un autre homme apparut comme un hologramme envoyé du ciel.

    Les deux seigneurs des vampires poussèrent des cris, sauvèrent leurs yeux et leurs visages avec leurs mains et reculèrent. La reine des vampires par contre fut poussé par une vague magique qui renversa la femme fatale ainsi que son trône noir. Cela fut juste le début quand quatre visages sages et vieux apparurent et encerclèrent le premier visage apparut pour former les point d’une croix imaginaire. Les forces du ciel étaient intervenus et cela fut juste le début du combat…

      


    Trente-troisième chapitre – L’apparence du clairvoyant légendaire et le signe des quatre archanges



    Le jeune prince allemand fut absorbé par une noirceur silencieuse et ne sentit plus rien. Il était dans un délire, dans un état entre la mort et la vie et il ne remarqua même plus le maudit démon qui avait pris possession de son corps et de son âme. Tout s’était écroulé et il se questionna s’il était mort ou non. Pourquoi était-il encore capable de penser, de réfléchir. Qu’est-ce que lui donna la force d’avoir encore un dernier espoir, une chance de survie, car son corps et le présent n’existèrent plus, mais son esprit résista encore contre la dernière défaite absolue. Le prince se retrouva quelque part entre les mesures du temps, dans un autre monde perdu, quand il vit soudainement une petite lumière dans le fond d’un tunnel noir et solitaire. La lumière s’approcha de lui, devint une étoile filante et se dispersa en mille morceaux pour reformer la projection d’un visage. Le prince sentit quelque chose pour la première fois depuis de longues minutes. Une chaleur agréable, un sentiment de liberté et de confiance. Il réalisa que c’était l’apparition de ce visage inconnu qui produisit et nourrit ces nouveaux sentiments de légèreté et d’insouciance. Il s’était tranquillement rapproché du visage énorme et sauvegarda l’image de chaque centimètre de cette projection dans son cerveau, comme si cela serait la première impression de toute sa vie. Il remarqua qu’il respira, qu’il entendit et sentit et cela lui apparut comme un miracle. Il ne sut pas où il se trouva, mais il pensa au paradis, même s’il s’était imaginée cette place d’une autre façon, avec plus de couleurs, plus de nature, des anges et des nuages. Peut-être il se trouva juste à un endroit d’espoir saint dans un univers parallèle.

    Le visage appartint à un homme barbu avec des yeux vifs et chaleureux, mais pensif en même temps. Il porta un chapeau noir et avait une grande barbe grise. Le prince crut qu’il remarqua la sagesse ainsi que la folie dans les yeux de cet homme. Le prince était certain qu’il connaissait ce personnage de quelque part, mais il ne sut pas trop d’où. Il s’approcha encore de l’homme qui ressembla à un fantôme entouré d’une lumière éclairante et chaleureuse. Le prince atteignit l’aura étrange et s’arrêta à quelque centimètre de son vis-à-vis. Il remarqua maintenant que cette apparition porta un vieux livre délabré dans ses mains qui était ouvert sur une page au milieu du livre. Il y avait un texte, écrit avec une très vieille plume dans une langue qui ressembla un petit peu au français de nos jours, mais transformé d’une façon arriérée. Le livre ressembla à un peu au livre des sept cachets que le jeune prince avait trouvé dans les catacombes de Lille. Est-ce que cela était une ressemblance par hasard ou non?

    Le prince eut beaucoup de questions et réussit maintenant d’avoir quelques réponses, car l’homme barbu commença à expliquer lentement. Il parla en français et le prince comprit assez bien, même s’il n’était pas habitué à cet accent spécial.

    « Nous sommes intervenus afin de sauver ta vie et l’espoir de cette planète désolante. Tu as une grande mission à accomplir, mais tu ne réussirais pas tout seul. Les forces divines sont avec toi, mon fils. C’est ta croix qui t’a sauvé la vie dans ces moments-ci. Mon ancêtre. Ezékiel avait donné son sang et sa vie afin de bâtir cette croix. C’était mon destin de mettre mon sang dans cette croix aussi et j’ai eu des visions du futur, je peux voir ce qu’il se passera plus que mille ans au-delà cette journée présente aujourd’hui. Je suis ton ancêtre aussi et tu es la troisième personne dans notre descendance familiale qui est la porteuse de cette croix. Deux sauveurs auparavant ont essayé de sauver ce monde, le premier envoyé par Dieu lui-même, le deuxième qui avait trouvé cette croix et qui faisait des études pour déchiffrer tout les secrets de cette arme religieuse. Ce deuxième sauveur était un des meneurs des Templiers qui s’appela Jacques de Molay. Il avait lutté pour le bien-être de l’humanité, mais l’église catholique l’a vu comme un traître qui prononça le reniement envers Dieu. C’était seulement un mensonge, en réalité, l’église avait peur de perdre son importance et son pouvoir et c’était pour cela qu’ils ont écrasé l’ordre du Temple. Maintenant, les forces divines ont décidé que c’est à toi, un enfant innocent, avec beaucoup d’espoir et muni d’une sagesse énorme pour ton âge et une grande ouverture d’esprit, de sauver ce monde. Tu t’es sûrement déjà posé la question pourquoi l’on te nomme « le prince ». Cela est le cas, car tu as une descendance assez particulière. Un de tes ancêtres était le grand Auguste, chef du premier empereur romain, qui était très puissant. Il était le fils adoptif de Jules César et après une terrible guerre civile en Rome, il a réinstallé la paix, renfoncé le Royaume et introduit une dynastie du bonheur. On lui nommait « le premier », « princeps » en latin, le mot fut plus tard transformé en « prince ». Tu es donc l’héritage du premier véritable prince de cette planète. »

    Le prince fut vraiment bouleversé par ce qu’on lui dit dans ces moments-là. Il connaissais toutes ces personnes nommées, mais il n’aurait jamais pu s’imaginer, qu’un lien existerait entre lui et ces légendes. Ces explications ne lui donnèrent guère d’espoir, mais il fut encore plus inquiet. Il était le dernier sauveur, le dernier espoir et même des personnages connus et forts n’avaient pas réussi à mener cette mission à une fin pacifique. Est-ce qu’il partagera le même sort que ces personnes-là? Et si lui aurait un échec, est-ce que le reste de cette planète s’écroulerait-elle avec sa défaite?   

    « La prophétie veut que tu mèneras la bataille finale contre le cercle des sept malédictions et Luciferius tout seul, mais tu n’y es pas encore arrivé et on a le droit de te protéger. »

    Le prince voulut poser une question, mais il se trouva dans un état de délire et de paix en même temps et ne réussit pas à ouvrir sa bouche. Mais il sembla que son vis-à-vis pourrait lire ses pensées.

    « Tu veux savoir qui nous sommes? On est tous les fils de Dieu et réunis dans l’espoir d’établir un meilleur futur pour les futurs enfants de la terre. Je suis un clairvoyant légendaire, mais de mon vivant, on riait seulement de mes prophéties. »

    Le prince eut soudainement une idée qui pourrait être son vis-a-vis. Il n’arriva pas encore à croire que cela pourrait être vrai, il fut vraiment stupéfait par l’idée qui lui venait dans la tête. C’était fou, mais tout les détails et petits morceaux lui donnèrent un image de la personne qui s’était réincarnée en un fantôme juste devant ses propres yeux. Il devrait s’agir de Nostradamus, né Michel de Nostredameun médecin et apothicaire français pratiquant l'astrologie comme tous ses confrères à l'époque de la Renaissance. Cette personne a toujours surtout été connu pour ses prédictions sur la marche du monde. Le prince se souvint d’avoir parlé de lu sur l’Internet et à l’école et il se souvint ainsi des images et photographies qu’il avait vu. Son vis-à-vis ressembla étonnement beaucoup à ces photos. En plus, le vieux accent francais était une autre preuve pour son soupçon et le fantôme légendaire lui affirma ce qu’il pensa.

    «Je remarque que tu as deviné ma personnalité et mon nom. Tu es un enfant très intelligent, tu es différent des autres. Je suis certain que malgré tout les dangers, tu serais la personne idéale afin d’accomplir notre mission d’autant d’importance. Pour revenir à ce que je venais de dire il y a quelques minutes : J’en suis très certain qu’ en combinaison avec mon apparence, tu pourrais prononcer la formuler magique pour activer les forces de la croix et de cette façon, on appellera la présence et le soutien des quatre archanges. Ils vont s’unir afin de te retirer de ton état de délire et écraser tes ennemis. »

    Le prince écouta ses consignes attentivement et voulut essayer de prononcer cette formule. Mais il se trouva encore dans son état de délire et ne fut pas capable de prononcer une seule lettre. Il essaya de se concentrer, prit tout ses efforts, mais c’était en vain, il ne fut pas capable. Le démon qui se trouva encore dans son corps l’avait pratiquement paralysé.

    « Je vois tes efforts, mon fils. Pour te libérer de ton état rigidité et fatigue, tu devrais penser à quelque chose qui te donne d’espoir, une mémoire magnifique et chaleureuse qui serait capable de briser les chaînes de ton emprisonnement démoniaque. »

    Le prince ne sut pas trop à quoi penser. Il pensa fortement à ses parents qu’il apprécia de tout son cœur, il eut le visage de son père juste devant ses yeux. Ses cheveux noirs, son nez un peu courbé, ses yeux bleus comme les profondeurs d’un lac d’un immense amour envers son fils.

    Il vit le visage de sa mère, avec ses yeux bleu-verts, ses cheveux longues jusqu’aux épaules d’une couleur brune ou plutôt blonde foncée. Ses parents tenaient leurs mains et le regardèrent avec une grande peur et beaucoup d’inquiétude. Ils étaient assis dans la salle à manger, il vit les images de son enfance, dans des cadres à côté de la fenêtre qui mena au jardin vivant. Le prince ferma ses yeux, poussa un cri et eut mal à la tête, un vertige. Cette fois, le démon affreux voulut encore implanter des images cruels et sanguinaires dans sa mémoire, mais il n’était pas assez fort. Le prince se libéra avec un cri et vit une lumière plus éclairante que mille soleils.  Et il cria la formule magique, qu’il avait enregistré pour toujours dans sa mémoire à haute voie:  « Agere separate, pellere unite – terra pestem teneto, salus hic maneto » 

    Le prince fut poussé par des forces divines et inexplicables, voyagea sur les voies du temps et franchit la barrière entre la vie et la mort, la réalité et la fantaisie. Il entendit le bruit des milliers des vois, jusqu’à ce qu’il fut aveuglé par une lumière étrange et rouvrit soudainement ses yeux.

    Il se retrouva dans la grande salle du trône noir et vit les deux seigneurs des vampires, laids et avec des visages pales et déprimantes. Il vit ainsi la reine des vampires, ancienne fois une vraie beauté, maintenant rien qu’un ombre faible de son passée. Il vit aussi son compagnon russe qui était à quelques mètres de lui, par terre, assommé et torturé par la personne qu’il aimait de tout son cœur.

    Le prince vit ainsi deux personnes noires en arrière de la salle qu’il n’avait jamais vu dans sa vie. Il pensa aux mots du barbu qui avait parlé d’un complot et de deux frères qui venaient d’Afrique et qui allaient le supporter. C’étaient sûrement ces deux personnes qui venaient d’arriver sur la scène.

    Au-dessus de lui, le prince vit l’image de l’homme barbu nommé Nostradamus et les quatre archanges autour de lui. Ils formèrent la position d’une croix énorme et le prince sentit ainsi la chaleur du métal magique sur sa poitrine. C’était une chaleur agréable et non brûlante par contre. Il essaya de fixer les quatre archanges, qui ressemblèrent à des anges envoyé du ciel, dressés en blanc, entouré d’une lumière d’espoir avec des traits de visage fins et sages. Le quatre archanges étaient premièrementMichel, un archange connu et vénéré par les Églises chrétiennes qui est le chef de la milice angélique. Deuxièmement, le prince vit aussi Gabriel et son nom porta la signification d’une « Personne robuste de Dieu » , dans le nouveau Testament, c’était lui, qui avait annoncé la Naissance de jésus. Troisièmement, le prince fut confronté avec Raphaël. Son nom signifie l’expression « Dieu guérit » et il est le troisième archange reconnu par l'église catholique et cité dans le livre de Tobie. En dernier, le jeune prince remarqua aussi Uriel, quiporte le nom qui signifie « Lumière de Dieu » en Hébreu. Ces quatre archanges étaient ressemble afin d’écraser les deux seigneurs des vampires, ainsi que la maudite reine des vampire. C’était à ce moment-là que les quatre religieux envoyèrent simultanément quatre rayons d’une lumière blanches envers les trois ennemis, qui perdirent tous leur pouvoir et supériorité. Les lumières détruisirent les trois démons qui crièrent et tombèrent à terre avant de se transformer en poussière afin de disparaître pour toujours. La reine des vampires fut poussée contre le trône noir, s’assit sur la maudite chaise et fut bouleversé par un tornade d’espoir. La chaise prit feu et brûla et la reine se transforma avec un dernier cri de douleur et désespoir en poussière comme ses deux assistants. Le spectacle finissait aussi vite qu’il avait commencé. Les quatre archanges disparairent, ainsi que le clairvoyant qui dit juste dans les pensées du jeune prince.

    « On sera toujours là pour te soutenir, tu devras juste nous appeler. »

    Et ils laissèrent seul le jeune prince allemand, ainsi que le russe sans connaissance et les deux nègres inconnus qui traversèrent nus pied la cendre des anciens démons afin de rejoindre les gagnants de cette bataille…

     

    Trente-quatrième chapitre – Une fuite mortelle



    Le jeune prince allemand se mit debout et voulut parler avec les deux frères de l’Afrique qui s’approchèrent et firent un sourire content et soulagé, mais tout à coup la terre commença à trembler. La force des mouvement agrandit et la poussière et des petits pierres tombèrent du plafond. La violence fit par la suite tomber une colonne épaisse qui soutint une espèce d’un toit au-dessus d’une porte solide en bois. Le prince fut inquiet et sut qu’il n’y avait pas de temps à perdre. Il était certain que ce tremblement de terre fut créé quand les forces du ciel avaient combattu les deux seigneurs des vampires et la reine des vampires. Maintenant, ce château funeste, un asile étrange pour les forces de l’enfer, s’écroula d’une vitesse affreuse. Le prince partit à courir envers son compagnon russe qui avait perdu sa connaissance et qui ne s’aperçut donc pas du grand danger.  L’allemand ne voulut pas que son ami mourait à cet endroit et il fut soutenu par les deux Africains qui s’étaient agenouillé à côté du corps fatigué, sale et désolant d’un homme brisé qui avait quand-même combattu sa mélancolie afin d’accomplir leur mission. Les deux frère prirent son corps et haussèrent Andrej ensemble sur les épaules, le premier lui prenant par les bras, l’autre par ses jambes. Une vase noir à côte de l’entrée to,mba et s’éclata en mille morceaux. Un solive se détacha de son support au plafond et le jeune prince vit le danger en dernière minute et se sauva en reculant avec un saut en arrière en bousculant ses deux nouveau compagnons qui gardèrent à peine leur équilibre en tenant le lourd corps du russe. Le prince prononça un mot d’excuse, regarda attentivement autour de lui et quitta le bâtiment principal par l’entrée et se retrouva dans la cour d’entrée. Le puits au milieu perdit une partie de ses pierres grises, le toit arriéré de l’étable affreuse en bois s’était écroulé et le prince eut de la misère à ne pas tomber lors des tremblements de plus en plus violents et dangereux. Il parut comme si les forces de l’enfer sortirent par la terre pour fabriquer encore une dernière fois un acte horrible. Le prince n’avait jamais vu ou vécu un tremblement aussi long et violent dans toute sa vie. Le mur autour de l’entrée principale s’écroula avec un bruit infernal et le prince se mit à courir le plus vite possible, poursuivit par ses nouveaux aides. Il franchit la barrière de l’entrée et se demanda comment il pourrait descendre la grande montagne, car le téléphérique eut été détruit dans la vallée par une personne encore inconnue. Le prince vit un arbre gigantesque qui ne résista plus les forces et tomba en avant sur le petit chemin qui mena envers la cabine du téléphérique. L’énorme tour dans le coin droit de la palissade qui entoura le château noir, se mit à vaciller et des premiers pierres se mirent à tomber par terre. L’allemand ne réfléchit pas trop longtemps et se mit à courir pour se placer en dehors de la zone dangereuse et atteignit un sentier qui lui mena en arrière du château sur l’autre côté de la montagne. Les deux frères de l’Afrique quittèrent le terrain du château aussi et voulurent suivre le prince, quand l’horreur commença soudainement.

    La grande tour ne résista plus contre les énormes tremblement et s’écroula. Elle tomba en dehors du château en non dans la cour et des pierres volèrent dans toutes les directions. Des morceaux heurtèrent les deux Africains et ainsi le russe sans connaissance et ils ne purent plus se tenir debout quand l’homme en avant trébucha. L’autre Africain laissa tomer le russe par surprise et voulut aider son frère pour se mettre debout quand un morceau du toit de la tour heurta son dos, accompagné par une pluie étrange de mille petites pierres aiguës.

    Le jeune prince allemand ne pensa plus à sa propre sécurité quand il vit ces évènements dramatiques et courut envers ses compagnons. Une pierre cogna son épaule et la douleur était comme une flamme violente qui voulut prendre possession de lui en lui paralysant, mais il ignora cette peine physique. Il atteint les deux Africains et aida le premier à se mettre debout. Le jeune prince allemand jeta un coup d’œil à son ami russe et vit avec étonnement que celui fut réveillé par la chute et toute le bruit. Il était encore un peu perdu et mêlé, mais réalisa assez vite la situation dangereuse et se mit debout avec un gémissement affreux. Il prit la main du prince allemand, quand ils entendirent tous ensemble un craquements bizarre. Ils se tournèrent et virent qu’une des murs du château ne se tint plus et était sur le point de s’écrouler et les quatre amis se trouvèrent en extrême danger. Le prince allemand donna un coup violent dans le dos du russe qui réagit encore assez lent et se sauva soi-même avec un saut de carpe en avant. Le mur s’effondra et tomba juste à quelques centimètres de ses pieds, où il s’était trouvé il y a une fraction de secondes. Le prince ferma ses yeux et protégea sa tête avec ses mains, quand une autre pluie de pierres heurtèrent son dos. Un cri à côté de lui signalisa que son compagnon russe n’avait pas réagit aussi vite que lui. Le prince de l’angle de ses yeux qu’un des deux frères s’était aussi sauvé et se trouva dans une bosse dans le sol magané. Après quelques secondes, les trois entendirent un gros bruit et un dernier tremblement se leva. Le château s’était écroulé au complet. Tout à coup, il y avait du silence. Il n’y avait plus de tremblement de terre. Rien ne bougea. Il y avait seulement de la poussière qui se reposa sur les corps des survivants. Ces particules dans l’air bloquèrent les rayons du soleil qui eut soudainement combattu le front des nuages grises. C’était comme un signe de la victoire du ciel.

    Le jeune prince attendit encore quelques secondes, entendit des pas et soudainement un cris de douleur. L’allemand fit le saut et se tourna, prêt à se défendre ou à interagir, mais il ne fut pas attaqué. Il vit un des deux frères noirs qui s’était placé à côté d’un morceau du toit de l’énorme tour. Sous cet obstacle se trouva son frère qui n’avait pas été capable de se sauver assez vite. Il était encore vivant, mais il respira profondément et eut une blessure laide sur son front. Ses yeux tremblèrent et voulurent se fermer et il prit avec ses dernières forces la main de son frère et chuchota un seul mot, puis le répéta plus fort et finalement avec un grand cris d’angoisse, de douleur et de rage.

    « Vengeance! »

    Sa tête tomba par terre, ses yeux se fermèrent  pour toujours. Il était mort et il avait donné sa vie afin de sauver le russe. Son frère pleura tranquillement, posa sa tête sur la poitrine de la victime serra sa chemise entre ses doigts et ne bougea plus. Le jeune prince allemand voulut laisser seul cet homme avec sa douleur mentale et la tristesse. Il voulut l’aider, mais il sut que c’était inutile d’intervenir par contre, il ne sut pas quoi dire. Il était choqué et désolé et très triste pour la mort d’une personne qu’il connaissait depuis cinq minutes à peine. Il recula et se laissa tomber par terre, désespéré et fatigué de tout, à côté de son ami russe qui ne dit rien. Lui aussi, il n’avait pas encore surmonté le choc de sa vie. Il ne put pas encore saisir pour de vrai tout ce qu’il venait de se passer. C’était comme un cauchemar étrange et il voulut juste se réveiller ou s’échapper. Mais toutes ses horreurs représentèrent la grave réalité et dans le fond de son âme, il le sut et cela lui fit très mal.

    Le prince fera ses yeux et voulut se reposer pour quelques secondes afin de réaliser tout ces événement, afin de reposer et respirer un peu, quand il entendit tout à coup de pas et vit qu’un ombre tomba sur lui. Le prince se tourna vers sa gauche et la hache gigantesque lui manqua juste de quelques centimètres et heurta la terre sèche.

    Le prince se mit debout, prit son épée avec un mouvement entraîné et bloqua le coup de hache en dernière minute. Il n’était même pas capable de fixer son ennemi, car il fut repoussé par la violence de cette collision, ne put garder son équilibre et tomba. Avec une un demi-tour  et un autre saut de carpe il évita le prochain coup de hache qui atteignit juste légèrement l’étoffe des son pantalon. Le prince poussa un cri, mais plutôt à cause de la surprise et la peur. Il se leva et  toucha tout à coup un arbre en arrière de lui, qu’il n’avait pas remarqué. Son vis-à-vis s’était assez approché pour effectuer son acte mortel et le prince se laissa tomber et s’agenouilla. La hache entra dans l’écorce de l’arbre et le prince voulut prendre sa chance en amorçant une contre-attaque. Il sauta contre les jambes de l’attaquant et lui donna un coup de coude dans le bas de son ventre. Celui ne s’attendit pas à une telle attaque, laissa glisser son hache et perdit son équilibre. C’était à ce moment précis que le russe s’approcha et heurta une pierre qu’il avait trouvé par terre violemment contre la tête de l’ennemi. Celui ne cria pas à la surprise d’Andrej, mais tomba au moins par terre. Le jeune prince allemand se jeta sur lui et mit la lame de son épée proche de la gorge de son vis-à-vis qu’il pourrait maintenant observer pour la première fois.

    C’était un jeune homme qui avait à peine une trentaine d’années. Il avait des longs cheveux noirs et gras. Ses yeux vert-pales avaient un regard très agressif. Il ouvrit sa bouche et cracha dans le face du jeune allemand. Celui fut fâché et lui donna un coup de poing directement sur la mâchoire. Son adversaire ne protesta pas et fit comme si rien ne s’était passé, mais grâce au mouvement de sa bouche le jeune allemand s’était aperçu que son vis-à-vis était un vampire. Il se demanda pourquoi son adversaire était encore vivant, car si l’on tue le grand seigneur, tout ses partisans et sa famille mouraient avec lui en même temps. Qui était donc son adversaire? Le prince commença à poser des questions au vampire, mais il fit la même à laquelle le jeune allemand s’était déjà attendu, il ne réagit pas du tout. Le prince prit donc des mesures plus directes et approcha sa lame encore du visage de son ennemi qui commença à rire et qui n’eut aucunement peur. Le prince ne voulut pas tuer son vis-à-vis, car il aima avoir des réponses à certaines questions. Il voulut savoir plus sur son ennemi, il voulut savoir où il pourrait trouver l’autre partie de son livre des sept cachets. Il aima savoir où se trouva Milla Gaillard qui s’était procuré de ce livre dans le métro à Lille. Le prince hésita encore et ne sut pas quelle mesure il devrait prendre pour faire parler ce vampire perfide et muet. Après quelque secondes d’attente, une idée lui vint dans la tête et il la réalisa sur-le-champ. Il prit sa croix et tint cette arme magique juste devant les yeux du vampire. Celui ne put résister à ses sentiment profonds et cria, trembla face au regard de la croix d’Ezékiel. Il battit le jeune prince, essaya de lui donner des coups de pied et cracha encore comme un lama. Le prince était plus fort que le vampire et contrôla la situation dès ce moment. Il approcha la croix encore un peu envers les yeux de son ennemi et lui tortura mentalement avec une telle action. Il réessaya de gagner quelques réponses à ses nombreuses question et était certain d’avoir des meilleures chances maintenant.

    « Si tu réponds à toutes mes questions comme il faut, je vais te donner une chance de t’enfuir et de survivre. Sinon, je vais te préparer une mort longue et cruelle. », annonça le jeune prince qui ne se ressembla plus dans ces moments-là. Il n’aurait jamais cru, qu’il serait capable et volontaire de torturer quelqu’un d’une façon aussi brutale. Il sut évidemment qu’il s’agissait d’un démon, d’un vampire qui avait sûrement déjà tué beaucoup de personnes et qui avait tantôt aussi essayé d’effacer la jeune vie de l’enfant choisi et ses compagnons. C’était pour cette raison, qu’il repoussa ses craintes et doutes et son mal à l’aise et se concentra juste sur cet interrogatoire…

     


    Trente-cinquième chapitre – Interrogatoire avec un vampire

     

     

    Le prince se trouva agenouillé sur le ventre du vampire, poussant avec sa main gauche la lame de son épée magique contre la gorge du vampire et tint la croix magique avec l’autre main juste devant les yeux de son adversaire qu’il contrôla dans ces moments. Son compagnon russe surveilla l’action et était juste à côté de l’enfant choisi. Le russe pensa encore à sa femme morte, la reine des vampires et le sort qu,elle avait vécu et il eut des frissons et très mal à l’aise de ne l’avoir pas trouvée avant. Leur compagnon, un des deux frères de l’Afrique se trouva encore agenouillé à côté de la victime, enterré sous les morceaux du toit de la tour, assommé par des pierres lors des tremblements de terre qui avaient provoqué la chute totale du château diabolique. Il tint la main de son frère et compatriote et avait oublié ce qu’il se passait autour de lui dans sa tristesse.

    « Est-ce que tu m’as bien saisi, espèce de monstre? », demanda le prince allemand et eut pour la première fois un léger signe affirmatif avec la tête de son adversaire qui, dirigé par l’angoisse face au signe de la croix, capitula et n’établit plus de résistance.

    « C’est très bien. Je veux savoir qui tu es. » expliqua l’enfant choisi en premier.

    « Je m’appelle Laurentiu Vlad Gaillard. », répondit le jeune vampire avec une voix croassante et nerveuse et ferma ses yeux avec ses derniers efforts pour ne plus devoir supporter le regard direct sur la croix.

    « Est-ce que tu es donc le fils du seigneur des vampires de l’Europe? », demanda l’enfant choisi d’une façon étonné et pensive.

    « Oui. », susurra le vampire qui eut des douleurs fortes à cause de la présence de cette arme magique, même s’il avait les yeux fermés. Il sua et bougea légèrement, se sentit très mal et sut quand-même qu’il ne put s’échapper dans ces moments. Il était trop faible pour se battre et était bien surveillé et menacé.

    « Pourquoi est-ce que tu es donc vivant? Ton père est mort. », constata le jeune allemand.

    « Mon père n’est pas stupide. Il s’est toujours prémuni contre le cas de son décès. Il savait que s’il mourait à cause d’une attaque avec une arme religieuse, toute sa famille et ses compagnons et partisans mouraient avec lui, même s’il serait protégé par le grand Luciferius.», introduit le jeune vampire.

    « Qu’est-ce qu’il a donc fait afin de se protéger? »

    « Il avait entendu parler d’un guru au nom de diable qui vit en Inde, dans un village appelé « Dahluya » au nord du pays près de la fleuve sainte. Il a plus que soixante-dix ans et il est la seule personne qui connaît des potions magiques spéciales et des moyens de se procurer une vie et jeunesse éternelle. Il aurait u faire un grand succès avec les résultats de ses expériences, mais il a vendu son âme au diable quand il était jeune et celui lui avait donné en contrepartie de garder ses secrets et de soutenir le cercle des sept malédictions. Au début, il a surtout lutté aux côtés de certains idoles et légendes de la religion et culture de l’Inde, plus tard il a donné la vie éternelle aux sept Samurais de l’enfer au Japon. Il était donc très reconnu pour certains de ses actes et mon père s’était adressé à lui, il y a presque six ans, la première fois quand on entendit autour du nouveau millenium parler de la prophétie de l’enfant choisi. Il était toujours quelqu’un de prudent et pensif. Il a donc fait un voyage avec moi, mon frère et ma sœur en Inde et ensemble on a eu des rencontres avec le guru et son assistant dans une chaîne de montagne et on s’est procuré de toutes les affaires nécessaires afin de préparer une potion magique spéciale qui nous a finalement donné la vie éternelle. », expliqua le jeune vampire.

    « Même si tu as une vie éternelle, tu ne me sembles pas d’être capable de résister contre les forces unies dans la croix d’Ezékiel. »

    « C’est la seule arme sur la planète qui serait capable de me prendre la vie. C’est la raison pour laquelle je voulais te tuer, maudit salaud et meurtrier.», répliqua le vampire menacé. 

     « Fais attention à ton langage, maudit démon. Où se trouve ta sœur Milla Gaillard? »

    « Je ne te le dis pas. », résista le vampire et le prince approcha la croix encore envers son adversaire, il ne restait que deux centimètres qui séparèrent l’arme du ciel et le visage de l,aide de l’enfer. Le prince réussit à menacer et inquiéter son adversaire.

    « D’accord, putin de trou de cul. Je vais te le dire. Elle s’est enfuite d’ici afin de rejoindre mon frère. Il veulent s’unir ensemble et avertir le cercle des seigneurs des vampires. On veut créer une alliance noire afin de combattre toutes les personnes choisies et surtout toi. On est proche de la bataille finale et on veut avoir une décision qui porterait des conséquences jusqu’à l’infini du monde. », répliqua Laurentiu.

    « C’est où ce qu’elle rejoins ton frère? »

    « C’est au Liechtenstein, proche de la capitale dans une vallée encerclée des montagnes. Il reste dans un monastère et il y réunis d’autres créatures démoniaques. Nous, on s’occupe des relations entre les vampires, lui s’occupe des ghouls et des loups garous, il y a une cinquantaine d’année, il y avait une grande guerre entre les vampires et les loups garous, mais on a enterré la hache de guerre et s’unit pour être plus fort. Mon frère se mariera même avec la princesse des loups garous qui s’appelle Lorena Dragusz. », raconta le jeune vampire avec beaucoup de fierté.

    « Pourquoi ils sont dans un monastère? », demanda le jeune prince.

    « C’est une ruse, il ne s’agit pas d’un véritable monastère. Tout le monde qui entre et y fait des visites croit qu’il s’agit des vrais moines et n’aurait aucune doute que les murs gardent un tel secret. Le monastère accueille même des visiteurs qui restent pour des fins de semaine, mais c’est très souvent d’autre démons qui cherchent un asile ou qui se veulent unir avec mon frère ou s’intégrer dans des activités au nom de Luciferius. Le camouflage est parfait. », dit Laurentiu et rit fort et méchant, ses yeux brillèrent et il était mêlé par des différents sentiments en même temps. D’un côté la peur à cause de la menace de la croix et de l’épée magique et de l’autre côté ainsi la fierté et l’espoir concernant son frère et sa sœur.

    « Il me reste une question à te poser. », expliqua le jeune allemand qui n’était pas encore absolument certain de ce qu’il voulut faire avec son adversaire après cette conversation.

    « Est-ce que ta sœur possède la partie volée de mon livre des sept cachets? » 

    « Oui, elle les possède. Elle ne sont pas encore détruites, ces feuilles si importantes pour toi, elle veut les étudier avant avec son frère et les brûler après. On va te battre avec tes propres armes.»

    Le prince ignora le triomphe et la honte dans les mots de son adversaire.

    « Dis-moi le nom de ce monastère. »

    « Tu veux vraiment y aller? Tu n’aurais aucune chance cette fois-là, il y a trop d’adversaires diversifiés là-bas. Tu vas crever. »

    « Ne nous sous-estime pas, les forces des cieux sont avec nous et on a déjà réussit à battre votre maudite reine des vampires, ton père et le seigneur russe en même temps. »

    « C’était de la chance, maintenant on se préparera mieux. En plus, mon frère a trouvé la trace d’une affaire qui mettra la fin à ta vie et même à l’existance de ta croix. Il y est presque arrivé, je le sais. », dit le jeune vampire qui n’eut plus de peur.

    « Dis-moi le nom du monastère. », répéta le prince.  

    « Vous allez tous mourir comme des mouches. »

    « Donne moi le nom. »

    « C’est le monastère Saint Hubertus. », répliqua le vampire et ses yeux brillèrent à cause de la fierté et de sa conviction que son frère serait capable de combattre les forces des cieux. Le visage du vampire changea rapidement quand le prince approcha la croix encore et la pesa avec un cri de rage contre le visage pale du jeune vampire avec des cheveux long et le nez courbé. Il cria et la peau devint rougeâtre et noircit à l’endroit où la croix l’avait touché. Le vampire fit des grimasses affreuses, cria, pleura et s’effondra quand son visage se transforma d’un coup en poussière. Le reste de son corps partagea bientôt le même sort et la cendre obscure s’envola avec les vents du destins. Le prince se leva par contre, cacha sa croix et mit son épée dans son fourreau et s’adressa à son compagnon russe qui avait suivi la conversation.

    « Je crois qu’on connaît déjà notre prochaine destination. », dit l’enfant choisi. Son vis-à-vis lui donna un signe affirmatif avec sa tête et cette fois, le prince ne voit plus de tristesse ou résignation dans son regard, mais plutôt la rage et la résolution.

    Ils ne remarquèrent pas que l’Africain s’était approché des deux et avait suivi les dernières phrases de l’interrogatoire. Le russe et l’allemand firent un saut quand ils remarquèrent leur nouveau compagnon encore assez inconnu juste en arrière de leurs dos. Dans ses yeux, ils virent des larmes et de la tristesse, mais aussi une résolution comparable à celle qui dirigea Andrej dans ces moments-ci.

    « Je suis avec vous. », dit l’Africain.

     

     

     

    Trente-sixième chapitre – La descente de la rivière



    Avant d’essayer de descendre la montagne et de quitter les ruines de ce château lugubre afin de poursuivre Milla Gaillard, les trois personnes des trois continents différents, réunis par le destin du monde, décidèrent de rendre les derniers honneurs au frère de l’Afrique qui avait trouvé une mort tragique quand il se croyait libre après un long temps d’emprisonnement dans ce château. Son frère déposa son corps sur une élévation à côté de quelques arbres, juste devant une descente raide vers la vallée brumeuse et déprimante. L’africain creusa un petit tombeau avec ses mains et fut soutenu par ses nouveaux accompagnateurs qui se cherchaient des outils comme des pierres afin de progresser plus vite. Après une heure environ, ils finirent leur œuvre et prirent une petite pause. Par la suite, le russe et l’Africain mirent le corps inanimé dans le trou carré. Le frère de la victime s’agenouilla, prit un collier qu’il porta et le déposa doucement dans les mains du mort. Le collier était fait de bois, mais de plusieurs sortes différentes. Des signes et des petits diamants étaient ainsi intégrés dans ce collier unique. L’Africain porta encore un autre collier, qui ressembla à une espèce d’un croix de bois, avec des visages ou grimasses parfois sages et chaleureux, mais quelquefois aussi crispés ou sévères sur les quatre côtés. Dans le milieu, on vit un émeraude vert et mystérieux. L’Africain s’éloigna du tombeau et pria silencieusement avec des larmes dans ses yeux. Le jeune prince allemand et son compagnon russe suivirent les gestes et s’intégrèrent chacun de sa façon dans des prières silencieuses. Après deux minutes, le frère de la victime se leva et s’approcha du prochain arbre. Il y coupa avec un petit canif qu’il garda dans une de ses poches une branche mignonne avec deux feuilles vertes et la déposa sur la poitrine de son frère. Après, il commença à remettre de la terre sur le trou creusé et fut soutenu par l’enfant choisi et le fumeur passionné. Après une dizaine de minutes, ils ne virent plus rien du mort et restèrent en silence. À l’horizon, ils virent un soleil rougeâtre au-delà de la brume et les ombres qui se coucha. Cela parut comme un signe d’une paix étrange.

    Après deux minutes, l’Africain se tourna et se dirigea vers une petite forêt qui confina au terrain du château délabré. Il suivit un petit chemin et les deux autres lui suivirent. Le trio atteignit bientôt une caverne dans un rocher géant et l’Africain s’arrêta et adressa pour la première fois depuis l’enterrement la parole à ses compagnons.

    « Quand ils ont kidnappé mon frère et moi sur l’autoroute, il y a très longtemps, ils ont pris ce chemin. Je me souviens comme si cela était juste hier. », expliqua-t-il et entra dans la caverne lugubre qui était plus large qu’elle avait l’air. Ils atteignirent dans le fond des marches, bâtis dans la roche solide et ils virent même des torches, fixées aux murs et descendirent l’escalier. Après deux minutes ils atteignirent un petit plateau et virent deux couloirs différent qui ressemblèrent beaucoup. L’Africain réfléchit un instant et prit finalement la décision de se tourner vers sa gauche. Ils poursuivirent le chemin et atteignirent une grotte obscure avec un petit lac souterrain au milieu qu’ils contournèrent prudemment. Ils atteignirent un autre escalier, cette fois encore plus raide et moins allumé et s’avancèrent assez lentement.

    Malgré sa fatigue, le jeune prince essaya d’établir une petite conversation avec leur nouveau partenaire africain. Il voulut savoir qu’il était et gagner quelques informations. Il ne voulut pas demander trop par contre, car il put s’imaginer que son accompagnateur n’avait pas encore surmonté la mort récente de son frère et le prince ne voulut pas être trop impoli.

    « Je ne veux pas être impoli et vous dérangez dans votre tristesse et je sais que ce n’est peut-être pas le moment idéal pour parler. », commença le jeune prince tranquillement, « mais j’aimerais savoir qui vous êtes et pourquoi vous nous avez soutenu en sortant du château. »

    « Je comprends très bien ta curiosité. Tu ne devrais pas t’excuser. Je m’appelle Mamadou Khaleb Diouf. Je viens de la République démocratique du Congo, plus précis de la ville Kalemie, ancienne fois appelée Albertville, située proche du Lac Tanganyika dans l’est du pays. Mon frère Joseph Bouba et moi avaient fait un voyage en Suisse, car nous voulions rencontrer le chef d’une usine qui fait des transactions avec notre gouvernement. Sur la route, un group de vampires était sorti en pleine nuit de la forêt et nous ont amenés au château après une courte bataille. Depuis ce jour, huit mois sont passés. Huit mois de graves tortures, d’angoisse et d’emprisonnement, c’était horrible. Mais on n’a jamais perdu notre espoir. »

    Le prince sentit quelque chose comme de l’admiration pour ce personnage mentalement fort et résistant, qui lui parla si beaucoup, juste après le décès de son frère. Ce n’était pas évident, car son compagnon russe, par exemple, aurait réagit d’une façon absolument différente.

    «Il y a environ trois mois, moi et mon frère ont eu une vision simultanément. Une clairvoyante qui ressemble à un ange, nous est apparue. Elle a parlé qu’un enfant choisi viendra nous libérer et elle avait ainsi parlé que c’était notre sort de soutenir cet enfant et de l’accompagner afin d’accomplir une grande mission. » 

    Le trio unis contre les forces de l’enfer descendit encore l’escalier mouillé et glissant quand Andrej perdit tout à coup l’équilibre. Il se tint à un rocher sur son coté droite au dernier moment et respira brusquement. Il était assez stressé.

    « Ensuite, la clairvoyante avait dévoilé la suite de la prophétie et avait dit qu’un de nous deux viendra bientôt mourir. Malheureusement, elle avait raison. »

    « Est-ce qu,elle avait d’autre choses à dire? »

    « Elle m’avait dit que mon collier posséda des forces cachées que je pourrais utiliser contre les forces de l’enfer et qu’il exista un archéologue et docteur qui s’occupa de l’histoire de la culture de l’Afrique centrale qui connaissait ces secrets. Il reste en Autriche et s’appelle Bernhard Korner. », continua Mamadou.

    « Qui vous t’avais donné ce collier magique? » voulut savoir le jeune prince allemand.

    « C’était un chaman qui avait soigné ma mère malade dans la forêt vierge dans ma patrie quand j’avais seulement neuf ans. J’étais élevé dans un tribu traditionnel avant de fréquenter l’école pour la première fois à l’âge de quatorze ans. Il me l,avait donné et m’avait parlé que je pourrais chasser des démons de mes cauchemars avec ce collier et que je devrais toujours le garder. »

    Le prince se souvint qu’il avait aussi confronté les débuts de la prophétie pour la première fois à l’âge de neuf ans dans un château en Allemagne. Il réfléchit et en était certain qu’il ne s’agit pas d’un hasard, leur destin a été prévu il y a longtemps.

    « Peut-être qu’on aura la chance de voir cet archéologue que tu avais mentionné. Est-ce que tu sais où il habite exactement? », questionna l’enfant choisi son vis-à-vis en descendant encore l’escalier.

    « La clairvoyante parlait d’un petit village qui s’appelle Hochgraninghausen. Un nom très compliqué, mais je l’ai retenu étrangement. Comme chaque syllabe que cette clairvoyante avait prononcé pendant cette nuit qui a bouleversé notre vie.», remarqua Mamadou.

    Le trio atteignit un couloir en bas de l’escalier, parcouru par des petits ruisseaux d’eau. Les murs étaient verts et blancs, car ils étaient couverts des champignons et de la moisissure. Un rat croisa leur chemin, les torches devinrent de plus en plus rare et une aube silencieuse entoura les lutteurs contre le cercle des sept malédictions. Bientôt un ruisseau plus large bloqua leur chemin, il ressembla bientôt à une petite rivière souterraine. Les trois arrivants ne virent pas de possibilité d’éviter cet obstacle et entrèrent dans l’eau froide. Ils eurent de la misère à garder leur équilibre, car le flot était assez fort. Ils entrèrent dans l’eau jusqu’aux genoux et remarquèrent qu’ils n’étaient même pas arrivés au milieu de cet obstacle liquide. Le prince prit le chemin en premier et l’eau monta encore et avec chaque pas, il lui sembla plus difficile à résister contre la force de l’eau. Le liquide froid atteignit maintenant déjà sa ceinture et tout à coup, il marcha dans une bosse invisible et enfonça jusqu’à la poitrine. Il se mit à nager, mais fut tiré loin de l’autre côté du fleuve et plus en bas envers une caverne noire. Il lutta contre les forces de l’eau, mais ne fut pas capable. Il essaya de se mettre debout, le fond était déjà assez profond et il réussit seulement de se mettre sur la pointe de ses pieds.

    Son compagnon russe s’avança dans l’eau envers l’enfant choisi et essaya de prendre la main de son compagnon. Il réussit à attraper son poignet et tira l’enfant choisi envers lui, mais il était trop lourd et fut poussé vers la caverne aussi, car il ne put résister contre les forces de l’eau non plus. En arrière de lui, leur compagnon africain fit un saut en longueur de la bord de la rivière dans l’eau et serra le dos du russe entre ses doigts. Ils étaient trop lourds et ne purent plus résister et furent retirer de l’autre côté de cet énorme ruisseau. Il n’y avait pas d’autre chemin ou une autre bord de la rivière, ils étaient entouré par l’eau et des rochers massives et noirs. Ils se laissèrent flotter à la dérive envers une destination invisible. Le prince toucha un rocher dans l’eau avec son dos et poussa un cri de surprise. L’Africain heurta sa tête contre le plafond qui était plus bas à la gauche de la rivière. À ce moment-là ils entendirent un bruit bizarre, quelque chose qui gronda. Le prince pensa qu’un monstre, un dernier gardien de cette foutue montagne les attendit à la fin de leur chemin, quand la simple solution lui vint dans la tête. Il ne s’agissait d’un dernier adversaire, mais plutôt d’un ennemi naturel.

    « Des chutes, ce sont des chutes! », cria-t-il et essaya dans son angoisse et son désespoir de s’accrocher à quelque chose en cherchant une sortie, un rocher solide, mais en vain. Les chutes s’approchèrent et il entendit son compagnon africain crier, il avait atteint la descente dangereuse en premier. Son ami russe était trois pieds avant lui, le prince s’aperçut de son ombre légèrement visible quand celui disparut d’un moment à l’autre. La peur du prince agrandit encore, car il sut

    qu’il ne pouvait pas s’en sortir et il ferma ses yeux et cria en avance quand il ne sentit plus l’eau autour de lui et tomba dans un trou noir et profond qui ne sembla pas avoir une fin. Après quelques secondes qui lui parurent comme des longues heures, il heurta la surface d’un lac. Le choc brusque lui trancha la respiration et il se retrouva sous l’eau et fut poussé en avant par une espèce d’un tourbillon comme dans le labyrinthe d’eau dans les catacombes de Lille. Il essaya d’atteindre la surface du lac pour respirer, mais ne fut pas capable. Il manqua déjà d’oxygène et eut une grande panique, quand il heurta un rocher sous l’eau. La douleur lui fit presque perdre sa connaissance et il ferma les yeux quand il perdit soudainement encore l’équilibre . Il descendit une autre chute, moins épeurante et grande cette fois et atteignit la surface d’eau en dernière minute. Il secoua sa tête, aspira l’air avec un désir ardent et rouvrit ses yeux. C’était à ce moment là qu’il réalisa qu’il ne se trouva plus dans la montagne, mais à l’extérieur, entouré par une forêt brumeuse qui était probablement la même qu’il avait traversé il y a quelques heures. Il vit ses deux compagnons en avant de lui, l’Africain en premier et ils virent un vieux pont qui traversa la rivière. Mamadou prit sa chance, s’approcha en nageant du pilier gauche et entoura le poutre en bois avec ses bras, en se tirant sur le bord de la rivière. Andrej réussit à faire la même chose et le prince se dirigea avec ses derniers efforts envers la rive aussi. La main forte du russe prit la sienne et cette fois, il était plus fort que la rivière et réussit à aider ou libérer le prince.

    Les trois compagnons prirent une pause et tombèrent presque simultanément dans l’herbe au bord du fleuve. Andrej jeta un coup d’œil vers sa gauche et vit un grand champ et plus loin une rue. Ils étaient sur le bord de retourner à la civilisation.

    « Ma voiture devrait être quelque part là-bas. », constata-t-il. Ils n’hésitèrent pas et se mirent debout et traversèrent le reste de la forêt dense ainsi que les champs sauvages. Andrej atteignit sa voiture en première et jeta le paquet de cigarettes mouillé par terre. Il sortit la clé de sa voiture d’une de ses poches et ouvrit les portes. L’ouverture de la boîte à gants était la première des choses qu’il fit. Il y trouva encore un autre paquet de cigarettes. Son petit paquet pour des urgences. Il sortit une cigarette, essaya de l’enflammer avec un de ses briquets, mais ils étaient trop mouillés. Il jura et jeta les briquets par terre, mais heureusement il trouva encore un dernier paquet de briquets sous son siège en avant. Il avait sûrement prévu le pire cas, mais ne voulut pas renoncer à sa drogue préférée. Il offrit une cigarette à ses amis, mais ils refusèrent. Andrej ne se laissa pas déranger par cela et alluma la sienne.

    « J’en ai plus besoin que jamais auparavant. », dit-il et prit une fort inhalation. Le jeune prince lui comprit bien. Ils entrèrent cinq minutes après et se dépêchèrent à quitter cet endroit bizarre. Il conduisirent trois heures et demi jusqu’à ce qu’ils atteignirent une plus grande ville

    et y prirent des chambres avec le reste d’argent qui resta pour Andrej qui avait prit toutes ses dépenses pour aller en Suisse dans l’espoir d’y retrouver et sauver son épouse.

    Le monsieur à la réception les regarda un peu stupéfait et inquiet, quand le trio bizarre apparut avec ses vêtements mouillés, trois personnes de trois pays différents entre autre un enfant qui venait sûrement pas de retourner de l’école. Ils étaient tous épuisés, avaient des blessures et avaient l’air d’un group de sauvages. Andrej donna un petit surplus au monsieur en lui signalisant de rester calme et en assurant qu’ils n’étaient pas à la fuite de quelque chose et qu’ils n’étaient ni des criminels ni des fous. Le russe réussit à avoir des clés pour trois chambres dans la deuxième étage et les distribua. Ils se souhaitèrent une bonne nuit avant de tomber comme des morts dans leurs lits…

     

     

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