• Le 175ème anniversaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean II

    D’autres nations commencent à envoyer des navigateurs vers les nouvelles terres et en 1534 c’est le navigateur français Jacques Cartier qui découvre le golfe Saint-Laurent et prend possessions des terres aux alentours au nom de la couronne française. Lors d’un deuxième voyage, Jacques Cartier découvre le village amérindien «Hochelaga» qu’il nomme «Mont Royal» et le village amérindien «Stadaconé» qui est aujourd’hui la ville de Québec. Lors d’un troisième voyage lors duquel il entend aussi parler d’un légendaire «Royaume du Saguenay» par plusieurs Amérindiens, il fait le tour du fleuve Saint-Laurent et pense avoir trouvé des diamants et de l’or, mais ce ne sont que de la pyrite et du quartz. Après l’échec de cette découverte, la couronne française colonise très peu les nouvelles terres et au fil des siècles à venir, ce sont surtout les colons anglais et plus tard américains après la guerre d’indépendance des États-Unis en raison des mécontentements des colons anglais face à la gestion d’exploitation de la couronne anglaise qui vont occuper en grandes parties l’Amérique du Nord tandis que les colons espagnols s’accaparent en grandes parties l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale.

     

    Une ferme à Saint-Honoré au Saguenay en septembre 2009

    Une ferme à Saint-Honoré au Saguenay en septembre 2009

    Proche du Saguenay-Lac-Saint-Jean, la couronne française autorise la mise en place d’un poste de traite à Tadoussac qui est officiellement créé en 1600 par Pierre de Chauvin, Sieur de Tonnetuit et François Dupont-Gravé. Ce poste sert principalement à échanger des fourrures avec les peuples amérindiens. Avec la fondation de la ville de Québec en 1608, de Trois-Rivières en 1634 et de Montréal en 1642, la couronne française installe des établissements permanents sur le territoire du Québec et entre fréquemment en conflits avec plusieurs peuples amérindiens, la couronne britannique et même les colons américains.

     

    La cathédrale de Sainte-Élisabeth-de-Proulx au Lac-Saint-Jean au mois de mai 2012

    La cathédrale de Sainte-Élisabeth-de-Proulx au Lac-Saint-Jean au mois de mai 2012

    En 1641, une mission des Jésuites prévoit christianiser les Premières Nations du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Le 16 juillet 1647, c’est le père Jean Dequen qui est le premier Blanc à parvenir jusqu’au lac Piekouagami qu’il rebaptise lac Saint-Jean. L’arrivée plus massive des marchands, militaires et religieux français crée des conflits avec le peuple amérindien des Iroquois qui brûlent le poste de traite de Tadoussac en 1661, mais les colons français sont bien supérieurs aux Premières Nations au niveau technique et poursuivent leurs conquêtes et découvertes. Les navigateurs français décident de créer une chapelle à un endroit qui est facile à naviguer et qui marque le début des portages dans la région. Ils appellent ce lieu Chicoutimi dès 1661 et y installent ladite chapelle en 1676. Une autre chapelle est construite à Métabetchouan qui est un autre poste de traite au Lac-Saint-Jean.

     

    Le musée amérindien de Mashteuiatsh au Lac-Saint-Jean en novembre 2009

    Le musée amérindien de Mashteuiatsh au Lac-Saint-Jean en novembre 2009

    Les nombreuses guerres du dix-huitième siècle entre la couronne anglaise et française et l’émergence des États-Unis d’Amérique empêchent en quelque sorte une découverte et colonisation plus poussée du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Un vaisseau de guerre anglais jette l’ancre devant le poste de traite de Chicoutimi et saisit l’ensemble des fourrures à titre de butin de guerre en 1759. Afin de se défendre, les colons français construisent des poudrières au Lac-Saint-Jean en 1770, mais les conflits entre les couronnes britannique et française se déroulent plutôt dans les municipalités grandissantes au sud du Québec et notamment dans la ville de Québec où les Français perdent la guerre contre les Anglais.

     

    Vue sur le boulevard Wallberg au centre-ville de Dolbeau-Mistassini au mois de mai 2012

    Vue sur le boulevard Wallberg au centre-ville de Dolbeau-Mistassini au mois de mai 2012

    Ce n’est qu’en 1826 que la Chambre d’Assemblée du Bas-Canada prévoit une exploration complète et définitive du Saguenay. Plusieurs habitants de la région de Charlevoix, plus précisément dit à La Malbaie, demandent également l’ouverture du Saguenay à la colonisation en 1829. En créant à La Malbaie la Société des Pinières du Saguenay en 1837, mieux connue sous le nom de la société des Vingt-et-Un, les idées de colonisation et d’exploitation se concrétisent.  

     

    La construction du barrage de Péribonka au Lac-Saint-Jean en août 2006

    La construction du barrage de Péribonka au Lac-Saint-Jean au mois d août 2006

    « Le 175ème anniversaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean ILe 175ème anniversaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean III »
    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It