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    Le centre d’exposition de l’UQAC reçoit en ce moment l’exposition « Tenture-Tendon » dans la Galerie « L’œuvre de l’autre » entre le douze janvier et neuf février. Les heures d’ouverture sont du lundi au vendredi de neuf heures trente à seize heures trente et il vaut donc la peine de faire un tour au Pavillon des Arts qui est juste derrière le centre social et malheureusement souvent un peu négligé ou oublié par les étudiants.

    L’exposition actuelle met en valeur quatre œuvres de Benoit Blondeau qui né et vit à Québec et qui a fait une maîtrise en arts visuels à l’Université Laval. Il est le récipiendaire du prix Fondation La Vigie en 2002 et du prix Tombé dans l’œil en 2002 également. J’ai eu la chance à assister au vernissage récemment. Ce qui est particulier par rapport à son style est que Blondeau utilise des matériaux recyclés pour ses œuvres comme des objets solides tels que des objets de métal, des matériaux pigmentaires tels que du latex et surtout des textiles comme des gammes de tissus, des vieux draps, des pièces de matelas et plus. Ces matériaux ont souvent une valeur nostalgique dans ses œuvres et des caractères très différents. Benoit Blondeau fait attention de se concentrer sur chaque œuvre particulièrement sans faire de comparaison avec ses œuvres antérieures. C’est pour cela qu’il produit autant des œuvres très mélancoliques et tristes sur des grands tableaux, mais aussi des œuvres très colorés et vivants sur des matelas plutôt petits.

    Le tableau vert très coloré à selon moi un caractère rebelle et pourrait être associé à un caractère punk ou new wave. Le tableau à gauche dans la salle d’exposition présente selon moi un caractère plutôt introverti et sombre qui est pourtant capable de canaliser sa créativité par une sorte de cheminée que l’on pourrait interpréter comme un rêve. Le tableau à droite est dominé par une tristesse grise et semble rappeler un événement plutôt dépressif et négatif peut-être comme une soumission ou un viol. Le tableau au fond est coloré sur un espace très limité tandis que le reste du tableau est plutôt vide. Ce tableau pourrait représenter une personne tranquille et introvertie qui cache sa créativité et que l’on doit connaître plus en profondeur pour découvrir ses talents et sa joie de vivre.

    Ce qui est plaisant avec les tableaux de Benoit Blondeau est le fait qu’ils deviennent de plus en plus marquants et profonds le plus que l’on les regarde. Au début, je ne pouvais pas associer d’émotion ou d’appréciation particulière à ses œuvres, mais en se laissant inspirer par son art de plus près, les tableaux sont devenus vivants et réels. On peut associer une multitude d’interprétations à ces tableaux et mes pistes ne sont que des idées très personnelles qui n’ont pas nécessairement de lien avec l’idée originale de l’artiste.

    Si ce petit article avait réussi à éveiller un certain intérêt en vous, je vous suggère fortement de faire un petit tour au pavillon des arts prochainement.

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    Vers la fin du trimestre d’automne, j’avais passé un stage de quatre semaines, le deuxième en lien avec le programme de mon baccalauréat en enseignement secondaire dans le profil de l’univers social qui contient un peu l’amalgame des sciences humaines à L’École secondaire Kénogami à Jonquière. C’était un stage très enrichissant et motivant pour ma part, mais il faut aussi dire que j’ai connu certains étudiants en enseignement qui ont décidé de lâcher leurs études suite à ce deuxième stage décisif vu qu’ils avaient des problèmes à faire de la gestion en classe ou à être confrontés à des élèves trop apathiques ou troublants pour eux. Moi, j’ai pourtant réalisé que je me sens bien à l’aise devant une classe et que le travail de l’enseignant est probablement le métier idéal pour moi ce qui m’a énormément stabilisé.

    Je donnais des cours de monde contemporain, une matière assez récente. Selon moi, elle unit un peu toutes les sciences humaines telles que l’économie ou la géographie et a une touche politique qui concerne surtout l’actualité. Le but est de socialiser et politiser les jeunes et de les confronter à des idéologies des nations différentes qui deviennent de plus en plus importantes dans un monde globalisé dans une époque de mondialisation où tous les états sont liés entre eux et interdépendants. Durant mon stage, j’ai notamment parlé de l’environnement avec mes élèves et comment les différents pays et côtés politiques estiment et finalement réagissent envers des problématiques ou événements actuels comme la marée noire dans le Golfe de Mexique, la Conférence de Cancun de 2010 sur le climat ou l’exploitation des sables bitumineux en Alberta. Le but était en premier lieu d’amener les élèves à saisir la complexité du monde actuel et à s’ouvrir à la diversité des sociétés qui le composent avant de les amener à développer leur sens critique dans l’étude de problèmes et d’enjeux du monde contemporain afin d’atteindre en fin de compte la préparation de la participation des élèves en tant que citoyens instruits et responsables à la délibération sociale.

    Après deux jours d’observation, j’ai déjà donnée mes premiers cours au cinquième secondaire à un total de six classes différentes. J’ai essayé de diversifier mes cours le plus possible pour ne pas juste être un autre stagiaire ennuyant comme j’en avais connu tant moi-même à l’école secondaire. Je faisais des présentations powerpoint en interagissant avec les élèves en en me promenant beaucoup en classe pour chercher le contact direct avec eux. Je préparais des extraits de films avec des questionnaires pour offrir une approche visuelle du sujet aux élèves. Je choisissais des chansons qui parlaient de nos problématiques traitées en discutant avec les élèves de la perception et de l’influence des artistes sur certains phénomènes du monde contemporain. J’organisais également des travaux d’équipe avec des volets de recherche, d’écriture et de présentation orale. Durant toutes ces activités, je travaillais très proche de mon enseignant associé qui avait des bons conseils pour moi et des informations pertinentes sur nos élèves. Je trouve que nous avions une bonne coopération et communication qui était à la base du succès de mon stage. J’avais également une conseillère de stage qui m’observait deux fois durant un de mes cours et qui organisait également trois séminaires où les différents stagiaires pouvaient s’échanger sur leurs expériences pendant deux heures. Des rapports de stage et une grande synthèse étaient à remettre durant ces quatre semaines chargées.

    Le stage ne s’arrêtait point à l’enseignement. J’avais des examens, des grilles de visionnement et des travaux écrits de plusieurs pages à corriger. Je m’intégrais le plus possible dans mon école en participant aux réunions entre les enseignants, lors des réunions avec les parents et j’allais même aux activités parascolaires comme une soirée de concerts au sein de l’école qu’un de mes élèves avait aidée à organiser. J’appelais les parents des élèves qui avaient manqué mes cours et entendait souvent des anecdotes et problématiques intéressantes que j’essayais de résoudre. En plus de cela, je donnais une fois par semaine un cours d’allemand et un cours de russe sur l’heure du midi et il y avait quand-même un bon nombre d’élèves qui s’est intéressé pour mes petits cours supplémentaires dans lesquels j’ai aimé investir beaucoup d’énergie.

    Si j’avais une force particulière à part d’être intéressant pour mes élèves et de maîtriser de différentes approches pédagogiques et le contenu de mes cours, c’était bien l’interaction sociale. Durant mon stage je faisais face à des élèves en échec qui étaient peu motivés à travailler, à un élève qui pleurait dans mon cours tellement qu’il avait passé une mauvaise journée ou à un élève qui était touché par un commentaire imprudent d’un coéquipier et à chaque fois, je cherchais le contact avec les élèves, les consolais, motivais ou essayais d’éveiller leur orgueil et leur motivation. À la fin de mon stage, un groupe d’élèves m’a remis une feuille avec leurs noms et un beau texte en me remerciant pour mon implication, ma patience et mes façons d’enseigner. Ce genre d’événements m’a vraiment touché et démontré que je me sens à ma place dans l’enseignement et que les enseignants peuvent vraiment avoir un impact important sur leurs élèves. C’est cela qui rend ce métier si intéressant: Les réseaux sociaux et le fait que l’on peut former et changer le monde et aider à réaliser des rêves. C’est pour cela que j’ai déjà hâte à la prochaine étape.

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    Nous sommes en plein milieu de l’hiver saguenéen et d’habitude ce que nous voyons pour le moment en dehors de nos classes et résidences n’est que le début car d’après mes nombreuses expériences le niveau de la neige augmentera encore davantage vers la fin du mois de janvier et en février et ce miracle blanc nous quittera seulement vers le mois d’avril. Pour certains étudiants, il s’agit du premier hiver qu’ils passent dans la région, d’autres le connaissent depuis longtemps mais ne savent pas trop comment en profiter. Ce petit reportage s’adresse donc à tous ceux et celles qui sont décidés à découvrir l’hiver saguenéen en présentant brièvement les lieux à visiter dans ces temps-ci.

    Pour ceux qui veulent profiter de l’hiver saguenéen pour enfin apprendre ou faire du ski ou de la planche à neige, la région offre de belles pistes qui vont d’un niveau facile et intermédiaire à un niveau difficile. Personnellement, j’ai appris à faire du ski au Mont-Fortin qui est situé en plein centre-ville de Jonquière. Une école de ski renommée et de nombreux moniteurs sont sur place pour donner des cours de qualité. Je conseillerais de prendre au moins trois cours pour le début. Les matériaux ainsi que onze pistes sont sur place et il suffit alors de s’habiller comme ile faut avec une paire de mitaines, une tuque, des bas de laine, un pantalon de neige et un bon manteau. Tous ces vêtements se trouvent facilement aux centres d’achats, par exemple à la Place du Royaume. Pour ceux et celles qui ont déjà des bonnes bases, je conseillerais de faire un tour au Mont Bélu qui est situé à La Baie où on offre des cours de tous les niveaux, des cours techniques et sécuritaires en groupe ou en leçon privée. La boutique Spectral sur place permet d’acheter du matériel sur place et d’avoir un bon service par des experts. Il y a également onze pistes dont une piste réservée uniquement au boardercross et au skicross. Pour ceux et celles qui adorent être dans la nature et qui sont déjà plus expérimentés, je conseillerais le Centre de ski Le Valinouët qui est seulement un peu plus difficile à atteindre avec les transports en commun vu qu’il est situé à environ quarante-cinq kilomètres du centre-ville de Chicoutimi. Mais avec un total de vingt-sept pistes différentes en plein milieu de la nature, tous les goûts y sont couverts et il est possible d’y faire également de la motoneige, du ski de fond, de la raquette et bien plus encore dans le coin de Falardeau.

    Pour tous ceux et celles qui adorent faire la raquette à neige, le Saguenay offre encore plus de possibilités. Le Parc de la rivière du Moulin est situé juste derrière le centre d’achat de la Place du Royaume et offre quatre sentiers différents dans un paysage magnifique. Sur le terrain du club de ski de fond Le Norvégien à Jonquière, qui se trouve à environ quinze minutes du centre-ville, se trouvent trois à quatre pistes pour faire de la raquette allant d’une longueur de deux à plus que douze kilomètres. Pour ceux qui veulent vivre une véritable aventure, il est possible de faire plusieurs journées de sport intensif encore une fois au Parc des Monts-Valin proche du Valinouët où l’on peut dormir dans des cabanes en plein milieu de la nature pour continuer la randonnée le lendemain matin et découvrir ainsi la fameuse Vallée des fantômes lors de « La traversée » qui dure trois jours et offre un sentier linéaire de vingt-sept kilomètres.

    Pour ceux et celles qui sont intéressés par l’hiver, mais qui ne veulent pas nécessairement l’associer à des activités sportives, il y a d’autres possibilités. Une visite au fameux zoo de Saint-Félicien au Lac-Saint-Jean est particulièrement intéressante pour découvrir des animaux dans leurs environnements naturels. La visite du village historique de Val-Jalbert avec ses fameuses chutes d’eau est un événement culturellement et historiquement impressionnant. Pour tout le monde qui veut rester plus proche, l’activité « Saguenay en neige » se déroule au centre-ville de Jonquière entre le trois et le treize février au Parc de la Rivière-aux-Sables. On peut y admirer des sculptures de neige professionnelles ainsi que des sculptures faites par des élèves doués des écoles secondaires de la région. L’activité du fameux bain de neige qui se déroule à chaque année est un autre événement à ne pas manquer.

    Finalement, pour tous ceux et celles qui ne veulent malgré tout rien savoir de l’hiver, des activités telles que le festival international du film court « REGARD sur le court métrage au Saguenay » entre le neuf et le treize mars ou encore un peu plus tard le festival jazz et blues de Saguenay qui se déroule au centre-ville de Chicoutimi notamment entre le douze et le dix-sept avril pour nommer seulement deux possibilités.

    Ceci devrait donc vous donner une bonne idée et inspiration pour faire de belles activités diversifiées durant l’hiver saguenéen. De temps en temps, la Vie Étudiante à l’université offre des excursions spéciales de temps en temps comme la sortie au Valinouët pour faire de la raquette en cette fin de semaine. Je vous conseille donc de surveiller les activités en espérant que cela bougera encore plus dans le futur. J’espère également fortement que l’Association des étudiants Internationaux de l’UQAC s’impliquera encore davantage dans l’organisation de ce genre d’activités. Il ne me reste qu’à souhaiter un bel hiver saguenéen à tout le monde.

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    Découvertes musicales montréalaises lors de la semaine de relâche

     

    La semaine de relâche, fautivement appelée semaine de lecture par certains, était pour moi une occasion de partir découvrir un peu plus la culture musicale québécoise. Ce n’est pas un hasard que j’ai fait un tour à Montréal, car j’ai suivi l’invitation d’une bonne connaissance de moi, Vincent Peake, bassiste pour des groupes tels que GrimSkunk, Xavier Caféine, Kosmos, Sabbath Café, Floating widget et autrefois même pour Aut’Chose ou Voivod. Il n’y a pas si longtemps, j’ai découvert le premier groupe de Vincent Peake, le groupe pionnier du rock alternatif au Québec appelé Groovy Aardvark qui avait fini sa carrière avec un dernier spectacle à la salle de concert Metropolis à Montréal en août 2005 après près de vingt ans de carrière. Lors d’un concert de Xavier Caféïne à Jonquière en janvier, j’ai fait signer un disque de compilation de Groovy Aardvark à Vincent après le concert et j’ai souligné que j’aurais également bien aimé voir son premier groupe sur scène. Il m’a donc pris par surprise et annoncé la nouvelle encore secrète que son ancien groupe reviendra pour une occasion unique d’un spectacle au Metropolis de Montréal pour fêter cinq ans et demi après la fin officielle du groupe le dixième anniversaire de la radio Bande à Part qui soutient notamment les jeunes groupes prometteurs peu connus du Québec qui sont souvent écartés de la radio populaire.

     

    La Nuit blanche à Montréal

     

    Je n’ai donc pas hésité de prendre l’autobus pour profiter de cette occasion unique. Pourtant, Groovy Aardvark n’étaient pas les seuls à monter sur scène du le mini-festival durant de la Nuit blanche à Montréal qui organisait une panoplie d’événements culturels gratuits à travers toute la ville allant d’expositions d’œuvres d’art, de projections de film en plein air jusqu’à des spectacles de lumières impressionnants. Les autres groupes jouant au Metropolis où je m’étais rendu comme l’un des premiers spectateurs grâce à une note sur la liste des invités de la part de Vincent Peake dans une salle bientôt pleine à craquer, étaient le groupe de rap multiculturel et très nombreux Karma Atchyka, suivi du rock expérimental impulsif de Fred Fortin où on avait vraiment l’impression de regarder trois gamins plein d’adrénaline jouer dans leur garage, ensuite Groovy Aardvark lui-même, par la suite le groupe de rock alternatif moderne avec des déguisements originaux et annonces assez particulières We are wolves, le groupe de rap québécois hautement politisée et prétentieux Loco Locass qui n’arrêtait pas de parler de la liberté, indépendance et unicité du Québec après presque toutes les chansons et ensuite le groupe électronique Holy Fuck qui a offert une clôture assez expérimentale avec de nombreux effets visuels. Des disc-jockeys spéciaux invités continuaient même à jouer de la musique au-delà de trois heures du matin lorsque l’enregistrement en direct sur la radio du mini-festival s’arrêta officiellement.

     

    Le retour de Groovy Aardvark au Métropolis

     

    J’ai ainsi pu découvrir de nouveaux groupes intéressants dont j’ai particulièrement aimé Fred Fortin, mais la foule entière célébrait la soirée au nom du grand retour de Groovy Aardvark qui jouait ses grands classiques pendant une cinquantaine de minutes, allant de la chanson folklorique humoristique «Boisson d’avril» à la chanson acoustique expérimentale «Amphibiens» jusqu’à une reprise du fameux «Le petit bonheur» de Félix Leclerc avec la participation de Marc Vaillancourt de B.A.R.F et Les Ékorchés ou la chanson la plus populaire du groupe, la pièce de punk énergétique «Dérangeant». La foule connaissait encore les paroles par cœur et elle hurlait, chantait et se poussait avec une énorme passion pendant que je suivais le concert d’une belle galerie également pleine à craquer dans les hauteurs de la salle. C’était comme si le groupe légendaire n’était jamais parti car la foule entière chantait plus forte que Vincent Peake au microphone avec sa guitare basse et ce n’est pas seulement moi qui espère pouvoir entendre d’autres chansons du groupe dans le futur, que ce soit par le groupe soi-même ou sous forme de reprises jouées par les groupes récents auxquels Vincent Peake participe. M’ayant procuré les disques du groupe qui sont depuis longtemps hors stock, j’ai maintenant une autre bonne raison de croiser le chemin de ce bassiste hautement talentueux et chanteur énergétique.

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    Voyages hivernales à Montréal et Ottawa

    Je n’ai pas seulement profité de la semaine de relâche pour voir le mini-festival de Bande à Part au Métropolis de Montréal, mais je suis également parti pour découvrir les villes de Montréal et Ottawa, deux belles villes pleines de beautés à ne pas manquer surtout grâce à une couverture poudreuse blanche ces temps-ci qui donnait une touche magique et romantique aux lieux.

    Un melting pot en mouvement perpétuel

    J’ai appris à connaître de plus près la ville de Montréal en fouillant dans des magasins de disques usagés sur la Rue Saint-Catherine, en traversant les gigantesques Promenades Cathédrale, en regardant un film au Cinéplex Odéon sur la Rue Émery dans le Quartier Latin proche des universités, en découvrant des magasins de mangas sur la Rue Saint-Denis, en dégustant dans un restaurant polonais sur la Rue Prince-Arthur, en découvrant des épiceries spécialisées sur la Rue Berri, en flânant au long des patinoires hivernaux de la Rue Port de Montréal et en faisant un tour au Marché Bonsecours au Vieux Port. Ce qui m’a frappé était aussi le fait que Montréal soit vraiment une ville ouverte vers le monde avec un quartier chinois, un énorme centre des finances et des mosquées et synagogues en proximité de nombreuses églises. Il était un peu étrange de remarquer que j’étais dans la minorité qui parlait le français dans les rues, car la plupart des gens causaient en anglais et je ne parle pas de touristes ou immigrants, mais bien des Canadiens. Plusieurs cinémas ne montraient que des films en anglais et lorsqu’on entrait dans certains magasins on posait les premières questions en anglais. Un autre truc marquant était la ténacité des pauvres qui me demandaient de l’argent ou des cigarettes dans les rues et qui se réunissaient des fois en groupes dans des kiosques et restaurants sur la rue Sainte-Catherine. On peut ici vraiment parler de ce que l’on appelle un melting pot et malgré que la ville déborde de bâtiments impressionnants, de parcs idylliques et d’endroits de divertissements culturels, je suis bien heureux de vivre dans une région plus paisible et personnelle au Saguenay.

    Une ville idyllique

    Lors de ma dernière journée de voyage, je me suis également permis de faire une petite escalade à Ottawa en plein milieu d’une tempête de neige qui éclatait. C’était une expérience unique de voir le Parlement impressionnant, le beau Château Laurier, le Canal Rideau complètement glacé, le Marché By avec ses nombreux petits magasins manufacturiers et restaurants originaux ou le fameux Hard Rock Café sous une neige dense. Je me suis réfugié de la tempête dans le Centre Rideau immense pour y magasiner et prendre une pause. Sur mon chemin de retour, je suis même tombé sur un petit magasin offrant de la nourriture allemande dans la Rue Slater. Mais malgré une multitude de magasins culturels, d’ambassades et d’entreprises internationales, la ville est beaucoup moins hétérogène que Montréal et ressemble plutôt au style de la ville de Québec. C’est une ville avec plein de musées, parcs et bâtiments intéressants et les quartiers industriels ou bancaires ont relativement colorés et petits. Enfin, je me suis préparé pour une véritable odyssée d’environ neuf heures de route pour retourner jusqu’à dans les résidences de l’UQAC.

    Une ouverture envers la province et le pays entier

    Ce que j’aimerais également bien transmettre par mon petit reportage, c’est que le monde est vraiment ouvert aux étudiants, même à un endroit supposément éloigné dans la nature sauvage comme le Saguenay. Avec un réseau d’autobus accessible en centre-ville, des villes telles que Québec, Montréal et même Ottawa ne sont pas si loin et pour ceux qui préfèrent voyager d’une manière plus exotique, il existe également une connexion de train entre Jonquière et Ottawa qui fait le tour d’un bon nombre de villages pittoresques autour du Lac-Saint-Jean et de la Mauricie. Lors d’une prochaine semaine de relâche, j’essayerai de prendre ce moyen de transport afin de découvrir un autre côté de cette belle province. Après avoir malheureusement manqué le fameux Carnaval de Québec, mon voyage de la semaine de relâche m’a d’ailleurs inspiré à vouloir découvrir davantage le Québec hivernal qui offre une panoplie d’activités uniques. Je vais ainsi probablement assister à la finale du Championnat du monde Red Bull Crashed Ice 2011 à Québec entre le 17 et le 19 mars où les athlètes d’ «Ice Cross Downhill» représentant plus de vingt nations différentes à travers le monde dévaleront la piste glacée urbaine de 540 mètres qui est composée de chutes, de virages en épingle, de sauts et de bosses. 

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