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             Après les huit succès mondiaux des films de la série filmographique d’Harry Potter d’après les romans de Joanne Rowling, le jeune acteur britannique Daniel Radcliffe a décidé d’aller plus loin et de faire partie du film de suspense et d’horreur dramatique «La Dame en Noir» du réalisateur James Watkins (33 ans, Cauchemar au Lac de l’Eden) d’après une nouvelle de Susan Hill.

    L’histoire avait déjà été adaptée pour la télévision britannique en 1989 et ironiquement, le rôle principal avait été joué par Adrian Rawlins, l’acteur qui jouait également le père d’Harry Potter. La pièce a également déjà été adaptée comme pièce de théâtre ordinaire et radiophonique. Les connections personnelles vont encore plus loin dans ce nouveau film car l’enfant qui joue le fils de Daniel Radcliffe ou son alter ego Arthur Kipps est en réalité son filleul. Le fait que la petite amie de Daniel Radcliffe, une assistante de production du nom de Rosie Coker, joue la mystérieuse femme en noir dans plusieurs scènes est un autre détail à mentionner. C’est grâce à ces éléments que le jeu d’acteurs est de très grande qualité dans ce film et beaucoup plus authentique que dans les derniers films d’Harry Potter qui laissaient mourir des personnages importants en quelques instants superficiels entre deux scènes de combat exagérés et assimilés au style d’Hollywood. Le fait que Daniel Radcliffe choisisse ici un film plus atmosphérique, plus noir et plus terre-à-terre au lieu de s’engager dans un projet de film américain démontre qu’il voulait faire changement et qu’il a choisi la meilleure histoire et non nécessairement le travail le plus payant.

    À part du jeu d’acteur, le film sait convaincre avec ses effets de sons entre les bruits abruptes et agressants et les moments d’une tranquillité étouffante et menaçante. Les effets de la lumière sont également efficaces et donnent une touche de film noir ou de film d’horreur classique à cette nouvelle sortie. La musique lourde, mélancolique et simpliste marche parfaitement avec le reste. Le film effraie beaucoup avec ces éléments plutôt qu’avec des effets spéciaux, des morts dramatiques ou des scènes sanglantes. Les costumes, les maquillages ainsi que les mises en scènes et les paysages projettent les cinéastes dans une Angleterre rurale très fermée d’esprit, grise et isolée au début du vingtième siècle qui nous met mal à l’aise. Les sons et images sont impressionnants et fonctionnent le mieux au cinéma, mais également sur une télévision de bonne qualité lorsque le film sort prochainement en DVD ou BluRay. Dès le début du film, on sent une atmosphère dépressive, négative et xénophobe qui nous donne des frissons. Le spectateur est plongé dans une atmosphère profonde qui le garde accroché jusqu’à la toute fin de ce film sans longueurs qui a une fin assez artistique du point de vue cinématographique.

    La seule petite faiblesse du film est son histoire qui est plutôt ordinaire et sa fin qui est un peu trop prévisible pour les amateurs du genre. Le jeune avocat veuf et père d’un jeune garçon Arthur Kipps doit se rendre en campagne sous la pression de son employeur qui n’est pas satisfait avec son travail, mais qui veut lui laisser une dernière chance pour se reprendre. Il doit rapporter quelques documents d’une femme décédée qui a vécu en isolement dans une villa sur une petite île qui n’est accessible en voiture lors de la marée basse. Les habitants du village proche de la villa rencontrent le jeune avocat avec une hostilité ouverte et il n’y a que Sam Daily qui a perdu son enfant dans des circonstances mystérieuses et qui doit vivre en enfer avec une femme très labile qui le soutient dans ses recherches. Bientôt, Arthur Kipps tombe sur une série de morts parmi les enfants du village hanté et se rend compte que ces horreurs qui hantent la région est en lien avec un drame familial qui s’est passé dans la villa sombre. Il doit résoudre le secret avant que la vie de son propre garçon qui s’en vient pour lui rendre visite entre en jeu. En passant la nuit la plus effrayante de sa vie dans la villa, il veut découvrir la réalité afin de savoir s’il fait face à une meurtrière folle déguisée ou à des forces surnaturelles d’un fantôme. Avez-vous le courage de vivre cette nuit fatale avec lui?

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              Le Festival des Glaces s’est déroulé dans son onzième édition du 17 au 26 février 2012 à Saint-Gédéon entre Alma et Métabetchouan-Lac-à-la-Croix au Lac-Saint-Jean.

     

    Le site du festival était plutôt petit en comparaison avec le grand événement régional de Saguenay en Neige qui avait eu lieu quelques semaines avant, mais offrait néanmoins une panoplie d’activités pour les visiteurs de tout âge comme des glissades, une patinoire ou des terrains de jeux pour enfants tout autour de l’hôtel de ville au centre de la petite municipalité d’environ deux milles habitants. Une tente bien remplie offrait une bonne ambiance avec de la musique populaire, des mets spéciaux et quelques événements diversifiés comme des tournois de poker.

     

    Ceux qui préféraient une atmosphère plus tranquille pouvaient se retirer à cinq minutes de marche à pied dans la petite maison boisée et très chaleureuses de la micro-brasserie du Lac-Saint-Jean qui offre des sortes de bières diverses, des petits plats à manger et de temps en temps des petits spectacles de musique ou d’humoristes. En été, le Bar le St-Géd accueille de nombreux jeunes visiteurs de partout de la région qui profitent du beau temps pour faire la fête juste à côté sauf quand c’est le grand défilé de la fête de la Saint Jean-Baptiste qui encourage la participation de toute la ville.

                      Le festival lui-même offrait d’ailleurs également une panoplie d’activités comme des ateliers de danse, des courses de motoneige, les Olympiades hivernales, des  tours de poney et de traîneaux à chiens, deux spectacles musicaux et un grand tirage pour cloitre le festival. Malgré la participation de sculpteurs professionnels autour de Michel et Marc Lepire et des sculpteurs amateurs, il y avait encore trop peu de sculptures sur le terrain, mais vu que la renommée du festival semble augmenter à chaque année, on espère voir davantage de sculptures et encore de visiteurs lors de la douzième édition.

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             «Hunger Games: Le film» est le premier volet d’une trilogie de science-fiction dystopique inspirée par les romans de l’auteure américaine Suzanne Collins. Après la frénésie autour de «Twilight» et «Harry Potter» durant les dernières années, ce premier volet semble offrir le même genre de scénario avec une panoplie de héros adolescents qui se battent contre un gouvernement dictatorial et une société barbare dans un univers fantastique. Une histoire d’amour peu crédible, des effets spéciaux détaillés et beaucoup d’action finiront par attirer les foules dans les salles de cinéma en assurant que ce film deviendra un des plus populaires de la jeune année grâce à une machinerie commerciale et publicitaire aussi gigantesque et exagérée que le budget de ce film.

                Heureusement, tout n’est pas morose dans ce film qui est mieux que ses vieux concurrents pour plusieurs raisons. La plupart des acteurs font un bon travail et ce sont surtout les courtes apparences de l’acteur canadien très charismatique Donald Sutherland, du fameux chanteur Lenny Kravitz ou de la jeune vedette prometteuse Isabelle Fuhrman qui impressionnent à côté de la bonne actrice principale Jennifer Lawrence. Avec la jeune Amandla Stenberg, on peut même découvrir un tout nouveau talent qui devrait se faire un nom dans le cinéma américain durant les années à venir.

                Le film impressionne également avec son sens critique contre le gouvernement central, la société manipulée et les médias superficiels qui dégradent les êtres humains à des esclaves, des marchandises et des outils de divertissement qui doivent se battre pour leur survie dans une nature sauvage lors des «Hunger Games» rappelant le vestige d’une guerre désastreuse qui avait frappé la planète dans le passé. Le film n’a pas la même classe que les classiques du même genre comme «1984», «Equilibrium», «Fahrenheit 451», «Renaissance» ou «V pour Vendetta» et le scénario n’offre rien de vraiment nouveau, mais ce film a une âme et va au-delà du simple divertissement ce qui est un pas dans la bonne direction pour le cinéma hollywoodien de plus en plus affaibli qui ne fait que de faire des reprises de ses propres classiques ou de bons films asiatiques et européens depuis quelques années.

                Un autre fait surprenant est le degré élevé de brutalité dans ce film qui nous montre sans pitié comment les vingt-quatre adolescents s’entretuent ou développent des stratégies des plus sanglantes afin de survivre au concept des «Hunger Games». Cela rend le film plus dramatique, mature et réaliste, mais le rend inaccessible à une clientèle plus jeune et peut offenser des parents ayant des valeurs très conservatrices et religieuses.

                Ce qui manque au film est un peu plus de profondeur en ce qui concerne l’introduction aux différents personnages et quelques explications en ce qui concerne par exemple l’établissement du gouvernement en place, la vie dans les douze secteurs de ce monde ou le système de sponsors durant les jeux. De plus, le rôle de l’acteur principal incarné par Josh Hutcherson est plutôt faible. Il est certainement un jeune homme qui plaira aux adolescentes avec son allure entre un Robert Pattinson et un Justin Bieber, mais il est un acteur plutôt terrible. Avec son côté faible, naïf et romantique, il semble être hors contexte dans un film assez brutal, froid et rapide dans lequel la survie est la seule chose qui compte.

                Pour en finir, ce film offre des effets spéciaux splendides, une panoplie de bons acteurs et un scénario assez mature qui nous donne envie de découvrir les deux prochains volets de l’histoire qui suivront dans les années à venir. Le film s’inscrit ainsi dans une suite de films de science-fiction convaincants pour adolescents et jeunes adultes comme «Super 8» ou «John Carter» qui semblent annoncer un avenir plus prometteur pour le cinéma américain que dans le passé récent.

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                   La fin du trimestre d’hiver s’approche à grands pas et fait place à la saison printanière et surtout estivale et vous vous demandez quoi faire au Québec durant les quatre mois à venir? Vous êtes nouveau dans la région et aimeriez visiter des expositions, festivités et spectacles intéressants dans toute la province? Voici une petite liste d’activités diverses dans différentes régions du Québec classées en ordre alphabétique qui sauront vous divertir. Il y a de quoi à découvrir pour tous les goûts et dans presque toutes les régions.

    Chapais:

    «Festival du doré Baie-James» du 21 au 30 juin 2012 avec une panoplie d’activités pour toute la famille autour du plus populaire tournoi de pêche au Québec.

    Dolbeau-Mistassini:

    «Festival Western» du 12 au 15 juillet 2012 offrant des activités telles que le rodéo, le gymkhana et la danse country.

    Cinquante-deuxième édition du «Festival du Bleuet» du premier au 5 août 2012; la programmation détaillée sera annoncée sous peu.

    Gatineau:

    Mois du patrimoine asiatique à Gatineau dans le district de Hull du premier au 31 mai 2012 à la Maison du Citoyen avec plusieurs expositions, spectacles, de la musique, de l’artisanat, des mets au parfum d’Orient, des ateliers et plus.

    Joliette:

    «Festival de Lanaudière» du 9 juillet au 7 août 2012, le plus important festival de musique classique au Canada.

    Maliotenam:

    Festival «Innu Nikamu» du 2 au 5 août 2012, le seul festival de musique autochtone en Amérique du Nord à quinze de kilomètres de Sept-Îles.

    Montréal:

    Ballet «Le Petit Prince» du 3 au 12 mai 2012 au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts à Montréal.

    Spectacles musicaux importants à Montréal: «The Cranberries» au «Métropolis» de Montréal pour le 8 mai 2012 avec le groupe «Vintage Trouble» en première partie; au «Centre Bell» jouent «Rammstein» le premier mai 2012, les «Red Hot Chili Peppers» le 2 mai 2012, les «Scorpions» le 3 juillet 2012, «Iron Maiden» le 7 juillet 2012, «Coldplay» le 26 et le 27 juillet 2012 et «Madonna» le 30 août 2012.

    Sixième édition du «Festival Transamérique» à Montréal du 24 mai au 9 juin 2012 offrant de nombreux films et spectacles de danse et de théâtre d’une trentaine de compagnies différentes.

    Festival «Heavy Mtl» du 11 et 12 août 2012 au Parc Jean-Drapeau avec des groupes tels que Marilyn Manson et System Of A Down parmi tant d’autres.

    Québec:

    Exposition «Radio-Canada, une histoire à suivre» du 2 novembre 2011 au 23 septembre 2012, résumant soixante-quinze ans d’histoire de l’arrivée successive de la radio, de la télévision et du Web au Canada et son influence sur la société du Québec et sur la vie des francophones du pays au Musée de la civilisation à Québec

    Exposition «Samouraï» du 4 avril 2012 au 27 janvier 2013, mettant en vedette des chefs-d’œuvre de la collection Ann et Gabriel Barbier-Mueller incluant des armes, des armures et des casques de l’ère Tokugawa de la période Edo au Musée de la civilisation à Québec.

     «Manif d’art 6» du 3 mai au 3 juin 2012, une promotion et diffusion des arts visuels réunissant plus de soixante artistes du Québec et de l'international autour du thème «Machines» à plusieurs places de la ville de Québec.

    «Carrefour international de théâtre de Québec» du 22 mai au 10 juin 2012 durant lequel une dizaine de spectacles choisis parmi les meilleurs de la création nationale et internationale seront mis en vedette.

    Concert de «Blink-182» au Colisée Pepsi le 22 mai 2012 avec «All American Rejects» en première partie, la seule date de spectacle prévue des deux groupes au Canada en 2012.

    Le «Festival d’été de Québec» du 5 au 15 juillet 2012 avec des artistes comme «Aerosmith» et «LMFAO» parmi tant d’autres.

    Rimouski:

    «Harley Bike Fest» le 9 juin 2012 au Colisée de Rimouski.

    Roberval:

    Présentation du groupe de théâtre Dynamo de la pièce loufoque et originale «Le Grand méchant loup» le 15 mai 2012 à l’Auditorium Fernand Bilodeau.

    Rouyn-Noranda:

    Festival pyromusical «Osisko en lumière» du 10 au 12 août 2012.

    Saguenay:

    «Festival des Musiques de Création du Saguenay-Lac-Saint-Jean» du 17 au 26 mai 2012, mettant en vedette une bonne cinquantaine d’artistes des quatre coins du monde.

    Une autre édition de «Jonquière en Musique» du 28 juin au 14 juillet 2012; la programmation exacte sera annoncée sous peu.

    «Festival international des rythmes du monde» du 2 au 12 août 2012 au centre-ville de Chicoutimi avec près de mille artistes, artisans et musiciens de tous les coins du monde.

    Saint-Éphrem-de-Beauce et Sainte-Clotilde-de-Beauce:

    Festival «Woodstock en Beauce» du 27 juin au premier juillet 2012 avec près de 70,000 spectateurs; la programmation exacte sera annoncée sous peu.

    Tadoussac:

    Vingt-neuvième édition du «Festival de la Chanson de Tadoussac» du 14 au 17 juin 2012; la programmation sera annoncée sous peu.

    Trois-Rivières:

    Exposition «Duplessis donne à sa province» du 29 novembre 2011 au 9 septembre 2012 sur le marketing et la propagande de l’Union Nationale et du fameux premier ministre de la province au musée québécois de culture populaire à Trois-Rivières.

     «Festiroule Country de Trois-Rivières» du 24 au 27 mai 2012, offrant quatre jours d'activités où tous les amateurs de musique country peuvent se réunir pour festoyer tout en étant sensibilisé à la cause des personnes handicapées.

    «Festival de Contes et Légendes de Trois-Rivières» dans le parc portuaire, du 15 au 17 juin 2012, durant lequel toute la famille est conviée à assister aux spectacles et à la soirée de contes, aux animations historiques et ambulantes ainsi qu’aux jeux qui meublent la programmation.

    «FestiVoix» de Trois-Rivières du 28 juin au 8 juillet 2012 avec des artistes tels que Gregory Charles, Florence K, Jean Leloup, Vincent Vallières et Andrée Watters.

    Victoriaville:

    «Festival International de Musique Actuelle de Victoriaville» du 17 au 20 mai 2012 dans différentes salles de la ville avec une programmation diversifiée d’une panoplie d’artistes méconnus.

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    «Le raid: Rédemption» est un film indonésien (le titre original étant «Serbuan Maut») qui est selon beaucoup de critiques un des films d’action les plus mémorable des dernières années. Le film a été réalisé par Gareth Evans, originaire du Pays de Galles d’où il a gradué à l’Université de Glamorgan, qui vit depuis plusieurs années en Indonésie. Fasciné par les arts martiaux indonésiens regroupés sous le nom de «Pencak Silat», il en a fait d’abord un documentaire pendant lequel il a fait la connaissance de l’artiste martial Iko Urwais. D’abord, les deux ont collaboré ensemble dans le film «Merantau» qui est devenu un film culte en Indonésie et «Le raid: Rédemption» était leur deuxième collaboration et le début d’une trilogie.

     

                Ce nouveau film impressionne avec des scènes de combats très artistiques et uniques d’un côté, mais le film est également très brutal et rapide. Ce film a créé beaucoup de controverses. Lors de plusieurs festivals internationaux ou lors des premières du film dans de plus en plus de pays au monde, certains spectateurs ont quitté rapidement la salle en regardant la version non censurée, mais la majorité a accroché rapidement et a honoré le film avec de longs applaudissements après la dernière scène.

     

                L’histoire du film qui a obtenu le Prix du public au Festival international du film de Toronto 2011 est plutôt simple et peu de temps est gaspillé pour entrer dans les détails. Un groupe de policiers d’élite s’attaque à un gratte-ciel de quinze étages à Jakarta qui est contrôlé par la pègre locale. Au dernier étage se trouve un criminel réputé que l’on peut décrire comme le cœur de l’organisation. Il est surveillé jour et nuit par deux assistants qui représentent d’un côté le cerveau et de l’autre côté la force brute. Les policiers sont vite pris au piège et le contact avec l’extérieur est rapidement coupé. Sans renforts, ni sorties, les survivants réalisent qu’il y a un traitre parmi eux et ils doivent rapidement le trouver et mettre la main sur le chef de l’immeuble pour en sortir vivants.

     

                Malgré une ou deux surprises dans le film pour faire plaisir aux spectateurs occidentaux et dans le but d’être plus accessible, l’histoire reste très simple et beaucoup de gens se demandent alors ce que le film offre à part de l’action sans compromis. Premièrement, les scènes de combats restent très artistiques et authentiques en même temps. Chaque acteur a dû suivre un programme d’entraînement très sévère avant le tournage où ils ne se sont pas seulement entraînés, mais durant lequel ils ont précieusement analysé, copié et étudié les différentes techniques des arts martiaux indonésiens. Les chorégraphies du film sont parfaitement arrangées, peu importe si les combats se font à la main nu, avec des couteaux courts, des épées, des fusils ou des accessoires improvisés dans les appartements de l’immeuble. De plus, chacun des acteurs principaux est unique à sa façon et à un codex d’honneur qu’il suit à la ligne. Certaines valeurs comme l’amitié, la famille ou même le combat un à un à main nu au lieu de procéder à une tuerie dégénérée entrent en jeu et nous donnent une idée de la culture locale. Entre beaucoup de scènes d’actions, on trouve aussi des moments de tension intense où le réalisateur joue beaucoup avec l’éclairage entre les ombres et les lumières ou avec le son entre le calme absolu, les sons subtils et soudainement un bruit infernal. Dans la version occidentale, la trame sonore arrangée par le producteur Joseph Trapanese en collaboration avec Mike Shinoda de Linkin Park et des apparences de musiciens des Deftones et de Get Busy Committee ajoutent une autre touche dynamique à ce succès inattendu que les amateurs du genre de l’action ne devraient pas manquer.

     

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