by Sebastian Kluth
Université du Québec à Chicoutimi
Département des sciences humaines
Développement durable : Organisations, Politiques et Acteurs.
(4GEO260)
Travaux pratiques #1 à 4
Travail présenté à:
Monsieur Carl Simard
Travail présenté par :
Sebastian Kluth (KLUS21088908)
Régis Hermann Bégnammda Daboué (DABR27078808)
Du Jeudi 13 Septembre 2012 au Jeudi 6 Décembre 2012
Table des matières
I. Localisation………………………………………………………...……… Page 3
- Emplacement géographique……………………………………………..Page 3
- Accès et accessibilité……………………………………………...…..…Page 4
II. Portrait physique…………………………………………………………..Page 4
- Relief…………………………………………………………….………Page 4
- Climat……………………………………………………………………Page 5
- Ressources naturelles (hydrographie, faune et flore)…………………Page 6
III. Portrait humain……………………………………………………………Page 6
- Population et démographie………………………………………………Page 6
- Caractéristiques sociales………………………………………………...Page 6
IV. Portrait socio-économique………………………………………………..Page 7
- Taux d’emploi et revenus en comparaison avec la région
administrative et la province....Page 7
- Activités principales économiques: secteur primaire………………...Page 8
- Activités principales économiques: secteur secondaire………......….Page 8
- Activités principales économiques: secteur tertiaire…………………Page 9
V. Bibliographie……………………………………………………………...Page 10
- Articles, manuels, statistiques………………………………………….Page 10
- Cartes et images…………………………………………………….….Page 11
VI. Pièces annexes……………………………………………….Page 12
- Annexe I……………………………………………………………..…Page 12
- Annexe II…………………………………………………….…………Page 13
I. Localisation:
Emplacement géographique:
La municipalité régionale de comté de la Vallée-de-la-Gatineau ayant le code 83 est située au nord-est de la région administrative de l’Outaouais. Celle-ci est située dans le sud-ouest de la province du Québec au Canada. Il s’agit d’une des quatre MRC de la région administrative 07.
Cette région administrative est limitrophe aux municipalités régionales de comté de Papineau et des Collines-de-l’Outaouais au sud et à la MRC de Pontiac à l’ouest. De plus, la Vallée-de-la-Gatineau fait frontière avec la MRC Antoine-Labelle de la région administrative des Laurentides à l’est. Au nord, elle touche d’abord la MRC de la Vallée-de-l’Or située dans la région administrative de l’Abitibi-Témiscamingue. Toujours au nord, elle fait également frontière avec l’agglomération de La Tuque de la région administrative de la Mauricie.
La Vallée-de-la-Gatineau a une superficie en terre ferme de 12,374.8 kilomètres carrés[1] et de 13,424 kilomètres carrés au total.[2] D’autres sources parlent d’une superficie des terres de 12,477 kilomètres carrés et d’une densité de 1,6 habitant au kilomètre carré pour une population totale de 20,530 habitants en 2011.[3] Constituée le 1er janvier 1983, le chef-lieu de la MRC est Gracefield, une des deux villes. La deuxième s’appelle Maniwaki et est la plus populeuse. De plus, il y a treize municipalités, deux municipalités de canton et cinq territoires non-organisés dans la MRC. Deux réserves algonquiennes, celle de Kitigan Zibi (Anishinabeg) et celle de Lac-Rapide, des fois aussi mentionnée sous le nom de Lac-Barrière pour des raisons historico-culturelles[4], y sont enclavées.
Accès et accessibilité:
La MRC de la Vallée-de-la-Gatineau est accessible par la route 105 qui traverse la MRC sur un axe nord-sud au long de la rivière Gatineau. Ensuite, il ya la route 301 ayant une orientation nord-est/sud-ouest dans l’Outaouais. La route 117 suit une orientation nord/sud sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent. En dernier, il y a la route 107 avec une orientation nord/sud traversant l’ouest du Québec. Par autobus, la Vallée-de-la-Gatineau est desservie par «Transport Lemens» ainsi que par la compagnie «Greyhound». La région comporte quatre terminus d’autobus qui se situent à Gracefield, à Grand-Remous, à Maniwaki et à Messines.[5] L’aéroport régional de la ville de Maniwaki se situe dans la municipalité de Messines et est ouvert à l’année. De plus, la région dispose d’un grand réseau de routes pour les véhicules tout-terrain en été et pour les motoneiges en hiver, notamment la «Route verte» qui est un attrait touristique principal. Il y a également plusieurs sentiers récréatifs avec des circuits non motorisés comme le «sentier Louis-Joseph-Papineau» reliant la MRC à Gatineau[6].
II. Portrait physique:
Relief:
Le relief de la région fait partie du plateau laurentien. Il est caractérisé par un paysage ondulé ayant de nombreuses collines (dont la plupart est composée d’anciennes montagnes érodées au fil du temps par des glaciers) et de crêtes rocheuses se nivelant de 240 à 550 mètres au-dessus du niveau de la mer. Ce relief est entrecoupé de vallées et de cours d’eau. Le relief du côté de la rive droite de la rivière Gatineau est plus accidenté et l’inclinaison des pentes y est plus prononcée que celle de la rive gauche.[7]
Climat:
Le climat de la région est du type continental tempéré. Il fait chaud et humide durant l’été. Les hivers sont habituellement froids, neigeux et relativement humides. Généralement, le climat est sec et frais toute l’année excepté de trois mois de chaleur. On y assiste à des écarts de température, puisqu’on y observe 30 degrés Celsius au mois de juillet et moins 20 degrés Celsius au mois de janvier.
Ressources naturelles (hydrographie, faune et flore):
La MRC de la Vallée-de-la-Gatineau possède un grand potentiel en ressources naturelles. Ce territoire est constitué de forêts, parsemées de plus de 3,300 lacs et rivières.[8] L’une des rivières les plus importantes est la rivière Gatineau qui est un affluent de la rivière des Outaouais ayant une longueur totale de 443 kilomètres[9] avec une dénivellation de 336 mètres. Le bassin hydrographique de la région couvre une superficie de 27,724 kilomètres carrés. Dans les lacs, on retrouve une multitude de poissons comme le doré, le brochet, le touladi et l’achigan.
Les ressources forestières de la région sont d’une grande importance. Elles se sont développées dans la première partie du dix-neuvième siècle, par exemple en forme d’un centre d’exploitation forestière en cohabitation avec l’agriculture de subsistance. La forêt regorge de gibier. On y retrouve l’orignal, la perdrix, l’ours, le chevreuil, le lièvre, la bécasse et plusieurs autres espèces. Le parc Gatineau est d’une superficie de 356 kilomètres carré et se situe en bordure de la rivière Gatineau. Dans ce parc, on trouve des espèces végétales comme le chêne rouge, le frêne blanc, le bouleau blanc, le tremble, l’érable, le hêtre et le pin. La réserve faunique La Vérendrye au nord de la MRC située au nord de la MRC, les faunes aquatiques et terrestres sont comparables et même encore plus riches que le parc Gatineau.[10]
L’agriculture de la région se focalise autour de la production bovine pour boucherie, de l’acériculture, de l’horticulture, de l’agriculture de subsistance et dans le domaine de la production et de la transformation de canneberges. On dénombre dans la région près de 200 fermes dont environ 150 fermes de production bovine. Le secteur touristique y est aussi développé, vu son magnifique paysage. On y constate une présence significative de la villégiature et de pourvoiries.
III. Portrait humain:
Population et démographie:
En 2011, la population de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau comptait 20,511 habitants (0-14 ans: 2,626 habitants; 15-24 ans: 2,534 habitants; 25-44 ans: 3,998 habitants; 45-64 ans: 7,386 habitants et 65 et plus: 3,967 habitants) avec une densité de 1.7 habitants par kilomètre carré. On remarque alors que la population est vieillissante. Le solde migratoire interrégional de cette MRC de 2010 à 2011 était de 43 habitants avec des perspectives démographiques (variation 2031/2006) de 7.3%.[11] La proportion d’hommes était de 50.9% et celle de femmes était 49.1% en 2006.[12]
Caractéristiques sociales:
La MRC de la Vallée-de-la-Gatineau compte un taux de chômage assez élevé de 14.2%, un taux d’activité de 55.6% et un taux d’emploi de 47.7% en 2006. La MRC de la Vallée-de-la-Gatineau comptait 20,520 habitants au recensement de 2006, ce qui représente 6.0% de la population de l’Outaouais. Le nombre de personnes a augmenté de 9.5% par rapport au recensement de 2001. Cette variation positive est la plus importante des MRC rurales de l’Outaouais.[13]
Du point de vue des connaissances de la langue, on note 42.2% d’habitants étant bilingues (anglais-français), 48.8% de francophones et 8.7% qui sont anglophones. Ces chiffres font preuve d’une certaine hétérogénéité dans le domaine linguistique.
D’un autre côté, la population de la MRC n’est pas beaucoup éduquée vu que 40.6% de la population de 15 ans et plus ne détiennent aucun grade, certificat ou diplôme. Il n’y a que 5.5% qui détiennent un certificat ou un grade universitaire.
IV. Portrait socio-économique:
Taux d’emploi et revenus en comparaison avec la région administrative et la province:
En 2010, sur une population totale de 20,511 habitants, il y a 7,176 travailleurs de vingt-cinq à soixante-quatre ans dans la MRC, ce qui fait un taux de 62.4%. Le revenu moyen de ces travailleurs est de 33,612 dollars canadiens ce qui donne un revenu personnel disponible de 21,894 dollars canadiens par habitant selon l’Institut de la statistique du Québec. Concernant le revenu médian des personnes en emploi, on remarque que celui des hommes est plus élevé que celui des femmes. Cela s’explique par la prédominance des hommes dans les emplois de gestion et ceux à temps plein.
Au sein de la région administrative de l’Outaouais, ces valeurs représentent environ la moyenne avec un développement économique nettement plus favorable dans les municipalités régionales de comté plus peuplées comme les Collines-de-l’Outaouais et Gatineau tandis que le développement économique est légèrement plus faible dans les municipalités régionales de comté de Papineau et de Pontiac. En comparaison avec les chiffres de l’entière province en 2011, la MRC a un taux d’activité (62.4% versus 64.8%) et un revenu personnel disponible par habitant (21,894 contre 26,642 dollars canadiens) légèrement inférieur à la moyenne, mais les chiffres de la MRC se sont continuellement améliorés durant les dix dernières années.
En général, la région administrative de l’Outaouais se caractérise par un taux d’activité de 68.8% et un taux d’emploi de 63.7% qui dépassent même la moyenne provinciale et seulement la région de Chaudière-Appalaches a un taux d’activité plus élevé. Selon les plus récents chiffres de l’été 2012, l’indice de développement économique dans l’Outaouais est au-dessus de la moyenne québécoise. Seule la scolarité n’est pas supérieure à la moyenne québécoise.[14]
Activités principales économiques: secteur primaire:
Selon le Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, le secteur primaire regroupe une proportion des emplois deux fois moins grande dans l’Outaouais qu’au Québec avec 1.1% face à 2.3% en 2011. Contrairement à ces chiffres globaux, le Centre local de développement de la Vallée-de-la-Gatineau regroupe environ 12.3% des emplois dans l’agriculture et les industries connexes étant axées sur les ressources naturelles.[15]
Activités principales économiques: secteur secondaire:
Dans l’Outaouais, le secteur secondaire peut être divisé en deux grandes catégories. La première est celle de la fabrication qui représente 4.3% des emplois. Cette valeur est nettement inférieure à celle de la province qui est de 12.3% ce qui se traduit par un manque de diversité économique. La deuxième catégorie est celle de la construction qui est plus vaste et qui dépasse la moyenne québécoise de 6.0% avec un chiffre de 8.5%. Cela s’explique par un léger essor démographique perpétuel et notamment par les dépenses croissantes du secteur privé en construction résidentielle.
Dans la MRC, les chiffres de 2001 indiquent que 15.5% des métiers sont issus des industries de la fabrication et de la construction. Il s’agit donc d’un chiffre se trouvant entre les valeurs de la région administrative et de la province.
Activités principales économiques: secteur tertiaire:
Selon le Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, la structure industrielle de la région administrative de l’Outaouais reflète la vocation gouvernementale de la région et est par conséquent tournée davantage vers le secteur des services. La «tertialisation» de l’économie est une réalité dominante. Avec 86.1%, le pourcentage de l’emploi total dans le secteur tertiaire est nettement plus élevé que celui du Québec qui est seulement de 79.4%.
Les chiffres de l’année 2001 fournis par le Centre local de développement de la Vallée-de-la-Gatineau démontrent que 72.2% de l’industrie sont en ordre croissant regroupés dans les domaines économiques des finances et services immobiliers, des services commerciaux, du commerce de gros et de détail, des soins de santé et de l’enseignement et dans d’autres domaines. Le taux d’emploi dans le secteur tertiaire de la MRC est encore inférieur à celui de la région administrative et de la province.
V. Bibliographie
Articles, manuels, statistiques:
1.) COMMISSION DE TOPONYMIE, «Liste des établissements amérindiens et inuits – Lac-Rapide», lien direct: http://www.toponymie.gouv.qc.ca/CT/toposweb/fiche.aspx?no_seq=178724
2.) CENTRE LOCAL DE DÉVELOPPEMENT DE LA VALLÉE-DE-LA-GATINEAU (2002), «Données socio-économiques: le milieu du travail – deuxième tableau», lien direct: http://www.cldvg.qc.ca/textes/donnees-emploi2.shtml
3.) EMPLOI QUÉBEC, «Outaouais: Portrait de la main-d’œuvre et de l’emploi – La Vallée-de-la-Gatineau, 23 pages
4.) GRAND QUÉBEC, «MRC La Vallée-de-la-Gatineau», lien direct: http://grandquebec.com/outaouais/vallee-de-la-gatineau/ et «Rivière Gatineau», lien direct: http://grandquebec.com/eaux-du-quebec/riviere-gatineau/
5.) INSTITUT DE LA STATISTIQUE QUÉBEC (2012), «07 - L'Outaouais ainsi que ses municipalités régionales de comté (MRC) et territoire équivalent (TE)», lien direct: http://www.stat.gouv.qc.ca/regions/profils/region_07/region_07_00.htm ET «L’Outaouais ainsi que ses municipalités régionales de comté (MRC) et territoire équivalent», lien direct: http://www.stat.gouv.qc.ca/regions/profils/region_07/region_07_00.htm
6.) MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION, DU LOISIR ET DU SPORT DU QUÉBEC (LOISIR SPORT OUTAOUAIS) «Loisir et sport: bouger autrement», lien direct: http://www.loisirsportoutaouais.com/loisir/loisir/autrement.php
7.) MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE, DE L’INNOVATION ET DE L’EXPORTATION (2012), «Outaouais – Portrait régional – Été 2012», 10 pages
8.) MRC DE LA VALLÉE-DE-LA-GATINEAU, «À propos de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau», lien direct: http://www.mrcvg.qc.ca/a_propos
9.) SOCIÉTÉ DES ÉTABLISSEMENTS DE PLEIN AIR DU QUÉBEC, «Réserve faunique La Vérendrye – Au royaume du doré – portrait», lien direct: http://www.sepaq.com/rf/lvy/portrait.dot
10.) STATISTIQUE CANADA (2012), «La Vallée-de-la-Gatineau, Québec (Code 2483) et Québec (Code 24) (tableau). Profil du recensement, Recensement de 2011, produit nº 98-316-XWF au catalogue de Statistique Canada. Ottawa.», lien direct: http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2011/dp-pd/prof/index.cfm?Lang=F
11.) TOURISME VALLÉE-DE-LA-GATINEAU: L’ESPACE DES DÉCOUVERTES, «Services de transport: Accès à la région», lien direct: http://www.lespacedesdecouvertes.com/decouvrez-la-vallee/services-de-transport.html
12.) VILLE DE MANIWAKI, «C’est le plongeon dans la grande nature», lien direct: http://www.ville.maniwaki.qc.ca/fr/profil.shtml et «Profil démographique et socio-économique» (tiré de: «Plan de développement et de diversification économique 2008-2012 - Ville de Maniwaki»), lien direct: http://www.ville.maniwaki.qc.ca/fr/info_se.shtml
Cartes et images:
13.) CARTES DU QUÉBEC CANADA, «Les MRC de l’Outaouais Québec Canada», lien direct: http://www.wwg1.com/outaouais/mrc-outaouais.html
14.) UNIVERSITÉ MCGILL (2011), «CSSS de la Vallée-de-la-Gatineau», lien direct: http://www.mcgill.ca/familymed/teachingsites/rural/csssmaniwaki
[1] INSTITUT DE LA STATISTIQUE QUÉBEC (2012), «07 - L'Outaouais ainsi que ses municipalités régionales de comté (MRC) et territoire équivalent (TE)», lien direct: http://www.stat.gouv.qc.ca/regions/profils/region_07/region_07_00.htm (consulté le 9 septembre 2012)
[2] MRC DE LA VALLÉE-DE-LA-GATINEAU, «À propos de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau», lien direct: http://www.mrcvg.qc.ca/a_propos (consulté le 9 septembre 2012)
[3] STATISTIQUE CANADA (2012), «La Vallée-de-la-Gatineau, Québec (Code 2483) et Québec (Code 24) (tableau). Profil du recensement, Recensement de 2011, produit nº 98-316-XWF au catalogue de Statistique Canada. Ottawa.», lien direct: http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2011/dp-pd/prof/index.cfm?Lang=F (consulté le 13 septembre 2012)
[4] COMMISSION DE TOPONYMIE, «Liste des établissements amérindiens et inuits – Lac-Rapide», lien direct: http://www.toponymie.gouv.qc.ca/CT/toposweb/fiche.aspx?no_seq=178724 (consulté le 9 septembre 2012)
[5] TOURISME VALLÉE-DE-LA-GATINEAU: L’ESPACE DES DÉCOUVERTES, «Services de transport: Accès à la région», lien direct: http://www.lespacedesdecouvertes.com/decouvrez-la-vallee/services-de-transport.html (consulté le 9 septembre 2012)
[6] MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION, DU LOISIR ET DU SPORT DU QUÉBEC (LOISIR SPORT OUTAOUAIS) «Loisir et sport: bouger autrement», lien direct: http://www.loisirsportoutaouais.com/loisir/loisir/autrement.php (consulté le 12 septembre 2012)
[7] VILLE DE MANIWAKI, «C’est le plongeon dans la grande nature», lien direct: http://www.ville.maniwaki.qc.ca/fr/profil.shtml (consulté le 11 septembre 2012)
[8] GRAND QUÉBEC, «MRC La Vallée-de-la-Gatineau», lien direct: http://grandquebec.com/outaouais/vallee-de-la-gatineau/ (consulté le 11 septembre 2012)
[9] GRAND QUÉBEC, «Rivière Gatineau», lien direct: http://grandquebec.com/eaux-du-quebec/riviere-gatineau/ (consulté le 11 septembre 2012)
[10] SOCIÉTÉ DES ÉTABLISSEMENTS DE PLEIN AIR DU QUÉBEC, «Réserve faunique La Vérendrye – Au royaume du doré – portrait», lien direct: http://www.sepaq.com/rf/lvy/portrait.dot (consulté le 13 septembre 2012)
[11] INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC, «L’Outaouais ainsi que ses municipalités régionales de comté (MRC) et territoire équivalent», lien direct: http://www.stat.gouv.qc.ca/regions/profils/region_07/region_07_00.htm (consulté le 12 septembre 2012)
[12] VILLE DE MANIWAKI, «Profil démographique et socio-économique» (tiré de: «Plan de développement et de diversification économique 2008-2012 - Ville de Maniwaki»), lien direct: http://www.ville.maniwaki.qc.ca/fr/info_se.shtml (consulté le 12 septembre 2012)
[13] EMPLOI QUÉBEC, «Outaouais: Portrait de la main-d’œuvre et de l’emploi – La Vallée-de-la-Gatineau, 23 pages (page 5)
[14] MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE, DE L’INNOVATION ET DE L’EXPORTATION (2012), «Outaouais – Portrait régional – Été 2012», 10 pages (page 6)
[15] CENTRE LOCAL DE DÉVELOPPEMENT DE LA VALLÉE-DE-LA-GATINEAU (2002), «Données socio-économiques: le milieu du travail – deuxième tableau», lien direct: http://www.cldvg.qc.ca/textes/donnees-emploi2.shtml (consulté le 12 septembre 2012)
I. Introduction:
Le deuxième travail pratique consiste à examiner le positionnement de la municipalité régionale de comté de la Vallée-de-la-Gatineau à l’égard du développement durable. Le travail débute avec une courte définition du terme. S’ensuit une présentation générale des différentes mesures entreprises dans la MRC en lien avec le développement durable avec un accent mis sur le schéma d’aménagement et surtout sur le Pacte rural. La troisième partie consiste à décrire les différentes interventions et les plus importants projets menés et réalisés en matière de développement durable en touchant ses quatre dimensions de la gouvernance, de l’économie, de la société et de l’environnement. Une autre partie est ensuite consacrée à la recherche d’autres intervenants dans la MRC au niveau du développement durable en forme de différents conseils régionaux, groupes d’intérêts ou organismes. La dernière partie définit une politique appropriée pour la MRC au niveau du développement durable selon nous en définissant son approche, sa représentation, ses stratégies et sa vision.
II. Définitions du développement durable:
Cette expression apparaît pour la première fois en 1980 dans la «Stratégie mondiale de la conservation» qui est une publication de l’Union internationale pour la conservation de la nature. Selon le rapport Brundtland de 1987, le développement durable cherche des stratagèmes qui permettent de répondre aux besoins de la génération actuelle sans compromettre ceux des générations futurs.[1] Par l’adoption de sa Loi sur le développement durable, le Québec apporte sa propre définition du développement durable selon laquelle il «s’appuie sur une vision à long terme qui prend en compte le caractère indissociable des dimensions environnementale, sociale et économique des activités de développement.»[2]
III. Présentation générale des différents programmes de développement durable, du schéma d’aménagement et du Pacte rural de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau:
Au lieu d’un programme ou d’une politique de développement durable, la MRC propose plutôt une série de programmes touchant les dimensions de la gouvernance, de l’économie, de la société et de l’environnement. Concernant son plan d’aménagement qui est proposé pour son adoption au cours de l’année 2006 par son conseil, la MRC a pour objectif général de maintenir la qualité de vie caractérisant la région. Les orientations d’aménagement sont chapeautées par quatre principes directeurs. Premièrement, la MRC cherche à assurer l’utilisation optimale des possibilités et des potentiels du territoire de façon durable. Ensuite, elle veut stimuler un développement économique diversifié en se basant sur les potentiels réels du territoire. Toujours dans une perspective de développement durable, la Vallée-de-la-Gatineau a aussi pour but de valoriser et de maintenir la qualité du milieu et des ressources. Enfin, elle veut réaffirmer l’importance du pôle régional de la ville de Maniwaki. Les détails concernant les différentes dimensions du développement durable soulignent surtout les trois premiers principes directeurs.De façon plus générale, la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau a également créé un Pacte rural qui est l’un des principaux outils de la Politique nationale de ruralité 2007-2014. Celui-ci se rapproche le plus à une politique sur le développement durable. Ses trois orientations sont de stimuler et de soutenir le développement durable et la prospérité des collectivités rurales, d’assurer la qualité de vie de ces collectivités et de renforcer leur pouvoir d’attraction et de soutenir l’engagement des citoyens et des citoyennes envers le développement de leur communauté. Ce pacte a été signé entre la MRC, le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire. Il peut soutenir des initiatives de promoteurs comme les organismes à but non lucratif, les coopératives non financières, les municipalités elles-mêmes ainsi que son organisme municipal et bien évidemment sa municipalité régionale de comté, les conseils de bande des communautés autochtones désignées, les organismes des réseaux de l’éducation, de la santé, de la culture, de l’environnement, du patrimoine ou de différents services sociaux. Dans le cadre de ce pacte, la MRC doit contribuer à la mise en œuvre de la Politique nationale de la ruralité, promouvoir le développement du territoire, mettre en place des conditions favorables de partenariat, d’animation et de soutien tout en créant un plan de travail concret qui doit être mis à jour annuellement auprès du ministre. De son côté, le ministre s’engage à l’attribution d’une aide financière, à la gestion de la collaboration des membres de la Conférence administrative régionale en mettant à contribution leurs connaissances et leur expertise et à l’organisation de rencontres entre les municipalités régionales de comté, les centres locaux de développement, le conseil régional de développement de la région, le ministre responsable de la région et les membres de la CAR pour faire état de la mise en œuvre du Pacte. Entre 2002 et 2007, le Pacte rural a permis la réalisation d’environ 5000 projets dans les MRC du Québec dont le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire a ressorti cent-trente-trois projets remarquables.[3] La MRC de la Vallée-de-la-Gatineau est d’abord représentée avec la réalisation du projet de la bibliothèque et du centre culturel de Kazabazua au niveau de la culture et du patrimoine portant sur les objectifs d’augmenter les espaces de rangement, de développer une accessibilité pour les personnes handicapées et ceux à mobilité réduite et d’augmenter l’achalandage de la bibliothèque d’au moins 35%. Un autre projet de la MRC est celle de l’implantation d’un diplôme d’études collégiales au sein de la Commission scolaire des Hauts-Bois de l’Outaouais dans un nouveau Centre collégial à la formation continue dans la Vallée-de-la-Gatineau à Maniwaki au niveau de l’éducation.Au niveau de la famille, la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau a également implanté la maison de répit du lac Grenon à Messines qui est destinée aux parents ayant un enfant ou adulte handicapé à leur charge.
IV. Interventions et projets en développement durable:
La dimension de la gouvernance:
Au niveau de la gouvernance, la MRC offre un service de sécurité incendie et policière à sa population.
La dimension économique:
Au niveau de l’économie, la MRC s’est dotée d’un plan de développement et de diversification économique avec un plan d’action par secteurs d’activités. Il consiste à utiliser de diverses méthodes ainsi que les ressources de la MRC dans le but d’arriver à des retombés économiques. Ces activités peuvent toucher l’exploitation de la forêt, des cours d’eau et des terres agricoles ainsi que les ressources faunique, minérale, énergétique et hydraulique. Ensuite, le service de l’évaluation foncière contient près de 24,000 dossiers qui peuvent faire l’objet de transactions immobilières et d’évaluations de la valeur d’une propriété.
La dimension sociale:
Au niveau social, la Vallée-de-la-Gatineau a d’abord des programmes comme le développement culturel en forme du festival d’été de Maniwaki et de l’Agenda 21 pour la culture. La MRC a déclaré sa compétence pour le transport collectif de personnes, incluant le transport adapté en participant notamment au financement d’une prestation de la Société Gestrans qui est la seule entreprise québécoise entièrement dédiée à ce domaine.[4] Au niveau socioculturel, la MRC publie régulièrement un agenda culturel en ligne qui informe la population sur les principales activités culturelles. Il existe également une Maison de la Culture de la Vallée-de-la-Gatineau qui cherche à élaborer des projets structurants afin de promouvoir et d’assurer le développement culturel en tissant des liens entre les forces vives des secteurs culturel, artistique et patrimonial ainsi que les différents organismes socio-économiques de la région. Afin de contrer la dévitalisation de la population, la MRC offre également un service de Loisir et de Sport en lien avec l’outil de promotion du Cahier des Loisirs qui paraît deux fois par année. Le programme d’adaptation de domicile instauré dans la MRC vise à aider les personnes handicapées à payer les coûts associés aux différents travaux effectués à des infrastructures dans le but de les rendre plus accessibles et adaptées. De plus, il existe le programme de logements adaptés pour aînés autonomes qui a une vision semblable. La MRC fait partie du programme Réno Village qui a pour but d’aider de nombreux propriétaires à faible revenu de rénover leur maison. Les coûts sont assumés par la Société canadienne d'hypothèques et de logement et la Société d'habitation du Québec. Un programme de rénovations d’urgence semblable, mais indépendant est également offert sur le terrain de la MRC. Tous ces programmes visent le développement culturel et la qualité de vie des habitants de la MRC.
La dimension environnementale:
En ce qui concerne l’environnement, la MRC a élaboré une politique régissant les cours d’eau sur son territoire suite à l’entrée en vigueur de la Loi sur les compétences municipales au niveau provincial. Un comité devra réaliser un règlement régissant toute matière relative à l’écoulement des eaux, une entente inter-municipale avec les autorités locales et un règlement établissant les quotes-parts. De plus, la MRC a élaboré un plan de mise en valeur des ressources du milieu forestier dans le but de contribuer à la production de la matière ligneuse afin de bâtir le capital forestier des régions et à la réalisation de projets conformément à l'entente de mise en œuvre du Plan régional de développement intégré des ressources et du territoire de l'Outaouais. Un autre projet est celui de l’écocentre qui permet aux citoyens et aux entreprises de se débarrasser de plusieurs types de résidus de façon responsable. Le Programme de gestion intégré des boues des fosses septiques présente des pistes précises pour l’année 2012 qui consistent à plusieurs nouvelles installations ou réparations. La MRC participe également au plan de gestion des matières résiduelles. Enfin, la MRC offre sur son site officiel plusieurs références à des ouvrages de sensibilisation à l’environnement ainsi que des informations encourageant l’utilisation des différentes formes de compostage et de recyclage. Dans sa gestion des terres publiques intra-municipales, la MRC collabore avec le gouvernement du Québec sous forme d’une Convention de Gestion territoriale qui a pour but de régionaliser la gestion des forêts de proximité. Ces programmes visent la protection de l’environnement et son utilisation de manière durable.
Bilan des quatre dimensions:
La majorité de ces programmes, projets et plans sont déjà actifs, hors mis quelques-uns qui sont en cours d’exécution. Aux autres programme énumérés plus haut, nous pouvons ajouter comme réalisations faites par la MRC en matière au développement durable le parc linéaire, le carrefour jeunesse-emploi et le site touristique de la MRC.En tout, la MRC favorise un grand nombre de programmes au niveau des dimensions sociale et environnementale et peu de programmes par rapport à la dimension strictement économique. Pourtant, il y a souvent un manque de suivis et de mises à jour à l’égard d’un bon nombre de projets. Au niveau de la gouvernance, la MRC démontre peu de transparence, ne donne que quelques informations générales et ne donne pas de détails concernant son plan budgétaire pour l’instant.
V. Autres intervenants au niveau du développement durable:
Dans nos recherches, nous avons constatés qu’il existait d’autres intervenants qui sont actifs en la MRC en ce qui concerne le développement durable. Il y a le centre local de développement (CLD), la société d’aide au développement des collectivités (SADC), le centre de santé et de services sociaux (CSSS) de la MRC et la « sEAUvegarde »[5]. Tous ces acteurs interviennent dans la MRC pour le développement durable touchant les trois dimensions sociale, économique et environnementale tout en incitant les collectivités à investir pour le bon déroulement de leurs actions.
VI. Recherche d’une politique appropriée en développement durable pour la MRC:
Pour notre MRC, une politique de développement durable propre à elle-même est primordiale afin d’avoir un développement harmonieux.Pour cela, nous avons une vision multidirectionnelle, dans le but d’améliorer la qualité de vie ainsi que l’équité sociale afin de satisfaire les générations actuelles. Cela implique aussi la maintenance des systèmes écologiques et sociaux à long terme afin de satisfaire les générations futures tout en rendant le développement et la durabilité complémentaires.Le choix d’une représentation écocentrée a été faite pour la préservation des ressources tout en incluant l’être humain comme partie complémentaire des écosystèmes. En utilisant cette représentation, nous redéfinissons les rapports entre humain et nature tout en pensant à toutes les dimensions du développement durable de manière intégrée.On a choisi l’approche écologique parce qu’on a pour objectif le développement d’une vision systémique et intégrée pour le développement durable afin de reconnaitre que l’être humain fait intégralement partie des systèmes écologiques.
Comme stratégies, nous avons d’abord choisi la stratégie ascendante pour que le développement se fasse de la base au sommet de sorte que les personnes actives sur le terrain décident les objectifs premiers et de façon à œuvrer pour le développement durable. Ensuite, nous avons la stratégie participative de sorte à impliquer toutes les collectivités aux décisions pour répondre au mieux à leurs attentes et motivations. Cette stratégie permettra aux différents programmes de mieux interagir et de se fixer des buts communs qui seront ainsi réalisés de façon plus efficace et rapide. Nous avons ensuite pris la stratégie pragmatique pour que le développement se fasse par cumul d’initiatives par la mise au point de projets selon leurs importances et leurs degrés de réalisabilité. Enfin, nous avons choisi la stratégie planificatrice de façon à gérer et à planifier afin de favoriser des démarches adaptées et continuellement améliorées à l’aide de suivis plus réguliers qu’ils ne le sont pour l’instant.
VII. Bibliographie:
Articles, manuels, sites d’internet:
1.) BEAUDIN, Claude, «Mémoire de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau», MRC de la Vallée-de-la-Gatineau, 2003, 11 pages.
2.) CENTRE DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX DE LA VALLÉE-DE-LA-GATINEAU (2012), «Centre de documentation – Administration», lien direct: http://www.csssvg.qc.ca/c_admin.php (consulté le 4 octobre 2012)
3.) CENTRE LOCAL DE DÉVELOPPEMENT DE LA VALLÉE-DE-LA-GATINEAU (2002), «Nos partenaires», lien direct: http://www.cldvg.qc.ca/textes/partenaires.shtml (consulté le 4 octobre 2012)
4.) COMMISSION MONDIALE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LE DÉVELOPPEMENT, «Notre avenir à tous», Montréal, Éditions du Fleuve, 1988, 432 pages.
5.) MINISTÈRE DE LA CULTURE, DES COMMUNICATIONS ET DE LA CONDITION FÉMINE (2011), «Communiqué: Café culture et développement – Agenda 21», Gatineau, Conseil régional de la culture de l’Outaouais, 2011, 2 pages.
6.) MINISTÈRE DES AFFAIRES MUNICIPALES, DES RÉGIONS ET DE L’OCCUPATION DU TERRITOIRE, «Le pacte rural en 133 projets», Québec et Ottawa, Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque nationale du Canada, 2010, 346 pages.
7.) MINISTÈRE DES AFFAIRES MUNICIPALES, DES RÉGIONS ET DE L’OCCUPATION DU TERRITOIRE (2010), «Loi sur l’aménagement durable du territoire et l’urbanisme», lien direct: http://www.mamrot.gouv.qc.ca/amenagement-du-territoire/loi-sur-lamenagement-durable-du-territoire-et-lurbanisme/ (consulté le 2 octobre 2012)
8.) MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DE L’ENVIRONNEMENT ET DES PARCS (2002), «À propos du développement durable», lien direct: http://www.mddep.gouv.qc.ca/developpement/definition.htm (consulté le 29 septembre 2012).
9.) MRC DE LA VALLÉE-DE-LA-GATINEAU, «Section des services», lien direct: http://www.mrcvg.qc.ca/a_propos (consulté le 30 septembre 2012).
10.) SEAUVEGARDE VALLÉE-DE-LA-GATINEAU (2011), «Vers le développement durable», lien direct: http://seauvegarde.org/fr/vers_developpement_durable.php (consulté le 3 octobre 2012).
11.) SOCIÉTÉ D’AIDE AU DÉVELOPPEMENT DES COLLECTIVITÉS, «Recueil des initiatives des SADC et des CAE», Québec et Ottawa, Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque nationale du Canada, 2007, 176 pages.
12.) SOCIÉTÉ GESTRANS (2010), «Bienvenue», lien direct: http://www.gestrans.ca/ (consulté le 4 octobre 2012).
13.) TOURISME VALLÉE-DE-LA-GATINEAU: L’ESPACE DES DÉCOUVERTES, «Attraits et activités», lien direct: http://www.lespacedesdecouvertes.com/attraits-et-activites.html (consulté le 3 octobre 2012)
[1][1] COMMISSION MONDIALE SUR L’ENVIRONNEMENT ET LE DÉVELOPPEMENT, Notre avenir à tous, Montréal, Éditions du Fleuve, 1988, 432 pages.
[2][2] MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DE L’ENVIRONNEMENT ET DES PARCS (2002), «À propos du développement durable», lien direct: http://www.mddep.gouv.qc.ca/developpement/definition.htm (consulté le 29 septembre 2012)
[3][3] MINISTÈRE DES AFFAIRES MUNICIPALES, DES RÉGIONS ET DE L’OCCUPATION DU TERRITOIRE, «Le pacte rural en 133 projets», Québec et Ottawa, Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque nationale du Canada, 2010, 346 pages.
[4][4] SOCIÉTÉ GESTRANS (2010), «Bienvenue», lien direct: http://www.gestrans.ca/ (consulté le 4 octobre 2012)
[5][5] SEAUVEGARDE VALLÉE-DE-LA-GATINEAU (2011), Notre richesse souffre – portons-lui secours, lien direct: http://seauvegarde.org/index.php (consulté le 3 octobre 2012)
Table des matières
I. Introduction.…………………………………………………...………. Page 3
II. Bilan durable sommaire de la situation dans la MRC et identification d’une problématique pour chaque dimension du développement durable……………………………………………………………….….Page 3
- Introduction…………………………………………………………..Page 3
- La dimension éthique………………………………………………...Page 4
- La dimension écologique…………………………………….……….Page 4
- La dimension sociale………………………………………………....Page 4
- La dimension économique…………………………………...……….Page 5
- La dimension gouvernante…………………………………………...Page 5
- Bilan des cinq dimensions……………………………………………Page 5
III. Appréciation durable du schéma d’aménagement et identification d’une problématique pour chaque dimension du développement durable...Page 6
- Introduction………………………………………………………..…Page 6
- La dimension éthique………………………………………………...Page 6
- La dimension écologique………………………………………..……Page 6
- La dimension sociale……………………………………..…………..Page 6
- La dimension économique……………………………………......…..Page 7
- La dimension gouvernante……………………………………….…..Page 7
- Bilan des cinq dimensions………………………………………..…..Page 7
IV. Bibliographie……………………………………………………...…….Page 8
V. Annexe…………………………………………………………………..Page 9
- Grille d’analyse de démarche ou de projet en 32 questions de développement durable pour le bilan durable sommaire (en noir) et le schéma d’aménagement (en rouge)………………………………….Page 9
I. Introduction
Le troisième travail pratique consiste à effectuer d’abord un bilan durable sommaire de la situation concernant les différentes dimensions du développement durable dans la municipalité régionale de comté de la Vallée-de-la-Gatineau après avoir analysé une série de programmes entrepris au sein de la MRC en absence d’une politique concrète dans le travail précédent. Dans un deuxième temps, ce travail met l’accent sur une appréciation durable du schéma d’aménagement de la MRC.
Les deux points seront traités à l’aide d’une grille d’analyse de démarche ou de projet en 32 questions de développement durable qui est issue des travaux de la chaire de recherche et d’intervention en éco-conseil de l’Université du Québec à Chicoutimi.[5][1] Vu que la grille définit cinq dimensions du développement durable, chacune des deux parties principales de notre travail est subdivisée en cinq sous-sections. Celles-ci sont précédées d’une brève introduction ou mise en contexte et suivies d’une courte conclusion ou récapitulation.
Chacune des cinq dimensions du développement durable pour les deux parties fait également ressortir un enjeu et surtout une problématique majeure qui sera spécifiée. De possibles pistes de bonification pour les dix problématiques ressorties seront précisées dans le cadre du quatrième et dernier travail.
II. Bilan durable sommaire de la situation dans la MRC et identification d’une problématique pour chaque dimension du développement durable
Introduction:
Malgré l’absence d’une politique de développement durable, la municipalité régionale de comté de la Vallée-de-la-Gatineau offre un nombre considérable de programmes encadrés en son plan d’aménagement. Elle collabore davantage avec le Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire au niveau provincial. De plus, elle fait appel à un nombre restreint d’intervenants extérieurs.
La dimension éthique:
La MRC répond plutôt positivement à la plupart des exigences concernant la dimension éthique. Ses programmes tentent de réduire le niveau de pauvreté, de restaurer des sites dégradés, de favoriser de nouvelles solutions originales et de prendre en compte les valeurs communes dans ses plans. Des programmes visant le transport adapté avec le soutien de la Société Gestrans, le programme d’adaptation de domicile et le programme pour logements adaptés pour les personnes handicapées ainsi que le programme Réno Village et le programme de rénovations d’urgence semblable pour les personnes à faible revenu peuvent être cités comme exemples. La problématique principale est que l’ensemble des programmes proposés dépannent seulement temporairement les personnes à faible revenu sans aborder une vision durable à moyenne ou longue échelle.
La dimension écologique:
Au niveau de la dimension écologique, la MRC offre des démarches ou projets qui répondent généralement très positivement à l’élément durable tout en laissant de l’espace à des améliorations, précisions et suivis nécessaires. Certaines démarches se démarquent même au-delà du stricte nécessaire par leurs innovations et par l’ampleur de la prise en compte de l’élément de la durabilité. On peut citer la mise en œuvre du Plan régional de développement intégré des ressources et du territoire de l’Outaouais, le Programme de gestion intégré des boues des fosses septiques, le plan de gestion des matières résiduelles, une gestion des terres publiques intra-municipales améliorée et de différentes activités d’information et de sensibilisation au sujet du développement durable visant la communauté. La seule problématique mineure à mentionner est liée au fait que la production durable est négligée par rapport à la consommation durable très élaborée.
La dimension sociale:
Concernant la dimension sociale, la MRC répond positivement aux exigences. Elle favorise l’intégration des individus à la société par une forme d’occupation valorisante tout en considérant la culture et les traits identitaires des collectivités dans leurs démarches. On peut mentionner l’élaboration de projets structurants au sein de la Maison de la Culture de la Vallée-de-la-Gatineau assurant et promouvant le développement culturel. Ces projets touchent les secteurs artistique, culturel et patrimonial. La problématique principale est le manque d’équilibre entre la liberté individuelle et la responsabilité de l’individu à l’égard de la collectivité car la MRC vise presque uniquement l’aspect commun dans la totalité des programmes proposés.
La dimension économique:
La dimension économique contient peu d’aspects positifs. Seulement l’accès aux biens et services de qualité et les changements au niveau de la consommation viable sur les plans environnemental et social pourraient être énumérés comme points satisfaisants les exigences. L’énumération de méthodes d’exploitation incluse dans le plan de développement et de diversification économique et son plan d’action classé par secteurs d’activités sont les démarches les plus spécifiées. La lacune principale est le manque de biens et de capitaux pour les projets collectifs et surtout individuels pour viser une économie viable.
La dimension gouvernante:
Concernant l’aspect de la gouvernance, les différentes démarches et divers projets de la MRC y répondent de façon positive. Ils convainquent surtout au niveau de l’intégration des caractéristiques de la collectivité et de l’implication de la population dans les prises de décisions et mises en exécution des démarches et projets. La seule problématique à ce niveau est un certain manque de transparence de la MRC en ce qui concerne par exemple la présentation budgétaire.
Bilan des cinq dimensions:
En conclusion, l’ensemble des projets envisagés, en état d’exécution ou déjà réalisés visent surtout les dimensions écologique et environnementale. Les dimensions de l’éthique et de la gouvernance sont moyennement à solidement élaborées. Seule la dimension économique semble être délaissée.
III. Appréciation durable du schéma d’aménagement et identification d’une problématique pour chaque dimension du développement durable
Introduction:
L’appréciation de notre schéma d’aménagement se fera sur les cinq dimensions du développement durable ainsi énumérées.
La dimension éthique:
D’abord, sur le plan éthique, nous remarquons que le schéma n’en parle pas beaucoup. Il mentionne juste un souci plus ou moins important concernant le bien-être de sa population par exemple par la gestion de l’urbanisation, du milieu rural et aussi par la stimulation de l’économie afin d’atteindre une plus grande diversité à ce niveau-là. Cependant, il est possible d’identifier une problématique majeure concernant l’individualisme de la société. On remarque qu’il y a des programmes sociaux dans le schéma, mais on ne spécifie pas vraiment une implication concrète des individus composant la société dans ceux-ci.
La dimension écologique:
Ensuite, sur le plan écologique, on remarque que le schéma d’aménagement de notre MRC fait beaucoup sinon même trop sur ce plan. On peut énumérer la gestion des ressources naturelles et des sols ainsi que la valorisation et le maintien de la qualité du milieu et des ressources dans une perspective de développement durable. Cependant, une petite problématique peut être identifiée concernant l’impact des différents programmes sur la biodiversité car on remarque que le schéma néglige cet aspect.
La dimension sociale:
Par la suite, sur le plan social, on pourrait dire que la MRC n’en fait pas beaucoup car son schéma d’aménagement n’en parle pas beaucoup. Le schéma se focalise plus sur les équipements et les différentes infrastructures. Il aborde entre autres les sujets de l’organisation et de la planification du transport terrestre ainsi que celui du maintien de la qualité de vie. Cependant, on identifie une problématique majeure concernant le manque ou la faiblesse des services sanitaires et éducatifs relativement retardataires dans la MRC. Ces aspects sont plutôt négligés même s’ils sont généralement considérés comme des éléments primordiaux au niveau du développement durable.
La dimension économique:
Le schéma néglige largement le plan économique et apporte très peu de détails sur cette dimension. Il énumère plutôt les développements récréotouristique et industriel ainsi que la stimulation du développement économique de façon très générale. On peut identifier comme problématique majeure l’absence du large sujet sur les conditions de travail. Malgré que celles-ci soient très importantes pour un essor économique équitable et viable, elles ne semblent être guère importantes pour la MRC qui ne s’en préoccupe pas du tout à première impression.
La dimension gouvernante:
Enfin, pour la gouvernance, la MRC est plus ou moins efficace selon son schéma d’aménagement. D’un côté, elle favorise la prise de décisions collectives ainsi que la gestion responsable des risques. Cependant, on identifie une problématique majeure concernant le manque de suivis au niveau des différentes démarches pour un développement durable. Le schéma n’en parle pas et même le site de la MRC n’est pas du tout actualisé à ce niveau-là. Le suivi des démarches est pourtant important car il est un outil dynamique et essentiel pour savoir si les différents projets et démarches aboutissent ou si on a besoin d’y apporter des modifications.
Bilan des cinq dimensions:
Pour en conclure, on peut constater selon le schéma d’aménagement de la MRC qu’un bon nombre d’efforts sont faits en vue d’un développement durable. De petites modifications pourraient pourtant être bénéfiques pour ce schéma, surtout concernant les volets social, économique et gouvernant.
IV. Bibliographie
1.) CHAIRE DE RECHERCHE ET D’INTERVENTION EN ÉCO-CONSEIL DE L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À CHICOTIMI, «32 questions pour une réflexion plus large sur le développement durable», Chicoutimi, Publications du Département des Sciences Fondamentales, Université du Québec à Chicoutimi, novembre 2011, lien direct: http://wordpress.uqac.ca/~ecocons/wp-content/uploads/2011/11/32_questions_de_d%C3%A9veloppement_durable.pdf
2.) MRC DE LA VALLÉE-DE-LA-GATINEAU, «Le schéma d’aménagement et de développement: pour maintenir notre qualité de vie», lien direct: http://www.mrcvg.qc.ca/schema
[5][1] CHAIRE DE RECHERCHE ET D’INTERVENTION EN ÉCO-CONSEIL DE L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À CHICOTIMI, «32 questions pour une réflexion plus large sur le développement durable», Chicoutimi, Publications du Département des Sciences Fondamentales, Université du Québec à Chicoutimi, novembre 2011, lien direct: http://wordpress.uqac.ca/~ecocons/wp-content/uploads/2011/11/32_questions_de_d%C3%A9veloppement_durable.pdf (consulté le 12 novembre 2012)
Table des matières
I. Introduction…………………………………………………...………. Page 3
II. Principes choisis de la loi québécoise sur le développement durable pour nos dix problématiques identifiées…...………………………………..Page 3
III. Plans d’action pour nos problématiques….………………….……….Page 4
I. Introduction
Suite au dernier travail, plusieurs problématiques ont été identifiées par rapport au bilan durable sommaire dans la municipalité régionale de comté de la Vallée-de-la-Gatineau et par rapport à l’appréciation durable de son schéma d’aménagement. Pour le bilan durable sommaire, nous avons constaté qu’un accent particulièrement bien a été mis sur les dimensions écologique et environnementale. Les dimensions de l’éthique et de la gouvernance ont quand-même été relativement bien élaborées. Nous avons surtout constaté une faiblesse au niveau de la composante économique. En ce qui concerne l’appréciation durable du schéma d’aménagement de la MRC qu’un bon nombre d’efforts sont faits en vue d’un développement durable. Tandis que les volets écologique et éthique sont bien couverts, de petites modifications pourraient être bénéfiques au niveau des dimensions de l’économie, de la gouvernance et également au niveau social.
Pour ce quatrième et dernier travail, nous allons préalablement déterminer à quels principes de la loi sur le développement durable se rapporte les problématiques identifiées dans notre MRC. Par la suite, nous allons établir un plan d’action pour améliorer et encadrer l’application du développement durable au sein de l’institution et sur son territoire. Chaque plan d’action inclut deux indicateurs accompagnés d’objectifs, de cibles ainsi que d’action ou de gestes qui les définissent.
II. Principes choisis de la loi québécoise sur le développement durable pour nos dix problématiques identifiées
En ce qui concerne la dimension éthique, la problématique du bilan sommaire ainsi que celle du schéma d’aménagement se rejoignent au même principe de la loi québécoise sur le développement durable. Il s’agit du principe cinq, celui de la participation et de l’engagement. Au niveau du bilan sommaire, nous avons constaté un manque de vision économique durable par rapport aux gens les plus démunis. Concernant le schéma d’aménagement, on n’y spécifie pas l’implication concrète des individus dans les programmes sociaux.
Pour la dimension écologique, on a pu noter une négligence de la production durable par rapport à la consommation durable très élaborée dans le bilan sommaire. Cette problématique se rattache au principe quatorze de la production et de la consommation responsable. Concernant le schéma d’aménagement, nous avons constaté que les différents programmes négligent les impacts sur la biodiversité ce qui touche le principe douze de la préservation de la biodiversité.
En ce qui concerne les deux problématiques sociales, il y a un manque d’équilibre entre la liberté individuelle et la responsabilité de l’individu à l’égard de la collectivité qui devient évident dans le bilan sommaire visant davantage l’aspect commun. Ceci rejoint le principe cinq de la participation et de l’engagement. Quant au schéma d’aménagement, non seulement les services éducatifs, mais aussi les services sanitaires semblent encore être retardataires dans la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau en comparaison avec les centres urbains de même taille dans d’autres municipalités régionales de comté. C’est pour cela que nous avons choisi deux principes: le premier qui est celui de la santé et de la qualité de vie et le sixième traitant l’accès au savoir.
Par rapport aux problématiques économiques, on a pu détecter un manque de biens et de capitaux disponibles pour les projets collectifs et individuels dans le bilan sommaire. Cela rejoint deux principes: le quatrième qui a trait à l’efficacité économique et le septième qui parle de subsidiarité. Pour le schéma d’aménagement, notre problématique est le fait que le sujet des conditions de travail est complètement absent. Cela touche le neuvième principe de la prévention.
Enfin, au niveau de la gouvernance, nous avons observé un manque de transparence de la présentation budgétaire de la MRC au sein du bilan sommaire. Cette problématique est traitée par deux principes, à savoir le quatrième portant sur l’efficacité économique et le seizième portant sur l’internalisation des coûts. Par rapport au schéma d’aménagement, la problématique majeure est le manque de suivis au niveau des différentes démarches pour un développement durable. Elle s’attache au neuvième principe et donc celui de la prévention.
III. Plans d’action pour nos problématiques.
Problématique éthique:
Problématique du bilan sommaire de la MRC : L’ensemble de programmes proposés dépanne seulement temporairement les personnes à faible revenu sans aborder une vision durable à moyenne ou longue échelle.
PLAN D’ACTION :
Principe |
Participation et engagement |
Objectif |
Créer plus de richesses mieux repartis à longue échelle |
Indicateur (1) |
Taux de personnes à faible revenu |
Cible |
Diminuer de 20% sur trois ans le taux de personnes à faible revenu |
Actions et gestes |
Promouvoir la création d’emplois à revenus moyens et élevés |
Indicateur (2) |
Taux de personnes bénéficiant d’aide financière |
Cible |
Réduire de 20% sur trois ans le taux de personnes bénéficiant d’aide financière |
Actions et gestes |
Promouvoir la création d’emplois à revenus moyens et élevés |
Problématique du schéma d’aménagement de la MRC : On ne spécifie pas d’implication concrète des individus composant la société dans les programmes sociaux.
PLAN D’ACTION :
Principe |
Participation et engagement |
Objectif |
Encourager l’entrepreneuriat |
Indicateur (1) |
Taux de création de nouvelles PME |
Cible |
Augmenter de 30% sur trois ans les subventions pour les PME |
Actions et gestes |
Promouvoir l’installation de PME dans la MRC |
Indicateur (2) |
Taux d’entrepreneurs en place |
Cible |
Augmenter de 30% sur trois ans les capacités des centres de formation professionnelle |
Actions et gestes |
Faire de la publicité pour les centres de formation professionnelle |
Problématique écologique:
Problématique du bilan sommaire : La production durable est négligée par rapport à la consommation durable très élaborée.
PLAN D’ACTION :
Principe |
Production et consommation responsable |
Objectif |
Créer une production basée sur les matières recyclées |
Indicateur (1) |
Taux d’insertion de produits recyclés dans la production de biens et de services |
Cible |
Remplacer de 50% sur trois ans l’utilisation de papier ordinaire par du papier recyclé |
Actions et gestes |
Exiger ou suggérer l’utilisation de papier recyclé dans tous les services publics et privés de la MRC |
Indicateur (2) |
Taux d’utilisation de l’eau par produit fabriqué dans chaque PME ou grande entreprise |
Cible |
Diminuer l’utilisation de l’eau par produit fabriqué de 20% sur trois ans.
|
Actions et gestes |
Placer des compteurs d’eau dans chaque entreprise et fournir des suivis |
Problématique du schéma d’aménagement : Les différents programmes négligent les impacts sur la biodiversité.
PLAN D’ACTION :
Principe |
Préservation de la biodiversité |
Objectif |
Créer un bureau de suivi sur les impacts de la production industrielle sur la biodiversité de la MRC |
Indicateur (1) |
Taux de pollution de l’air par le CO2 dans la MRC |
Cible |
Réduire de 20% sur trois ans le taux de pollution de l’air par le CO2 |
Actions et gestes |
Encourager par le biais des programmes de sensibilisation l’utilisation de matières émettant moins de CO2 dans l’atmosphère |
Indicateur (2) |
Taux de pollution des sols et des nappes phréatiques par l’agriculture |
Cible |
Réduire de 50% sur trois ans le taux de pollution des sols et des nappes phréatiques par l’azote et le soufre |
Actions et gestes |
Remplacer les fertilisants chimiques par les engrais biologiques à faible impact sur l’environnement |
Problématique sociale:
Problématique du bilan sommaire : Il y a un manque d’équilibre entre la liberté individuelle et la responsabilité de l’individu à l’égard de la collectivité car la MRC vise uniquement l’aspect commun dans la totalité des programmes proposés.
PLAN D’ACTION :
Principe |
Participation et engagement |
Objectif |
Encourager l’implication personnelle de chaque individu en matière de développement durable par des gestes concrets sans attendre de mouvement collectif |
Indicateur (1) |
Taux d’implication bénévole de chaque individu en matière de développement durable |
Cible |
Augmenter l’implication personnelle bénévole en matière de développement durable de 20% en trois ans |
Actions et gestes |
Développer des campagnes de sensibilisation en matière d’implication bénévole et personnelle pour un développement durable |
Indicateur (2) |
Taux d’individus faisant du compostage et participant à la collecte de déchets (comme à Montréal par exemple) |
Cible |
Augmenter le taux d’individus faisant du compostage et participant à la collecte de déchets pour atteindre 100% au bout de trois ans |
Actions et gestes |
La MRC devrait d’abord sensibiliser les gens à la problématique de la bonne gestion de déchets domestiques. Ensuite, elle devrait fournir des contenants spécifiques (trois sortes de poubelles pour les déchets, le carton et papier et pour le plastique ainsi qu’un bac de compostage) servant à la collecte de déchets pour chaque maison. |
Problématique du schéma d’aménagement : Les services éducatifs et sanitaires semblent être retardataires dans la région.
PLAN D’ACTION :
Principe |
Santé et qualité de vie et accès au savoir |
Objectif |
Diminuer le taux de décrochage scolaire aux écoles secondaires et augmenter les services sanitaires |
Indicateur (1) |
Taux de décrochage scolaire |
Cible |
Réduire le taux de décrochage de 40% à 25% en trois ans |
Actions et gestes |
Instaurer des programmes de rattrapage, d’aide aux devoirs et de soutien scolaire à la maison |
Indicateur (2) |
Taux de satisfaction de la population par rapport aux services sanitaires en milieu hospitalier |
Cible |
Augmenter la satisfaction de la population de 50% en trois ans |
Actions et gestes |
Doubler les investissements en matière de services sanitaires (coopérations de recherches, employés spécialisés, instruments de haute gamme etc.) |
Problématique économique:
Problématique du bilan sommaire : Il y a un manque de biens et de capitaux pour les projets collectifs et surtout individuels pour viser une économie viable.
PLAN D’ACTION :
Principe |
Efficacité économique et subsidiarité |
Objectif |
Augmenter les capitaux alloués aux projets collectifs et surtout individuels |
Indicateur (1) |
Montant subventionnel (aux niveaux fédéral et provincial) disponible par entrepreneur dans la MRC
|
Cible |
Augmenter de 15% sur trois ans les subventions fédéral et provincial accordés aux entrepreneurs dans la MRC |
Actions et gestes |
Encourager le mécénat régional
|
Indicateur (2) |
Taux de rénovations des infrastructures publiques |
Cible |
Augmenter l’installation et la rénovation des infrastructures de 40% sur trois ans |
Actions et gestes |
Accorder des exemptions de taxes aux entrepreneurs collectifs et individuels |
Problématique du schéma d’aménagement : Le sujet des conditions de travail est absent.
PLAN D’ACTION :
Principe |
Prévention |
Objectif |
Améliorer les conditions de travail des employés dans les secteurs privé et public |
Indicateur (1) |
Nombre de syndicats dans la MRC |
Cible |
Augmenter le nombre de représentants syndicaux de 50% sur trois ans. |
Actions et gestes |
Imposer la création d’un syndicat dans tous les cercles de travail dans les secteurs public et privé |
Indicateur (2) |
Nombre d’accidents survenus sur les lieux de travail |
Cible |
Réduire de 50% sur trois ans le nombre d’accidents au travail |
Actions et gestes |
Imposer aux employeurs d’augmenter les mesures de sécurité au travail par le biais de la sensibilisation (ainsi qu’une formation obligatoire en premiers soin pour chaque employeur et employé pour réduire les impacts des accidents) |
Problématique au niveau de la gouvernance:
Problématique du bilan sommaire : Il y a un manque de transparence de la MRC en ce qui concerne la présentation budgétaire.
PLAN D’ACTION :
Principe |
Efficacité économique et internalisation des coûts |
Objectif |
Établir un rapport budgétaire concret pour la MRC |
Indicateur (1) |
Absence du rapport budgétaire |
Cible |
Augmenter de 100% sur trois ans la transparence budgétaire |
Actions et gestes |
Faire appel à l’expertise comptable et financière |
Indicateur (2) |
Taux de suivis budgétaires lors de la mise en place d’un programme ou d’un projet |
Cible |
Augmenter le taux de suivis budgétaires de 50% sur trois ans |
Actions et gestes |
Dynamiser le service budgétaire ou trésorier de la MRC en augmentant qualitativement et quantitativement l’effectif du personnel |
Problématique du schéma d’aménagement : Il y a un manque de suivis au niveau des différentes démarches pour un développement durable.
PLAN D’ACTION :
Principe |
Prévention |
Objectif |
Planifier statistiquement la gestion et le suivi durable de chaque projet mis en place |
Indicateur (1) |
Taux de programmes et de projets ayant fait l’objet d’un suivi régulier |
Cible |
Augmenter de 50% sur trois ans le nombre de programmes ayant fait l’objet de suivis |
Actions et gestes |
Monter des cellules formées de gens de domaines d’expertises diversifiés afin d’assurer des évaluations et suivis multidimensionnels des programmes et des projets |
Indicateur (2) |
Taux d’efficacité à moyen et à long terme des programmes et projets ayant fait l’objet d’un suivi |
Cible |
Optimiser le taux d’utilisateurs des infrastructures, programmes et projets mis en place dans la MRC de 50% sur trois ans |
Actions et gestes |
Faire des études de rentabilité et d’utilité préalables des infrastructures, programmes et projets |