by Sebastian Kluth
Par kluseba
Le cœur voyageur
Né dans une douce innocence
Mis au monde dans un univers menaçant
Faisant face aux vices derrière les masques
Désintégrant mon âme en fissures qui craquent
Chacun suit son droit chemin sans pitié
Sans compromis, sans dialogue, sans intégrité
Le monde entier rira avec toi si tu as envie de sourire
Mais tu pleuras seul si tu ne fais que souffrir
La tristesse grise noie nos esprits
La détresse semble être infinie
La justice civique sombre dans l’oubli
Au sein d’un monde mourant sacrifié à la folie
J’ai le cœur qui voyage
M’étouffant sous un nuage
Je suis un nomade cherchant son chemin
Un enfant prodige en quête du destin
Transposition de l’illusion
Sous une lune de mai rouge comme le sang divin
Progressant son cycle fatidique jusqu’à l’aube du matin
La femme fatale tentait de lire le destin dans mes lignes de main
Ce n’était qu’une transposition
« Oh coutumes, vous la laissez enchainé !»
« Oh cultures, vous la laissez transvidé! »
« Oh valeurs, vous la laissez irrité! »
Ce n’était qu’une illusion
Cet astre à la face cachée dérapera-t-il de sa lignée?
Son frère ensoleillé annoncera-t-il une nouvelle journée?
Pourrais-je m’attendre à la passion libératrice d’une autre nuitée?
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