• La princesse de Shipshaw - Quatrième partie: Belgique (Chapitres 6 à 7)

    Le cercle des sept malédictions


    Une conte de fée écrit par Sebastian Kluth


    Sixième partie – Le magicien de Bruges

     

    Les six mois après ces évènements étaient plutôt tranquils pour le jeune prince. Ses parents étaient stupéfaits, car sa maladie avait disparu si vite et le prince recommença à vivre un peu comme tout le monde sans parler à aucune personne de ce qu’il avait découvert dans la cathédrale de Cologne. Il se faisait encore plus d’amis et travailla beaucoup pour l’école, mais étudia aussi des vieux livres parlant de la magie blanche, la bible et l’histoire du Moyen Âge qu’il trouva surtout dans des grandes bibliothèques de Düsseldorf, Cologne ou même Bonn, l’ancienne capitale de la République fédérale d’Allemagne. Quelques mois plus tard on lui enleva ses dents de sagesse et il se sentit terrible pour quelques jours, mais supporta les douleurs finalement.

    C’était juste après avoir guéri de ces opérations, au début de l’an prochain, quand il fit un voyage à Lille en France avec son école. Il voulait y rencontrer des nouveaux amis, mais dans un de ses rêves qu’il avait eu durant sa première nuit chez son correspondant, il avait vu qu’un magicien l’attendait à Bruges en Belgique, où l’école était supposé de passer une journée afin d’y faire quelques visites dans la vieille ville historique. Le magicien inconnu, accompagné par l’apparence rassurante de la clairvoyante qui ne lui avait pas parlé pour cette fois-là, avait dit dans son rêve que le prince devrait trouver quelque chose de magnifique à Lille. La personne voulut lui attendre dans une ancienne église dans la vieille ville de Bruges.

    C’était une belle journée ensoleillée quand le jeune prince se retrouva à Bruges avec ses amis français et allemands. Après une excursion en bateau et la visité d’un musée, les professeurs donnèrent un peu de libre temps aux élèves et c’était à ce moment là que le jeune prince se mit tout seul à chercher l’église inconnue. Il ne savait pas où il pourrait débuter sa recherche et se sentit un epu sous pression, car il ne restait pas beaucoupde temps non plus et en plus, il n’était pas supposé de se proméner tout seul et risqua de se faire punir, s’il avait la malchance de croiser un des professeurs. Le jeune Allemand ne connaissait pas la petite ville avec son labyrinthe des petites ruelles et chemins et espérait que l’hasard et la chance seraient de son côté.

    Après une bonne heure de temps, le jeune Allemand était désepéré et s’était complètement perdu dans la ville inconnue. Il se retrouva dans un passage étroit, un pont qui réunit deux balcons, dont l’un représenta plutôt une terrasse d’un restaurant. Le prince voulut continuer son chemin quand il remarqua soudainement le nom du salon de thé sur une plaque métallique à côté d’une porte solide.

    « Salon de thé: Le Graal – cafés et thés servis en style du Moyen-Âge »

    Cela ne pouvait pas seulement être un hasard avec l’allusion au Graal! Le prince réalisa que cet endroit ne devrait pas être loin de l’église et il frappa contre la porte de bois. Il était surpris quand la porte bougea à cause de la pression qu’il avait développé avec ses mains et il ouvrit la porte au complet. Il vit un long escalier et monta jusqu’en haut où il se retrouva dans le salon de thé vide et fermé. Le prince fixa un passage derrière le comptoir, car quelqu’un avait mit une croix avec une figure de Jésus au-dessus de cet endroit.

    Le jeune adolescent marcha au long du petit couloir et atteignit une chambre où se trouvaient plein de fenêtres. Les rayons de soleil montrèrent la poussière qui vola dans l’air. Un autre escalier se trouva à côté d’une chambre qui ressembla à un garde-manger. Le prince descendit les marches qui grincèrent et il commença à avoir une chair de poule car le craquement détruisit le silence d’une manière accablante et suspicieuse. Quand il arriva en bas, une autre porte, ornée de plusieures sculptures de bois, obstrua son chemin. Il essaya d’ouvrir la porte, mais elle était fermée et trop solide pour l’ouvrir avec plus d’efforts.

    Tout à coup le prince remarqua un reflet au-dessus de sa tête et vit une clé d’or, caché dans une niche noire. Il se mit donc sur la pointe de ses pieds et toucha l’objet qui tomba. Le prince attrapa la clé et réussit d’ouvrir la porte.  La chambre qu’il vit après ressembla à une église minuscule, il se trouvèrent six bancs de bois là-dedans et un autel simple. Mais le prince n’était pas tout seul, car un vieil homme avec une barbe grise fixa le nouveau venu. Il avait posé une main sur l’aube et sourit. Son visage montra une grande sagesse et cordialité quand il se mit à parler.

    « J’étais certain que tu serais capable de trouver le chemin, mon cher. Je suis le magicien et prêtre Jacques Forlaut.  Bienvenu dans ma petite église. » 

    Le prince était curieux et voulut savoir ce qu’il devrait trouver à Lille. En plus, le temps pressa déjà, car il avait un rendez-vous avec le group d’élèves dans quelques minutes.

    Le prêtre se tourna et décida de s’asseoir sur le premier banc où il envoya une prière silencieuse pendat quelques instants. Le jeune Allemand était un peu nerveux et impatient, mais il n’osa pas déranger cet homme gentil. Par contre, il se mi à côté de lui, se calma et retomba soi-même dans un silence méditatif.

    Finalement, c’était le prêtre qui le réveilla de sa trance paisible avec un sourire content et fixa son vis-à-vis avec ses yeux clairs et sages. Quand il parla, il fit cela d’une manière très claire et prononca chaque syllabe doucement et presque poétique.



    Septième partie – La croix d’Ézéchiel



    « Je suis content que tu avais reçu mon message télépathique. Je te rencontres seulement, parce qu’il s’agit d’une chose d’une très haute importance pour le monde entier. Tu n’es pas tout seul pour lutter contre le cercle des sept malédictions, mais tu es la personne choisie et donc le point central dans le jeu des puissances entre le bien et le mal qui se déroule depuis des millénaires. Il te faut donc un certain outil, une arme avec laquelle tu pourrais lutter contre tes ennemies. Il ne s’agit pas d’une arme ordinaire et simple, car tes adversaires sont aussi très spéciaux: Des loups-garous, des vampires, des démons – toutes ces choses que la plupart des gens connaissent juste à cause des films ou livres d’horreurs se trouvent parmi nous autres. Tu vas trouver ton arme dans les catacombes de l’hôtel de ville de Lille. Il y a presque sept cent ans quand le dernier maître de l’ordre du Temple avait fondé un sous-ordre qui avait pour but de cacher cette arme religieuse qui avait été créée à Babylone, il y a presque deux millénaires maintenant. Le sous.ordre avait créé des grandes catacombes et plusieurs mésures de sécurité afin de protéger la croix que tu y trouveras, ainsi que le livre légendaire des sept cachets. Je ne veux pas t’en parler plus que cela, mais cette arme t’aidera énormément et le livre t’aidera à apprendre des sentences saintes, cela fonctionne comme un espèce de manuel. J’ai une ancienne carte avec moi, pour que tu puisse trouver ton chemin dans le labyrinthe sous-terrain qui se trouve aujourd’hui, oublié opar le temps, mais pas par le sous-ordre et nos grands adversaires, en bas de l’hôtel de ville de Lille qui est actuellement en état de rénovation et reconstruction partielle. C’est à cet endroit-là où tu devrais commencer ta recherche, tu vas sûrement découvrir un des nombreux couloirs qui te menéront dans la salle des secrets. Il faut que tu sois bien préparé à réussir certaines épreuves dangereuses à cet endroit. Je n’en sais pas plus, car cela est un secret du sous-orde dont une ou deux personne sur ce monde ont connaissance. Je suis sûr que ton esprit fort et ton courage te soutiendront á réussir cette mission difficile et incertaine. La seule chose que j’ai pour toi est une vieille carte de ce labyrinthe souterrain qui t’aidera peut-être à trouver certains chemins. »

    Le magicien donna une ancienne carte fragile au prince, qu’il avait gardé dans une vieille armoire en avant de l’église. Il se trouvaient plusieurs mots écrits  sur la feuille, un ancien dialecte du français et le prince était surpris quand il remarqua qu’il était capable de lire et traduire le texte, quand il se souvint de ses nouvelles capacités magiques qu’il avait gagné grâce au liquide du Graal. Le texte parla d’un secret précieux et montra en bas le signe d’une croix et plusieurs sentences ou formules en latin pour activer les capacités cachées de l’objet.

    « Cela est le crois d’Ezékiel, qu’il avait construit avant sa mort dans la prison à Babylone. »

    Le prince secoua la tête. Il n’avait pas seulement découvert le Graal et le tombeau de la papesse qui ne devrait pas exister, mais on lui parlait maintenant d’une croix magique qui fut construit il y a plus que deux mille ans. C’était difficile à comprendre et accepter une telle surprise. Le prince réalisa que l’église catholique possédait plusieurs outils puissants pour lutter contre le mal du monde, mais ces choses avaient disparu au fil des années et c’était lui qui retrouva maintenant ces objets, supporté par des magiciens et clairvoyantes pour préparer une bataille finale. Et il ne comprit pas encore pourquoi c’était lui qu’on avait choisit comme personnage principal dans ce jeu. Il n’était pas vraiment un prince connu, ni très religieux, en fait il n’était qu’une personne normale. Ou plutôt pas? Le prince soupira et décida de trouver son propre destin à lui-même avant de risquer sa vie dans une bataille entre le mal et le bien du monde entier. Apprendre à connaître ses forces, habilités et spécialités et bien sûr la cause pourquoi il était l’enfant élu. Élu par qui? Élu pourquoi?

    « Le temps presse, mon jeune prince. Tu as une grande mission à faire, que la force de Dieu soit avec toi. Maintenant retourne pour rejoindre le groupe. »

    Le prince fit comme le magicien l’avait demandé et quitta l’église. Le magicien le regarda d’un air optimiste et confiant, mais quand le jeune Allemand avait quitté les lieux,il soupira et e mit à prier car il savait que cet enfant avait le but de méner la troisième et dernière bataille décisive contre le cercle des sept malédictions. Il s’était montré chaleureux et encouragant enver sle prince, mais le magicien n’était pas aussi calme qu’il prétendait d’être. À l’intérieur de lui, il avait des doutes et des peurs et il chercha de l’aide dans ses prières méditatives.

    C’était deux jours plus tard quand le jeune prince allemand se promenait dans son libre temps dans la centre ville de Lille et entra dans l’hôtel de ville qui se trouva au-dessus des catacombes. Il se promenait tranquillement et avec de la prudence et atteignit un escalier dans une cave vide du grand bâtiment. Les politiciens et fonctionnaires avaient déménagé depuis deux semaines et le dimanche, personne ne travaillait sur les champs de construction et le prince profitait de l’absence d’autres personnes qui pourraient le soupçonner de faire des bêtises.

    Le jeune Allemand courageux, qui avait dit à son correspondant qu’il voulait rencontrer des amis allemands dans un café pendant l’avant-midi, trouvait finalement un vieux couloir qu’il descendit jusqu’en bas où il fit face à une petite barrière.

    Le jeune prince regarda la vieille carte et sourit quand il vit que ces endroits étaient déjà indiqués un peu sur la vieille carte qui était pourtant difficile à lire. Cela l’encouragea encore un petit peu plus et il poursuivit son chemin…

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