• La princesse de Shipshaw - Troisième partie: Allemagne (Chapitres 3 à 5)

     

     

    Le cercle des sept malédictions


     

    Une conte de fée écrit par Sebastian Kluth

     


     

    Troisième partie – La cathédrale

     

     

     

    Trente minutes plus tard, le jeune prince arriva à la gare immense de Cologne en traversant sur un pont gigantesque le fleuve nommé le Rhin qui se promenait à travers tout le pays jusqu’à la mer du Nord aux Pays-Bas. Le train s’arrêta et le jeune allemand débarqua du véhicule et se promenait dans la gare où se trouvaient plein de magasins, bijouteries et librairies, mais pendant la nuit les portes étaient barrées et les vitrines étaient souvent vide. Il était presque seul et ne rencontra que quelques jeunes à moitié endormis ou à moitié ivres.

     

    Il quitta la gare et regarda le ciel, où un bâtiment magnifique, qui fut construit il y a plus de sept cent ans, semblait toucher les nuages gris qui cachèrent une pleine lune. Le prince hésita un moment et monta après les grandes escalades et arriva à la porte de l’entrée qui s’ouvrit devant lui avec un grondement tirée par une force magique et invisible. Le jeune prince courageux entra et fut tout de suite fasciné par la grandeur de la cathédrale quand la porte se ferma avec un bruit sec et déterminé.

     

    La grande salle était vide, mais quelques chandelles allumèrent le noir et donnèrent un peu d’espoir au prince. Il regarda les statues magnifiques, les petits bancs de bois où les religieux faisaient leurs prières, mais à cette heure, la salle était vide et silencieuse. Était cela le silence avant une tempête d’événements dangereux? Les yeux du prince touchèrent les grands carreaux, ornés d’images vifs qui représentaient des anges ou la naissance de Jésus.

     

    Pourquoi était-il venu ici? Est-ce que les forces noires l’attendirent dans une maison de Dieu, où est-ce qu’il avait été envoyé par la clairvoyante afin de faire une découverte? Le jeune allemand se sentait incertain et inquiet et avait envie de retourner chez lui et de quitter cette place étrange.

     

    Tout à coup, il entendit un bruit mélodique et hectique. Le grand orgue commença à jouer une mélodie chaleureuse, mais il ne vit aucune personne qui joua l’instrument gigantesque qui se trouva une étage plus haut dans son dos. Le prince se tourna et remarqua un confessionnal à l’autre coté, près de l’autel et il s’y rapprocha en suivant un instinct soudain qu’il ne se pouvait pas expliquer. Il ouvrit la porte et poussa le rideau rouge à droite pour s’asseoir sur une chaise branlante. Il regarda la petite fenêtre grillagé qui était fermé par une barre de bois. Qui se trouva à l’autre côté? Est-ce que c’était la clairvoyante ou juste un piège méchant? Le prince était épuisé et curieux en même temps.

     

    C’était à ce moment là que quelqu’un enleva la barre et une lumière forte éblouit les yeux du prince qui leva sa main pour couvrir son visage. La lumière disparut, le prince rouvrit ses yeux et fixa le visage doux de la clairvoyante qu’il avait vu dans ses rêves et dans le château en Bavière, dans les forêts des Alpes, au-delà des chemins ordinaires et enneigés. La belle femme d’un âge incertain fixa l’enfant et parla lentement, mais avec un sourire chaleureux et confiant.

     

    « Les esprits mauvaises se sont unis, parce qu’ils ont remarqué que l’enfant choisi était en train de devenir de plus en plus fort. Ils ont presque réussi à te tuer, mais les émotions dans ton cœur, la chaleur, l’amour et l’espoir ont sauvé ta peau. Mais je vois que tu n’es pas encore prêt à partir dans le pays du froid où se cache le plus grand ennemi de notre terre : Luciferius! »

     

    Le prince se sentit désespéré et seul. Pourquoi avait-on choisi un jeune enfant innocent pour lutter pour le monde entier contre le malheur et le terreur? Il demanda cela à la clairvoyante, mais elle ne lui répondit pas et sourit d’une manière sage et certaine.

     

    « Tu vas avoir la réponse à toutes tes questions quand tu auras l’âge.  N’oublie jamais que je suis ton ange gardien qui va te sauver et faire attention, mais un jour tu devrais lutter sans moi. L’ennemi n’abandonne jamais et ils vont t’attaquer encore quelques fois, sois toujours attentif. Les choses ne sont jamais ce qu’elles semblent d’être. »

     

    Après cette phrase, la clairvoyante lui demanda de quitter le confessionnal et elle lui mena jusqu’à l’autel. L’ange gardien de l’enfant choisi toucha l’objet saint et activa un mécanisme qui déplaça l’autel vers la droite avec un grondement lourd et craquant. En-dessous se trouva un trou dans

     

    lequel se trouva une calice orné de plusieurs diamants et remplie avec un liquide mauve. La clairvoyante prit la calice précieuse et la donna au prince qui sentait que cet objet devrait contenir quelque chose de très important pour lui.

     

    Il regarda le visage doux de la clairvoyante qui était entièrement habillée en blanc et qui se pencha maintenant vers lui et le jeune prince allemand sentit qu’il pourrait faire confiance à cette clairvoyante et sa nervosité disparut également quand il prit la belle calice entre ses mains.

     

     

     


     

    Quatrième partie – Le Graal

     

     

     

    « Le liquide va te soigner et l’esprit mauvais et donc la maladie vont quitter ton corps. Cette calice est le Graal que Jésus avait utilisé pendant sa dernière Cène et cet objet est très précieux et juste visible pour les magiciens blancs et des personnes qui vont jouer un rôle important en ce qui concerne le destin du monde. La dernière personne qui était capable de voir le Graal s’appelait Nostradamus. »

     

    Le jeune prince regarda la voyante, bouche bée. Il ne pouvait pas croire ce qu’elle était en train de lui dire.  Le prince avait eu sa confirmation à l’église protestante, il y a quelques mois, mais il n’avait jamais cru que la bible disait toujours vérité et il n’avait jamais vraiment cru qu’un Dieu existait vraiment, car il existait trop de mal sur la terre. Maintenant, ses pensées et le monde entier commencèrent à changer pour lui et il regarda les choses d’une autre façon qu’avant. Et il connaissait aussi Nostradamus, un clairvoyant fameux qui avait prévu plein de choses, même si tout le monde croyait toujours qu’il était fou ou même possédé. Quand le prince réalisa qu’il était, en voyant le Graal dans ses mains, au même niveau que ce personnage légendaire, il commença à avoir très peur. Il n’y a avait personne qui serait capable de lui faire confiance et de lui croire s’il parlait de ces évènements-là. Tout le monde croirait qu’il serait fou, même ses parents.

     

    « Je sais ce que tu penses, mon cher. Ne parle à personne de ce que tu as vécu ce soir. Un jour, tu vas rencontrer une fille magnifique, la princesse des glaces qui va te faire confiance et qui va te guider vers la derniére bataille, mais le moment est encore assez loin. Quand tu bois ce liquide, tu vas aussi obtenir certaines capacités magiques, mais c’est à toi-même de les découvrir. »

     

    Le prince ne posa plus de questions et commença à se piquer fortement dans son bras pour vérifier si cela n’était pas juste un rêve niaiseux. Mais il réalisa qu’il vivait dans la réalité et décida donc de boire la potion magique qui se trouva dans le Graal. Le liquide faisait un peu mal dans sa gorge comme de l’alcool, mais produisit une chaleur agréable dans son ventre. Il déposa le Graal quand il avait tout bu et entendit soudainement un bruit inattendu. Un grondement, une détonation, quelque chose qui tambourina contre la porte d’entrée de la cathédrale.

     

    « Ce sont les ennemis, les acolytes du cercle des sept malédictions. Je vais lutter contre eux, mais toi, tu dois t’enfuir par les catacombes de la cathédrale. »

     

    Le prince voulut protester, mais savait qu’il était encore trop faible pour lutter contre ces créatures en se souvenant des loups-garous et de l’esprit qui avait maintenant quitté son corps. Ses poumons ne faisaient plus mal et il respira l’air comme de l’eau, un sentiment fortement agréable et il ne voulut pas encore une fois risquer sa santé et sa vie tout de suite. Mais où se trouva par contre l’entrée aux catacombes?

     

    Pendant que la porte d’entrée s’ouvrit avec un bruit infernal, la clairvoyante lut encore ses pensées etlui adressa la parole pour une dernière fois.

     

    « La seule façon de laquelle tu pourrais trouver l’entrée est ton esprit et ton cœur. Concentre-toi et tu vas trouver l’entrée invisible. »

     

    Le prince était nerveux et ne savait pas quoi faire, mais il essaya de se concentrer. Il fixa les murs autour de lui. Les murs tenaient des lustres antiques et il visa le croix et la bible qui se trouvèrent proche de chez lui. Après il regarda le trou dans lequel on avait caché le Graal. Il vit un signe rond avec des flèches bizarres – une boussole. Mais dans quelle direction devrait-il se rendre?

     

    Il se souvint des choses dont lui et la voyante avaient parlé tantôt et il comprit : Son destin était au nord, donc il se rendit dans la direction qui indiqua la flèche et se trouva devant un lustre qui ressemblait au Graal. Il tira le lustre et le mur à coté de lui commença à bouger et un couloir secret s’ouvrit magiquement en avant de lui. Le prince s’approche de ce couloir noir et plein de poussière et y vit un vieux escalier parsemé avec des fils d’araignée.

     

     

     

    L’adolescent se tourna encore une dernière fois vers la clairvoyante, qui s’était mis au centre de la cathédrale. Elle avait l’air tranquille et méditative et cette absence de nervosité rendit l’enfant

     

    choisi un peu plus confiant qu’elle serait capable de combattre les ennemis qui frappèrent encore contre le grand portale de la cathédrale qu’elle avait sûrement magiquement barré. Par contre, la vieille porte ne serait peut-être pas non plus capable de résister trop longtemps contre les forces militantes du cercle des sept malédictions.

     

    Le jeune prince se tourna et fixa l’escalier. Il se demanda vers où ce chemin pourrait méner. Il sécoua la tête, car il avait encore trop de la misère pour réaliser tout ce qu’il venait de se passer durant cette nuit incroyable. Il envoya une prière aux cieux, car il savait qu’il n’était peut-être pas encore en sécurité et son cœur battit contre ses côtes. L’adolescent s’enleva la sueur de son front, respira profondement et descenda prudemment l’escalier sombre.

     

     

     


     

    Cinquième partie – Le secret des catacombes

     

     

     

    Il descendit l’escalier et jeta encore un dernier coup d’œil sur la scène derrière lui. La clairvoyante avait maintenant prit une épée dans sa main gauche, malgré qu’elle resta encore immobile et ne ressembla pas du tout à une guerrière violente qui pourrait se combattre contre des grands monstres. Dans son autre main elle tint le Graal. Elle se tourna vers le jeune prince et jeta le Graal envers lui. Les yeux verts et ses cheveux blondes flottèrent dans l’air quand elle dit :

     

    «  Cache bien ce Graal dans les catacombes. Quitte maintenant cet endroit, l’entrée secrète va se fermer bientôt. » 

     

    Le prince fit comme elle l’avait dit et ne regarda pas en arrière quand il attrapa le Graal et descendit l’escalier. L’entrée se ferma par un mécanisme magique, mais le prince se trouva déjà dans un long couloir sombre qui ne descendit plus, mais resta sur un niveau plutôt plât et étroit. Il atteignit une bifurcation du chemin et prit le couloir gauche par un instinct soudain et inexplicable. Le prince se sentit comme s’il se trouva dans une trance mystérieuse et imagina que c’était peut-être encore l’influence de la clairvoyante.

     

    Il arriva bientôt dans une salle gigantesques et remarqua tout de suite que cette salle avait quelque chose de spécial. Elle était aménagée en constellation d’une étoile, plusieurs couloirs menèrent de chaque coté dans cette salle. Au milieu, se trouva une tombe sur un podium et en arrière une colonne qui montrait des images d’une femme gracieuse et noble.

     

    Le jeune prince s’approcha du tombeau et remarqua une inscription tailla au ciseau. Il eut des difficultés à lire les lettres et signes, mais réussit finalement:

     

    « Johanna Anglica * Ingelheim 822 Anno Domini + Roma 857 Anno Domini »

     

    Le jeune prince eut soudainement la chair de poule. Il avait déjà entendu ce nom dans un de ses cours d’histoire. Cela était le tombeau de la papesse Jeanne, une légende, une invention, la première et seule dirigeante de l’église catholique. Les scientifiques et l’église avaient toujours nié son existence, était ce tombeau donc une preuve qu’on s’était trompé? Et pourquoi le squelette de la femme légendaire se trouva-t-il dans les catacombes à Cologne? La cathédrale fut construit au treizième siècle et donc presque quatre cent ans après sa mort. Le prince ne comprit plus rien, mais il voulut ouvrir le tombeau pour dévoiler le secret. Il avait perdu son gêne et sa peur et même la présence de ses ennemis dans la salle d’entrée et était captivé dans une toute nouvelle aventure et découverte.

     

    Il se pencha un peu et vit une autre inscription en bas du tombeau, cachée par la boue des siècles. Le jeune prince reconnut la langue étrange, c’était un ancien dialecte du latin que presque personne ne connaissait plus. Il prononça les lettres, puis les mots, puis les sentences et se demanda pourquoi il était capable de lire ces mots-là. Est-ce que cela était déjà une des consciences magiques lesquelles il avait gagné en buvant le liquide du Graal?

     

    Il n’avait plus le temps de se questionner, car la dalle sur le tombeau bougea et tomba sur terre dès qu’il avait prononcé la derniére syllabe de cette inscription. Dans le tombeau ses trouvèrent les os d’une personne qui était morte depuis très longtemps. Le jeune prince n’était pas un archéologue, donc il n’était pas capable de dire, si les os appartinrent à une femme ou un homme. Il décida de mettre le Graal, qu’il tint encore dans ses mains, dans le tombeau et envoya une prière au ciel en espérant qu’il avait trouvé un bon endroit pour cacher la calice magique. Il prit encore une fois tout ses efforts et referma le tombeau avec l’ancienne dalle quand il vit soudainement une lumière dans un des couloirs.

     

    Le jeune Allemand se dirigea donc vers cette direction et se trouva bientôt à coté d’un petit lac souterrain qu’il traversa par un pont noble, orné avec des sculptures de bois qui montrèrent encore des motifs religieux. Après, le prince suivit la lumière qui se trouva maintenant dans un autre couloir et arriva en avant d’une porte vieille, mais très solide. Il réfléchit longtemps pour trouver l’unique solution de l’ouvrir. Il se concentra fort et donna l’ordre à la porte de s’ouvrir en espérant que ses nouvelles capacités magiquent pourraient lui aider encore une derniére fois. Finalement, presque totalement épuisé, il réussit d’ouvrir cette porte magiquement après une bonne demi-heure de temps. Derrière la porte, l’ambiance changea, il suivit des couloirs qui ressemblèrent à un labyrinthe et sut qu’il se trouva au dessous de la gare qui se trouva juste à côté de ce bâtiment légendaire. Le jeune prince allemand poursuivit sion chemin et ne pensa à plus rien. Il était épuisé, mêlé et très fatigué, mais son instinct le ména encore tout droit pendant une dizaine de minutes. Le couloir monta un peu et le jeune Allemand découvrit bientôt un mur brisé et délabré, en arrière duquel se trouva un petit fleuve puant qui signifia qu’il se retriuva dans une branche du grand systéme de canalisation dans la grande ville de Cologne.

     

    Le jeune prince poursuivit son chemin et essaya d’ignorer les odeurs désagréables et était très content de trouver une petite échelle métallique après quelques instants seulement et y grimpa. Quelque part dans la gare, il enleva une bouche d’égout et sortit des enfers secrètes de Cologne. Heureusement, personne ne se trouva dans le petit couloir où il se trouva et le jeune Allemand se dépêcha de quitter les lieux et chercha un des derniers trains nocturnes qui pourraient l’apporter proche de sa maison.

     

    En attendant le train tout seul, il pensa encore à la clairvoyante. La cathédrale de Cologne était très proche de la agre, mais il n’eut plus le courage et la force d’y retourner pour voir, si la bataille avait été gagnée par son ange gardien. Il oublia ses alentours et risqua presque de s’endormir.

     

    C’était pour cette raison-là qu’il ne remarqua plus les deux personnes qui montèrent deux escaliers différents sans s’en rendre compte de l’autre pour atteidre son niveau et attendre le train avec lui en cachette. L’enfant choisi était observé par deux personnes très différentes: La clairvoyante mystérieuse qui avait gagnée la bataille et le surveilla pour une bonne raison et une assistante de Luciferius qui s’appelait Lupina, la reine des loup-garous, qui avait perdu la plupart de ses assistants dans la bataille qui s’était passée dans la cathédrale quand la clairvoyante s’était défendue avec son épée et le Graal..

     

    La reine des loups garous n’avait pas directement assistée à la bagare, car elle avait été certaine de gagner la bataille contre une seule clairvoyante qu’elle avait beaucoup trop sousestimée. Le train du jeune Allemand arriva et Lupina ne risquait pas d’attaquer l’enfant choisi, car elle savait que la clairvoyante était encore présente dans la gare. Quand le train partit, la reie des loups garous sourit d’une manière diabolique et gronda aggressivement. Elle était décidée de se venger le plus tôt que possible et de retrouver ce jeune adversaire n’importe où et de n’importe quelle façon cruelle ou sournoise.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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