• 11. Bilan des compétences de mon deuxième stage au baccalauréat en enseignement secondaire (09/12/10)

     

    Voici mon bilan des compétences développées dans lequel je vais aborder chacune des neuf compétences liées à mon deuxième stage en enseignement secondaire. Je vais tenter de parler d’une manière auto-évaluative de mes performances face à chaque compétence en parlant de certains aspects généraux ainsi que de plusieurs exemples personnels et marquant qui m’ont marqué lors de ces quatre dernières semaines. À la fin, après avoir abordé brièvement la douzième compétence, je vais essayer de faire un petit résumé et d’écrire une conclusion ainsi qu’une sorte d’anticipation pour mon troisième stage.

     

    Compétence 1: Les fondements : Agir en tant que professionnel héritier, critique et interprète d’objets de savoirs ou de culture dans l’exercice de ses fonctions.

               

                Je trouve que cette première compétence était une de mes forces majeures lors de ce deuxième stage. Vu que je suis d’origine allemande et vu que je vis, étudie et enseigne au Québec, il était facile pour moi de m’intéresser pour des situations qui sont de nature à me permettre de comprendre diverses facettes du monde. Je pense même qu’un tel cours de monde contemporain s’apprête idéalement à une personne comme moi qui a déjà vécu, appris et voyagé beaucoup. J’ai vraiment essayé de trouver des approches et points de vues différenciés dans le cadre des cours que j’ai donné à un total d’environ 180 élèves en cinquième secondaire en classes régulières ainsi qu’au programme d’études internationales. Lorsque je parlais du volet de l’environnement dans le cadre du cours du monde contemporain, j’ai toujours cherché des arguments en faveur et en désaccord par rapport à certaines idées, faits ou attitudes comme l’environnementalisme. Pour ce faire, j’ai fait des recherches à l’aide des ouvrages de référence qui m’ont été fournis par mon enseignant associé, mais j’ai également fait mes propres recherches en consultant des sources de médias divers tels que des articles de journal, des essais professionnels et scientifiques, des films ou courts-métrages en lien avec la matière, des reportages et même des chansons en essayant de diversifier mes cours le plus possible. En employant ces approches diverses et en utilisant souvent des stratégies constructivistes ou socioconstructivistes dans mes cours, j’ai pu saisir et analyser les dynamiques, attitudes et comportements au sein de mes groupes-classes en ajustant mon enseignement à ces éléments-là. Je voulais que mon enseignement ne soit pas biaisé par mes attitudes et opinions personnelles et j’ai ainsi présenté une multitude d’approches et d’opinions différentes auxquelles j’ai confronté les élèves pour que ceux-ci saisissent les enjeux du monde contemporain en formant et créant peu à peu des jugements personnels. Ces deux objectifs sont en en lien étroit avec le programme de formation de l’école québécoise auquel je me suis orienté. Mes cours universitaires, mes échanges avec  mon enseignant associé et mes expériences personnelles m’ont aidé à structurer mes cours et à les mettre en application d’une manière pertinente. Ce qui était important pour moi était pourtant de transmettre des faits, des bases d’apprentissage aux élèves avant de franchir le terrain des débats et de donner une structure logique et progressive à mon enseignement.

     

    Compétence 2 : Les fondements : Communiquer clairement et correctement dans la langue d’enseignement, à l’oral et à l’écrit, dans les divers contextes liés à la profession enseignante.

     

                Je pense que la deuxième compétence était une autre de mes grandes forces lors de ce deuxième stage. Même si ma langue maternelle est l’allemand, j’ai éprouvé dans de nombreux testes universitaires que j’ai une langue française très riche, très diversifiée et une expression très claire, structurée et logique en même temps. Plusieurs de mes élèves m’ont donné des commentaires très positifs en ce qui concerne le niveau de la langue d’enseignement. J’ai même fait la rencontre d’une enseignante d’origine espagnole qui enseignait à la Polyvalente Kénogami et qui vivait au Québec depuis environ quarante ans et qui me félicitait en me disant que mon français était déjà plus élaboré que le sien. Vu que j’ai souvent utilisé le moyen des exposés oraux pour introduire des nouveaux sujets, j’ai eu la chance de parler beaucoup devant et aussi avec mes élèves. Je me suis toujours assuré que tout le monde comprenne mes exigences, mes consignes et mes explications avant de poursuivre et j’ai remarqué qu’il n’y avait aucune barrière et aucun malentendu entre mes élèves et moi au niveau de la langue d’enseignement. Il fallait juste que je m’ajuste à l’hétérogénéité dans les classes, c’est-à-dire que j’avais des classes où certains élèves avaient des connaissances énormes d’un niveau cégépien ou plus tandis que d’autres élèves dans le même groupe ne connaissaient ou comprenaient même pas les bases essentielles vues durant les dernières années scolaires. Avant de préparer mes diaporamas, des feuilles avec des consignes, des examens et plus, j’ai toujours lu et relu mes textes afin de m’assurer qu’il n’y a pas de fautes. Lorsque j’ai corrigé les travaux des élèves, j’ai même excédé mes tâches en lien avec la matière en corrigeant toujours toutes les fautes dans les travaux de mes élèves. Je voulais créer un lien avec les compétences transversales en agissant quasiment en tant qu’enseignant de français en même temps qu’en tant qu’enseignant en univers social. Je trouvais qu’il était important de montrer aux élèves leurs erreurs et d’aider les élèves au niveau de leurs compositions et expressions vu que les exigences dans la vie professionnelle ou durant les études postsecondaires par rapport à la langue écrite et orale sont souvent plus sévères. Lorsque mes élèves ne comprenaient pas certaines consignes dans le cahier d’activité ou certaines de mes expressions, j’ai toujours réussi à vulgariser les tâches et explications d’une manière plus simple, directe et compréhensible. Souvent, j’ai répété et résumé les opinions exprimées par mes élèves lors des débats et discussions ouverts pour m’assurer que l’entité du groupe-classe comprenne les propos donnés. De temps en temps, je suis même intervenu lorsqu’un élève éprouvait des difficultés à s’exprimer ou lorsqu’il ne trouvait pas les bons mots pour transmettre ses connaissances ou opinions.

     

    Compétence 4 : Acte d’enseigner : Piloter des situations d’enseignement/apprentissage pour les contenus à faire apprendre, et ce, en fonction des élèves concernés et du développement des compétences visées dans le programme de formation.

     

                Par rapport à la quatrième compétence, je pense que je me suis également très bien débrouillé. J’ai eu recours à des situations pédagogiques variées et authentiques. Avec mes classes, j’ai fait des cours magistraux, j’ai fait réaliser des travaux individuels et des travaux en équipe écrits et oraux, j’ai animé et alimenté des débats individuels et communs et bien plus en utilisant des fois des approches constructivistes, socioconstructivistes, cognitives et même behavioristes pour chercher à intéresser et motiver le plus grand nombre d’élèves possible. Lors des travaux en équipe, après avoir clairement et souvent à plusieurs reprises et de manières diverses expliqué mes attentes et consignes, j’ai souvent motivé les élèves à s’impliquer et à participer par des moyens différents. Avec des élèves moins motivés qui étaient fatigués ou simplement paresseux, j’ai cherché le contact direct en les encourageant à fournir un minimum d’efforts et dans tous les cas, cette approche personnelle a très bien fonctionné. Le fait que je donnais beaucoup d’exemples pratiques de la vie courante en lien avec le contenu de mon cours a aussi motivé les élèves qui aimaient généralement moins ce cours à poser des questions, à s’impliquer et à s’identifier avec la situation d’apprentissage et d’évaluation. Lorsqu’il y avait un élève qui avait manqué un cours et qui fallait être intégré dans un groupe ou lorsqu’il y avait un élève d’une ethnie ou culture différente ou un élève qui éprouvait des difficultés d’apprentissage, je me suis chargé à chercher la discussion avec l’élève tout seul et avec le groupe entier afin d’intégrer tout le monde dans mes tâches données. Vu que j’avais participé moi-même à un programme d’échanges lors de mon premier passage au Québec, j’avais surtout une facilité à me mettre dans la peau de plusieurs étudiants étrangers dans mes cours. Vu que je parle plusieurs langues, j’ai souvent pu expliquer certaines tâches trop complexes d’une manière différente à ces élèves et j’ai toujours réussi à clarifier les tâches et consignes pour ces élèves également. Il est même arrivé que d’autres enseignants sont venus me voir pour me demander à les soutenir à intégrer les étudiants étrangers dans des activités sociales et parascolaires. Le fait que j’ai donné des cours de langue allemande à chaque jeudi midi et de langue russe à chaque vendredi midi qui étaient bien fréquentés par jusqu’à vingt élèves m’a permis à agir en tant qu’ambassadeur entre les différentes cultures et langues. Je me souviens aussi d’un enseignant en mathématiques qui est venu me voir pour traduire un commentaire pour une de ses élèves allemandes pour la remise d’un examen. Dans le cadre de mes cours réguliers, j’étais toujours ouvert à répondre à des questions concrètes, à alimenter des débats efficaces ou à donner une idée ou piste de départ, un déclencheur, aux élèves afin d’amorcer leurs travaux en les motivant dès le début. J’ai cherché à placer les élèves au centre de leurs apprentissages, à les rendre autonomes. Au lieu de donner des réponses par rapport à une question spécifique, j’ai souvent essayé de reformuler la question en premier, à donner juste une petite piste ou à inviter les élèves à demander à leurs pairs ou à consulter leurs ouvrages de référence tout en restant disponible en tant que guide, consulteur et aussi animateur des apprentissages. J’ai réussi à faire la différence entre des questions qui demandaient seulement un simple effort de plus de la part de l’élève pour être résolues et des questions essentielles de compréhension que j’ai tenté à résoudre tout de suite.

     

    Compétence 6 : Acte d’enseigner : Planifier, organiser et superviser le mode de fonctionnement du groupe-classe en vue de favoriser l’apprentissage et la socialisation des élèves.

     

                Par rapport à la sixième compétence, je peux confirmer que j’avais préparé tous mes cours à long terme d’une manière très structurée et précise. J’ai pris le temps de consulter les ouvrages de référence diverses, mon enseignant associé, le programme de formation de l’école québécoise et encore plus pour me donner un cadre de base. J’ai préparé des feuilles sur lesquelles étaient inscrites des tâches précises, des matériaux nécessaires afin de réaliser les travaux exigés et les outils de travail nécessaires, par exemple au niveau technologique. En lien avec les outils technologiques, je me suis occupé à mettre en place des écrans et rétroprojecteurs ainsi qu’un système de son pour présenter des extraits de film à mes élèves. Ce professionnalisme et cette structure prévoyante m’ont permis à me sentir à l’aise devant la classe en tout temps. En ce qui concerne directement les situations d’apprentissage et d’évaluation, j’ai toujours exprimé en premier mes buts et mes exigences aux élèves pour créer une base claire et communément accepté par tout le monde. Lorsque des élèves éprouvaient des difficultés à maîtriser certaines tâches, j’ai réussi à établir des consensus justes et équitables pour tout le monde. Lorsqu’une personne n’avait par exemple pas réussi à terminer un devoir que j’allais évaluer pour une raison acceptable, j’ai accordé plus de temps à cette personne-là pour finaliser sa tâche. Ou lorsque je voyais qu’un groupe-classe était moins concentré que d’habitude ou que beaucoup d’élèves étaient absents, j’ai ajusté mes cours à ces facteurs-là en faisant par exemple des parties magistrales plus courtes ou en limitant les tâches prévues à un minimum essentiel et pertinent. Ou lorsque je remarquais que certains élèves écrivaient des réponses tellement détaillés et quand-même pertinentes durant un examen qu’ils n’étaient pas capables de finir l’examen avant la fin du cours, j’ai donné un surplus de temps à ces élèves durant la pause ou au début du prochain cours pour ne pas pénaliser ceux et celles qui étaient les élèves les plus impliqués et créatifs. Pourtant, j’ai parlé de ces lacunes avec les élèves en les invitant à se concentrer sur l’essentiel pour la prochaine fois. Lorsque j’avais l’impression que des élèves ne travaillaient pas ou dérangeaient lors d’un examen ou aussi un travail en équipe, je suis intervenu en séparant les élèves dérangeants et en les encadrant et motivant spécifiquement. Déjà lors de mes premiers cours, j’ai facilement pu détecter les différents « pôles » de la classe en sachant identifier les élèves qui avaient besoin de plus d’encadrement, de motivation ou de présence professionnelle. Je pense que j’ai fait preuve d’une grande flexibilité en ce qui concerne les différents dynamismes en classe.

     

    Compétence 7 : Contexte social et scolaire : Adapter ses interventions aux besoins et aux caractéristiques des élèves présentant des difficultés d’apprentissage, d’adaptation ou un handicap.

     

                Comme je l’ai déjà décrit globalement et entre les lignes lors de mon auto-évaluation en lien avec les compétences précédentes, je pense que j’ai réussi à exceller au niveau de la septième compétence. Lors de ma toute première rencontre avec mon enseignant associé, je me suis déjà renseigné sur les caractéristiques particulières de mes futurs élèves. Lors de la première journée officielle de mon stage, j’ai aidé mon enseignant associé à rentrer les notes d’évaluation dans le système informatique de l’école pour la remise des bulletins de la fin d’étape. Ceci m’a permis d’avoir une idée des forces et faiblesses de chacun de mes six groupes avec lesquels j’ai travaillé. La rencontre avec certains parents lors de la remise des bulletins quelques jours plus tard était également avantageuse. J’avais ainsi réussi à me faire une idée d’une bonne partie de mes élèves ainsi que de leurs contextes sociaux et globaux en lien avec leurs performances scolaires en général. En classe, j’ai proposé des activités adaptées à certains besoins en accordant par exemple plus de temps aux élèves étrangers et en les aidant aussi à traduire ou réexpliquer certaines tâches. J’ai permis à ces élèves d’utiliser des outils supplémentaires tels que des dictionnaires pour faire leurs examens. J’ai également essayé, lors des travaux en équipe, de sensibiliser les élèves concernés à bien intégrer les élèves étrangers au sein de l’équipe et d’être spécialement patients et respectueux envers eux. Je me suis également impliqué à ce niveau à l’extérieur de mes cours. Par exemple, lorsque j’appelais les parents d’une fille qui avait été absente dans un de mes cours, ceux-ci m’expliquaient que leur fille vivait une peine d’amour particulièrement compliquée et délicate. J’ai tout de suite proposé d’accompagner la fille concernée à la psychologue de l’école ou de parler en tant que personne de confiance professionnelle à la fille. Finalement, j’ai initié mon enseignant associé qui connaissait mieux la fille d’aller la voir et nous sommes ainsi intervenus auprès d’elle d’une manière assez directe et professionnelle. C’était peut-être un de meilleurs exemples de notre collaboration qui montre un peu que mon enseignant associé et moi étions souvent sur la même longueur d’onde. Un autre exemple était lorsque j’avais remarqué qu’une fille d’origine asiatique avait les larmes aux yeux à la fin d’un de mes cours. Je lui ai posé des questions, mais elle a essayé de m’éviter et de me mentir au début, mais j’ai doucement insisté et j’ai pu savoir que quelques élèves avaient tenu des propos avec des allusions racistes en sa présence indirecte, probablement lors d’une récréation avant mon cours. J’ai donc tenté de consoler la fille en question qui ne voulait ou ne pouvait pas me donner des noms concrets et je me suis adressé à mon enseignant associé pour parler de la problématique. Voici donc juste quelques exemples concrets qui démontrent mon ouverture d’esprit face à cette compétence.

     

    Compétence 9 : Contexte social et scolaire : Coopérer avec l’équipe-école, les parents, les différents partenaires sociaux et les élèves en vue de l’atteinte des objectifs éducatifs de l’école.

     

    Durant mon stage, j’ai surtout travaillé en étroite collaboration avec mon enseignant associé pour planifier et réaliser mes cours. J’ai discuté avec lui des stratégies et approches d’enseignement diverses, des particularités des six différents groupes-classes, des modes d’évaluation appropriés, des tâches hors cours tels que la correction des travaux ou les appels à la maison des élèves ayant manqué un cours. Lors de chaque nouveau cours enseigné par moi et aussi lors de certains événements spéciaux, mon enseignant associé et moi, nous nous sommes échangés sur plusieurs points comme la participation et le comportement de certains élèves ainsi que sur l’appréciation et le fonctionnement global du cours. Sinon, j’ai interagi avec les parents de mes élèves lors des appels à la maison ou lors de la remise des bulletins. En ce qui concerne le contact direct avec mes élèves, j’ai favorisé les valeurs de respect mutuel, d’écoute et de tolérance. Le climat dans mes cours était toujours harmonieux et favorable à l’apprentissage selon moi. J’ai également tenté de mieux connaître mes élèves à l’extérieur des cours. Une fois, un de mes élèves m’a parlé de son projet personnel pour le programme d’études internationales qui visait à organiser un concert à l’école. J’ai donc décidé de soutenir cette noble cause et j’ai acheté un billet pour assister à ce concert à l’intérieur de l’école un vendredi soir. À part de moi, il y avait encore quelques autres enseignants présents sur place, mais j’étais surpris de voir qu’il s’agissait d’un nombre assez limitée. Durant cette soirée, j’ai pu m’échanger avec un autre enseignant en particulier et également avec quelques élèves. Je pense que ma décision d’assister à cette soirée m’a permis de m’approcher encore plus de l’école en général et de mes élèves en particulier. Certains élèves ont par la suite même éprouvé plus de respect et même plus d’intérêt envers moi et surtout envers la matière que j’enseignais. Je trouve donc que j’ai également touché cette compétence assez large et généralement difficile à analyser en seulement quatre semaines de stage d’une manière très claire et pertinente.

     

    Compétence 10 : Contexte social et scolaire : Travailler de concert avec les membres de l’équipe pédagogique à la réalisation des tâches permettant le développement et l’évaluation des compétences visées dans le programme de formation, et ce, en fonction des élèves concernés.

     

                En dehors du cadre de la relation enseignant-stagiaire dont j’ai déjà parlé d’une manière assez détaillée, j’ai participé à une réunion du personnel enseignant qui résumait un peu les activités, nouveautés et spécialités de la vie scolaire du mois de novembre et j’ai essayé de connaître encore plus en détail mon entourage. De temps en temps, j’ai aussi collaboré avec certains enseignants. J’ai par exemple aidé une enseignante éprouvant des difficultés à faire fonctionner un diaporama pour son cours. À la demande d’un enseignant, j’ai traduit un commentaire destiné à une étudiante étrangère qui a la même langue maternelle que moi et j’ai cherché la discussion avec celle-ci par rapport à une situation de conflit entre l’élève et l’autre enseignant et j’ai donc agi en tant que médiateur. Une autre fois, une enseignante m’a demandé de parler avec un élève étranger qui avait l’air plutôt timide et isolé pour l’intégrer plus dans la vie scolaire et j’ai réussi à faire participer cet élève dans mon cours de russe donné sur l’heure du midi. D’un point de vue plus général, je me suis régulièrement fixé des objectifs en fonction des exigences des activités dans le cadre du cours de monde contemporain. Vu que mon enseignant associé est le seul à donner ce cours à la polyvalente Kénogami, je me suis généralement seulement concerté avec lui et il n’était pas nécessaire dans le cadre de mon stage et de cette situation particulière de chercher à élaborer des projets communs avec d’autres enseignants. Mais si cela n’avait pas été le cas, j’aurais également cherché le contact avec les autres enseignants. Je pense donc que je me suis – dans le cadre de mon stage de seulement quatre semaines – intégré de la meilleure façon possible dans l’équipe pédagogique de l’école.

     

     

    Compétence 11 : Identité professionnelle : S’engager dans une démarche individuelle et collective de développement.

     

                Je pense qu’au niveau de cette onzième compétence, ce sont surtout les concertations et échanges avec mon enseignant associé, les séminaires et échanges avec les autres stagiaires ainsi qu’avec ma conseillère de stage et enfin les réflexions écrites dans le cadre des rapports réflexifs et de ce bilan présent qui m’ont permis d’analyser en détail mes compétences et qui m’ont aidé à chercher de nouvelles approches ou idées en lien avec les situations d’apprentissage que j’ai planifié et réalisé durant les quatre dernières semaines. D’un point de vue plus théorique, je me suis également orienté au programme de formation de l’école québécoise et aux exigences ministérielles en parlant de celles-ci également avec mon enseignant associé. Au-delà de cela, j’ai aussi parlé de certains élèves et certaines expériences professionnelles avec d’autres enseignants présents à la polyvalente Kénogami. J’ai fait exprès de chercher des points de vue et l’échange avec des enseignants plutôt jeunes qui ont probablement vécu une éduction semblable à la mienne lors de leurs études universitaires, avec des enseignants plutôt âgées qui ont la richesse de nombreuses expériences professionnelles et même avec des enseignants d’origines étrangères qui ont tenté de m’élucider sur des questions personnelles en lien avec ma situation professionnelle en tant que futur enseignant et en tant qu’étudiant international au Québec qui doit faire face à des lois et restrictions complexes et compliquées qui ne sont pas toujours faciles à résoudre. Ces nombreux échanges m’ont permis de confronter mes points de vue à ceux des autres et j’ai généralement remarqué que j’avais une attitude très motivée et dynamique envers l’enseignement selon les commentaires que j’ai pu entendre. En lien avec mon identité professionnelle, je pense qu’il est important de s’auto-évaluer et d’essayer de chercher à se perfectionner perpétuellement dès le premier stage déjà et je pense que je suis assez ouvert d’esprit et passionné par mon futur métier pour relever ce défi important qui m’accompagnera sûrement tout au long de ma carrière professionnelle.

     

    Compétence 12 : Identité professionnelle : Agir de façon éthique et responsable dans l’exercice de ses fonctions.

    Conclusion personnelle

     

                Je pense que la douzième compétence est en quelque sorte un résumé de toutes les autres compétences dont j’ai déjà parlé dans le cadre de ce bilan. Je pense que j’ai fait du mieux que je pouvais par rapport à toutes les neuf compétences visées lors de mon deuxième stage tout en sachant que je peux toujours m’améliorer perpétuellement à travers toute ma carrière. J’ai essayé d’être ouvert d’esprit, équitable, démocratique, attentif, respectueux, accueillant, stimulant, critique et intéressé envers mes élèves et aussi les parents et les membres de l’équipe pédagogique et les autres intervenants divers au sein d’une école secondaire et d’après les commentaires que plusieurs élèves et aussi enseignants ont prononcé envers moi, je pense que j’ai eu le privilège de vivre un stage vraiment large, diversifié et réussi. J’ai toujours bien planifié, justifié et mis en application mes cours sans le moindre problème important. En ce moment, je ne vois pas vraiment un aspect en particulier que je devrais modifier ou améliorer pour mon futur stage qui se déroulera dans environ une année. Pourtant, je suis bien conscient que j’ai eu le privilège de côtoyer six groupes de cinquième secondaire extrêmement sages et matures qui m’ont dès le début accepté et respecté en tant qu’autorité professionnelle. C’était rare qu’il me fallait strictement encadrer ou rappeler à l’ordre ces élèves-là et quand je le faisais, je réussissais de le faire en employant un bon équilibre entre l’encadrement strict et la demande douce.

                Vu que ce deuxième stage avait selon moi beaucoup de choses en commun avec le troisième stage vu que j’ai vraiment touché un peu à tout ce qui est en lien avec le métier d’enseignant (planifier et réaliser des cours avec et sans l’accompagnement de mon enseignant associé, participer aux réunions scolaires, rencontrer les parents des élèves directement et indirectement, faire de nombreuses corrections d’examens, donner des cours supplémentaires sur les heures du midi qui soulignaient mon implication et mon approche professionnelle même hors de cours etc.) , je me sens prêt pour les futures épreuves et j’ai hâte de relever d’autres défis. Pour en conclure avec un point de vue un peu plus personnel, je n’ai pas vu passer les quatre semaines de mon stage et j’aurais vraiment bien aimé prolonger mon stage si j’avais eu cette occasion-là. J’ai vraiment apprécié mes contacts professionnels avec mon enseignant associé, ma conseillère de stage, les autres enseignants et intervenants dans l’équipe pédagogique, les autres stagiaires lors de nos réunions et séminaires, mais surtout après tout avec ma clientèle, les élèves. Je pense qu’ils m’ont autant marqué que moi j’ai tenté de les marquer moi-même et cette relation professionnelle et mutuelle était une expérience particulièrement appréciable et peut-être la plus belle expérience de mon cheminement scolaire jusqu’à date.  

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