• Vu mon intérêt pour les arts cinématographiques, j’aimerais contribuer à base régulière des critiques de films des quatre coins du monde au Griffonnier à travers toute l’année. Le premier film d’actualité qui m’a particulièrement impressionné s’intitule Peur grise ou encore The Grey dans sa version originale. Il s’agit d’un drame et film d’aventure américain réalisé par Joe Carnaham (42 ans, Coup Fumant) qui met en vedette Liam Neeson (59, La Liste de Schindler). Il est sorti le 27 janvier 2012 dans les cinémas nord-américains.


    L’intrigue du film est plutôt simple. Liam Neeson incarne le rôle de John Ottway, un homme solidaire et suicidaire qui travaille en Alaska pour protéger une équipe de forage pétrolier des attaques de loups sauvages. Lorsque l’avion qui devrait le ramener dans la civilisation s’écrase violemment, l’instinct de survie se rallume dans ce dur à cuire qui cherche à protéger le petit nombre survivants de la désillusion, de la folie, du froid glacial, de la famine et des loups affamés.


    Chaque personnage du film est très profondément développé. Chacun des survivants trouve une raison pour rester en vie que ce soit pour revoir la fille bien aimée, pour coucher une dernière fois avec une belle femme ou pour vaincre les démons d’un passé nébuleux. Le cas du personnage principal est l’exemple le plus touchant. Le film suggère une allusion évidente au début du film, mais lorsqu’on apprend les véritables raisons derrière l’homme suicidaire qui devient un sauveur courageux, c’est un moment des plus touchants. À part du jeu d’acteurs brillant, Peur grise sait convaincre avec des dialogues très profonds qui sont parfois philosophiques et poétiques et à d’autres moments brutalement honnêtes et crus.
     

    Le film aime d’ailleurs beaucoup travailler avec les contrastes psychologiques extrêmes en créant ainsi quelques surprises intenses. Une scène dominée par une tranquillité pacifique et nostalgique peut être interrompue abruptement par une scène sanglante très explicite sans pourtant paraître superficielle ou inappropriée. Ceci s’applique aussi au choix des paysages et des angles de caméra variant entre les beaux panoramas hivernaux et un mélange blanc-grisâtre très dépressif qui est une figure de style et même un fil conducteur du film. Derrière l’atmosphère sombre du film se cache pourtant toujours une lueur d’espoir, de foi et de volonté. 
     

    Je conseille fortement de regarder ce film dans les salles de cinéma pour ses images impressionnantes, ses effets sonores et spéciaux bien développés et son atmosphère très dense. Restez aussi jusqu’à la toute fin du film qui vous offre un petit bonus laissant place à des interprétations diverses après une fin régulière déjà très crédible et peu conventionnelle qui marche bien avec le reste de ce premier chef-d’œuvre cinématographique de la jeune année.

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  • Du 2 au 12 février s’est déroulée la vingt-huitième édition de Saguenay en Neige dans le Parc de la Rivière-aux-Sables à Jonquière sous la thématique «retombez en enfance». Le festival mettait en scène une panoplie de sculptures sur neige allant des contributions des différentes écoles secondaires de la Commission scolaire de la Jonquière jusqu’aux participations des professionnels venant autant de la région comme de Saint-Gédéon que d’autres provinces canadiennes comme le Nouveau-Brunswick avec leurs œuvres géantes suivant la thématique de cette année. Avec plus d’un millier d’inscriptions et environ deux cents sculptures, les spectateurs pouvaient ainsi observer des concours scolaire, amateur et professionnel ainsi que quelques participations hors concours.


    En plus de cela, il y avait deux grandes glissades sur lesquelles les petits autant que les grands pouvaient amplement s’amuser, une place pour faire du jumpaï et également des endroits pour faire de l’escalade. Dans le Pavillon Nikitoutagan, les visiteurs pouvaient se réchauffer, acheter des petits trucs à grignoter et assister à quelques animations allant du karaoké aux ateliers de danse latine ou encore à des spectacles de groupes comme les BB, Arthur l’aventurier, Bodh’aktan ainsi que Lili et Virus. Des activités spéciales comme une visite de l’équipe de hockey des Saguenéens de Chicoutimi ainsi qu’un feu d’artifice très coloré, étonnamment diversifié et bien visité qui durait une bonne quinzaine de minutes couronnaient une programmation diversifiée.


    Le beau temps d’hiver avec beaucoup de soleil jouait en avantage du festival qui avait aussi organisé des journées spéciales pour les personnes vivant avec un handicap et leurs amis, les jeunes des garderies ou les élèves des écoles primaires. Ainsi, tout le monde pouvait participer à ce festival traditionnel gratuit qui sait toujours attirer des visiteurs de proche et de loin.


    Ceux et celles qui ont aimé le festival ou qui regrettent de l’avoir manqué, pourraient essayer de se rendre à Saint-Gédéon où se déroule l’onzième édition du Festival des Glaces entre le 17 et le 26 février. À part de la participation de sculpteurs de glace amateurs et professionnels, le festival offre des activités diversifiées et différentes de Saguenay en Neige comme un tournoi de poker, une course de motoneiges ou encore les Olympiades hivernales pour toute la famille. Le seul bémol est la question du transport car le village est difficile sinon impossible d’accès pour ceux et celles qui n’ont pas de voiture et qui comptent encore en vain sur les transports en commun. Sinon, il reste toujours la finale du championnat du Red Bull Crashed Ice à l’extérieur de la région dans la ville de Québec qui se déroulera entre le 15 et le 17 mars prochain. Avec cette belle brochette d’activités, l’hiver au Québec ne devient donc jamais trop long et ennuyant.

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  • The Grey (2012)

     

    It has been quite a while ago since I have witnessed such a great movie in the cinemas. This is easily the best American movie since Martin Scorsese's "Shutter Island". "The Grey" has so many memorable and touching scenes, an incredible and authentic acting, many breathtaking landscapes perfectly captured by stunning camera works, a couple of decent special effects and a very intense atmosphere.

    The story kicks off very simple. A suicidal wolf killer dramatically crashes down with an air plane in the middle of Alaska's no man's land and tries to save the few survivors and himself from the cold, the isolation and a pack of hungry wolves.

    What follows is a strong play of the actors that all develop a lot in this movie. They all have their reasons to carry on and try to survive: they want to see their daughter again, have sex for one last time with a beautiful woman or fight the demons of their blurry past. The most intriguing story turns around the main character. I don't want to reveal too much but I had a very precise idea what this guy was fighting for but when I got the solution in the end, I was completely bumped and my eyes were filled with tears which doesn't happen that often.

    The movie works a lot with emotions and contrasts. The criminal rebel becomes a more human person that talks about his desires, his fears and his mistakes. The tough and lonesome hunter becomes a very human saviour. The cool and relaxed guy has to face the bitter seriousness of life. Extreme changes change people and this movie dresses a perfect psychological portrait of each character. The scenes are sometimes very gore. A man wants to go to the toilet in a moment of tranquillity just to get brutally killed. In one moment, a man has a beautiful vision of humanity, peace and warmth just to get torn into pieces by a pack of wolves in the next moment. Another scene shows a man who is ready to die in peace in front of a beautiful panorama just before two grey shapes interrupt the harmony in a bloody way. These scenes will surely touch you and these are just three examples out of many stunning moments.

    I also need to point out the dialogues in this movie. They are so philosophic and even poetic at some points but also filled with a brutal realism that sends shivers down my spine. There are many flashbacks filled with doom nostalgia that abruptly switch to a very dark here and now. But in this grey atmosphere, there is also a message of faith, hope and will in this beautiful movie.

    I'd also like to add that I really liked the unusual ending of the movie that perfectly fits to the rest of the film and crowned this amazing flick for me even if fans of commercial Hollywood mainstream movies might actually dislike it.

    I give you two advices for this movie. Watch it while it's still in the cinemas because of the great sound and visual effects and the very intense atmosphere. Don't forget to wait until the very end of the movie as there is a small scene of a few seconds after the credits that is not that important but nevertheless worth to be seen.

    In the end, this is a very intense movie without any weak points that I will surely purchase in the future and watch over and over again with my friends. This is the first big movie highlight of the year and blew me away. It easily hits the top twenty of my favourite movies of all times and I might add that I have seen quite a whole lot of flicks as you can see when you read my other reviews. Be sure to not miss this outstanding piece of arts in your local movie theatres.

     

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  • Voici un petit vidéo sur les festivités pour la vingt-huitième édition de Saguenay en Neige incluant le grand feu d'artifice.

    Here comes a little video about the 28th edition of the Saguenay en Neige festival with some fireworks.

    Hier ist ein kurzes Video über die Feierlichkeiten zur achtundzwanzigsten Edition des Festivals Saguenay en Neige mit einem Feuerwerk.

     

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  • Par Sebastian Kluth
     
    Le rôle des NTIC dans l’enseignement


    Les nouvelles technologies de l’information et de la communication dans les médias jouent un rôle de plus en plus grand et important dans les centres d’enseignement du monde globalisé. Parmi tant d’autres exemples, il y a le fait que chaque élève d’une école primaire en Serbie a accès à un système d’exploitation technologique ainsi qu’à son mode d’application et à ses ressources en ligne en Serbie, les cours de rattrapage dans les écoles secondaires américaines ou encore les cours par vidéo-conférence entre l’UQAC et des universités en France.
     
    Les enseignants en for-mation et en auto-développement


    Selon moi, les élèves sont de plus en plus exposés à des nouvelles technologies dans leurs futurs métiers. Afin de les préparer adéquate-ment aux défis et aux réalités du monde du travail, il est en premier lieu important que les enseignants puissent eux-mêmes suivre des cours de base sur ces technologies lors de leur formation universitaire. Une fois sur le marché du travail, les jeunes enseignants devraient bénéficier de formations pratiques et théoriques pertinentes sur le sujet tout au long de leur carrière. Au-delà des cours et des formations, les enseignants devraient jeter un regard critique sur ces technologies afin de mieux comprendre les réalités sociales de leur clientèle.
     
    La sensibilisation à une exploitation raison-nable des NTIC


    Un travail important pour les jeunes enseignants n’est pas seulement d’exposer leurs élèves aux nouvelles technologies et de visualiser leur exploitation, mais de les sensibiliser comment les utiliser à leur avantage. Aussi utiles que ces technologies puissent être, elles constituent aussi des risques de distraction, d’isolation sociale et de pertes de la sphère privée. La cyberdépendance et d’autres risques sont encore sous-estimés et peu étudiés à nos jours.
     
    Le côté critique


    Personnellement, j’étais toujours critique envers les nouvelles techno-logies. Dans ma famille, lors de mon passage à l’école secondaire et même encore à nos jours à l’université, je vois souvent que la géné-ration C est devenue trop dépendante des nouvelles technologies. Lors des anniversaires en famille, mes cousines écrivaient de nombreux messages à leurs amis au lieu de se socialiser avec leur entourage direct, beaucoup d’amis dans ma classe au secondaire passaient leurs après-midi à jouer sur des consoles en cachette de leurs parents et négligeaient leurs études et la première chose que je peux même encore observer dans les cours d’université est le fait que les étudiants vont en premier lieu sur internet afin de se renseigner sur leurs amis, organiser leurs fins de semaine et mettre à jour leur profil en ligne au lieu de suivre les cours. C’est pour ces raisons-là que je n’ai pas de téléphone mobile, de console de jeux vidéo et de compte sur des réseaux sociaux tels que «Facebook» jusqu’à nos jours. C’est un des premiers défis de l’enseignant d’être un modèle et de montrer l’utilité des NTIC aux élèves. Il faut pourtant continuer à prôner la beauté des choses simples comme l’écri-ture d’une carte postale, les jeux de société ou une sortie sans téléphones portables.
     
    Le grand potentiel


    Pourtant, je trouve que certaines technologies de l’information et de la communication sont très pertinentes. Il faut que leur potentiel énorme soit bien exploité. Durant mes stages, j’utilisais par exemple régulièrement le logiciel de présentation «Power-Point» afin de faire de courtes présentations dans le but de visualiser certains concepts du monde contemporain. Seule, cette technologie ne permet pas toujours d’intéresser les élèves en classe, mais accompagné d’un enseignement dynamique, ce moyen est des plus efficaces. J’encourageais aussi mes élèves à exploiter plusieurs logiciels et notamment l’internet afin de trouver rapidement des sources pertinentes pour des travaux. J’utilisais souvent des petits films ou capsules sur internet afin d’intéresser mes élèves pour un nouveau sujet ou pour résumer un chapitre. Une bonne dose de ces moyens diversifie nos enseignements, mais comme toute bonne chose, il ne faut pas surexploiter ces technologies.

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