• I.    Introduction


    Le présent travail cherche dans un premier temps à dresser un portrait de nous-mêmes, plus précisément dit de notre comportement en situation de conflit, à l’aide de la méthode «Thomas-Kilmann» en premier et grâce à l’indicateur de types psychologiques «Myers Briggs Type Indicator» par la suite. La deuxième partie de ce travail cherche à transférer les informations obtenues dans une situation-apprentissage que nous avons réellement vécu ou observé afin d’analyser comment nous pourrions réagir le plus aisément lors d’une intervention difficile.


    II.    Mes résultats dans la méthode «Thomas-Kilmann»


    En ce qui concerne la méthode «Thomas-Kilmann», mon résultat disait que j’essaie le plus souvent possible de chercher un compromis et de faire la part des choses lors d’une situation de conflit. Je tente également souvent de résoudre les problèmes par la voie de la collaboration au lieu de rivaliser, éviter ou céder. Selon mes recherches, chercher un compromis est une attitude utile lorsque les objectifs à atteindre sont assez importants, par exemple lors d’un travail d’équipe dans un cours universitaire ou lors de la création d’un plan d’action pour un élève éprouvant des difficultés à l’école. Du côté négatif, la recherche d’un compromis peut aussi avoir comme effet que l’on se concentre trop sur les détails pratiques et les tactiques de négociation en perdant ainsi de vue les objectifs centraux.


    Je sais de moi-même que je suis quelqu’un qui essaie d’agir en tant que négociateur en voulant trouver une entente entre deux parties opposées tout en faisant valoriser mes propres idées. Il est vrai que je veux toujours mener une discussion à sa fin afin de trouver un résultat satisfaisant pour tout le monde ce qui peut prendre beaucoup de temps et être épuisant pour tous les partis concernés. Je suis souvent considéré comme une personne honnête et ouverte, mais également têtue et expressive.


    III.    Mes caractéristiques selon le MBTI


    Par rapport à l’indicateur de types psychologiques «Myers Briggs», j’ai été classifié comme étant du type ENFP. Cela veut dire précisément que je suis une personne plus extravertie qu’introvertie. Je préfère l’intuition à la sensation ce qui veut dire que je suis plutôt abstrait que concret. Je valorise davantage mes sentiments et laisse de côté la pensée logique en mettant l’accent sur les considérations sociales. Enfin, la perception impliquant une importante prise de temps et la prise en considération d’une panoplie de possibilités avant de prendre des décisions importantes est plus importante pour moi que le jugement rapide et clair. Ce type se traduit par plusieurs caractéristiques comme l’enthousiasme, l’ingéniosité ou l’imagination. D’un point de vue positif, les personnes de ce type sont habiles dans tout ce qui les intéresse. Elles offrent leur aide à ceux qui éprouvent des difficultés et comptent sur leur talent d’improvisation au lieu de préparer les choses à long terme. Ces personnes aiment prendre l’initiative du changement et sont très créatives dans un environnement coloré, participatif et diversifié. De l’autre côté, ce type de personnes démarre souvent de nouvelles idées avant de terminer avec les projets amorcés. Afin de changer ces effets négatifs, les personnes de ce type devraient se fixer des priorités tout en assurant leur suivi. Elles devraient faire attention aux détails significatifs et primordiaux en sachant comment faire le tri entre l’essentiel et le superficiel. Ces personnes devraient travailler davantage sur des méthodes visant à atteindre une meilleure gestion du temps.


    Personnellement, je peux affirmer que la plupart de ces éléments s’attribuent à moi. J’offre toujours mon aide et j’essaie de démarrer des travaux avec le plus d’énergie possible. Je me sacrifie pour les autres et j’investis souvent de loin le plus de temps dans les travaux en équipe car je ne veux pas perdre trop de temps avec des explications, des discussions et des ententes difficiles. J’aime discuter, mais j’aime avant tout clarifier les choses. Il est souvent arrivé que j’aie sauvé un travail d’équipe car je faisais des efforts supplémentaires afin d’obtenir le meilleur résultat possible. Si je ne m’impliquais pas le plus fort possible, j’aurais facilement une mauvaise conscience.


    Même si je remets souvent mes travaux à la dernière minute, je connais bien mes forces et mes faiblesses. Souvent, je commence plusieurs projets en même temps. Je commence à lire des livres différents que je trouve intéressants, j’apprends souvent plusieurs langues en même temps et j’essaie de prendre le plus de cours diversifiés qui m’intéressent à l’université. Depuis ma puberté, durant laquelle je suis devenu de plus en plus extraverti, sociable et dynamique, j’ai besoin des stimuli d’activités diverses afin de créer un contrepoids par rapport aux obligations de l’école ou dans la vie de tous les jours. J’ai souvent besoin d’être serré dans le temps pour travailler de manière efficace et concentrée car je suis une personne qui aime profiter de chaque jour de sa vie. Je préfère travailler pendant un ou deux jours efficacement sur un projet au lieu de faire quelques efforts à chaque jour de la semaine. Même sous pression, j’obtiens souvent les meilleurs résultats. Il est plutôt rare que je change mes habitudes car j’ai souvent eu du succès avec ces stratégies. Même si je suis une personne qui se connaît bien, j’ai souvent tendance à écouter mon cœur en premier et ma tête par la suite ou je dois trouver une entente entre les deux. Cela me rend très flexible, mais plus vulnérable sur le plan émotionnel.


    IV.    Mes habiletés dans une situation d’intervention en enseignement


    Dans la vie privée comme dans la vie professionnelle, je suis une personne qui tient beaucoup à des valeurs comme la justice, l’égalité des chances et le respect des autres cultures. Lors de mon premier stage, j’avais observé un enseignant en histoire qui avait prononcé le mot «nègre» devant sa classe. J’étais juste présent en tant qu’observateur pour une seule période d’enseignement, mais j’étais troublé par ce comportement se situant dans ma zone rouge. En présence de mes futurs collègues ou dans ma classe, je n’aurais aucune tolérance pour une telle erreur d’un point de vue professionnel et personnel. D’ailleurs, j’ai renseigné la personne qui supervisait mon stage sur cet événement.


    J’ai vécu une situation d’intervention encore plus particulière durant mon deuxième stage qui souligne mon sentiment de justice. Dans une de mes classes, il y avait une fille qui s’était absentée de mes cours à plusieurs reprises. J’ai donc appelé les parents de la fille qui m’ont dit qu’elle vivait une séparation douloureuse de son petit ami qui fréquentait la même école qu’elle et qu’elle manquait certains cours pour cette raison-là. J’ai donc proposé des pistes aux parents comme la consultation psychologique à l’école. Les parents avaient tout essayé et disaient que la psychologue présente à l’école était la meilleure amie de la mère du garçon en question et que la fille ne voulait pas se confier à elle. J’ai fait des recherches, j’ai cherché des pistes de solutions en parlant à mes collègues et je me suis ensuite adressé à mon enseignant associé pour lui proposer un petit plan d’intervention. Il disait qu’il ne pouvait rien faire de plus et qu’il ne connaissait pas assez la fille pour lui offrir de l’aide efficace. J’étais en désaccord avec lui et je lui ai proposé de rencontrer la fille et d’intervenir rapidement avant qu’elle manque trop de cours ou avant qu’elle soit mentalement complètement déséquilibrée. Mon enseignant se laissait difficilement convaincre, mais il était enfin d’accord. Il est donc enfin intervenu personnellement grâce à mon insistance. Il a parlé avec la fille qui était positivement surprise par son geste inhabituel et qui a su surmonter ses problèmes avec le soutien de l’école et des parents. Après un certain temps, elle est retournée sur une base régulière à l’école et ne manquait plus de cours. À la fin de l’année et après mon stage, je me suis renseigné sur elle et j’ai su qu’elle avait obtenu son diplôme d’études secondaires avec beaucoup de succès. Mon intervention, mes valeurs et mon intuition avaient donc contribué de manière significative à la réussite de mon élève.

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  • 3DID140
    PROJET DIDACTIQUE EN SCIENCES HUMAINES AU SECONDAIRE



    PAR:
    JEAN-RENÉ BOUTIN
    SEBASTIAN KLUTH


    TITRE DU TRAVAIL:
    PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLAN D’ENSEMBLE DE LA SÉQUENCE ANTICIPÉE

    REMIS À:
    MADAME CATHERINE DUQUETTE



    DÉPARTEMENT DES SCIENCES DE L’ÉDUCATION
    UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À CHICOUTIMI
    MARDI, LE 31 JANVIER 2012



     Introduction:

    Dans le cadre de la production d’une séquence d’apprentissage nous avons choisi d’élaborer nos neuf séances de cours sur le thème des tensions et conflits au programme du cours le monde contemporain. Notre clientèle sera constituée d’une classe d’élèves de cinquième secondaire de cheminement régulier d’un milieu urbain moyen en proximité d’une base militaire.
        Nous prévoyons avoir une classe avec un rétroprojecteur afin de réaliser des présentations de la part de l’enseignant et également de la part des élèves. Quelques parties des cours se déroulent dans une salle informatique pour que les élèves puissent faire des recherches sur internet. Il nous faut donc prévoir de réserver ces salles au bon moment.
    En ce qui concerne notre clientèle, nous estimons qu’elle n’exige pas beaucoup de gestion, mais qu’elle n’est pas non plus complètement autonome. Nous voulons cibler un scénario réaliste entre les deux extrêmes en créant des cours qui pourraient également être légèrement modifiés, mais bien fonctionner pour les deux extrêmes éventuellement. Si nous faisons face à une classe très autonome, par exemple une classe du programme d’études internationales, nous voulons par exemple intégrer moins de cours magistraux et laisser plus de place aux élèves. Si nous enseignons pourtant à une classe dynamique et très hétérogène qui exige plus d’encadrement et de patience de notre part, nous devons simplifier ou enlever quelques travaux ou encore ajouter des cours supplémentaires pour réaliser la plupart des exercices.
        Nous avons marqué les temps maximaux qu’une activité pourrait durer et que nous considérons que nos cours sont assez flexibles pour laisser la place à des questions ou événements imprévus. Ainsi, la présentation d’une nouvelle au début de chaque cours à partir de la deuxième séquence d’apprentissage pourrait seulement prendre dix minutes au lieu de quinze minutes. En ce qui concerne les évaluations et les devoirs, nous envisageons aussi d’ajouter éventuellement des petits travaux écrits à réaliser avec le ou les manuels scolaires à la maison afin d’approfondir ou réviser les apprentissages faits en classe par les élèves.
    Nos neuf séances se veulent être flexibles, dynamiques et diversifiés afin d’intéresser le plus grand nombre d’élèves. Ceci se fait dans un premier temps avec l’utilisation de stratégies d’apprentissage différents et des matériaux éducatifs diversifiés. Ensuite, nous avons tenté de créer des séquences d’apprentissage respectant les exigences du Programme de formation de l’école québécoise concerné tout en développant des cours visant une ouverture d’esprit qui va au-delà du stricte nécessaire. Nous avons aussi à l’œil le souci de lier le plus souvent possible les événements du monde contemporain à des facteurs nationaux, provinciaux, régionaux ou locaux des élèves. Ceci pourrait par exemple être l’implication des forces armées canadiennes en proximité de l’école dans des conflits mondiaux d’un point de vue local ou régional ou encore l’implication du gouvernement canadien dans des décisions à l’échelle mondiale dans des organisations globales diverses.
    Nous supposons que l’école fictive où cet enseignement serait donné est située près d’une base militaire. L’entourage social de l’école comporte donc des individuels impliqués dans les Forces canadiennes. Le projet pédagogique de l’école est orienté en fonction des événements impliquant les forces armées dans des conflits extraterritoriaux et vise à ce que les élèves puissent se faire une juste idée des événements dont certains de leurs proches ou concitoyens sont impliqués via leur engagement dans la vie militaire.
    Le projet anticipé contribuera à la formation d’un élève-citoyen qui s’informe via les médias sur le monde dans lequel il vit, par exemple en présentant les nouvelles en lien avec le sujet des tensions et conflit dans une vision internationale. En développant son sens de l’analyse et en l’incitant à prendre position, l’élève sera amené à porter un regard critique sur l’information reçue ainsi que de situer sa place, ses opinions et celles de la société dont il fait partie.















    Nom du module: Tensions et conflits
    Objectifs du MELS: Les élèves devraient être en mesure d’interpréter le problème La légitimité des interventions extérieures dans des zones de tensions et de conflits dans le monde aujourd’hui. Nous avons chois l’enjeu suivant sur lequel les élèves doivent prendre: Intérêt des intervenants versus intérêt des populations (au lieu de: Application du principe d’assistance humaine). 

    Objectifs école: L’école cherche à amener l’élève à comprendre le rôle des Forces canadiennes et des institutions auxquelles elles sont associées dans le maintien de la paix à l’échelle globale.

    Objectifs personnels: L’enseignant vise à sensibiliser l’élève à la présence et l’impact des différentes tensions et des conflits à l’échelle internationale sur sa société (locale, régionale, provinciale, nationale, etc.). Le fil conducteur de la séquence va comme suit: À qui et à quoi servent les conflits dans le monde?

        1. Sujet du cours    2. Obj. spécifiques    3. Compétences    4. Méthode/Activités    5. Évaluation/Devoir
     

    C1   

    1. Introduction au sujet «tensions et conflits».   

    2. Les élèves devraient avoir une première idée concernant les enjeux des tensions et conflits dans le monde, précisé-ment  concernant l’armée canadienne à l’exemple de la guerre en Afghanis-tan.   

    3. Comp. 1: Interpréter un problème du monde contemporain.   

    4.

    a.) Le cours se déroule dans une salle de classe régulière. Introduction au sujet à l’aide d’un court téléreportage sur un soldat québécois qui est tué en Afghanistan. (15 minutes) (Remarque: Si cette introduction suscite trop d’émotions, il est également envisageable de prendre un article de journal et de l’analyser avec la classe.)
    b.) Discussion ouverte en classe: est-ce que les élèves connaissent des parents ou amis qui travaillent pour le militaire ou qui ont été en Afghanistan? (10 minutes)
    c.) Questions ouvertes: Pourquoi est-ce que le Canada est en Afghanistan? (10 minutes)
    d.) Travaux d’équipe: La classe est divisée en cinq groupes. Chaque groupe reçoit du matériel (des articles de journal, des photos, des manuels) de la part de l’enseignant et doit comprendre qui sont les acteurs suivants: ONU, OTAN, G8, les ONG (à l’exemple des médecins sans frontières). (40 minutes)      

    5.) Spécification: Au début de chaque cours qui suit (du deuxième au huitième cours), un groupe de quatre à cinq élèves doit présenter une nouvelle en lien avec le sujet des tensions et conflits devant la classe selon l’analyse 3POC. Les consignes en lien avec ces présentation sont ont déjà été communiquées aux élèves lors d’une autre  séquence d’appren-tissages avant ce premier cours.


    C2   

    1.) Les acteurs et leurs intérêts dans les tensions et conflits du monde contemporain.   

    2.) Les élèves déve-loppent progressivement une vision analytique globale sur le sujet des tensions et conflits dans le monde.   

    3.) Comp. 1: Interpréter un problème du monde contemporain.   

    4.)

    a.) Le cours se déroule dans un local informatique où l’enseignant et la classe se rencontrent dès le début de la période. Présentation d’une nouvelle concernant le sujet de tensions et conflits dans le monde par un groupe de cinq élèves et retour sur cette présentation en classe. (15 minutes)
    b.) Présentation de l’enseignant avec l’interaction des élèves: Comment faire une recherche pertinente sur internet? Comment trouver des sources fiables et les exploiter ? Donner des pistes et des liens utiles. (20 minutes)
    c.) Travail de recherche : Après avoir identifié les acteurs différents au dernier cours, les mêmes groupes qu’au dernier cours font une recherche sur les intérêts de ces acteurs dans le monde et plus précisément dans la guerre en Afghanistan. L’enseignant fournit du matériel (cartons, crayons, ciseaux) pour que chaque groupe puisse préparer une présentation visuelle (avec le logiciel Powerpoint) de son travail. Ce travail vise déjà la simulation de l’ONU qui suivra. (40 minutes)

    5.) La présentation de la nouvelle est évaluée. Les présentations avec le logiciel Powerpoint sont à terminer à la maison. Les travaux seront mis en ligne sur le site du cours.


    C3   

    1.) Les acteurs et leurs intérêts dans les tensions et conflits du monde contem-porain.   

    2.) Les élèves développent progressivement une vision analytique globale sur le sujet des tensions et conflits dans le monde.   

    3.) Comp. 1: Interpréter un problème du monde contempo-rain.   

    4.)

    a.) Le cours se déroule dans un local informatique. Présentation d’une nouvelle concernant le sujet de tensions et conflits dans le monde et retour sur cette présentation en classe. (15 minutes)
    b.) Présentations et retour interactif sur les travaux sommatifs à l’aide du logiciel didactique sur le site du cours. (30 minutes)
    c.) Cours magistral ou vidéo sur le fonctionnement de l’ONU et d’autres institutions à l’échelle internationale. (30 minutes)

    5.) La présentation de la nouvelle est évaluée. Les présentations en classe (contenu intellectuel et visuel de l’ensemble et implication de chaque membre de l’équipe) sont évaluées.

     
    C4   

    1.) Les conflits d’intérêts à l’exemple du conflit israélo-palestinien.   

    2.) Les élèves saisissent la complexité et la diversité des différents acteurs politiques dans un monde globalisé.   

    3.) Comp. 1: Interpréter un problème du monde contemporain. Comp. 2: Prendre position sur un enjeu du monde contemporain.   

    4.)

    a.) Le cours se déroule dans un local informatique. Présentation d’une nouvelle concernant le sujet de tensions et conflits dans le monde et retour sur cette présentation en classe. (15 minutes)
    b.) Travail d’équipe: Les élèves se mettent en groupes en guise de préparation d’une simulation d’une discussion aux Nations Unies sur la guerre en Afghanistan. À l’aide d’un matériel diversifié proposé par l’enseignant (articles de journal, cartes géographiques, citations de discours de différents politiciens), chaque groupe doit saisir le rôle et l’intérêt d’un des pays suivants: Allemagne, Canada, Chine, États-Unis, Iran. Les pays seront distribués par une pige au hasard. (60 minutes)   

    5.) La présentation de la nouvelle est évaluée.

    C5   

    1.) Les conflits d’inté-rêts à l’ex-emple du conflit israélo-palestinien.

    2.) Les élèves saisissent la complexité et la diversité des différents acteurs politiques dans un monde globalisé. Les élèves commencent à prendre position sur les conflits dans le monde.   

    3.) Comp. 1: Interpréter un problème du monde contempo-rain. Comp. 2: Prendre position sur un enjeu du monde contempo-rain.   

    4.)

    a.) Le cours se déroule dans la salle de classe régulière. Avant le début du cours, l’enseignant place les tables et les chaises afin de réaliser rapidement une mise en scène pour la simulation de l’ONU. Présentation d’une nouvelle concernant le sujet de tensions et conflits dans le monde et retour sur cette présentation en classe. (15 minutes)
    b.) Simulation de l’ONU: Les groupes choisissent un élève qui représente le pays sur lequel le groupe travaille et une simulation d’une discussion au sein des Nations Unies est réalisée en classe. (40 minutes)
    c.) Introduction à un autre conflit dans le monde: Courte présentation et cours magistral de l’enseignant sur le conflit israélo-palestinien. (20 minutes)
       

    5.) La présentation de la nouvelle est évaluée. Le travail de chaque équipe pour la simulation de l’ONU est évalué. Devoir: Travail écrit individuel d’une à deux pages (Page titre, 1,5 interligne, Times New Roman 12) sur la question: Est-ce qu’on peut trouver un compromis dans le conflit israélo-palestinien. Si oui, à quoi pourraient ressembler des solutions tables? Si non, comment est-ce que ce conflit pourrait évoluer? Le travail est à remettre pour le C8.

     
    C6   

    1.) Les différentes idéologies et régimes poli-tiques dans le monde.   

    2.) Les élèves apprennent que le monde est composé de régimes, idéologies et religions différentes qui peuvent être à la base de conflits.   

    3.) Comp 1: Interpréter un problème du monde contempo-rain.   

    4.)

    a.) Le cours se déroule dans une classe régulière. Présentation d’une nouvelle concernant le sujet de tensions et conflits dans le monde et retour sur cette présentation en classe. (15 minutes)
    b.) Discussion en classe menée par l’enseignant à l’aide du tableau: Qu’est-ce qu’est une idéologie? (10 minutes)
    c.) Travail en groupes d’experts: La classe est divisée en plusieurs groupes qui travaillent sur les différents régimes politiques dans le monde à l’aide du matériel fourni par l’enseignant. Cela se fait à l’aide d’une catégorisation:  chaque groupe pige une enveloppe brune au hasard avec des images, des articles de journal ou des textes historiques en lien avec un régime politique (monarchie constitutionnelle à régime parlementaire (Canada), monarchie absolue (Arabie saoudite), république à régime présidentiel (États-Unis), république à régime parlementaire (Allemagne), république avec un parti unique (Chine), dictature militaire (Égypte)) qu’il doit analyser et présenter en classe au prochain cours. (50 minutes)   

    5.) La présentation de la nouvelle est évaluée. Les travaux sont à finir à la maison et doivent être présentés au prochain cours après une courte consultation en équipe.

    C7   

    1.) Les conflits idéolo-giques à l’exemple du printemps arabe.   

    2.) Les élèves apprennent que le monde est composé de régimes, idéologies et religions différentes qui peuvent être à la base de conflits.   

    3.) Comp. 1: Interpréter un problème du monde contemporain. Comp. 2: Prendre position sur un enjeu du monde contempo-rain   

    4.)

    a.) Présentation d’une nouvelle concernant le sujet de tensions et conflits dans le monde par un groupe de trois à quatre élèves et retour sur cette présentation en classe. (15 minutes)
    b.) Après une courte concertation dans les groupes initiaux suivent les présentations des travaux à l’aide des groupes d’experts qui seront présentés de manière écrite à l’aide du tableau. Ensuite, les différents régimes seront comparés dans une table ronde. (30 minutes)
    c.) Cours magistral et présentation avec le logiciel Powerpoint de l’enseignant sur le printemps arabe en 2011. Discussion sur le rôle de la religion dans le printemps arabe. (30 minutes)   

    5.) La présentation de la nouvelle est évaluée. La présentation du travail en équipe est évaluée.

    C8   

    1.) Comparaison entre les différentes idéologies d’État à l’exemple de la Corée du Nord.

    2.) Les élèves appren-nent à l’aide d’un exemple concret ce qui distingue les différents systèmes d’État.   

    3.) Comp. 1: Interpréter un problème du monde contemporain. Comp. 2: Prendre position sur un enjeu du monde contemporain   

    4.)

    a.) Présentation d’une nouvelle concernant le sujet de tensions et conflits dans le monde par un groupe de trois à quatre élèves et retour sur cette présentation en classe. (15 minutes)
    b.) Remise du devoir donné au cours 5 et retour en classe sur le sujet à l’aide de quelques exemples. (15 minutes)
    c.) Visionnement d’un reportage sur la guerre de Corée et son évolution jusqu’à nos jours avec un focus sur et la Corée du Nord actuel. (25 minutes)
    d.) Discussion à l’aide de la méthode du fer de cheval: Est-ce que les Forces canadiennes devraient attaquer la Corée du Nord ? (20 minutes)
     

    5.) La présentation de la nouvelle est évaluée. Le devoir du cours 5 est évalué.

    C9   

    1.) Évaluation sommative sur les concepts vus dans les huit derniers cours.   

    2.) Révision et approfondissement des concepts, sujets et opinions fondés lors des huit cours du module.   

    3.) Comp. 1: Interpréter un problème du monde contemporain. Comp. 2: Prendre position sur un enjeu du monde contemporain.   

    4.)

    a.) Examen en classe. Il contient trois à quatre questions courtes sur les conflits et les acteurs dans les tensions et conflits dans un monde contemporain ainsi qu’une question à développement dans laquelle les élèves doivent prendre position sur un conflit de leur choix en l’expliquant et en proposant des pistes pour une possible résolution du conflit. Pour aider, les élèves, l’enseignant fournit du matériel pour l’examen: des articles de journal, un petit résumé de ses cours magistraux et des cartes géographiques. (75 minutes)    

    5.) La présentation de la nouvelle est évaluée. L’examen est évalué.

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  • Kapitel 24: Donnerstag, 10 Uhr 02, Speisesaal


    Es herrschte mit einem Mal absolute Stille im zuvor noch so lärmerfüllten Speisesaal. Die Gewissheit der Aussage des trauernden, jungen Schotten ließ selbst die Kühnsten und Vorlautesten unter ihnen erstarren. Manche wandten sich ab, bei anderen flossen still die Tränen und manche blickten starr und ungläubig auf die junge Französin, die vor ihren Augen tot zusammengebrochen war. Niemand kam zu Thomas, um ihm aufzuhelfen oder zu trösten, es rührte sich niemand vom Fleck. Still weinte der schottische Polizist und drückte sein Gesicht gegen die zarte Schulter der Toten. Die Tränen rannen von seinem Gesicht auf ihr farbenfrohes und weit geschnittenes kleid, dass sie am heutigen Morgen trug und welches im krassen Gegensatz zu dem düsteren Wetter und der gedrückten Atmosphäre des Schlosses stand. Es sah beinahe makaber aus, wie Thomas die Tote zärtlich an sich drückte, während Rosen um das Paar herumlagen. Er fühlte dabei keine Scham, er hatte die Menschen um sich herum völlig vergessen und es schien ihn auch niemand stören zu wollen.

     
    Sekunden wurden zu Minuten bevor sich endlich die erste Person rührte. Es war Mamadou Kharissimi, der langsam auf Thomas zutrat und betreten seine Hand auf die zitternde Schulter des Trauernden legte. Mamadou, der sonst so positiv wirkte und immer einen Rat wusste, sah Thomas schweigend und verkniffen an. Draußen schlug ein Blitz mit infernalischem Krachen ein und eine Windbö peitschte den Regen unter ohrenbetäubendem Lärm gegen die Fenster des Speisessaals.

     
    Dies war so etwas wie das Erwachen aus einer düsteren Trance für die meisten Anwesenden. Björn Ansgar Lykström löste sich von Magdalena Osario, die sich ängstlich an ihn gepresst hatte und schluchzend den Kopf schüttelte. Der schwedische Lehrer drängte sich an dem Schlossherrn vorbei, der ihn finster anstarrte und einen Blick auf seine Frau warf, die sich abgewandt hatte und aus dem Speisesaal stürmte. Lykström trat indessen an Thomas heran, der mit tränenverschmiertem Gesicht den Kopf schüttelte. Der Schwede kniete sich nieder, tastete nach dem Puls der Französin und sah sie sich genauer an.


    Mit einem Mal bemerkte er, dass die Tote eine Hand zur Faust geballt hatte. Sie hielt die Spitze eines Papiers umfasst. Der Schwede öffnete die Hand der schönen Französin, die noch zerbrechlicher, aber auch starrer als sonst wirkte. In ihrer Handfläche lag eine angebissene Schokoladenpraline, die sich noch teilweise in einem roten Papier eingewickelt befand.


    Auch Thomas hatte dies bemerkte und zuckte erschrocken hoch. Er kniete sich neben den Schweden und schüttelte entsetzt den Kopf. Als dieser ihn fragend ansah, erhob sich Thomas entrüstet und marschierte eiligen Schrittes aus dem Speisesaal. Niemand machte Anstalten ihn aufzuhalten, doch Mamadou folgte ihm nach kurzem Zögern, während Lykström die Leiche weiter examinierte und dann auf den Direktor zutrat, der emotionslos in die Leere starrte. Der Schwede sprach ihn energisch an, doch erst beim zweiten Versuch blickte der Schlossherr ihn abschätzig an und musterte ihn von oben bis unten. Lykström forderte von ihm, dass er seinen Butler beauftragen solle, den Leichnam der Französin in den Keller zu befördern und unmittelbar die Polizei anzurufen.


    „Was den Leichnam angeht muss ich Ihnen zustimmen, was die andere Sache betrifft, so geht das nicht.“, antwortete er trocken und blickte den Schweden lauernd an. Dieser zeigte sich empört, griff dem alternden Direktor an die Schultern, näherte sich dessen Gesicht mit dem seinen, doch der Schlossherr stieß ihn brüsk zurück und wischte sich demonstrativ den Staub von dem Schulterbereichs eines braunen Anzugs, den der Schwede gerade noch geklammert hatte.


    Lykström wollte protestieren und es sah für einen Moment aus, als wolle er auf sein Gegenüber losstürmen und den alternden Direktor attackieren. Das Gesicht des Schweden verfärbte sich rot vor Zorn und er ballte energisch die Fäuste und kniff seine Lippen zusammen. Mit einem Mal starrten alle anwesenden Gäste auf die beiden und erwarteten mit bedrückender Spannung eine Eskalation. Sogar Thomas war in der Bibliothek stehen geblieben und blickte auf die spannungsgeladene Szene im Speisesaal zurück.


    Doch es kam doch nicht zu einer gewaltsamen Auseinandersetzung, denn der Schlossherr wandte sich langsam seinen Gästen zu und richtete das Wort an diese.


    „Ich habe eine Weile überlegt, aber ich denke, dass nun die Zeit gekommen ist sie alle aufzuklären, auch wenn es hart ist. Ich mahne sie alle zu größter Aufmerksamkeit und Vorsicht, denn unter uns befindet sich leider Gottes ein skrupelloser Mörder.“


    Die Gäste starrten sich entsetzt an, Aufschreie waren zu hören, einige schüttelten ungläubig ihre Köpfe, musterten ihre Sitznachbarn voller Angst. Paola Francesca Gallina ertrug diesen erneuten Schock nicht und fiel ohnmächtig von ihrem Stuhl. Hamit Gülcan eilte zu ihr, berührte ihr Gesicht und hob die Italienerin in die Höhe. Er näherte sich mit ihr einer altmodischen Ledercouch, die in der Ecke des Speisesaals neben einigen Topfpflanzen stand und bettete sie darauf. Endlich kam auch der Butler zu Hilfe, wenn auch provozierend gemächlich. Unruhig und starr erkundigte er sich, ob er etwas tun könne und wurde von dem sonst eher ruhigen Hamit Gülcan angefahren auf der Stelle ein Glas Wasser zu besorgen. Pikiert wandte sich der Butler ab.


    Inzwischen war Lykström wieder an den Direktor getreten und schüttelte entsetzt den Kopf. Seine Aggressivität war verschwunden und hatte einer offenen Ratlosigkeit Platz gemacht.


    „Was sagen Sie da, Herr Direktor?“


    „Sie haben alle richtig gehört. Malcolm McCollaugh wurde vergiftet, das haben mir gestern Mamadou Kharissimi und Thomas Jason Smith nach ihren Untersuchungen mitgeteilt. Wir wollten selbstverständlich die Polizei rufen, doch dies ist uns nicht gelungen.“, teilte der Direktor mit und blickte sich lauernd um, in der Hoffnung eine verräterische Geste oder Nervosität bei einem der Anwesenden zu bemerken. Es gelang ihm nicht, zudem wurde er von Lykström, der in sein Blickfeld trat gleich wieder abgelenkt.


    „Was meinen Sie denn damit? Drücken Sie sich klarer aus!“


    „Ganz wie Sie wollen, Herr Lykström.“, antwortete der Direktor abschätzig und legte dabei eine besondere Betonung auf die erste Silbe des schwedischen Namens, sodass es wie „Lüg“ klang, was dieser mit einem finsteren Blick registrierte.


    „Sämtliche Telefonleitungen des Hauses wurden durchtrennt. Das Funkgerät der Yacht war heute Morgen ebenfalls zerstört. Irgendjemand will uns manipulieren und scheint unseren Ideen immer um einen Schritt voraus zu sein. Damit ist jetzt Schluss. Wir werden alle gemeinsam heute Nachmittag das Schiff betreten und niemand wird ungesehen irgendeine neue Schandtat beginnen können. Gehen Sie alleine auf ihre Zimmer, packen Sie ihre Sachen und kehren Sie dann unverzüglich zurück in den Speisesaal. Wir werden hier Mittag essen und gemeinsam bis zur Abfahrt hier verweilen.“, schloss der Direktor seine entschlossene Rede.


    Unter den Zuhörern brach ein unwirsches, verschrecktes Gemurmel aus, viele Anwesenden tauschten entsetzte Blicke oder schüttelten ratlos ihre Köpfe. Paola Francesca Gallina brach in Tränen aus und bekreuzigte sich, bevor sie sich zitternd erhob und den Speisesaal verließ. Hamit Gülcan blickte ihr starr und mit hängenden Schultern nach. Thomas stand immer noch in der Tür und blickte starr in den Speisesaal. Mamadou stand schweigend neben ihm und wirkte von der aufgeflammten Wut und Trauer seines Kollegen fast peinlich berührt, denn er wusste damit nicht so recht umzugehen.


    Langsam folgten einige Gäste dem Beispiel der Italienerin und wollten so schnell wie nur irgend möglich ihre Koffer packen. Das vorgesehene Frühstück war längst in Vergessenheit geraten, lediglich die beiden Lehrer und der Direktor setzten sich an den Frühstückstisch, wobei der Österreicher abseits am Tischende saß und Björn Ansgar Lykström, sowie Magdalena Osario sich eng beisammen an der rechten, unteren Seite des Tisches befanden. Der sonst so kühle Butler trat heran und schüttete dem Direktor mit zitternden Händen einen frischen Kaffee aus. Sein Gebieter nahm es mit einem verwunderten Stirnrunzeln zur Kenntnis und der Butler entfernte sich mit steifen, aber raschen Schritten. Im Hintergrund des Raumes baute der Koch ruhig und besonnen einige Tische leer und entsorgte und verpackte einige Speisen, die nun nicht mehr benötigt wurden.


    Die drei Mitglieder der Privatschule schwiegen sich an und aßen lustlos und nachdenklich ihr Frühstück. Selbst der vorzügliche Speck, die knackigen Würstchen und die Spiegeleier schienen ihn kaum mehr zu schmecken. Schließlich ließ die Spanierin ihren Teller geräuschvoll auf ihren Tisch fallen, von dem sie gerade mal einige Bisse genommen hatte. Wütend wandte sie sich an ihren Ehemann, der sie kalt anblickte.


    „Du kannst einfach so ruhig hier sitzen und sagst nichts?“, herrschte sie ihn fragend an und ihre lange, wilde Mähne fiel ihr dabei wirr ins Gesicht.

     
    „Panikmache wäre genau das Falsche an dieser Stelle, liebe Frau.“, erwiderte er gefühllos und biss genussvoll in ein Käsebrötchen.


    „Er hat leider recht. Wir sollten sehen, dass wir die Nerven behalten und so schnell wie möglich von hier verschwinden.“, pflichtete ihm Björn Ansgar Lykström bei, der gedankenverloren sein mit Orangensaft gefülltes Glas fixierte.


    „Aber wir müssen doch herausfinden wer der Täter ist. Am Festland könnte er sich vielleicht schon absetzen.“, begehrte die energische Spanierin auf, die sich nicht unter keinen Umständen unterkriegen lassen wollte.


    „Nicht wenn wir vorher irgendwie die Polizei verständigen.“, gab der Schlossherr lapidar zurück und widmete sich nun seinen Getränken.


    „Hat denn wirklich niemand ein Handy oder vielleicht einen Laptop mit?“, fragte Magdalena Osario erregt.


    „Ich hatte auf die Einladungen ja ausdrücklich geschrieben, dass es ein Aufenthalt der Ruhe und Geborgenheit werden soll, ganz ohne technischen Schnickschnack und Dinge, die uns ablenken könnten.“, erklärte Doktor Wohlfahrt ihr ein wenig arrogant und steif.


    „Ein Aufenthalt der Ruhe! Ein schönes Treffen ist das geworden!“, beklagte sich Magdalena Osario und lachte in einer Mischung aus Fassungslosigkeit und Sarkasmus.


    „Niemand konnte diese Dinge vorhersehen, so schrecklich sie auch sind. Es gibt keinerlei Spuren, die uns verraten könnten wer der Mörder ist.“, gab der Direktor schulterzuckend zurück und legte sein Besteck beiseite, nachdem er die letzten Bissen verspeist hatte.


    „Nun, vielleicht gibt es doch eine Spur.“, entgegnete Lykström und erhob sich. Aus seiner Hemdtasche nahm er das Papier, was er bei der Toten gefunden hatte, die gerade in diesem Moment von dem Koch und dem wieder erschienenen und sichtbar bleichen, als auch nervös wirkenden Butler in einen Nebenraum abtransportiert wurde. Lykström und Osario starrten den beiden missmutig und mit einem mulmigen Gefühl im Magen nach, während der Schlossherr sich daran gar nicht gestört hatte und sich grinsend den Magen rieb. Nun blickte er aber dem Schweden erwartungsvoll entgegen, der das Papier mit dem Pralinenrest in die Tischmitte legte.


    „Das ist eine edle französische Marke. Die vergifteten Pralinen können nur von jemandem präpariert worden sein, der die Tote bis ins letzte Detail kannte. Er wusste von ihrer Vorliebe für Rosen und Schokolade und hat es geschafft, dass die Französin bei dem Auftauchen dieser Kostbarkeiten keinerlei Zweifel hegte oder Angst hatte diese zu probieren.“, fasste Lykström zusammen und schritt erregt hin und her.


    „Das leuchtet uns allen ein. Allerdings hatte die werte Dame mit so ziemlich jedem männlichen Wesen ein intimes Verhältnis gehabt. Fast jeder könnte demnach von ihren Vorlieben gewusst haben.“, führte der Direktor aus und musterte den schwedischen Lehrer mit einem süffisanten Lächeln, das dieser mit einem grimmigen Blick erwiderte und sich ein wenig ängstlich zu der spanischen Ehefrau des Direktors umwandte, doch diese starrte nur nachdenklich ins Leere.


    „Nun, da haben Sie leider recht. Fast, jedenfalls, mich möchte ich da gerne mal ausschließen. Wenn wir jetzt den Tod von McCollaugh damit in Einklang bringen, dann liegt das Motiv auf der Hand. Ein geschickter Doppelmord aus Eifersucht.“, schlussfolgerte Lykström eifrig.


    „Sie meinen also, einer der anwesenden Herren wäre in die Französin vernarrt gewesen, hat ihren potentiellen Liebhaber ausgeschaltet und danach auch die Unglückliche selbst?“, vergewisserte sich der Direktor und sah das zustimmende Nicken des Schweden.


    Langsam erhob sich der Österreicher und schritt nachdenklich um den Tisch herum, während er sich angestrengt am unrasierten Kinn kratzte. Er trat sehr nah an den Schweden heran und blickte diesen mit grimmigem Blick an. Sein Atem hauchte über das Gesicht des Lehrers und dieser wandte seinen Kopf entnervt zur Seite, als er den überaus schlechten Atem ertragen musste. 


    „Dann wage ich mal die These aufzustellen den Täter zu kennen.“, murmelte der Direktor und blickte in die erstaunten Gesichter der beiden anderen Anwesenden. Nervös hob Magdalena Osario ihre Arme und beugte sich über den Tisch zu ihrem Gatten hin.


    „Wer soll es denn sein?“


    „Thomas Jason Smith.“


    “Wie bitte? Gerade bei ihm kann ich mir das nicht vorstellen. Er ist doch selbst Polizist!“, sprach die Spanierin entrüstet aus.


    „Das mag sein. Er hat sich in der Vergangenheit aber nie kontrollieren können. Er war als Schüler schon rebellisch, hat sich den Regeln wiedersetzt, war stets für Schlägerein oder Alkoholeskapaden zu haben. Zudem hat er ein Motiv. Es wird ja wohl nicht nur mir aufgefallen sein, dass er und Malcolm McCollaugh sich mehr als einmal überaus feindlich angesehen haben, von einigen Gästen habe ich sogar gehört, dass es gestern eine Schlägerei in der Sauna gab zwischen den beiden. Die Schuld wurde zwar auf McCollaugh geschoben, aber der war plötzlich tot. Auch die Beziehung zwischen McCollaugh und dieser französischen Nutte war klar ersichtlich, er läuft ihr immer noch hinterher. Er hat seinen Konkurrenten aus dem Weg geräumt und als die Französin ihn verdächtigte oder keine feste Beziehung mehr mit ihm eingehen wollte, hat er ihr vergiftete Pralinen und Rosen als Liebesbeweis geschickt.“, schloss der Schlossherr seine Erklärungen und blickte die anderen beiden Anwesenden erwartungsvoll an.


    „Nein, so wird es nicht gewesen sein. Wenn er ihr Rosen und Pralinen schickt, dann doch eher, um sie zu beeindrucken und umzustimmen. Er hätte erst einmal abgewartet, wie ihre Reaktion auf dieses Versöhnungsangebot gewesen wäre.“, widersprach die Spanierin ihm energisch und wurde dabei von ihrem schwedischen Geliebten unterstützt.


    „Gerade ein solch emotional gelenkter Mensch wie er, der sich auf Schlägerein einlässt und von dieser Französin einwickeln lässt, der reagiert nicht so analytisch und klug, dass er beispielsweise alle Telefonleitungen kappt. Das passt nicht zu ihm.“, meinte der Schwede.


    „Er ist Polizist, das solltet ihr nie vergessen. Gerade deswegen kann er vermutlich sehr ruhig und geschickt vorgehen, zudem hat er ja auch im Kloster gelebt, ganz so hitzig wie zu früheren Zeiten ist er nicht mehr.“, argumentierte Doktor Wohlfahrt und fixierte seine Frau.


    „Ich weiß nicht, es gäbe genügend andere Möglichkeiten.“, meinte diese nach kurzem Zögern und klang doch weniger überzeugt, als noch vor einigen Momenten.


    „Du scheinst ihn ja zu mögen, so wie du ihn in Schutz nimmst. Na ja, welchen Mann magst du auch nicht, aber vielleicht widersprichst du mir ja einfach nur, weil du mich verärgern willst und nicht weil du selbst überzeugt bist.“, konterte der Schlossherr kalt und es herrschte mit einem Mal wieder eine frostige Stille im Speisesaal. 


    Thomas hatte sich inzwischen unbemerkt abgewandt und in die Bibliothek zurückgezogen. Vor lauter Entrüstung hatte er nicht einmal die Möglichkeit gefunden sich in irgendeiner Weise zu rechtfertigen oder zu verteidigen. Er hatte also mit seiner gestrigen Vermutung bereits recht gehabt. Ein Teil der Gäste sah in ihm einen potenziellen Mörder un dieses Misstrauen verletzte ihn tief. Schließlich hatte er als einer der ersten konkret agiert und tat als einzige Person etwas dafür sich und auch alle Anderen zu retten. Und so wurde dies dem gutmütigen Retter nun gedankt. Thomas war einfach nur enttäuscht, doch er sagte sich, dass er von dem feindseligen und arroganten Mob auch keinerlei Anerkennung oder Hilfe hätte erwarten können. Dass man aber gleich so weit ging und ihn ganz offen beschuldigte, das fand selbst er, der keinerleich Erwartungshaltungen mehr hatte, skandalös. Er hatte genug gehört, schüttelte verbittert den Kopf und trat energisch in Richtung des Eingangsbereiches. Selbst Mamadou hatte Probleme mit dem forschen Schritt des Schotten mitzuhalten. Ächzend lief er hinter ihm her.


    „Thomas, ich kann ja verstehen, dass dich diese Anschuldigungen hart treffen, aber du kannst es diesen Leuten nicht verübeln. Ich weiß, dass du nicht dahinter steckst und werde alles dafür tun, um dies auch zu beweisen.“, bot der Ghanaer seinem Kollegen hilfsbereit an und dieser hielt tatsächlich kurz in seinem Schritt inne und nickte dankbar.


    „Es ist gut zu wissen, dass man sich in so einer Situation auf jemanden verlassen kann.“, erwähnte er und blickte angestrengt an dem unheimlichen Springbrunnen mit der monströsen Schlange vorbei auf den Zimmerflur.


    „Was hast du jetzt vor?“, wollte Mamadou wissen, der den forschenden Blick seines Kollegen sofort richtig gedeutet hatte, was dieser mit einem anerkennenden Nicken zur Kenntnis nahm.


    „Wir sollten anfangen konkretes Beweismaterial zu sammeln. Nur so kann ich mich selbst vor solchen Anschuldigungen schützen und die wahre Identität des Mörders entlarven.“, erwiderte der Schotte grimmig und trat ohne zu zögern auf die breite Treppe. Er wollte nicht im Selbstmitleid versinken und sich vom Defaitismus der Anderen übermannen lassen, sondern ruhig bleiben und weiterhin agieren. Und dieses Mal wollte er es besser machen als am gestrigen Abend.


    Mamadou hielt kurz inne, bevor er seinem Kollegen etwas weniger entschlossen folgte.

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