• J'ai mis l'ensemble de mes douze articles parus sur le site du Blog UQAC en ligne ici. Bonne (re)lecture et bonne découverte de la vie étudiante sur le campus de notre belle Université du Québec à Chicoutimi.

    Dans un des articles, j'avais parlé d'un concert de réunion de Groovy Aardvark unique avec ma bonne connaissance Vincent Peake qui y joue de la guitare basse et qui chante auquel j'avais eu la chance d'assister en février 2011 au Métropolis à Montréal. Je vous suggère de regarder bien le lien suivant où vous pouvez visionner le spectacle entier gratuitement. Cela en vaut la peine.

    Watch the full concert from the unique official Groovy Aardvark reunion.

    Schaut euch das gesamte Konzert der für diesen speziellen Moment wiedervereinigten Groovy Aardvark an.

     

    http://www.bandeapart.fm/concerts/Entree.aspx?id=84968

     

    Voici les morceaux joués (tracklist):

    1. Rencontres du Troisième Type (2:31)

    2. Scrape (3:41)

    3. Y'a tu kelkun? (2:56)

    4. Localvicie (6:08)

    5. Boisson d'avril (5:16)

    6. Ultra-Sonde (4:26)

    7. Té Triss (4:11)

    8. Le petit bonheur (reprise de Félix Leclerc avec Marc Vaillancourt (Les Ékorchés)) (6:05)

    9. Amphibiens (5:13)

    10. Dérangeant (5:08)

    11. Summertime again (3:46)

     

    Bon visionnement!

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  • Le vendredi 29 avril a eu lieu le dernier Party universitaire du MAGE-UQAC qui s’est déroulé exceptionnellement un vendredi. L’événement très achalandé offrait un total de quatre spectacle pour un prix de seulement cinq dollars. Il s’agissait de Jimmy Hunt, Tricot Machine, Bernard Adamus et enfin We are wolves qui sont monté sur scène dans le centre social dans le cadre du dixième anniversaire du label «Dare to Care Productions». La soirée avait donc les meilleurs espoirs de la scène du rock alternatif québécois à nous offrir, pour au-delà de trois heures de musique. Le centre social était plein à craquer et j’ai rencontré à peu près tous ceux et celles que j’ai pu rencontrer durant l’ensemble de l’année scolaire. Malgré une grande pression et préparation complexe qui se sont installées peu avant la grande soirée, l’événement s’est très bien déroulé et a été un succès sur toute la ligne. Ceci étant dit, un gros party pour vous lors de la première semaine de la session d’automne est déjà en planification.

    Cette soirée était également la dernière occasion de la session durant laquelle je travaillais comme portier. Depuis le mois d’août dernier, mes collègues et moi avons formé une équipe de plus en plus soudée et engagée avec nos supérieurs et notamment en action avec le soutien des responsables d’activités motivés et polyvalents et des serveuses courtoises et dynamiques. Durant les partys du jeudi, les professionnels de Garda et les travailleuses de milieu nous ont soutenues également afin d’encourager la consommation responsable. Durant tous ces mois, les portiers n’ont pas seulement assuré la sécurité des étudiants durant les grandes soirées du jeudi, mais également lors des vernissages dans la galerie d’art, lors des rencontres, présentations ou colloques dans l’Aquarium (un local vitré situé près du centre social) ou même lors des manifestations. Certains chiffres ont même été faits lors de certains salons qui avaient lieu au Pavillon sportif, ce qui diversifiait énormément notre travail .  

    J’ai rencontré toutes sortes des personnages étonnants et intéressants durant toute l’année: des musiciens épuisés, des conférenciers engagés, des grands mangeurs de hot-dogs, des amateurs de roches et minéraux, de grands espoirs de l’improvisation, des mascottes déchaînées, des nouveaux étudiants, des futurs docteurs, des danseurs de swing, des amis du multiculturalisme, des anciens amis de l’école secondaire, des photographes et artistes qui me parlaient pendant des heures et j’en passe. J’ai refusé de faire entrer des gens qui avaient un peu trop bu, j’ai attrapé des voleurs de verres du bar, j’ai aidé à régler des problèmes de couple de certains clients désespérés, j’ai aidé à faire des premiers soins, j’ai fait fonctionner et réparer des machines distributrices et j’en passe encore.

    Mes souvenirs les plus beaux et plus marquants sont sûrement ceux de mon tout premier chiffre lors d’une manifestation, du Festival étudiant, des soirées pleines d’émotions lorsque les Canadiens de Montréal étaient en séries éliminatoires de la Coupe Stanley et de mon dernier chiffre en tant que portier vendredi dernier. Hors de cela, la dernière soirée des employés au centre social lors de laquelle j’ai gagné un énorme sac de sport et la dernière rencontre des employés avec un repas très gourmand et un beau feu de camp au bord du Saguenay sont des beaux souvenirs ineffaçables.  

    Le bar avait traversé des moments difficiles avec des changements de personnel, une baisse de la clientèle et certains problèmes financiers. Mais depuis le Festival étudiant, un vent de fraîcheur et de changement a soufflé à travers le bar. Les télévisions brisées ont été réparées, les tables instables échangées et les murs couverts de vieilles taches de bière nettoyés. Le centre social transformé en piste de danse a subi des changements qui ont rendu l’endroit plus intime, plus atmosphérique et plus facile à surveiller. De nouvelles promotions, de plus belles décorations et de nombreuses activités de retour au sein de l’Université ont changé le look du bar et annoncent une nouvelle ère prometteuse pour la prochaine session d’automne car le bar restera fermé durant l’été à l’exception de six soirées pour l’École de langue française et de culture québécoise de l’Université.

    Pourtant, mon poste de portier est menacé avec le changement d’une loi qui avait officiellement dégradé mon statut de portier ayant le droit d’intervenir en cas de conflit, à celui d’un simple surveillant durant les derniers mois (malgré que cela ait peu influencé les tâches principales de l’ensemble des portiers). Durant l’été, le MAGE-UQAC tentera de trouver une entente et une solution concrète avec l’Université et les administrations politiques concernées pour sauver l’emploi des portiers et également l’argent des étudiants. Vu que j’ai énormément apprécié mon premier emploi au Québec et au sein de l’Université, j’espère que ces négociations seront couronnées de succès pour que je puisse ajouter au moins une autre année enrichissante et dynamique à celle que j’ai déjà acquise. Sinon, je compte continuer à travailler au bar dans une autre section, car il est important pour moi de continuer à m’impliquer dans la vie étudiante, de garder mes bons contacts, d’approfondir mes belles expériences et de gagner un petit salaire.

    J’espère donc de revoir tous ceux et celles que j’ai pu connaître lors des deux derniers trimestres au BarUQAC et je vous souhaite tous un bel été en mémorisant avec vous ces anecdotes inoubliables. Il ne me reste qu’à remercier l’ensemble de l’équipe du BarUQAC, ainsi que notre clientèle pour une année formidable.

    Je tiens à ajouter que j’encourage les futurs étudiants de ne pas hésiter à s’intégrer d’une manière ou de l’autre dans la belle communauté étudiante pour qu’elle devienne encore plus splendide qu’elle ne l’est déjà.

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  • La semaine dernière avait lieu le légendaire Festival étudiant organises par le MAGE-UQAC et les différentes associations étudiantes participantes. C’était une édition bien spéciale du festival car il s’agissait de la vingt-et-unième édition. Le slogan de cette année était donc «Majeur et vacciné – On n’a plus vingt ans!».

    La plupart des activités se déroulaient dans le BARUQAC qui était d’ailleurs ouvert à partir de onze heures du matin du lundi au jeudi et ne fermait ses portes que vers trois heures du matin. D’autres activités se déroulaient dans le Centre Social, dans le Pavillon Sportif ou tout simplement à l’extérieur des bâtiments universitaires.

    Il y avait une panoplie d’activités diverses durant cette semaine des quatre jeudis. L’événement majeur du lundi était sans aucun doute le «tournoi d’improvisation» au Centre Social qui durait autour de trois heures et qui mettait en scène des défis hilarants et divertissants. Le mardi offrait par exemple l’événement de «Talent à revendre» en deux rondes plus une grande finale qui nous offrait des présentations vraiment originales. Le mercredi avait des activités telles que le «Tournoi de cachette» sur l’étage du P0 ou le défi de «La guerre des clans» à offrir qui attiraient énormément de gens. Le jeudi offrait probablement les activités les plus diversifiées allant du défi de la «Liste d’épicerie» jusqu’une «Course de bobsleigh» improvisé en arrière du Pavillon Sportif qui soulignait la fin de l’hiver québécois qui s’approche malheureusement à grands pas. La «Course à relais de mangeurs de hot-dog» était une des activités principales dans le BarUQAC durant cette journée-là. Trois personnes par association dont au moins une fille devaient manger trois, cinq et ensuite sept hot-dog au plus vite et finalement roter obligatoirement avant de passer le relais au suivant. Tandis que certaines personnes ne pouvaient pas s’empêcher de courir à la toilette dans le meilleur scénario après le concours, il faut notamment souligner la participation d’un jeune homme qui a aidé deux associations à manger un total de quatorze hot-dog qu’il a dévoré en environ dix minutes. En sortant du bar, il s’est d’ailleurs plaint d’une manière assez humoristique qu’il aurait aimé se voir offrir un bon dessert après tant d’efforts. Ce jeune monsieur a été pour moi la découverte de la semaine et on peut le couronner officiellement comme étant le roi des roteux de l’UQAC.

    Durant la semaine avaient également eu lieu un total de trois concerts. Le lundi, le groupe «Smell the rock» offrait des reprises de groupes de rock assez diversifiés allant de NoFX à Metallica ainsi que Groovy Aardvark avant de terminer avec une ballade de Joan Baez. Le mardi, le groupe «FALZ» venant de la ville de Québec qui jouait ses propres chansons largement influencés par la musique de rock des années soixante-dix et quatre-vingt. Le chansonnier Michel Perron donnait son spectacle le mercredi soir et élargissait ainsi la panoplie de styles de musique différents joués au courant de la semaine.

    Le jeudi soir se déroulait donc la compilation des résultats ainsi que la cérémonie de clôture et remise des médailles. Des photos de presque tous les événements ainsi que des vidéos présentant les différentes associations d’une manière souvent hautement originale étaient également montrées. Ce n’était pas surprenant que les équipes les plus soudées remportent les trois premières places. L’AEMSA finissait en troisième position derrière l’association de génie et l’association de plein air et tourisme qui conservait ainsi son titre de l’année dernière. L’association l’a sûrement bien mérité. Il ne reste qu’à souligner la bonne atmosphère, les défis originaux, l’approchement entre les étudiants des différentes associations et des implications engagées de la part de la plupart des associations participantes ainsi que de leurs mascottes qui les encourageaient énergiquement.

    Malheureusement, certaines associations se sont un peu moins impliquées et je n’ai également pas vu une très grande présence des personnes travaillant au sein de l’université auprès des services aux étudiants ou encore du recteur de notre université. C’est dommage car le festival étudiant est une bonne occasion de vraiment mieux connaître la clientèle universitaire et démontrer sa présence et son implication en pouvant approcher les services administratifs des associations étudiantes. J’ai également entendu que certains étudiants ne savaient même pas qu’il existait un bar pour les étudiants ce qui explique peut-être aussi le recul alarmant de visiteurs de ce beau bar intime qui doit se battre avec un budget déficitaire et surtout un manque de visiteurs lors des débuts de la semaine. Pourtant, le bar tente en ce moment de se restructurer davantage avec des changements personnels autant qu’avec de nouvelles activités et publicités ainsi qu’en jouant de la musique plus diversifiée et en se rapprochant encore plus des différentes associations. Avec une implication de ces côtés-là, je souhaite fortement que la prochaine édition du festival étudiant ainsi que le bar ouvert à tous et toutes au sein de l’université seront encore plus visités lors des prochains trimestres.

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  • Un peu plus que la moitié du trimestre d’hiver est déjà passé et je m’approche ainsi également de la moitié de mon baccalauréat de quatre ans que je fais dans le domaine de l’enseignement au secondaire avec le profil univers social. Il s’agit donc d’une bonne occasion de faire un petit retour sur mes deux premières années à l’UQAC et de vous parler un peu du programme et des cours.

    Commençons donc chronologiquement avec la première session d’automne en 2009. Mon tout premier cours à l’université était aussi un des plus marquants, celui qui s’appelle «Adolescence et vie adulte», un cours qui parle souvent de la psychologie et des comportements influençant les élèves dans leurs vies de tous les jours. Notre professeur Claude Michel Gagnon était un des professeurs les plus dynamiques et intéressants à écouter car il a beaucoup d’expérience dans ce domaine et a réussi à nous toucher et à rendre ces exemples vivants. Nous avons réalisé comment et combien un enseignant peut influencer un élève bien au-delà de l’apprentissage et des plans de cours et il a réussi à ouvrir mon horizon envers le domaine de la psychologie qui m’intéresse davantage depuis ce temps-là. Notre cours des «Explorations des réalités de la profession enseignante» nous préparait pour notre premier stage et ne durait pas toute la session. Ce premier stage était de seulement huit jours et se passait essentiellement durant la semaine de relâche durant laquelle les élèves du programme allaient dans une école secondaire pour mieux connaître les différents acteurs dans de tels établissements. Nous pouvions rencontrer le syndicat des enseignants, les secrétaires, les psychologues, les directeurs et les élèves eux-mêmes et nous assistions à plusieurs cours de domaines bien différents. Les cours de l’adaptation scolaire m’ont sûrement marqué et impressionné le plus durant cette période et je trouve cette clientèle avec des besoins particuliers très intéressante et aussi chaleureuse. À part de ces deux cours et ce petit stage d’initiation bien intéressant, j’ai eu un cours sur la «Géographie physique» vraiment dynamique et intéressant, un cours d’histoire sur «L’Europe du XXe siècle : l’âge des extrêmes» durant lequel je voyais de nouveau beaucoup de choses que je connaissais déjà en les approfondissant et également un cours d’«Initiation à la recherche historique». Ce dernier cours était étroitement lié à l’histoire et le développement régional et concentré sur un travail de recherche qui s’effectuait pour la plupart des élèves dans les archives nationales à Chicoutimi. Personnellement, je faisais un travail sur les contrats de vente et d’achats de l’empire Price dans la région entre environ 1850 et 1900 ce qui demandait beaucoup d’études de dossiers et de lectures de vieilles greffes difficiles à lire ou déchiffrer. Malgré que le cours en tant que tel était plus statique, ce travail de session m’a énormément intéressé et j’ai réussi à faire un bon travail ce qui n’était pas le cas pour tout le monde avec une moyenne du groupe de seulement 1,81, de loin la plus basse de tous les cours que j’ai eu jusqu’aujourd’hui. Il faut donc avoir beaucoup de patience et de motivation, mais je dirais que ce cours est quand-même assez facile à réussir si on trouve un sujet de recherche accrochant.

    Mon deuxième trimestre, celui de l’hiver 2010, était composé de six cours car nous avions un cours de plus afin de nous préparer pour le fameux TECFÉE, un test de français obligatoire pour tous les enseignants composé d’une partie écrite et argumentative plutôt facile et une partie avec un questionnaire assez difficile. On a droit à trois reprises pour réussir chacune des deux parties avec au moins soixante-dix pourcent avant de se faire exclure de son programme et de son troisième stage. Heureusement, j’ai réussi le test la toute première fois, mais ce n’était pas évident du tout car surtout le questionnaire avait tendance à poser des questions assez difficiles sur des sujets n’ayant des fois aucun lien avec notre domaine d’enseignement. Il s’agit donc de bien plus que d’un test de français ou d’un test sur l‘enseignement, mais d’un test sur les connaissances plus ou moins générales. Le cours «Orthographe et grammaire de base» était donc devenu obligatoire après un nouveau règlement et il s’agissait en effet d’un cours de grammaire de base intensif qui était marqué par des élèves peu motivés ou ennuyés et une professeure engagée mais bientôt désespérée qui devait faire face à une trentaine d’étudiants. Je dirais que malgré un climat plus ou moins agréable, j’ai pris le cours très au sérieux et il m’a sûrement aidé à mieux passer mon test à la fin. À ce cours supplémentaire et imprévu s’ajoutaient le cours de «Communication et expression orale» qui visait aussi l’amélioration de la langue parlée par les enseignants et qui fonctionnait bien à cause de plusieurs exposés oraux dynamiques et une enseignante très motivée et engagée. Le cours d’«Intervention éducative en classe» nous préparait pour notre futur et nous mettait pour la première fois vraiment à la place de l’enseignant et qui était également assez dynamique. À cela s’ajoutaient le cours de «Géographie économique» pour moi avec un professeur très dynamique ayant un bon sens d’humour et qui parlait d’une manière assez motivante surtout du développement régional au lieu d’aborder les grandes structures mondiales abstraites. C’était sans aucun doute un des cours les plus marquants et dynamiques que j’ai eu et il m’a inspiré à m’impliquer davantage au milieu régional depuis ce temps-là. La possibilité d’une maîtrise en développement régional me semblait de plus en plus intéressante depuis ce temps-là, même si cela ne s’est pas encore concrétisé. Les deux autres cours du trimestre étaient celui de l’«Introduction à l’histoire des États-Unis» et du «Moyen-Âge» en Occident qui étaient tous les deux assez intéressants et chargés.

    Ma deuxième année d’université était dominé par mon beau stage dont j’ai parlé sur ce blogue assez récemment d’une manière détaillée. Vu qu’il s’agissait d’un stage de quatre semaines, j’avais dix semaines de quatre cours intensifs durant cette session d’automne avec un horaire assez diversifié et des fois mêlant. On n’avait que des cours pédagogiques durant cette session-là et je dois avouer que les cours d’histoire et de géographie me manquaient un peu. Le cours sur les «Fondements de l’apprentissage scolaire» avait une forte touche philosophique très intéressante et le cours sur «L’hétérogénéité dans la classe» nous présentait d’une manière dynamique les différentes clientèles particulière dans le milieu scolaire et je pense que ce cours était d’une importance énorme pour notre future carrière car il nous confrontait avec les réalités auxquelles il fallait maintenant s’attendre. Le cours des «Didactiques des sciences humaines» était dominé par des tables rondes reposantes, la visite d’un musée et quelques films. C’était un cours très intime et sympathique avec seulement dix étudiants, mais je ne pourrais pas dire que j’y ai appris quelque chose d’essentiel. Le cours d’«Évaluation des apprentissages» était un des cours les moins agréables et plus théoriques, mais malgré cela un mal nécessaire car il nous préparait à saisir et approfondir les structures théoriques et administratives de notre futur métier en se basant surtout sur le fameux Programme de formation de l’école québécoise dont nous avons eu une sorte de surdose. D’un point de vue éducatif, j’ai quand-même appris des choses essentielles de mon domaine.

    Le trimestre actuellement en cours ne contient qu’un cours pédagogique en revanche, celui des «Approches pédagogiques» qui est assez diversifié et intéressant. Nous avons pu enseigner à des élèves du deuxième secondaire, rencontrer des invités spéciaux et construire un jeu éducatif. Mon cours de «Géographie du Québec et du Canada» approfondit nos connaissances plus générales acquises à l’école secondaire et je me concentre dans un travail d’équipe sur l’analyse détaillée d’une ville canadienne. J’ai pris la ville d’Iqaluit que j’analyse d’un point de vue purement géographie, mais aussi par exemple d’une manière géostratégique, sociogéographique et géoéconomique. Le cours de «Géopolitique contemporaine» est sûrement un des cours les plus intéressants de mon baccalauréat et étroitement lié à mes intérêts personnels et au cours de «Monde contemporain» qui se donne au cinquième secondaire au Québec et que j’ai pu enseigner à la fin de mon dernier trimestre. Le cours de «Géographie du Québec et du Canada II» est un peu mal choisi car les étudiants de mon programme n’ont programme n’ont pas encore eu le premier volet du cours se donnant durant le trimestre d’automne. Le cours est très théorique, statique et riche en informations et il demande beaucoup d’attention et de patience. Les deux travaux principaux en lien avec le cours offrent pourtant un grand choix et sont davantage intéressants. Le cours d’«Introduction à l’Asie contemporaine» est un des cours les plus intéressants de mon baccalauréat. Cela n’est pas seulement dû au fait que je m’intéresse énormément à la culture asiatique comme les langues, les mets traditionnels et le cinéma contemporain dont je pourrais vous parler longtemps. C’est aussi dû à notre professeur qui est passionné par sa matière. Cela se transmet très bien aux élèves malgré beaucoup de contenu théorique. Ce cours nous permet de mieux comprendre une multitude de cultures et identités étrangères, notamment celles du Japon et de la Chine. Mon travail de session porte pourtant sur l’histoire du Tadjikistan car notre cours est tellement complet et riche que je voulais choisir un pays plus exotique qui n’était pas abordé par le cours.

    J’espère que ce petit résumé de mes deux premières années d’université était intéressant pour vous. Il m’a permis de réaliser de nouveau que je suis vraiment à la bonne place et heureux du choix que j’ai fait il y a trois ans déjà et dont j’ai douté au début. Mon programme est vraiment riche et diversifié et même s’il dure une année de plus que la plupart des programmes, ce n’est pas une perte de temps, mais un atout et je ne peux que suggérer à tous ceux qui sont intéressés par le même domaine d’accéder à ce programme très diversifié dans lequel j’ai trouvé des choses de chacun des trois domaines de la pédagogie ou psychologie, de la géographie et de l’histoire qui m’ont beaucoup inspiré et marqué. Si j’avais encore une fois le choix, je prendrais le même programme de nouveau.

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  • La semaine de relâche, fautivement appelée semaine de lecture par certains, était pour moi une occasion de partir découvrir le sud de la province pendant quatre jours. Je suis parti pour Montréal pendant quatre jours en faisant également une petite excursion à Ottawa, deux belles villes pleines de beautés à ne pas manquer surtout grâce à une couverture poudreuse blanche ces temps-ci.

    Ce n’est pas un hasard que j’ai fait un tour à Montréal, j’ai suivi l’invitation d’une bonne connaissance de moi, Vincent Peake. Celui-ci est un des personnages les plus marquants du rock alternatif québécois. Il joue notamment avec le groupe de punk aux influences de la musique mondiale GrimSkunk, avec le groupe de rock plus moderne et commercial Xavier Caféine, avec le projet de rock progressif hautement intéressant appelé Kosmos et enfin avec un groupe appelé Sabbath Café rendant hommage à Black Sabbath en créant des reprises très uniques allant dans le coin du lounge et expérimental. Loin de là, il a participé au projet de musique rock expérimentale et hautement poétique Aut’Chose, joué dans le groupe de grunge Floating Widget et travaillé ensemble avec le fameux groupe de thrash metal Voïvod au début du millénaire. J’ai également découvert le premier groupe de Vincent Peake, le groupe pionnier du rock alternatif au Québec appelé Groovy Aardvark fondé qui avait fini sa carrière avec un dernier spectacle à la salle de concert Metropolis à Montréal en août 2005 après près de vingt ans de carrière. Ayant rencontré Vincent Peake lors d’un spectacle de Xavier Caféine que ma douce moitié aime énormément, nos chemins n’ont pas arrêté de s’entrecroiser que ce soit lors du spectacle de GrimSkunk du début de l’année scolaire à notre université, lors de concerts au Bunker de Chicoutimi ou au Café Côté-Cour à Jonquière ou même lors d’un spectacle d’Iron Maiden au Centre Bell à Montréal et j’ai fini par lui poser des questions par rapport à son premier groupe lors d’un concert de Xavier Caféine en janvier à Jonquière. J’ai fait signer un disque à Vincent après le concert et j’ai souligné que j’aurais également bien aimé voir son premier groupe Groovy Aardvark dont je m’étais procuré une compilation. Il m’a donc annoncé la nouvelle encore secrète que son ancien groupe reviendra pour une occasion unique d’un spectacle au Metropolis de Montréal pour fêter cinq ans et demi après la fin officielle du groupe, le dixième anniversaire de la radio Bande à Part, qui soutient notamment les jeunes groupes prometteurs peu connus du Québec qui sont souvent écartés de la radio populaire.

    Je n’ai donc pas hésité de prendre l’autobus pour cette occasion unique en combinant un peu de magasinage et de découvertes culturelles de la ville avec une soirée de spectacle. Pourtant, Groovy Aardvark n’étaient pas les seuls à monter sur scène du le mini-festival durant de la Nuit blanche à Montréal, qui organisait une panoplie d’événements culturels gratuits à travers toute la ville allant d’expositions d’œuvres d’art, de projections de film en plein air jusqu’à des spectacles de lumières impressionnants. Les autres groupes jouant au Metropolis où je m’étais rendu comme l’un des premiers spectateurs dans une salle bientôt pleine à craquer, étaient le groupe de rap multiculturel Karma Atchyka, suivi du rock expérimental impulsif de Fred Fortin, ensuite Groovy Aardvark lui-même, par la suite le groupe de rock alternatif moderne We are wolves, le groupe de rap québécois hautement politisé et prétentieux Loco Locass et ensuite le groupe électronique Holy Fuck. Des disc-jockeys spéciaux invités continuaient même à jouer de la musique au-delà de trois heures du matin lorsque l’enregistrement en direct sur la radio du mini-festival s’arrêta officiellement. J’ai ainsi pu découvrir de nouveaux groupes intéressants dont j’ai particulièrement aimé Fred Fortin, mais la foule entière célébrait la soirée au nom du grand retour de Groovy Aardvark qui jouait ses grands classiques pendant une cinquantaine de minutes, allant de la chanson folklorique humoristique «Boisson d’avril» à la chanson acoustique expérimentale «Amphibiens» jusqu’à une reprise du fameux «Le petit bonheur» de Félix Leclerc avec la participation de Marc Vaillancourt de B.A.R.F et Les Ékorchés ou la chanson la plus populaire du groupe, la pièce de punk énergétique «Dérangeant». C’était comme si le groupe légendaire n’était jamais parti car la foule entière chantait plus forte que Vincent Peake au microphone avec sa guitare basse et ce n’est pas seulement moi qui espère pouvoir entendre d’autres chansons du groupe dans le futur, que ce soit par le groupe soi-même ou sous forme de reprises jouées par les groupes récents auxquels Vincent Peake participe.  

    À part de cette soirée musicale hautement intéressante, j’ai également connu de plus près la ville de Montréal en fouillant dans des magasins de disques usagés sur la Rue Saint-Catherine, en traversant les Promenades Cathédrale, en regardant un film au Cinéplex Odéon sur la Rue Émery dans le Quartier Latin, en découvrant un magasins de mangas sur la Rue Saint-Denis, en dégustant dans un restaurant polonais sur la Rue Prince-Arthur, en découvrant des épiceries spécialisées sur la Rue Berri, en flânant au long des patinoires hivernales de la Rue Port de Montréal et en faisant un tour au Marché Bonsecours au Vieux Port.

    Lors de ma dernière journée de voyage, je me suis permis de faire une petite escalade à Ottawa en plein milieu d’une tempête de neige qui éclatait. C’était une expérience unique de voir le Parlement impressionnant, le beau Château Laurier, le Canal Rideau complètement glacé, le Marché By avec ses nombreux petits magasins manufacturiers et restaurants originaux ou le fameux Hard Rock Café sous une neige dense. Je me suis réfugié de la tempête dans le Centre Rideau immense pour y magasiner et prendre une pause. Sur mon chemin de retour, je suis même tombé sur un petit magasin offrant de la nourriture allemande dans la Rue Slater. Enfin, je me suis préparé pour une véritable odyssée d’environ neuf heures de route pour retourner jusqu’aux résidences de l’UQAC.

    Ce que j’aimerais bien transmettre par mon petit reportage pour en finir, c’est que le monde est vraiment ouvert aux étudiants, même à un endroit supposément éloigné dans la nature sauvage comme le Saguenay. Avec un réseau d’autobus accessible en centre-ville, des villes telles que Québec, Montréal et même Ottawa ne sont pas si loin et pour ceux qui préfèrent voyager d’une manière plus exotique, il existe également une connexion de train entre Jonquière et Ottawa qui fait le tour d’un bon nombre de villages pittoresques autour du Lac-Saint-Jean et de la Mauricie. Lors d’une prochaine semaine de relâche, j’essayerai de prendre ce moyen de transport et découvrir un autre côté de cette belle province. Si ce petit reportage vous a inspiré dans le but de vouloir découvrir les villes hivernales de la province, dites-vous qu’il n’est pas encore trop tard pour découvrir le Québec hivernal et une panoplie d’activités uniques. On pourrait par exemple voir la finale du Championnat du monde Red Bull Crashed Ice 2011 à Québec entre le 17 et le 19 mars où les athlètes d’ «Ice Cross Downhill» représentant plus de vingt nations différentes à travers le monde dévaleront la piste glacée urbaine de 540 mètres qui est composée de chutes, de virages en épingle, de sauts et de bosses à des vitesses atteignant les soixante km/h. Si tout va bien, ceci sera ma prochaine destination dans ma découverte hivernale de la province dont je vous parlerai.

    PS: Si le concert de Groovy Aardvark vous intéresse, vous pouvez le voir gratuitement et entièrement en ligne ici:

    http://www.bandeapart.fm/concerts/Entree.aspx?id=84968

    Voici les morceaux joués:

    1. Rencontres du Troisième Type (2:31)

    2. Scrape (3:41)

    3. Y'a tu kelkun? (2:56)

    4. Localvicie (6:08)

    5. Boisson d'avril (5:16)

    6. Ultra-Sonde (4:26)

    7. Té Triss (4:11)

    8. Le petit bonheur (reprise de Félix Leclerc avec Marc Vaillancourt (Les Ékorchés)) (6:05)

    9. Amphibiens (5:13)

    10. Dérangeant (5:08)

    11. Summertime again (3:46)

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