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    Vers la fin du trimestre d’automne, j’avais passé un stage de quatre semaines, le deuxième en lien avec le programme de mon baccalauréat en enseignement secondaire dans le profil de l’univers social qui contient un peu l’amalgame des sciences humaines à L’École secondaire Kénogami à Jonquière. C’était un stage très enrichissant et motivant pour ma part, mais il faut aussi dire que j’ai connu certains étudiants en enseignement qui ont décidé de lâcher leurs études suite à ce deuxième stage décisif vu qu’ils avaient des problèmes à faire de la gestion en classe ou à être confrontés à des élèves trop apathiques ou troublants pour eux. Moi, j’ai pourtant réalisé que je me sens bien à l’aise devant une classe et que le travail de l’enseignant est probablement le métier idéal pour moi ce qui m’a énormément stabilisé.

    Je donnais des cours de monde contemporain, une matière assez récente. Selon moi, elle unit un peu toutes les sciences humaines telles que l’économie ou la géographie et a une touche politique qui concerne surtout l’actualité. Le but est de socialiser et politiser les jeunes et de les confronter à des idéologies des nations différentes qui deviennent de plus en plus importantes dans un monde globalisé dans une époque de mondialisation où tous les états sont liés entre eux et interdépendants. Durant mon stage, j’ai notamment parlé de l’environnement avec mes élèves et comment les différents pays et côtés politiques estiment et finalement réagissent envers des problématiques ou événements actuels comme la marée noire dans le Golfe de Mexique, la Conférence de Cancun de 2010 sur le climat ou l’exploitation des sables bitumineux en Alberta. Le but était en premier lieu d’amener les élèves à saisir la complexité du monde actuel et à s’ouvrir à la diversité des sociétés qui le composent avant de les amener à développer leur sens critique dans l’étude de problèmes et d’enjeux du monde contemporain afin d’atteindre en fin de compte la préparation de la participation des élèves en tant que citoyens instruits et responsables à la délibération sociale.

    Après deux jours d’observation, j’ai déjà donnée mes premiers cours au cinquième secondaire à un total de six classes différentes. J’ai essayé de diversifier mes cours le plus possible pour ne pas juste être un autre stagiaire ennuyant comme j’en avais connu tant moi-même à l’école secondaire. Je faisais des présentations powerpoint en interagissant avec les élèves en en me promenant beaucoup en classe pour chercher le contact direct avec eux. Je préparais des extraits de films avec des questionnaires pour offrir une approche visuelle du sujet aux élèves. Je choisissais des chansons qui parlaient de nos problématiques traitées en discutant avec les élèves de la perception et de l’influence des artistes sur certains phénomènes du monde contemporain. J’organisais également des travaux d’équipe avec des volets de recherche, d’écriture et de présentation orale. Durant toutes ces activités, je travaillais très proche de mon enseignant associé qui avait des bons conseils pour moi et des informations pertinentes sur nos élèves. Je trouve que nous avions une bonne coopération et communication qui était à la base du succès de mon stage. J’avais également une conseillère de stage qui m’observait deux fois durant un de mes cours et qui organisait également trois séminaires où les différents stagiaires pouvaient s’échanger sur leurs expériences pendant deux heures. Des rapports de stage et une grande synthèse étaient à remettre durant ces quatre semaines chargées.

    Le stage ne s’arrêtait point à l’enseignement. J’avais des examens, des grilles de visionnement et des travaux écrits de plusieurs pages à corriger. Je m’intégrais le plus possible dans mon école en participant aux réunions entre les enseignants, lors des réunions avec les parents et j’allais même aux activités parascolaires comme une soirée de concerts au sein de l’école qu’un de mes élèves avait aidée à organiser. J’appelais les parents des élèves qui avaient manqué mes cours et entendait souvent des anecdotes et problématiques intéressantes que j’essayais de résoudre. En plus de cela, je donnais une fois par semaine un cours d’allemand et un cours de russe sur l’heure du midi et il y avait quand-même un bon nombre d’élèves qui s’est intéressé pour mes petits cours supplémentaires dans lesquels j’ai aimé investir beaucoup d’énergie.

    Si j’avais une force particulière à part d’être intéressant pour mes élèves et de maîtriser de différentes approches pédagogiques et le contenu de mes cours, c’était bien l’interaction sociale. Durant mon stage je faisais face à des élèves en échec qui étaient peu motivés à travailler, à un élève qui pleurait dans mon cours tellement qu’il avait passé une mauvaise journée ou à un élève qui était touché par un commentaire imprudent d’un coéquipier et à chaque fois, je cherchais le contact avec les élèves, les consolais, motivais ou essayais d’éveiller leur orgueil et leur motivation. À la fin de mon stage, un groupe d’élèves m’a remis une feuille avec leurs noms et un beau texte en me remerciant pour mon implication, ma patience et mes façons d’enseigner. Ce genre d’événements m’a vraiment touché et démontré que je me sens à ma place dans l’enseignement et que les enseignants peuvent vraiment avoir un impact important sur leurs élèves. C’est cela qui rend ce métier si intéressant: Les réseaux sociaux et le fait que l’on peut former et changer le monde et aider à réaliser des rêves. C’est pour cela que j’ai déjà hâte à la prochaine étape.

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    Le centre d’exposition de l’UQAC reçoit en ce moment l’exposition « Tenture-Tendon » dans la Galerie « L’œuvre de l’autre » entre le douze janvier et neuf février. Les heures d’ouverture sont du lundi au vendredi de neuf heures trente à seize heures trente et il vaut donc la peine de faire un tour au Pavillon des Arts qui est juste derrière le centre social et malheureusement souvent un peu négligé ou oublié par les étudiants.

    L’exposition actuelle met en valeur quatre œuvres de Benoit Blondeau qui né et vit à Québec et qui a fait une maîtrise en arts visuels à l’Université Laval. Il est le récipiendaire du prix Fondation La Vigie en 2002 et du prix Tombé dans l’œil en 2002 également. J’ai eu la chance à assister au vernissage récemment. Ce qui est particulier par rapport à son style est que Blondeau utilise des matériaux recyclés pour ses œuvres comme des objets solides tels que des objets de métal, des matériaux pigmentaires tels que du latex et surtout des textiles comme des gammes de tissus, des vieux draps, des pièces de matelas et plus. Ces matériaux ont souvent une valeur nostalgique dans ses œuvres et des caractères très différents. Benoit Blondeau fait attention de se concentrer sur chaque œuvre particulièrement sans faire de comparaison avec ses œuvres antérieures. C’est pour cela qu’il produit autant des œuvres très mélancoliques et tristes sur des grands tableaux, mais aussi des œuvres très colorés et vivants sur des matelas plutôt petits.

    Le tableau vert très coloré à selon moi un caractère rebelle et pourrait être associé à un caractère punk ou new wave. Le tableau à gauche dans la salle d’exposition présente selon moi un caractère plutôt introverti et sombre qui est pourtant capable de canaliser sa créativité par une sorte de cheminée que l’on pourrait interpréter comme un rêve. Le tableau à droite est dominé par une tristesse grise et semble rappeler un événement plutôt dépressif et négatif peut-être comme une soumission ou un viol. Le tableau au fond est coloré sur un espace très limité tandis que le reste du tableau est plutôt vide. Ce tableau pourrait représenter une personne tranquille et introvertie qui cache sa créativité et que l’on doit connaître plus en profondeur pour découvrir ses talents et sa joie de vivre.

    Ce qui est plaisant avec les tableaux de Benoit Blondeau est le fait qu’ils deviennent de plus en plus marquants et profonds le plus que l’on les regarde. Au début, je ne pouvais pas associer d’émotion ou d’appréciation particulière à ses œuvres, mais en se laissant inspirer par son art de plus près, les tableaux sont devenus vivants et réels. On peut associer une multitude d’interprétations à ces tableaux et mes pistes ne sont que des idées très personnelles qui n’ont pas nécessairement de lien avec l’idée originale de l’artiste.

    Si ce petit article avait réussi à éveiller un certain intérêt en vous, je vous suggère fortement de faire un petit tour au pavillon des arts prochainement.

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    Schlager? Krautrock? Neue Deutsche Welle? Neue Deutsche Härte? Neue Deutsche Todeskunst? Tout cela ne vous dit rien? Ce ne sera plus le cas pour longtemps car la toute nouvelle émission «Culturama» vous fait voyager musicalement à travers la planète.

    Ces trois styles en haut sont des styles musicaux allemands. Le «Schlager» est une variante de la musique traditionnelle et populaire allemande qui a connu ses plus grands succès vers la moitié du dernier siècle. Pour en savoir plus, je vous conseille d’écouter Roy Black. Le «Krautrock» est une variante allemande du rock progressif et psychédélique avec des influences de la musique électrique, minimaliste et expérimentale qui a émergé durant les années 1960 et 1970. Des groupes tels que Kraftwerk ou Amon Düül comptent parmi les plus connus. La «Neue Deutsche Welle» s’est inspiré du new wave et du punk anglais et a connu un succès mondial au début des années 1980. Venez découvrir ce style avec les groupes Nena ou Ideal. La «Neue Deutsche Todeskunst» s’est inspirée du Darkwave, du Mouvement gotique et de la poésie morbide et a émergé au début des années 1990. Quelques chansons des groupes Goethes Erben ou Das Ich vous donneront une bonne idée. La «Neue Deutsche Härte» est influencée par le rock industriel et l’Electronic Body Music et a connu ses plus grands succès depuis la fin des années 1990. Ici, il faut notamment mentionner les groupes Oomph! et Rammstein.

    Vous vous intéressez pour la musique folklorique de la Grèce? Vous voulez découvrir les styles musicaux contemporains du Japon? Le Thrash Metal de l’Iraq vous intriguerait? Avec «Culturama», vous êtes à la bonne place. L’animateur Sebastian Kluth vous invite à suivre ses escapades musicales chaque vendredi de 13 à 14 heures au BarUQAC et en rediffusion chaque mardi de 13 à 14 heures.

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    Le 15 octobre, je me suis rendu au Café Côté-Cour à Jonquière pour assister à un concert qui mettait en vedette le fameux groupe de métal progressif québécois «UneXpect», le groupe de métal symphonique et gothique néerlandais «Stream of passion» avec une chanteuse mexicaine, le groupe expérimental québécois «Manahil» et le jeune groupe de métal traditionnel de la région s’appellant «Inner control».

    Sous une pluie automnale, je me suis rendu sur place à l’heure de l’ouverture des portes indiquée, mais la première mauvaise nouvelle m’attendait. Les groupes n’avaient pas encore tous effectué leurs tests de son et la salle ne s’ouvrirait que quarante-cinq minutes plus tard. J’ai donc décidé d’aller prendre un café et de revenir une heure après.

    «Un concert sans groupe principal sans rabais»

    En revenant, le premier groupe avait bizarrement déjà commencé à jouer et avait presque finit son petit spectacle. Mais une autre mauvaise nouvelle m’attendait. Le groupe principal «UneXpecxt» avait été surpris par une tempête de neige dans le Parc national des Laurentides après qu’il était déjà parti en retard après une panne de leur premier véhicule et le groupe a donc fait demi-tour. Bizarrement, les pré-groupes qui étaient également concernés par le véhicule brisés étaient partis plus tôt vers le Saguenay et pouvaient jouer leur concert. Le fait que Café Côté-Cour annonçait seulement maintenant après une heure d’attente cette nouvelle me prouvait que les organisateurs de la soirée de concerts voulaient uniquement faire de l’argent. Beaucoup d’amateurs du groupe principal étaient ainsi assez déçus et ont eux aussi fait demi-tour. À l’entrée du Café-Côté Cour, on voulait quand-même exiger la même somme pour le billet d’entrée pour seulement trois groupes presque inconnus ce qui n’était pas une bonne idée.

    «Un groupe de métal traditionnel parmi des milliers d’autres»

    Les trois groupes jouaient ainsi devant une foule timide d’environ trente personnes, ce qui me donnait au moins l’occasion de prendre de belles photos. Lors de mon arrivée, le premier groupe «Inner control» avait presque terminé. Il jouait du métal traditionnel solide, mais rien de remarquable, original ou énergisant. C’était un peu dommage, car le talent était sans aucun doute là, mais le groupe est encore jeune et il faut lui laisser une chance de se démarquer.

    «Le sommeil pseudo-intellectuel hypnotisant»

    Après une courte pause, «Manahil» ont complètement rompu avec le style précédant avec une musique folklorique arabe et maghrébine basée sur le talent d’un claviériste très doué, une guitare basse assez timide, une batterie tranquille et la voix de la chanteuse qui chantait dans plusieurs langues, ce qui ne faisait pas vraiment une différence, car elle prononçait tellement mal les syllabes que tout sonnait pareil. Les chansons étaient très répétitives ou hypnotisantes pour utiliser un terme plus positiviste. La plus grande partie des trente personnes présentes dans la salle prenaient une bière avec le premier groupe, s’endormaient presque sur leurs chaises ou allaient chercher quelque chose à boire. D’autres voyaient au moins le talent du claviériste et appréciaient la voix fine et fragile de la chanteuse d’origine marocaine qui était au moins belle à regarder. Par contre, sa voix était presque inaudible au début de leur concert, malgré quarante-cinq minutes de retard pour des tests de son pour un groupe de moins que prévu.

    «Symphonic Metal Hero 2.0»

    Après avoir résisté au sommeil, le groupe céda sa place au groupe devenu principal par erreur, «Stream of passion». Le groupe commençait d’une manière assez énergétique et les six membres avaient du plaisir de jouer, même devant les trente personnes qui avaient lâchées leurs bières et étaient maintenant de retour des toilettes. La chanteuse ne parlait pas beaucoup le français, mais essayait de communiquer le plus possible avec la foule qui appréciait le geste. Même si le groupe faisait tout pour sauver la soirée et présentait trois ou quatre vraiment belles chansons, on remarquait vraiment qu’il n’avait pas encore l’énergie d’un groupe principal. Le son du groupe ressemble d’ailleurs énormément à celui de leurs collègues néerlandais «Epica», «After Forever» et «ReVamp». Ce n’était sans aucun doute pas mauvais, mais il me manquait un peu de propre identité, quelque chose qui justifierait la présence du groupe et qui le ferait sortir de la gamme de groupes de métal symphonique avec des chanteuses qui poussent comme des champignons depuis les succès de «Evanescence» ou «Nightwish». Après une heure et un petit rappel, le groupe finissait son spectacle vers 23 heures, donc environ l’heure quand d’autres concerts, surtout à l’université lors de la rentrée, n’ont même pas encore commencé. À part d’une présence sympathique et quelques mélodies quétaines, le groupe n’a malheureusement pas pu laisser de grandes traces.

    «La flexibilité saguenéenne»

    Vu que le concert avait terminé si tôt, je me dépêchais, juste un peu déçu de ma soirée, pour prendre le dernier autobus de la Société de transport du Saguenay, mais le dernier autobus était parti plusieurs minutes en avance. Lorsque j’ai essayé d’appeler le bureau de la société, on a tout fait pour me prouver que ma montre, celle de ma copine, l’heure du cellulaire, l’horloge devant la gare d’autobus et l’horloge dans la salle de spectacle avaient tous indiqué la mauvaise heure en me parlant d’un système de radar auquel le dernier conducteur s’était fié. On me conseillait de faire le pouce et de monter dans une voiture d’un inconnu sortant des bars. On me disait que je pouvais me plaindre, mais que cela allait être long. Vu qu’on essayait de me suggérer que je m’étais trompé d’heure et faisait allusion à ce que je sois un menteur, je n’ai pas plus perdu mon temps à me faire répéter les mêmes phrases insensées pendant des heures. Le père de ma copine était obligé de se lever et de nous chercher grâce à la Société de transport du Saguenay. Si la soirée avait tout juste passé proche d’être une déception, cette grande finale avait réussi à me donner le coup de grâce. Ca va probablement prendre du temps avant que je prenne un autobus ou que je retourne à Jonquière.

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    Entre le mercredi et le vendredi de la semaine de relâche se déroulait l’événement du Salon Zig-Zag au Pavillon sportif de l’Université. C’était la troisième édition de l’événement  sous le nouveau slogan: Je fais mon chemin. Le salon avait pour but de présenter des programmes collégiaux professionnels et pré-universitaires offert par les cégeps de la région, des programmes universitaires, des programmes du Centre de formation générale des adultes et du Centre de formation professionnelle de la Jonquière et plus encore. Beaucoup de classes de troisième, quatrième et cinquième année des écoles secondaires ainsi que des étudiants collégiaux et d’autres élèves des divers centres de formation de la région se sont rendus à l’activité pour s’y informer sur leurs possibles futures carrières scolaires. Plusieurs étudiants universitaires ont fait du bénévolat en présentant leurs programmes d’études, mais ils ont au moins eu de bonnes rétroactions et plusieurs diners formidables.

    «Un programme rare et unique»

                    Je me suis rendu sur place pour me faire une idée de la diversité de l’événement. J’ai décidé d’aller voir trois kiosques différents en couvrant ainsi les formations professionnelles, collégiales et universitaires. En premier, j’ai fait un tour au kiosque du Centre de formation professionnelle qui présentait le programme de réfrigération incluant également des spécialisations par rapport aux systèmes de climatisation et au sujet des thermopompes. En environ seize mois, les cours qualifient pour travailler dans les champs de construction, dans les entreprises spécialisées en climatisation, dans les arénas ou dans les grands magasins. Au kiosque se trouvait le modèle d’un stade de hockey en miniature et plusieurs machines et fils qui produisaient la glace de la patinoire. Un enseignant très sympathique et motivé m’a dit qu’il s’agit d’un petit domaine bien spécialisé qui offre des bonnes chances d’avoir un emploi. En plus, il m’affirmait que ce programme spécialisé ne serait enseigné qu’en Amérique du Nord ainsi que dans quelques pays en Europe. Les vrais experts et spécialistes se trouvent donc entre autre dans notre région qui se fait ainsi davantage valoriser. Le responsable me disait également qu’il y avait un certain manque de spécialistes dans ce petit domaine et que les salaires auraient ainsi connu de bonnes augmentations à travers les dernières années. Il y a donc toute une gamme de raisons qui justifieraient de s’intéresser pour ce programme unique.

    «Une alternative aux restaurations rapides ordinaires»

                    Par la suite, je me suis rendu au comptoir qui présentait le programme des techniques de diététique offert par le Cégep de Chicoutimi. Ce qui attirait les gens vers ce kiosque était surtout le fait qu’ils pouvaient gagner une pomme s’ils répondaient à quelques questions en lien avec le Guide alimentaire de Santé Canada. Ce qui est intéressant par rapport à ce domaine est que les finissants ont beaucoup d’options. Ils pourraient travailler dans des laboratoires, dans la gestion, dans la transformation des aliments et même en tant qu’inspecteurs des restaurants, supermarchés ou abattoirs ou encore pour les soins hospitaliers, les écoles et garderies. Au Cégep de Chicoutimi, il existe le comptoir L’Arc-en-ciel où les étudiants de la technique offrent des repas conçus, préparés et servis par eux-mêmes aux étudiants à un prix très abordable de six dollars. En répondant à un court questionnaire après le repas, on peut même se faire rembourser un autre dollar et aurait eu un excellent diner incluant les quatre groupes alimentaires, soient légumes et fruits, produits céréaliers, lait et substituts et viandes et substituts pour seulement cinq dollars. En passant, ce comptoir est aussi ouvert pour des clients de l’extérieur du cégep et il vaudrait sûrement la peine d’y faire un tour.

                    «En lutte contre le défaitisme publique»

                    Enfin, je suis également allé faire un tour au kiosque du baccalauréat en enseignement. Des représentants du préscolaire et primaire, du secondaire et de l’adaptation scolaire étaient présents au kiosque. Même si on entend souvent des voix négatives et critiques par rapport au métier de l’enseignant, il y a pourtant beaucoup de choix dans ces trois divisions du programme et des bonnes perspectives pour le futur. Surtout en adaptation scolaire, la demande est élevée et avec la retraite des baby boomers dans les prochaines années beaucoup de postes s’ouvriront. D’ailleurs, j’ai déjà pu rencontrer des gens qui avaient vécu des parchemins particuliers avec leurs baccalauréats en enseignement qui sont partis enseigner dans le Grand Nord ou en Afrique. Beaucoup de personnes ayant commencé leur carrière en tant qu’enseignants sont devenues des responsables des syndicats, des directeurs d’école ou travaillent pour le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Si on est passionnée par ce domaine, il y a sans aucun doute beaucoup de chemins à découvrir au lieu de se plier au défaitisme de la société.

                    «Des visiteurs ignorants»

                    La plupart des élèves ont honoré les efforts des organisateurs et bénévoles en cherchant le contact avec les représentants, mais il y avait aussi un certain nombre d’élèves qui ont presque traversé le salon en courant pour se rendre jusqu’à sa fin pour aller fumer ou jaser avec des amis. Certains élèves ont même ignoré les consignes de la sécurité en se fâchant injustement après un portier qui a d’ailleurs conservé son sang froid. Il aurait été préférable de mieux encadrer cette visite. Les enseignants auraient dû mieux observer leurs élèves et auraient pu donner la tâche de visiter au moins trois kiosques pour écrire un petit rapport en atteignant ainsi une plus grande ouverture d’esprit. Par contre, je veux souligner que la plupart des élèves étaient très chaleureux et que surtout les enseignants ont cherché le contact avec les employés et représentants de l’activité pour en invitant leurs élèves de poser un geste semblable.

                    «Encadrer notre future société»

                    Il est hautement important d’organiser de telles activités au sein de l’Université pour chercher, inspirer, motiver, instruire, socialiser et qualifier ceux qui formeront notre future société et pour aider ces personnes à se bâtir et à réaliser leurs rêves. Beaucoup de jeunes étudiants ne savent pas encore ce qu’ils veulent faire à la fin de leurs études et il est important de donner des idées et proposer des possibilités diverses à ces personnes pour les faire réfléchir et agir. Un événement semblable pour les étudiants universitaires, la Journée de l’Emploi Saguenay, s’est d’ailleurs déroulé au mois de novembre au centre social de l’UQAC dont je vais parler une autre fois.

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