• Bonjour mes chers amis et chères amies. Ma première épisode divisée en quatre bonnes parties de mon émission "Culturama" est maintenant en ligne sur ce blogue. L'émission a été créée et enregistrée pour la radio étudiante de l'Université du Québec à Chicoutimi le 5 novembre 2010.

    Cette émission est destinée à vous faire voyager musicalement à travers la planète et choisit des pays ou sujets particuliers qui seront illustrés musicalement avec quelques commentaires informationnels et enrichissants de mon côté. La première émission s'attaque à la musique contemporaine allemande de différents genres. Je vous présente autant la musique de Samy Deluxe que de Roger Cicero ou encore de Rosenstolz jusqu'à In Extremo. Venbez découvrir mon pays natal avec moi et faites un tour à rubrique de la CEUC Radio.

    Les six autres émissions déjà enregistrées en 2010 vont suivre bientôt et mon projet décolle de nouveau cet automne avec de toutes nouvelles émissions après une bonne demi-année de transformations au sein de la CEUC Radio qui m'ont empêché à poursuivre mon projet sur une base continue. Je vous en tiendrai bien sûr au courant dans les prochaines semaines.

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

  • Bonjour tout le monde. J'ai mis les articles que j'ai écrit pour le journal étudiant de l'Université du Québec à Chicoutimi qui s'appelle "Le Griffonnier" en ligne. Notez bien que certains articles ont reçu de légères transformations et corrections finales par mes rédacteurs et rédactrices en chef différents. Malheureusement, je n'ai pas accès à ces versions finales. J'ai donc décidé de prendre mes versions personnelles après un certain temps de réflexion. Je trouve que ces articles valent après tout bien la peine d'être lus par un plus grand public selon ma modeste opinion sans vouloir avoir l'air prétentieuse et arrogante. Notez également bien que quelques articles n'ont finalement pas pu être publié car il y avait un manque de place, mais cela n'est le cas que pour quelques petites exceptions. Je vous souhaite une bonne lecture et j'attends vos commentaires!

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

  •  

    Voyages hivernales à Montréal et Ottawa

    Je n’ai pas seulement profité de la semaine de relâche pour voir le mini-festival de Bande à Part au Métropolis de Montréal, mais je suis également parti pour découvrir les villes de Montréal et Ottawa, deux belles villes pleines de beautés à ne pas manquer surtout grâce à une couverture poudreuse blanche ces temps-ci qui donnait une touche magique et romantique aux lieux.

    Un melting pot en mouvement perpétuel

    J’ai appris à connaître de plus près la ville de Montréal en fouillant dans des magasins de disques usagés sur la Rue Saint-Catherine, en traversant les gigantesques Promenades Cathédrale, en regardant un film au Cinéplex Odéon sur la Rue Émery dans le Quartier Latin proche des universités, en découvrant des magasins de mangas sur la Rue Saint-Denis, en dégustant dans un restaurant polonais sur la Rue Prince-Arthur, en découvrant des épiceries spécialisées sur la Rue Berri, en flânant au long des patinoires hivernaux de la Rue Port de Montréal et en faisant un tour au Marché Bonsecours au Vieux Port. Ce qui m’a frappé était aussi le fait que Montréal soit vraiment une ville ouverte vers le monde avec un quartier chinois, un énorme centre des finances et des mosquées et synagogues en proximité de nombreuses églises. Il était un peu étrange de remarquer que j’étais dans la minorité qui parlait le français dans les rues, car la plupart des gens causaient en anglais et je ne parle pas de touristes ou immigrants, mais bien des Canadiens. Plusieurs cinémas ne montraient que des films en anglais et lorsqu’on entrait dans certains magasins on posait les premières questions en anglais. Un autre truc marquant était la ténacité des pauvres qui me demandaient de l’argent ou des cigarettes dans les rues et qui se réunissaient des fois en groupes dans des kiosques et restaurants sur la rue Sainte-Catherine. On peut ici vraiment parler de ce que l’on appelle un melting pot et malgré que la ville déborde de bâtiments impressionnants, de parcs idylliques et d’endroits de divertissements culturels, je suis bien heureux de vivre dans une région plus paisible et personnelle au Saguenay.

    Une ville idyllique

    Lors de ma dernière journée de voyage, je me suis également permis de faire une petite escalade à Ottawa en plein milieu d’une tempête de neige qui éclatait. C’était une expérience unique de voir le Parlement impressionnant, le beau Château Laurier, le Canal Rideau complètement glacé, le Marché By avec ses nombreux petits magasins manufacturiers et restaurants originaux ou le fameux Hard Rock Café sous une neige dense. Je me suis réfugié de la tempête dans le Centre Rideau immense pour y magasiner et prendre une pause. Sur mon chemin de retour, je suis même tombé sur un petit magasin offrant de la nourriture allemande dans la Rue Slater. Mais malgré une multitude de magasins culturels, d’ambassades et d’entreprises internationales, la ville est beaucoup moins hétérogène que Montréal et ressemble plutôt au style de la ville de Québec. C’est une ville avec plein de musées, parcs et bâtiments intéressants et les quartiers industriels ou bancaires ont relativement colorés et petits. Enfin, je me suis préparé pour une véritable odyssée d’environ neuf heures de route pour retourner jusqu’à dans les résidences de l’UQAC.

    Une ouverture envers la province et le pays entier

    Ce que j’aimerais également bien transmettre par mon petit reportage, c’est que le monde est vraiment ouvert aux étudiants, même à un endroit supposément éloigné dans la nature sauvage comme le Saguenay. Avec un réseau d’autobus accessible en centre-ville, des villes telles que Québec, Montréal et même Ottawa ne sont pas si loin et pour ceux qui préfèrent voyager d’une manière plus exotique, il existe également une connexion de train entre Jonquière et Ottawa qui fait le tour d’un bon nombre de villages pittoresques autour du Lac-Saint-Jean et de la Mauricie. Lors d’une prochaine semaine de relâche, j’essayerai de prendre ce moyen de transport afin de découvrir un autre côté de cette belle province. Après avoir malheureusement manqué le fameux Carnaval de Québec, mon voyage de la semaine de relâche m’a d’ailleurs inspiré à vouloir découvrir davantage le Québec hivernal qui offre une panoplie d’activités uniques. Je vais ainsi probablement assister à la finale du Championnat du monde Red Bull Crashed Ice 2011 à Québec entre le 17 et le 19 mars où les athlètes d’ «Ice Cross Downhill» représentant plus de vingt nations différentes à travers le monde dévaleront la piste glacée urbaine de 540 mètres qui est composée de chutes, de virages en épingle, de sauts et de bosses. 

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

  •  

    Découvertes musicales montréalaises lors de la semaine de relâche

     

    La semaine de relâche, fautivement appelée semaine de lecture par certains, était pour moi une occasion de partir découvrir un peu plus la culture musicale québécoise. Ce n’est pas un hasard que j’ai fait un tour à Montréal, car j’ai suivi l’invitation d’une bonne connaissance de moi, Vincent Peake, bassiste pour des groupes tels que GrimSkunk, Xavier Caféine, Kosmos, Sabbath Café, Floating widget et autrefois même pour Aut’Chose ou Voivod. Il n’y a pas si longtemps, j’ai découvert le premier groupe de Vincent Peake, le groupe pionnier du rock alternatif au Québec appelé Groovy Aardvark qui avait fini sa carrière avec un dernier spectacle à la salle de concert Metropolis à Montréal en août 2005 après près de vingt ans de carrière. Lors d’un concert de Xavier Caféïne à Jonquière en janvier, j’ai fait signer un disque de compilation de Groovy Aardvark à Vincent après le concert et j’ai souligné que j’aurais également bien aimé voir son premier groupe sur scène. Il m’a donc pris par surprise et annoncé la nouvelle encore secrète que son ancien groupe reviendra pour une occasion unique d’un spectacle au Metropolis de Montréal pour fêter cinq ans et demi après la fin officielle du groupe le dixième anniversaire de la radio Bande à Part qui soutient notamment les jeunes groupes prometteurs peu connus du Québec qui sont souvent écartés de la radio populaire.

     

    La Nuit blanche à Montréal

     

    Je n’ai donc pas hésité de prendre l’autobus pour profiter de cette occasion unique. Pourtant, Groovy Aardvark n’étaient pas les seuls à monter sur scène du le mini-festival durant de la Nuit blanche à Montréal qui organisait une panoplie d’événements culturels gratuits à travers toute la ville allant d’expositions d’œuvres d’art, de projections de film en plein air jusqu’à des spectacles de lumières impressionnants. Les autres groupes jouant au Metropolis où je m’étais rendu comme l’un des premiers spectateurs grâce à une note sur la liste des invités de la part de Vincent Peake dans une salle bientôt pleine à craquer, étaient le groupe de rap multiculturel et très nombreux Karma Atchyka, suivi du rock expérimental impulsif de Fred Fortin où on avait vraiment l’impression de regarder trois gamins plein d’adrénaline jouer dans leur garage, ensuite Groovy Aardvark lui-même, par la suite le groupe de rock alternatif moderne avec des déguisements originaux et annonces assez particulières We are wolves, le groupe de rap québécois hautement politisée et prétentieux Loco Locass qui n’arrêtait pas de parler de la liberté, indépendance et unicité du Québec après presque toutes les chansons et ensuite le groupe électronique Holy Fuck qui a offert une clôture assez expérimentale avec de nombreux effets visuels. Des disc-jockeys spéciaux invités continuaient même à jouer de la musique au-delà de trois heures du matin lorsque l’enregistrement en direct sur la radio du mini-festival s’arrêta officiellement.

     

    Le retour de Groovy Aardvark au Métropolis

     

    J’ai ainsi pu découvrir de nouveaux groupes intéressants dont j’ai particulièrement aimé Fred Fortin, mais la foule entière célébrait la soirée au nom du grand retour de Groovy Aardvark qui jouait ses grands classiques pendant une cinquantaine de minutes, allant de la chanson folklorique humoristique «Boisson d’avril» à la chanson acoustique expérimentale «Amphibiens» jusqu’à une reprise du fameux «Le petit bonheur» de Félix Leclerc avec la participation de Marc Vaillancourt de B.A.R.F et Les Ékorchés ou la chanson la plus populaire du groupe, la pièce de punk énergétique «Dérangeant». La foule connaissait encore les paroles par cœur et elle hurlait, chantait et se poussait avec une énorme passion pendant que je suivais le concert d’une belle galerie également pleine à craquer dans les hauteurs de la salle. C’était comme si le groupe légendaire n’était jamais parti car la foule entière chantait plus forte que Vincent Peake au microphone avec sa guitare basse et ce n’est pas seulement moi qui espère pouvoir entendre d’autres chansons du groupe dans le futur, que ce soit par le groupe soi-même ou sous forme de reprises jouées par les groupes récents auxquels Vincent Peake participe. M’ayant procuré les disques du groupe qui sont depuis longtemps hors stock, j’ai maintenant une autre bonne raison de croiser le chemin de ce bassiste hautement talentueux et chanteur énergétique.

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

  •  

    Nous sommes en plein milieu de l’hiver saguenéen et d’habitude ce que nous voyons pour le moment en dehors de nos classes et résidences n’est que le début car d’après mes nombreuses expériences le niveau de la neige augmentera encore davantage vers la fin du mois de janvier et en février et ce miracle blanc nous quittera seulement vers le mois d’avril. Pour certains étudiants, il s’agit du premier hiver qu’ils passent dans la région, d’autres le connaissent depuis longtemps mais ne savent pas trop comment en profiter. Ce petit reportage s’adresse donc à tous ceux et celles qui sont décidés à découvrir l’hiver saguenéen en présentant brièvement les lieux à visiter dans ces temps-ci.

    Pour ceux qui veulent profiter de l’hiver saguenéen pour enfin apprendre ou faire du ski ou de la planche à neige, la région offre de belles pistes qui vont d’un niveau facile et intermédiaire à un niveau difficile. Personnellement, j’ai appris à faire du ski au Mont-Fortin qui est situé en plein centre-ville de Jonquière. Une école de ski renommée et de nombreux moniteurs sont sur place pour donner des cours de qualité. Je conseillerais de prendre au moins trois cours pour le début. Les matériaux ainsi que onze pistes sont sur place et il suffit alors de s’habiller comme ile faut avec une paire de mitaines, une tuque, des bas de laine, un pantalon de neige et un bon manteau. Tous ces vêtements se trouvent facilement aux centres d’achats, par exemple à la Place du Royaume. Pour ceux et celles qui ont déjà des bonnes bases, je conseillerais de faire un tour au Mont Bélu qui est situé à La Baie où on offre des cours de tous les niveaux, des cours techniques et sécuritaires en groupe ou en leçon privée. La boutique Spectral sur place permet d’acheter du matériel sur place et d’avoir un bon service par des experts. Il y a également onze pistes dont une piste réservée uniquement au boardercross et au skicross. Pour ceux et celles qui adorent être dans la nature et qui sont déjà plus expérimentés, je conseillerais le Centre de ski Le Valinouët qui est seulement un peu plus difficile à atteindre avec les transports en commun vu qu’il est situé à environ quarante-cinq kilomètres du centre-ville de Chicoutimi. Mais avec un total de vingt-sept pistes différentes en plein milieu de la nature, tous les goûts y sont couverts et il est possible d’y faire également de la motoneige, du ski de fond, de la raquette et bien plus encore dans le coin de Falardeau.

    Pour tous ceux et celles qui adorent faire la raquette à neige, le Saguenay offre encore plus de possibilités. Le Parc de la rivière du Moulin est situé juste derrière le centre d’achat de la Place du Royaume et offre quatre sentiers différents dans un paysage magnifique. Sur le terrain du club de ski de fond Le Norvégien à Jonquière, qui se trouve à environ quinze minutes du centre-ville, se trouvent trois à quatre pistes pour faire de la raquette allant d’une longueur de deux à plus que douze kilomètres. Pour ceux qui veulent vivre une véritable aventure, il est possible de faire plusieurs journées de sport intensif encore une fois au Parc des Monts-Valin proche du Valinouët où l’on peut dormir dans des cabanes en plein milieu de la nature pour continuer la randonnée le lendemain matin et découvrir ainsi la fameuse Vallée des fantômes lors de « La traversée » qui dure trois jours et offre un sentier linéaire de vingt-sept kilomètres.

    Pour ceux et celles qui sont intéressés par l’hiver, mais qui ne veulent pas nécessairement l’associer à des activités sportives, il y a d’autres possibilités. Une visite au fameux zoo de Saint-Félicien au Lac-Saint-Jean est particulièrement intéressante pour découvrir des animaux dans leurs environnements naturels. La visite du village historique de Val-Jalbert avec ses fameuses chutes d’eau est un événement culturellement et historiquement impressionnant. Pour tout le monde qui veut rester plus proche, l’activité « Saguenay en neige » se déroule au centre-ville de Jonquière entre le trois et le treize février au Parc de la Rivière-aux-Sables. On peut y admirer des sculptures de neige professionnelles ainsi que des sculptures faites par des élèves doués des écoles secondaires de la région. L’activité du fameux bain de neige qui se déroule à chaque année est un autre événement à ne pas manquer.

    Finalement, pour tous ceux et celles qui ne veulent malgré tout rien savoir de l’hiver, des activités telles que le festival international du film court « REGARD sur le court métrage au Saguenay » entre le neuf et le treize mars ou encore un peu plus tard le festival jazz et blues de Saguenay qui se déroule au centre-ville de Chicoutimi notamment entre le douze et le dix-sept avril pour nommer seulement deux possibilités.

    Ceci devrait donc vous donner une bonne idée et inspiration pour faire de belles activités diversifiées durant l’hiver saguenéen. De temps en temps, la Vie Étudiante à l’université offre des excursions spéciales de temps en temps comme la sortie au Valinouët pour faire de la raquette en cette fin de semaine. Je vous conseille donc de surveiller les activités en espérant que cela bougera encore plus dans le futur. J’espère également fortement que l’Association des étudiants Internationaux de l’UQAC s’impliquera encore davantage dans l’organisation de ce genre d’activités. Il ne me reste qu’à souhaiter un bel hiver saguenéen à tout le monde.

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks